Hello !!!
Bon, tout d'abord, je remercie encore Liv, pour les compliments dithyrambiques auquels j'ai eu droit pour mon chapitre 16 sur msn. Ca m'a tellement motivé que j'ai continué chez moi, alors que d'habitude je n'écris qu'au boulot quasiment. Par contre Liv, du coup, vu que j'ai supprimé le chapitre 8 qui était une petite note, ta review du 16 était en fait du 15 !
Bref, tout est redevenu tout beau tout logique... Alors si j'ai plein de reviews, et que vous me dites tout ce que vous pensez, ce que vous préférez, vos avis, et tout et tout, probable que je mettrai le 18 avant de partir du boulot...
Virg05 : Effectivement, Hermione au début se trouve être le cerveau de l'opération. En fait c'est quasiment toujours elle qui fait marcher le plus ses cellules : qui avait deviné que le monstre de Poudlard était le basilic ? Et encore tout un tas d'autre chose. Elle est futée la miss... Quand à Dallas, ben imagine que j'ai dit que certains dialogues font un peu « Les feux de l'amour » Mais c drôle je trouve. Et on a tous un coté un peu culcul la praline. C'est kiffant.
Rupertforever : Merci pour le compliment. Quand à cette petite phrase que tu as aimé, ben... euh... c'est tellement mignon, que j'ai toujours envie de la mettre partout. Mais je la réservais pour ce moment là !
Zagan : bon ben je pense que tu vas aimer particulièrement le chapitre 18 ! C'est vrai en plus je parle beaucoup plus d'Harry en ce moment... Bon, je vais retravailler un peu Ron, au sinon Liv elle va me taper....
Wondy : contente de voir que cela te plait !
TOUT APPARTIENT A JKR !!
CHAPITRE 17
Le lendemain matin, Hermione affichait des cernes qui lui mangeaient la moitié de la figure. En effet, elle avait quitté la chambre de Ron sur les coups de 6 heures du matin, et avait rejoint Ginny, juste avant que les quelques membres de l'Ordre ne se réveillent. Elle était revenue dans sa chambre alors que de timides rayons de soleil, encore pales et brumeux, allumaient milles étoiles à travers les trous des volets.
Alors qu'elle essayait de faire le moins de bruit possible, Ginny tourna sa tête échevelée vers son amie :
- Hummmmmmmmmm (baillement). Alors, c'est à cette heure là qu'on revient miss Granger ?
Hermione sourit devant la tête ébouriffée, qui clignait des yeux et fronçait le nez.
- Vous n'avez pas honte ? Dans quelles vicissitudes vous êtes vous encore plongée ? Attention, ne négligez pas votre santé !
- Ne vous inquiétez pas M'dame Weasley, je me porte comme un charme !
Hermione s'étira nonchalamment.
- Mon frère aurait donc des vertus inespérées ? Demanda la rouquine.
- Ma fois...
- Hein ? Dis ? Tu l'as fait ?
- Fait quoi ?
- Ben... Tout ! Jusqu'au bout ?
- Mais ça va pas la tête ?
- Ben pourquoi pas ? Après tout, tu as 17 ans je te rappelle !
- Bientôt 17 ans ! Et cela fait à peine plus d'une semaine que l'on est ensemble alors...
Ginny haussa les épaules, et dit d'un air rieur :
- Tu sais, ça ne veut rien dire...
- Tu ne l'as jamais fait toi ?
- Non, mais si j'étais amoureuse...
Hermione replia ses jambes, les entoura de ses bras, et posa son menton sur ses genoux.
- Tu sais, je commence à peine à découvrir mon corps, ses réactions, ce que j'aime. Et c'est tellement agréable, que je préfère le déguster lentement... Et puis, à vrai dire, je ne pense pas être prête pour ça. Je ne sais pas, on verra.
- Ecoute ! On entend les oiseaux chanter. Et tout le monde dors encore. Ca ne te dit pas de sortir un peu dans le jardin ?
- Pourquoi pas. C'est con je viens juste de me mettre en chemise de nuit...
- Allez, mets ça par-dessus.
Ginny sortit de sa malle deux superbes châles, en velours, doublé d'un tissu aussi doux que la soie. Ils étaient si grands qu'elles purent s'en envelopper totalement, et les pans retombaient encore jusqu'à terre.
- Ou as-tu déniché ça ?
Dans ces fameuses malles pleines de trésors, où nous avions trouvé de si belles robes...
- C'est magnifique ! Et si agréable à porter...
Hermione caressait le tissu, couleur d'aurore, brodé de curieux signes cabalistiques.
- Alors garde le, je te le donne !
- Non Ginny, je ne peux pas. Ta mère m'a déjà donné la robe... Ce sont des affaires de famille.
- Tu es quasiment de la famille. C'est pareil. Et en plus maintenant que tu es avec Ron... En plus, maman n'est pas très matérialiste. Elle enrage tout le temps de voir le bazard qu'il y a la maison ! Si on l'écoutait, tout passerait à la poubelle !
- Et bien... D'accord ! C'est trop beau, je ne peux pas refuser plus longtemps !
Les deux jeunes filles descendirent les escaliers, et sortirent dans le jardin. L'air était frais, et une légère brise leur fit remonter leurs châles. Elles s'installèrent u fond du jardin, sur un vieux banc de pierre rongée de mousse. Les rayons du soleil avaient encore la couleur de l'argent, et parsemaient d'éclairs les gouttes de rosée matinale. Dans leurs chemises de nuit en coton blanc et dentelles, qui leur arrivaient jusqu'aux chevilles, un peu comme les grands-mères, et ces accessoires somptueux d'un autre âge, elles avaient l'air de sortir d'une gravure ancienne. Repliant toutes deux leurs jambes, qu'elles cachèrent sous leur châles, elles écoutèrent quelques instants le silence. Puis Hermione chuchota, pour ne pas troubler cet instant privilégié.
- Tu ne te sens pas un peu hors du temps, dans des moments comme celui-ci ?
- Et bien en fait, si. J'ai l'impression qu'un vide se fait dans ma tête. Comme si je ne me posais plus de questions. Parce je serai loin, loin...
- C'est exactement ce que je ressens.
Les oiseaux, réveillés depuis peu, pépiaient à tout va.
- Dis voir Hermione ?
- Oui ?
- N'as-tu pas l'impression qu'Harry était bizarre hier ?
- Si, un peu... Il avait l'air... déterminé. Il n'avait plus cet air de victime, qu'il affichait depuis ...
- La mort de Sirius.
- Exactement. Pourquoi, il t'a reparlé ?
- Oui. Hier soir quand vous êtes partis. Il m'a retenu.
- Et ?
- Et bien ce à quoi on pouvait s'attendre. Le bla bla habituel. En fait, je m'y attendais un peu, mais il y a deux choses qui m'ont... interpellées on va dire.
- Lesquelles ?
- Et bien d'abord, il avait justement sur ses traits un je ne sais quoi qui m'a... en fait, il m'a plus ou moins imposé de rester et de l'écouter. Tout, son attitude, son regard, ses paroles, dénotait une confiance en soi qui lui manquait ces derniers temps. Et ensuite, ses arguments réfutaient une à une les choses que je lui reprochais. Il m'a même reproché de l'avoir trop materné. En fait il a eu le comportement que j'attendais plus ou moins.
- Ca n'a pas l'air de te mettre en joie. Comment ça se fait ?
- Si, si au contraire, il devance mes désirs mais... je n'arrive pas à y croire. J'ai peur que dans quelques jours...
- Depuis quand avez-vous peur Ginny Weasley ? Cela m'étonne de votre part. Vous aviez plus confiance en la vie jadis.
- Tu sais, je l'aime si fort que s'il me fait souffrir, c'est pire que de mourir. C'est si puissant que...pour rien au monde je ne voudrais revivre ce qui s'est passé il y a trois jours. C'est la seule chose qui me fait hésiter.
- Au sinon ?
- Au sinon, là, maintenant, je courrai dans sa chambre pour l'embrasser...
Hermione se mit à rire :
- Continue un peu de le faire languir. Hier, a-t-il essayé de t'embrasser.
- Oui
- Et ?
- Je me suis laissée faire, et je n'ai pas réagi.
- Parfait. Laisse le un peu dans le doute, qu'il se pose des questions, qu'il fasse des efforts pour te conquérir... De toute façon on connaît la finalité ! vous êtes fait l'un pour l'autre...
Ginny remercia son amie d'une pression de main. Le soleil commença à se lever plus haut dans le ciel. Elles remontèrent vite dans leur chambre, faisant grincer sous leurs pas l'escalier de bois qui menait à leur chambre.
La première chose à laquelle pensa Harry à son réveil, ce fut qu'est ce qu'il allait faire aujourd'hui pour convaincre Ginny, qu'il sentait encore sur ses gardes. C'était stimulant, et il se leva plein d'entrain. Il se fit couler un bain dans la grande baignoire de faïence, un peu démodée. S'allongeant dans l'eau chaude, il se rendit compte que pour la première fois de sa vie, il était vraiment chez lui. Un endroit qu'il ne quitterait que quand il le désirerait. Dumbledore, lui avait envoyé un hibou la veille en fin d'après midi, avec les papiers qui entérinaient l'héritage qu'il venait de faire. Il était signé de Fudge lui-même ! Il sortit de sa baignoire, avec simplement une serviette autour des reins, et ouvrant l'armoire, se dit qu'il serait bien de faire un peu de shopping. Il n'avait décidément rien à se mettre. Et là, il voulait plaire.
La cuisine sentait bon le bacon frit, le café et les oeufs brouillés. Harry se dit que cette maison était vraiment faite pour héberger une famille... en tout cas, pas pour un homme seul. Peut-être qu'un jour, Ginny accepterait de le rejoindre. Il pourrait même proposer à Hermione et Ron de venir s'installer ici. La maison était tellement grande ! Heureusement que l'Ordre s'y était installé ! Au sinon, il n'aurait même pas pu y habiter pendant les vacances.
Un énorme PLOP ! eu subitement lieu, et tous virent Rémus apparaître, avec... une tahitienne sur le dos ! Couronne à fleurs et paréo noué autour du coup, rien ne manquait ! Rémus, l'air détendu, souriait, ne voulant visiblement pas faire descendre cette jolie jeune femme de son perchoir. Hermione et Ginny, qui rentraient dans la cuisine, ne purent retenir une exclamation de surprise.
- Et bien Tonks, dit Molly. Que voilà une jolie enveloppe corporelle. Cependant, n'as-tu pas un peu froid comme ça ? Tu vas encore tomber malade...
- C'est que je voulais un peu égayer la maison de Rémus... Alors j'ai refait la déco et...
- Elle s'est assortie aux nouveaux palmiers du jardin, aux transats qui ont remplacés les canapés du salon, aux guirlandes de fleurs sur les murs... J'ai sauvé in extremis ma garde robe, je n'aime pas trop les chemises à fleurs ou à perroquets... Rémus racontait cela le sourire aux lèvres, comme si c'était normal...
Ils virent la jeune tahitienne au teint mat et long cheveux bruns se transformer jeune écolière en uniforme, avec deux couettes blondes et des yeux bleus typiquement anglais.s'adresser à Molly :
- Oui Madame.
Tous éclatèrent de rire. Les jeunes ne se laissaient pas de la voir se transformer ainsi. Elle avait vraiment des pouvoirs impressionnants...
Ron poussa Harry du coude, qui se ressaisit aussitôt :
- Rémus, je peux te demander quelque chose ?
- Oui, vas y, si je peux te répondre...
- C'est fou ce que tu peux être restrictif ! dit Tonks à son fiancé.
- En fait, continua Harry, j'ai trouvé dans la chambre de Sirius un coffret, grand comme ça (il écarta les bras). Je n'arrive pas...
- Un coffret, aspé de fer, avec de gros clous ? Dans un style un peu médiéval ?
- Oui exactement !
- Ha la la ! Et bien figure toi que pendant ses quatre premières années à Poudlard, il l'a ramené dans sa malle. Il ne voulait pas le laisser chez lui aussi longtemps. Il y enfermait tous ses trésors. Je crois que ce coffret avait nue vertu magique, je ne sais plus laquelle. Sans doute un sortilège d'agrandissement intérieur. Et donc il a attendu de maîtriser des sorts de verrouillage assez puissants pour le laisser chez lui en toute tranquillité.
- Mais il y a quoi dedans ?
- On n'a jamais su exactement. Quelques photos, des livres très spéciaux, plein de choses... tout ce qu'un adolescent peut garder quoi !
- Et comment puis-je l'ouvrir ?
Rémus plissa les yeux :
- Que cherches-tu exactement ? Es-tu sur que c'est une bonne idée ?
- Oui, dit Harry en le regardant droit dans les yeux.
- Alors je vais te dire un secret. Ou plutôt une énigme. Cela t'occupera. Ce coffre s'ouvre de deux manières. L'une est l'antithèse de l'autre. Rémus sortit de la cuisine, pour aller rejoindre les autres membres, qui devaient se réunir ce matin.
Harry et Ron se regardèrent, et coururent dans l'ancienne chambre de Sirius. Ron saisit le coffret, le retournant dans tout les sens. Alors qu'il le secouait, il n'entendit qu'un écho très lointain.
- Mais qu'est ce qu'il voulait dire ? demanda le rouquin. Deux manières, l'une est l'antithèse de l'autre....
- Déjà, on sait qu'il peut s'ouvrir avec un sortilège. Que nous ne connaissons pas, et que nous ne pouvons pas pratiquer... Rémus ne m'aurait pas donné une piste s'il m'était impossible de le faire !
- Regarde cette serrure est immense, il doit falloir une clef énorme pour l'ouvrir...
- Une clef ! C'est ça ! On vit dans un monde tellement magique qu'on en oubli les choses simples ! Il faut la trouver, elle doit être cachée quelque part !
A ce moment, les deux jeunes filles entrèrent.
- Et ben alors ? Vos avez l'air tout excités ! Vous êtes partis de la cuisine sans même nous dire ce qui se passait...
- On a trouvé comment ouvrir le coffre, cria Ron. Il faut une clef !
- Magistral, répondit Hermione ironiquement. Et tu as trouvé ça tout seul ?
- Non, c'est Rémus qui nous a mis sur la piste ! Répondit Harry à la place de son ami.
Les deux garçons comprirent enfin qu'Hermione se moquait d'eux. Elle continua :
- Il doit forcement y avoir un sortilège en plus voyons !
- Non, Rémus à dit qu'il y avait deux manières de l'ouvrir, aux antithèses l'une de l'autre. Et on est surs...
- Connaissant Sirius et son goût du risque...
- Qu'une clef peut suffire...
- Et qu'elle est cachée dans cette chambre !
Hermione soupira.
- Et bien soit, cherchons.
Ce fut Ron, 40 minutes plus tard, qui trouva une grosse et lourde clef en fer, attachée à un gros anneau. Elle était cachée sur la corniche qui surplombait le lit à baldaquin, dans une anfracture du bois. Le rouquin redescendit de la table sur laquelle il était monté, l'air dégoûtée, les mains pleines de poussière.
- Attention, lui dit Ginny, tu as une araignée sur la tête !
Le jeune homme courut en criant se rincer les cheveux sous la douche d'Harry. Ses amis éclatèrent de rire, Mais lorsqu'il revint, les cheveux et les épaules dégoulinant d'eau, tout le monde avait repris son sérieux.
Hermione avait posé le coffret sur la table. Sacalement, dans le silence le plus complet,, elle introduisit la clef dans la serrure. Tous poussèrent un soupir de soulagement lorsqu'ils virent la clef s'introduire jusqu'au bout sans forcer. Hermione laissa alors sa place à Harry. Celui-ci du forcer pour la tourner, jusqu'au CLIC final. Alors lentement, il souleva le couvercle du coffret...
Hé Hé Hé !!! Mais qu'est ce qu'il y a donc dans ce fameux coffre ? Pour une fois que je joue ma méchante, ne m'en veuillez pas... et donnez moi votre avis sur ce qui peut s'y trouver... ou pour m'encourager si vous avez aimé...
