Désolée, ct ou jemettais le chapitre en ligne, ou je repondais aux reviews, car je fais tout ça du taf. repondrai avec le chapitre 20
CHAPITRE 18
- Harry ! Recule !dit Ginny
Sans l'écouter, il ouvrit complètement le coffre.
- Tu vois, il n'y a rien de dangereux...
Hermione Ginny et Ron se rapprochèrent de leur ami. Les 4 têtes se penchèrent. Le coffret, qui de l'extérieur faisait réellement 40 cm de largeur sur 30 de profondeur, voyait ses proportions doublées à l'intérieur. On y voyait tout un tas de paperasse, en vrac, et quelques objets.
- Le mieux est de tout sortir, nous verrons bien, dit Hermione, toujours pratique.
Harry sortit une liasse de parchemin, noués d'un ruban. Sur la première feuille, on pouvait lire « Correspondance maraudeurs ». Il trouva ensuite plusieurs photos, qu'il mit de côté pour plus tard. Suivit un carnet de parchemin, avec en première page « Historique des farces faites à Rusart » Ron le saisit et ouvrit une page au hasard :
« 19 mai 1975 :
La journée a été faste :
Sort de collage sur toute les fenêtre du couloir de l'aile droite du premier étage. Impossible d'ouvrir les fenêtres. Il a été obligé d'aller chercher O'Malley, le professeur de sortilèges.
On a justement scié les pieds de la chaise de O'Malley. Heureusement qu'il part l'année prochaine !
La salle sur demande nous a fourni un joli assortiment de feux d'artifices pour cette nuit... »
- Et bien, ils ne s'embêtaient pas les maraudeurs ! dit Ron avec une nuance de respect dans la voix...
- Tiens donc, une collection de cartes de chocogrenouilles ! Dit Ginny ! Les photos étaient en noir et blanc !
Hermione s'empara d'un parchemin très large, roulé et noué avec un bout de ficelle. Le déroulant, ils l'entendirent crier :
- BINGO !!
- C'est quoi ça ? demanda Ron
- Une expression moldu, répondit Harry qui s'empressa de regarder le parchemin.
- Wahouuu ! Mais il y en a plein ! C'est super bien fait !
Il y avait deux dessins. Un plan du rez de chaussé, et un autre du premier étage. On y voyait aussi bien de tortueux couloirs reliant les chambres, qu'un tunnel qui partait de la bibliothèque pour aboutir dans le jardin. Cependant, Ils trouvèrent sur le plan une salle où était annoté de l'écriture de Sirus : « salon privé».
D'après le plan, la chambre d'Harry avait été il y a longtemps celle du père de Sirius. Il s se rendirent compte qu'un passage permettait d'en sortir en cachette. Ledit passage se séparait ensuite sur trois chemins : un qui menait vers l'extérieur, l'autre qui permettait d'accéder à plusieurs chambres de l'aile droite, et enfin un dernier qui descendait en profondeur, vers une espèce de crypte.
- Ils se regardèrent tous ensemble. En une seconde, ils surent qu'ils allaient s'y rendre. Hermione prit la parole :
- Ecoutez, l'Ordre est en réunion. Il est clair qu'ils ne s'arrêterons pas avant le repas. On au moins trois bonnes heures devant nous ! Il faut trouver des bougies, vu que nous ne pouvons utiliser les baguettes. Et je propose de prendre une bobine de ficelle, ainsi que le plan de Sirius. Il ne faut pas nous perdre...
- Pourquoi une bobine de ficelle ? demanda Ron
- Parce que si tu avais un peu étudié les légendes antique moldues, tu connaîtrais l'histoire de cette Ariane qui a retrouvé son chemin dans un labyrinthe, grâce à la ficelle qu'elle a déroulé tout le long du chemin.
- Ok. Vite on y va !
- Les trois jeunes gens se retournèrent vers Harry, l'air pressés :
- euh... c'est bien, mais en attendant on en sait pas ou se trouve l'entrée du souterrain...
Hermione lui prit des mains le plan, qu'elle examina dans tous les sens.
- A priori cela devrait être sur ce mur...
Quatre paires d'yeux regardèrent le mur de pierre. Une tapisserie ancienne en couvrait une petite partie. Il y avait la grosse armoire, deux tableaux et une commode.
- Espérons qu'elle ne se trouve pas derrière cette énorme armoire.
- Dans les films moldus, cela s'ouvre toujours avec un mécanisme quelconque... Bon, je regarde la tapisserie, Ginny, occupe toi des tableaux. Harry et Ron, jetez un œil sur l'armoire... Regardez tout ce qui pourrait ressembler à un levier, ou quelque chose dans le genre, un bouton... enfin vous voyez quoi...
Pendant 20 minutes, ils s'activèrent, sans rien trouver. Harry et Ron avait péniblement essayé de décaler l'armoire de quelques centimètres, mais n'avait rien vu. Hermione avait soulevé toute la tapisserie, et restait bredouille, n'ayant découvert que quelques vieilles toiles d'araignées qui avaient échappé à la vigilance de Molly. Ils s'assirent sur le lit, pendant qu'Hermione allait leur chercher 4 biereaubeurres. Une fois qu'elle leur eu distribué les bouteilles, elle s'approcha nonchalamment de l'armoire, dont elle caressa le bois poli par l'usage.
- Vous avez regardé dedans aussi ? leur demanda-t-elle
- Non, répondit Ron, mais Harry hier a regardé tout ce qu'elle contenait. Alors je ne pense pas que...
La brunette, sans répondre, ouvrit les portes. Elle essayait de faire basculer les rayonnages quand son coude heurta une des moulures qui ornaient la planche centrale. Ils entendirent un grincement sourd et le bruit d'une porte qui bascule.
- Hermione ! Comment as-tu fais ? Ginny la regardait l'air interrogateur.
- Je... Je ne sais pas, répondit la brunette paniquée. J'étais en train de tripoter cette planche, d'essayer de la faire bouger, et j'ai fait un mouvement brusque, je me suis cognée le coude, et là, le fond de l'armoire a basculé et... Ca s'est ouvert !
Ils restaient béats devant le boyau tortueux et sombre qui paraissait disparaître dans les entrailles de la terre. Ginny éternua, vcar ils se trouvèrent couverts de poussière. D'un coup, le faux fond de l'armoire rebascula, refermant l'entrée du passage. Ils reculèrent en sursaut. A ce moment, ils entendirent un clic sec venant de la moulure en question. Ginny scruta le dessin du bois. Il s'agissait visiblement d'une allégorie, des nymphes et de faunes, dans un jardin imaginaire, et dont seuls quelques feuillages cachaient les parties les plus impudiques de leur nudité...
- C'est curieux quand même pour une chambre de jeune ! Dit Ron, fixant une magnifique chute de rein, que le bois poli et brillant mettait particulièrement en valeur.
- Laisse moi passer ! Hermione le poussa sans ménagement. Regardez ! On dirait qu'il y a comme une fente le long de l'arbre...
La jeune fille tenta d'introduire son ongle dans l'interstice, mais rien ne se produisit. Elle recommençait, sans résultat, alors que Ginny eut l'idée d'appuyer le gras du pouce sur le tronc en question. Ils sursautèrent tous, voyant à nouveau la lourde planche basculer.
- On ne voit rien !
Le rouquin avança un peu la tête, mais la lumière de la pièce n'éclairait pas le passage sur plus de deux mètres.
- On dirait des marches, risqua Harry, d'une voix incertaine.
- J'aime pas les escaliers ! Répondit Ron d'une voix sourde.
- Quand on voit ce qui t'es arrivé dans le dernier...
Ginny ne put s'empêcher de pouffer de rie à l'évocation de l'incident qui était arrivé à son frère, même pas deux semaines plus tôt, et qui s'était fini à Sainte Mangouste. L'espace d'un instant, le rouquin se souvint d' Hermione, dans sa serviette, sortant de la douche... La voix de la même jeune fille le rappela durement à la réalité.
- Euh... Je suppose que l'on devrait aller voir...
Mais à nouveau la porte se referma bloquant le passage... Harry prit la parole :
- Alors qu'on ne sait même pas comment ça s'ouvre de l'autre côté ? Et que tes parents sont là ? Et que des membres de l'Ordre passent sans arrêt ? Il vaut mieux attendre cette nuit !
- Harry a raison ! Hermione, reprenant ses habitudes, les ramena à plus de prudence. Et ça se prépare une expédition comme ça ! Il vaut mieux n'avoir l'air de rien, passer la journée tranquillement ! On a pas arrêté de se faire remarquer depuis qu'on est arrivé !
- Hermione n'a pas tord, continua Ginny. O devrait plutôt se taire et essayer d'écouter les autres, voir déjà si mon oncle rejoint l'Ordre, tenter de savoir où ils en sont... tout ça quoi ! Moi, j'ai des choses à faire dans ma chambre, je vous laisse. Je vous rejoindrai tout à l'heure.
La rouquine sortit de la chambre. Hermione, voyant qu'Harry commençait à jeter un œil sur les papiers de Sirius, elle entraîna le rouquin dehors, préférant le laisser seul.
Le jeune garçon finit de vider entièrement le coffret. Il tomba sur plusieurs lettres d'amour de filles. Une ligne lui tomba sous les yeux :
« Et quand je me suis réveillée, tu n'étais plus là... Oh Sirius ! Comment as-tu... »
Il détourna les yeux. Connaître les secrets de la vie intime de son parrain ne l'intéressait pas. Il se rappelait sa déconvenue, lorsqu'il avait vu les souvenirs de Rogue dans sa pensine... Mais là, il ne serait plus là pour se justifier. Alors pourquoi ternir son l'image ?
Il jeta le tas de parchemins dans la cheminée. Il mit l'historique des farces, de côté, souhaitant les montrer à Rémus, qui déciderait ce qu'il voulait en faire. Il tenait la correspondance des maraudeurs en main, des lettres de Peter, James et Rémus, lorsque soudain, il se dit qu'il n'avait pas eu autant de scrupules avec le journal de Ginny. Une bouffée de honte lui brûla les joues. Les lettres allèrent rejoindre les précédentes, prêtes à brûler. Pareil pour les cartes de vœux, d'anniversaire... A quoi bon les garder ? Il s'empressa d'ouvrir sa malle, et la copie du journal de sa petite amie rejoignit le tas de parchemins racornis. Il s'empressa de faire craquer une allumette, et mis solennellement le feu à toutes ces traces d'une vie qui n'était pas la sienne.
« Heureusement qu je ne suis pas allé plus loin ! » se dit-il. Il ne garda ni les quelques vieux papiers de famille des Black qu'il trouva, ni quelques notes personnelles de Sirius, datant de l'époque où il était encore à Poudlard. Puis au dernier moment, il jeta aussi l'historique des blagues. Alors qu'il regardait les dernières flammèches s'éteindre sur le parchemin maintenant carbonisé, il comprit qu' il ne serait jamais comme son père ou son parrain. Sa destinée, de toute façon, il la connaissait : Tuer Voldemort, ou mourir de sa main. Il comprit que son respect devait se porter sur ce qu'ils avaient fait adultes, pas sur des enfantillages...Et qu'il ne servait à rien de vouloir faire revivre le passé. Sirius avait eu son hommage la veille, de la part de tout les gens qu'il aimait. C'était le plus important. Et maintenant, il pouvait passer à autre chose. De son père, il avait hérité d'à peine quelques souvenirs. Et de son parrain d'un sentiment nouveau. L'amour familial. Et rien n'était fini. Il avait des amis, un clan, et...un amour ! (NdA : je vais pleurer...)
Il se leva d'un bond, et partit de sa chambre sans même fermer la porte...
Ginny venait à peine de finir de s'habiller. Encore mouillés, sortant à peine de la douche, ses cheveux formaient de jolies anglaises brillantes et tirebouchonnées. Elle tournait le dos à la porte, qu'elle entendit s'ouvrir brusquement.
- Hermione tu pourrais... Harry !
Il s'approche d'elle doucement. Et même s'il ne sut lire que l'étonnement dans les iris bleu méditerranée de la jeune fille, (car les hommes ne savent que rarement lire dans les yeux d'une femme) il la prit contre lui et... la serra dans ses bras. D'une étreinte aussi possessive que reconnaissante. Ginny ferma les yeux, de peur que ses prunelles parlent trop...
Hermione et Ron étaient allongés dans l'herbe du jardin. Il avait replié un de ses bras sous sa nuque, afin de mieux contempler le joli visage de sa petite amie, posé sur son ventre. Les longs cils de la jeunes fille, qui avait les yeux fermés, jetaient une légère ombre sur ses paupières. Ses joues avaient un aspect si velouté qu'il avait envie d'y mordre, comme dans un beau fruit mur. Elle avait un joli nez droit, et ses lèvres renflées appelaient le baiser.
« Elle ressemble à un petit sphinx » se dit-il. Depuis son voyage en Egypte, il se piquait de comparaisons exotiques.
- A quoi tu penses ? lui demanda-t-elle, sentant le feux de son regard même à travers ses paupières fermées.
- Que tu me fais penser à cette célèbre statue égyptienne, mi lion mi humain. Elle s'appelle le...
- Merci, c'est très gentil, mais le sphinx n'a plus de nez Ron ! Et merci Merlin, le mien est encore là...
- Voilà, c'est tout toi ! dit-il en plaisantant. On essaie de se mettre à ton niveau culturel, de faire des références, et... tout ce que tu trouves, c'est me rembarrer...
- Hermione s'appuya sur un coude et le regarda, les yeux rieurs.
- Et moi, lui demanda-t-il, je ressemble à quoi ?
- Et bien, puisque nous sommes partis dans les vastes plaines du Nil, je dirai qu'au vu de ta crinière rousse, et de l'air que tu affiches, il me serait impossible de te comparer à autre chose qu'à un... lion ! Attendant sa proie, caché dans la verdure d'une oasis
- Merci, c'est sympa, mais ça a beau être le roi des animaux... C'est un animal !
Il prit un air faussement vexé. Elle prit alors un air câlin et moqueur à la fois, et débita sur un ton exalté :
- Et bien, je pensais à la félinité de ton corps, à tes yeux impérieux, à ta bouche que je sens prête à me mordre, à ta, je me répète, crinière rousse... Oui, c'est bien ça.
Elle éclata de rire, puis stoppa net quand elle l'entendit prononcer d'une voix basse :
- Oui, je te mangerai bien...
Elle se rappela qu'hier, après ces mêmes paroles... Elle baissa la tête, rougit, se mordit les lèvres et... lorsqu'elle releva ses yeux vers lui, sentit une houle de désir envahir tout son corps. Et ce fut lui qui d'un doigt négligent leva son menton vers sa bouche alors que son autre main plongait dans ses cheveux. Leur lèvres se rejoignirent, et ils ressentirent la même sensation fulgurante. Amour, désir, bonheur, tout se mêlait en eux. Ce long baiser exprima tout ces sentiments à la fois : il était léger et sensuel, doux et vorace. Ils souhaitaient tout les deux autant donner que recevoir. Si une fois Ron avait avoué à Hermione qu'il l'aimait, ce fameux soir au Terrier où ils avaient joué la pièce, jamais ils n'avaient échangé d'autres paroles d'amour. Et c'était bien plus qu'une déclaration qu'ils échangeaient là.
Hélas... Molly arriva dans le jardin, à la recherche de sa progéniture. Le repas de midi était prêt...
- Ron ! Hermione ! Mais qu'est ce que vous faites ?
- Heu...
- Je-ne-veux-rien-savoir !! Mais vous n'avez pas honte ? N'importe qui pourrait arriver et...
Ron restait muet, alors que sa petite amie échevelée tentait de se cacher derrière lui, rouge de honte.
- Et personne ne s'étonnerait, continua Arthur Weasley, qui avait rejoint sa femme, l'entendant crier. Tout le monde sait qu'ils...
Hermione se fit encore plus petite, et le rouge de ses joues devint aussi flamboyant que la tignasse de son petit ami.
- Oui mais ils pourrait quand même...
- Viens Molly. Pour une fois, écoute moi, par Merlin !
Molly Weasley le regarda d'un air accusateur, puis lui tournant brusquement le dos, retourna dans la cuisine.
Arthur les regarda, en souriant :
- Hermione, veux-tu aller chercher Ginny s'il te plait ? Elle doit être dans sa chambre.
La jeune fille partit en courant. Arthur la regarda s'éloigner, toujours le sourire aux lèvres, puis se retourna vers son fils.
- Euh... je vais me laver les mains p'pa
- Il me semblait que cela faisais bien longtemps que tu ne te lavais plus les mains avant de manger Ron.
Le rouquin tenta de prendre la fuite mais son père le retint :
- Ecoute, je crois que l'on devrait parler de certaines choses...
Ron déglutit difficilement.
- Euh p'pa, je crois pas que cela soit la peine...
- Ecoute, je veux juste éviter d'autres incidents du genre. Il soupira, cherchant ses mots. Ta mère est très pudique, et...très maternelle, tu vois ?
- Ca, je sais.
- Tu peux comprendre que ce qu'elle a vu la choque un peu ?
- Hé mais on ne faisait rien de mal !
- Je m'en doute ! Mais, elle savait plus ou moins que depuis peu toi et Hermione êtes ensemble, et je sais qu'elle en est ravie. Mais n'oublie pas deux choses : c'est une mère, et de plus nous avons la responsabilité d'Hermione. Ses parents nous l'ont confiée, alors...
Le visage de Ron se durcit :
- Tu ne veux quand même pas qu'Hermione et moi fassions comme si nous n'étions plus ensembles ? Il en est hors de question papa ! Et n est grand je te rappelle. J'ai 17 ans...
- Je vous demande juste d'être discrets, et de ne pas... choquer ta mère !
- Nous ne faisions rien de choquant je te l'ai dit !
Les oreilles de Ron rougissait de colère. Voir ses parents penser qu'il ne s'agissait que d'une amourette l'énervait au plus haut point.
- Et en plus Hermione et moi... de toute façon c'est sérieux ! Il se sentait au supplice de devoir parler de ça à son père.
- Ron, je vais être clair et concis : Faites ce que vous voulez, mais que ta mère n'en sache rien. Et moi non plus !
A ce moment là, son fils s'enfuit dans la maison. Arthur Weasley soupira. Sa pudeur naturelle et le respect qu'il portait à la vie privée de ses enfants lui faisaient détester ce genre de conversation, mais il avait mieux valu que ce soit lui qui s'en charge que Molly, ça c'était certain...
