Salut !

Et ben, ça va somme toute je m'attendais à enerver plus de gens avec cette séparation...

Alors : TOUT A JKR

Anywhere : Merci de me soutenir ! Moi aussi, je ne me vois pas que faire des couples tout heureux. Faut bien qu'il se passe des choses... En tout cas merci !

Liv : merci pour ma réputation...c'est sympa en même temps ! Je reste à ta disposition pour ce que tu veux. Bises.

Virg05 : Rassure toi, pas de séparation pour Ron et Hermione de prévue ! Quant à griller qu'Harry a lu le journal... Ben, je ne sais pas encore, on verra ça plus tard !

Nini : Ben oui, c'est toujours lui le héros. Alors là, on voit qu'il est pas infaillible !

Zagan : Aïe Aïe Aïe !! Ecoute, les ruptures, c pas définitif ! T'inquiète, il se passera encore plein de choses entre Harry et Ginny. Maintenant, faut voir que déjà dans le tome 5 il est pas très débrouillard le petit Harry ! Laisse le temps faire les choses, tout vient à point à qui sait attendre...

CHAPITRE 14

Le lendemain matin, le petit déjeuner commença dans une ambiance catastrophique. Ginny avait les yeux rouges et cernés. Elle avait fini par s'endormir très tard, terrassée par les émotions et les larmes qu'elle avait versé.

Hermione était animée de sentiments contradictoires. D'une part elle soutenait son amie, comprenant sa souffrance et les actes qui en avaient découlé. Elle avait été profondément choquée par ce qui s'était passé. Elle qui avait tant attendu qu'Harry et Ginny se mettent ensemble, qui trouvait qu'ils formaient un si beau couple...

D'autre part, elle considérait Harry comme un frère, et comprenait qu'il ne sache plus du tout où il en était. Que les épreuves qu'il avait traversé avaient perturbé son jugement. Quelque part, elle était persuadée qu'il n'avait rien voulu de ce qui s'était passé, et que tout simplement il ne savait pas gérer ses pensées.

« C'est comme si moi je ne me retenais plus de faire des mines de dégoûtée devant Ron quand il mange » se dit Hermione, regardant son petit ami qui engloutissait ses tartines, et expliquait en parlant la bouche pleine de nourriture, qu'il était très content de ne plus être préfet cette année. Effectivement, Hermione et lui allaient être remplacés par d'autres élèves de 5ème année.

- Comme cha, j'aurai pluche de temps pour m'entrainer au guidditch ! Il avala sa bouchée. D'ailleurs, Harry, c'est super, tu vas retrouver ton poste de capitaine !

- C'est sur, ça m'a manqué ! D'ailleurs, je trouve que l'on devrait reprendre un entraînement plus intensif et...

- N'oubliez pas que l'on part dans une heure les enfants, les reprit Molly.

- J'avais complètement oublié ! Le rouquin effectivement, concentrait le maximum de ses pensées sur d'autres choses bien plus intéressantes.

Molly Weasley leva les yeux au ciel, et sortit de la cuisine en soupirant.

- Ta mère a l'air beaucoup moins stressée qu'hier ! Dit Harry à Ginny.

- Oui, répondit celle-ci sèchement. Elle va beaucoup mieux. Mon père s'est bien occupée d'elle, continua-t-elle d'un ton plus ironique.

- C'est qu'elle n'a pas hésitée à se confier à lui, surement ! Harry parlait également d'un ton plein de sous entendus.

- Mon père est un homme très sensible, toujours à l'écoute des autres. Tu comprends, il est très attentionné lui.

- C'est que ta mère n'hésite pas à dire quelque chose dès qu'elle le pense... Je vasi faire mes valises moi...

Harry se leva et quitta la pièce. Hermione se mordait les lèvres pour se retenir de sourire. Ginny l'aurait certainement mal pris ! En tout cas, Harry avait l'air d'affronter la situation, et de prendre les choses en main. Peut être que finalement cette histoire, si dure à vivre pour le moment, leur apprendrait à tout les deux de ne pas être trop extrêmes dans leur comportement...

Hermione Ron et Ginny montèrent à leur tour préparer leurs malles respectives. Harry eut un mal de chien à convaincre Edwige de rentrer dans sa cage, alors que Ron ne trouvait plus son nécessaire à balai.

Enfin, ils se retrouvèrent tous devant la cheminée. C'est à ce moment qu'Harry se rendit compte qu'il allait retourner au square Grimmaud. Là où il avait tant espéré venir habiter quand Sirius était...

Intuitivement, Ginny se retourna et regarda Harry avec un regard de compassion. Harry lui fit un léger sourire, comme s'il voulait la remercier de se soucier de lui. Automatiquement, les traits de Ginny se durcirent, et elle se retourna.

« Ca ne va pas être facile » Harry prit résolument une poignée de poudre de cheminette.

- 12 square Grimmaud !

A nouveau cette sensation d'être ballotté dans tout les sens... Il réussit à atterrir correctement dans la cheminée, ce qui était déjà un progrès ! On était loin des roulés boulés de Robin, mais ça devenait acceptable !

Il reconnut le grand salon, avec sa tapisserie représentant l'arbre généalogique des Black. Décidément, malgré les efforts non négligeables de Molly, la maison gardait toujours cet air un peu abandonné. Cependant, cela avait l'avantage d'être propre.

- Les enfants, je vous laisse choisir vos chambres... Harry, ce serait bien que tu t'installes tout seul. Prends une chambre que tu garderas. Dumbledore t'expliquera ça tout à l'heure. Nous dînerons avec quelques membres de l'Ordre ce midi.

- Est-ce que je peux prendre celle de Sirius ? Demanda Harry, les yeux plein d'espoir.

Molly ouvrit la bouche pour certainement dire que ce n'était pas une bonne idée, puis elle se reprit :

- Oui, certainement. Je vais t'apporter des draps.

Ron se rendit ainsi compte qu'il allait avoir une chambre pour lui tout seul... Molly, prévoyante mais aveugle, mit automatiquement Ginny et Hermione dans la même pièce. Sans doute pensait-elle que ce serait le meilleur moyen d'éviter quelques débordements... ( NdA : Ah la la les parents... qu'est ce qu'on ne leur fait pas croire...)

Harry retrouva seul le chemin de la chambre de Sirius. Ron se trouvait dans une chambre non loin. Celle des filles donnait sur un autre couloir. Encore une idée de Molly...

Il pénétra lentement dans la grande pièce. Un immense lit à baldaquin, bien plus grand que le sien à Poudlard, se tenait au centre. Sirius avait décoré le plafond de cartes de la galaxie. Avec un serrement de cœur, il vit une photo de lui sur la table de chevet, dans un cadre que l'on voyait plus récent que le reste.

Une haute et vaste armoire occupait tout un mur. Quand il l'ouvrit, il vit toutes les robes de sorciers de Sirius, qu'il devait porter adolescent. Il s'était enfui de chez lui assez jeune... Il y avait même de vieux uniformes de Poudlard !

Tout en bas de l'armoire, il y avait un vieux coffre poussiéreux. Harry tacha de l'ouvrir, mais il était verrouillé, et ce certainement avec un sortilège très compliqué. Il laissa tomber et se releva. Il était perdu dans la contemplation de toutes ses vieilles affaires quand Edwige poussa un hululement indigné.

- Oh, excuse moi, je t'avais oublié. Il ouvrit la cage et automatiquement le rapace alla s'installer sur un perchoir installé près de la fenêtre.

Harry commença à ranger ses affaires à côté de celles de Sirius. Molly rentra, faisant voler derrière elle une pile de draps blancs et quelques couvertures. En un coup de baguette, le lit fut prêt.

- Finis de ranger tes affaires, mon chéri, et rejoins nous dans une demie heure dans la cuisine d'accord ? elle contempla Harry avec tendresse.

- Tu te plais dans cette chambre ?

- Oui madame Weasley. Ca me fait plaisir de pouvoir y dormir. Et puis il y a plein de vieilles affaires de Sirius et...

- Oui, tout est là. Sa mère, quand Sirius s'est enfuit, s'est contenté de murer la porte, et de jeter un sort d'impassibilité. Sirius lui-même a mis deux jours pour le vaincre, quand il est revenu... Bon, je te laisse. Ron est juste à côté, deux chambres plus loin.

- Et Hermione et Ginny ?

- Elle sont, HUM !un peu plus loin, vous les verrez tout à l'heure... Bon, je me sauve !

Harry découvrait la salle de bain attenante à la chambre, quand Ron entre.

- Wahou ! Elle est immense ta chambre ! Aussi grande que le salon du terrier ! Et le lit ! Même Hagrid pourrait dormir dedans ! Et tu as ta propre salle de bain ! Remarque, dit-il l'air ravi, moi aussi !

Harry esquissa un sourire

- C'était la chambre de Sirius ! Et c'est plein de vieilles choses à lui.

- En tout cas, c'est bien d'avoir un peu d'intimité... Bon, je retourne dans la mienne, je n'ai même pas fini de tout déballer...


Hermione tourna à nouveau à droite, et retomba sur la porte de sa propre chambre.

« Je vais bien finir par les trouver, Molly a bien dit qu'ils étaient au même étage. A moins qu'elle n'ait jeté un soir sur le chemin qui relie nos chambres. Ce serait bien son genre, pour éviter que l'on se rejoigne... »

Enfin Hermione ouvrit une porte qui ne donnait pas sur une chambre, mais un long et sombre couloir. Enfin, elle entendit les hululements criards de Coquecigrue, et rentra dans la chambre de son petit ami, qui n'entendit pas la porte s'ouvrir. Le jeune homme était en caleçon, accroupi, et se penchait sur la malle. Sa position découvrait le haut de ses fesses blanches. Hermione sourit devant le spectacle, qu'elle trouvait fort à son goût.

- Arrête de hululer Coq ! Tu es pire qu'Hermione quand elle se met à faire la morale ! Pareil hein ? Tu n'arrêtes pas de crier, et tu ne m'écoutes même pas ! Est-il possible d'avoir une minute de silence ?

- Et bien il parait qu'entre moi et ton hibou, ça devient compliqué, dit la jeune fille d'une voix railleuse. Mais bon, en même temps, si on réfléchit bien, ce n'est presque pas vexant ce que tu disais...

Ron rougit, remonta son caleçon. Hermione fit une moue désappointée, qui alluma une étincelle dans le regard de son ami. Il faut dire qu'elle avait un beau spectacle sous les yeux. Le corps blanc, dont les épaules le visage et les bras étaient couverts de taches de rousseur, était devenu vraiment désirable. Non seulement il était grand, mais surtout il était sorti de ce stade de l'adolescence ou les garçons qui grandissent beaucoup sont maigres et ressemblent à des pantins. Sans être trop musclé, il était bien bâti (NdA : vingt Diou !) et sa morphologie était de celles qui permettent tout. Les épaules larges, le corps bien modelé, il avait bien changé ! Hermione se dit que bientôt, il serait la coqueluche des filles de Poudlard...

- Vous n'avez pas honte de vous promener comme ça jeune homme ? Vous auriez pu tomber sur quelqu'un d'autre que moi !

- En même temps, Dame Flore, qui d'autre serait entré dans ma chambre sans frapper pendant que je me change ?

- Oh ! Goujat ! S'il en est ainsi, je ne vais pas vous déranger plus longtemps !

La jeune fille fit mine de sortir de la chambre. En deux secondes il la rattrapa et la serra dans ses bras :

- Oh pop pop damoiselle ! Il est trop tard pour partir. Il va falloir assumer les conséquences de vos actes...

Il leva son menton et l'embrassa doucement. Hermione eut le temps de se dire que Ron avait vraiment des lèvres à tomber par terre avant de sombrer dans un baiser passionné. Effectivement, il avait une large bouche, pulpeuse, douce, et qui se faisait de plus en plus habile...

Il commençait à faire glisser la bretelle du débardeur de la jeune fille quand la voix forte de Molly retentit dans le couloir :

- Ron, Harry, tout le monde est arrivé ! Venez manger !

- Hummmmm non je veux pas descendre, chuchota Hermione dans l'oreille de son petit ami.

Celui-ci avait fini par passer ses deux mains contre la peau de la brunette, lui caressant le dos, et n'émit qu'un grognement plein de conviction. Ce n'est que lorsqu'ils entendirent Harry appeler Ron du couloir que leurs lèvres se dénouèrent. Main dans la main, ils sortirent.

- J'espère que Rémus et Tonks seront là.

- Surement, répondit Harry. D'ailleurs la maison doit lui appartenir, vu qu'elle était la cousine de Sirius !

- En tout cas, continu le rouquin,je la trouve bien plus fantastique qu'avant cette maison. Maintenant que tout est propre...et qu'on ne nous demandera plus de tuer les doxys, et qu'on ne risque plus de rencontrer un épouvantard dans chaque placard... Le rouquin était vraiment enthousiaste.

- D'ailleurs, je me demande si Kréatur est encore là...

- Ca ne va pas ? Avec tout ce qu'il a fait ? Harry serra les points. J'espère qu'ils l'ont donné au pire maître de la terre...

- Tu dois faire preuve de compréhension Harry. Kréatur a été éduqué dans le but de...

- Tu ne me feras pas changer d'avis Hermione. Changeons de sujet de conversation car je ne veux pas me disputer avec toi aujourd'hui !

Hermione nota avec étonnement qu'Harry parlait d'un ton bien plus décidé que d'habitude.

« On voit qu'il prend sur lui ! Moi qui m'attendait à le retrouver complètement déprimé une fois ici... «

Enfin, ils arrivèrent tous dans le salon, où se trouvaient déjà les membres habituels de l'Ordre. Il y avait bien deux ou trois nouveaux, mais dans l'ensemble, les jeunes gens se sentaient en confiance.

D'un coup, Dumbledore arriva.

- Bonjour Harry ! Veux tu bien me suivre, je voudrais parler avec toi de quelques petites choses...

Le directeur de Poudlard l'entraîna dans un petit salon attenant. Il s'assit dans un fauteuil, et invita Harry à s'installer en face de lui. Il tenait un parchemin à la main :

- Harry, je n'ai pas voulu t'en parler plus tôt, car la situation était suffisamment difficile à gérer pour toi. Cependant, quelques temps avant sa mort, Sirius m'avait écrit une lettre, qui te concerne en quelque sorte. Veux tu que je te la résume, ou préfères tu la lire. Sans dire un mot, Harry tendit la main pour prendre le morceau de parchemin. Il fut déçu de voir que cela ne tenait que sur quelques lignes, mais le contenu le surprit encore plus :

Dumbledore,

J'ai longuement réfléchi, et je vais encore vous demander de me confier Harry. Malgré la sécurité dont il dispose chez sa tante, je sens de taille à le protéger. Et je sais qu'il veut venir chez moi. Cependant, ce n'est pas de ça dont je tiens à vous parler aujourd'hui. Il s'agit tout simplement de mes dispositions testamentaires. Si un jour enfin je peux sortir de cette maison, je sais que comme tout mes collègues de l'Ordre, je prendrais de gros risques.

Ainsi, je souhaite désigner Harry Potter comme mon héritier principal. C'est-à-dire que je veux qu'il hérite du manoir place Grimmaud, et de mon compte chez Gringotts. Je lègue à Tonks la résidence secondaire au pays de Galles. Je ne sais pas pourquoi, mais elle a toujours aimé ce coin perdu ! Je ne lui donne pas d'argent, elle a déjà largement de quoi vivre. Et peut être que si un jour mon cher Lunard se décide...

J'autorise cependant Tonks à récupérer place Grimmaud les objets qui lui rappelleront des bons souvenirs. Je sais qu'elle et Harry ne se disputeront pas.

Il va sans dire qu'Harry doit continuer de laisser l'Ordre se réunir au manoir, et ce jusqu'à ce que le ministre nous reconnaisse et nous laisse des locaux au ministère.

Fait en ce jour, sain de corps et d'esprit,

Sirius Black.

Harry sentit une larme couler le long de sa joue.

- Tu es donc ici chez toi Harry, dit Dumbledore d'une voix grave. Et je vais prendre des dispositions pour que l'argent du coffre de Sirius soit transféré dans le tiens

- Non ! S'il vous plait ! Laisser les deux coffres distincts ! Et... je ne veux pas de cet argent ! Donnez tout à Tonks, ou aux Weasley, ou pour l'Ordre...

- Non Harry. Plus tard, bientôt, tu feras ce que tu veux de tout ça. En attendant, tant que tu es mineur, je vais garder cette clef pour toi. Rejoint tes amis Harry. Et ne néglige pas ce que ton parrain t'a offert.