Salut à tous !
Bon, je ne sais pas, vendredi je me suis sentie un peu prise de folie et j'ai posté tous mes chapitres d'avance... Je ne me dis pas bravo, mais bon...
Par contre, je pensais avoir un peu plus de review. Alors que j'avais mis trois chapitres ! Je ne sais pas pourquoi ça a moins plu, ou quoi... mais bon, en tout cas, quand j'ai écrit le 20, j'étais à fond dedans, la musique d'indiana Jones dans la tête ... (lol)
Alors, répondons aux p'tites reviews :
Bénélie : Vi, moi aussi, ces petits balais qui s'agitent tout seuls... surtout pour la vaisselle, ce serait bien. Et le repassage aussi... Tous les trucs chiants quoi !
Jadou : contente de voir que cela te plait. Pour Draco et consort, cela reviendra, bien entendu, et ils seront même souvent présents, mais pas avant plusieurs chapitres. T'inquiète, tout est prévu (et moi je me suis embarqué dans un truc qui va durer 10 ans...)
Zagan : Ben en fait, Molly elle pète un câble en ce moment, et elle n'a pas fini d'en voir...
Virg05 : en fait je n'ai peut et repas été très claire, mais là ils sont réconciliés. Et ils sont ensemble. Je vais être plus explicite plus tard alors...
Rupertforever : Oui, j'ai été prise d'une envie folle de tout poster... Pour une fois que j'arrivais à prendre de l'avance... Parce que cette semaine, je déménage, et en plus la journée faut que j'invente le faux rapport de stage de mon copain... Qui doit prétendre avoir passé 1 mois et demi à Londres, à servir des verres de bière et des petits déjeuner anglais... Alors moi faut que j'écrive tout en français, pour qu'un de mes potes bilingue traduise...
Anywhere : contente de voir que l'intrigue lait, j'avoue que cela me tient particulièrement à cœur... Surtout que j'ai jeté plein de fils, et tout va se rejoindre, mais il y a des trucs dont je parle au tout début, qui ne ressortiront que bien plus tard... Mais je n'ai rien oublié ! C'est pour ça que là je me rends compte que ma fic, ben si je veux la finir bien, j'en ai pour un moment...
Bon, j'espère que ce chapitre va vous plaire... et comme je l'ai dit à Rupertforever, cette semaine, je pense que ça va être moins rapide, j'ai un truc à inventer qui vaut bien une fic... Un faux rapport de stage pour mon copain! mdr! Et en plus je suis en plein déménagement! Et ça, je peux vous dire que c'est super chiant!
Et allez faire un tour du côté de chez Liv (ah la la, je fais même des références littéraires... mdr)
Aussi, je voulais vous dire que pour les runes, ce sont des vrais. Bien entendu pas pour ce qui s'agit des significations, mais les noms existent vraiment. Au début, je les ai inventé, mais ça faisiat pas beau... alors j'ai regardé sur internet. Je trouve que cela sonne toujours bizarre, amis bon, ça passe mieux.
CHAPITRE 20
Enfin ils purent s'esquiver après le dîner. Tous se retrouvèrent dans la chambre d'Harry. Ils savaient que plus personne ne viendraient les déranger, il était plus de 23h. il savaient fait provision de ces torches éternelles, que toute bonne épicerie sorcière se doit de vendre à profusion. D'autant plus qu'elles n'avaient d'éternelles que le nom, leur durée de vie variant entre 4 et 48h. Ce qui en soit n'était déjà pas si mal. Ils en avaient pris chacun deux. Par précaution, même s'ils n'avaient pas le droit de s'en servir, ils avaient pris leur baguette magique, et Harry le fameux couteau que lui avait autrefois offert son parain, et qui devait leur permettre d'ouvrir toutes les portes.
Ce fut d'ailleurs ce dernier qui prit la tête de l'exploration. Derrière lui, le plan à la main, Hermione le guidait. Suivaient ensuite Ginny, et Ron qui fermait la marche. Lorsqu'ils s'engouffrèrent dans le boyau tortueux, ils ne purent réprimer un frisson. Entendre la porte se fermer derrière eux était plutôt inquiétant. Mais il était trop tard. C'est tout les 4 d'un pas décidé qu'ils descendirent les marches irrégulières. Les murs suintaient l'humidité, et leurs murmurent résonnaient sous les vieilles voûtes. Ils croisèrent sur leur chemin quelques paliers avec des bifurcations, qui s'enfonçaient mystérieusement dans la nuit, mais comme le dit Hermione, le but premier était de visiter cette étrange salle. Ils s'enfoncèrent donc dans les entrailles de la terre.
Entrailles pas si profondes, vu qu'ils n'avaient pas dû descendre plus d'une vingtaine de mètres de profondeur. Ce qui, partant du premier étage, représentait 15 mètres de sous-sol. Mais plus ils descendaient, plus le couloir se faisait large et haut. Harry tenait sa torche bien haut, et ce fut Ginny qui remarqua d'étranges signes cabalistiques sur le murs.
- On dirait des runes anciennes, remarqua Hermione.
- Et qu'il y a-t-il d'écrit ? demanda Ron
- Stoppez vous une minute.
- La jeune file rapprocha sa torche du mur.
- « Odal hagel eoh peorth is sigel... » je n'arrive pas à tout déchiffrer. Je ne les reconnais pas toutes !
- Mais que vois tu ? Demanda Ginny, anxieuse
- Euh... « Là est la deuxième naissance » et... « Si tu as peur du ... rebrousse chemin »
- A la lueur des flammes, le visage d'Hermione prenait d'étranges lueurs.
- Il y a sûrement des runes que nous n'avons pas appris en cours. Continuons, nous verrons bien.
La petite troupe avança encore d'une dizaine de mètres, et s'arrêta devant une double porte de bois sombre, avec encore d'étranges signes gravés dessus.
- Et ça Hermione, tu le reconnais ?
- Euh... c'est étrange... on voit certaines runes, mais au milieu, on dirait un symbole...
Profondément gravé au centre des deux portes, une mystérieuse figure géométrique les intriguait. Il s'agissait de plusieurs petites étoiles, autour desquelles s'inscrivaient en médaillon quatre images et des runes qui revenaient à plusieurs reprises. Fébrilement, Hermione sortit de sa poche un crayon et une feuille de papier, et se mit à recopier le dessin.
- c'est quoi ça ? demanda Ron
- T'inquiète, c'est moldu...
Harry essaya de pousser les portes, qui restèrent fermées.
- On dirait que nous sommes bloqués... On ne peut pas aller plus loin !
- Essaye ton couteau, lui dit Ron.
- M'étonnerait que cela marche, murmura Hermione.
Effectivement, rien ne se produisit.
- Peut-être que la moulure s'enfonce, comme dans la chambre d'Harry... Suggéra la brunette.
Vainement, les quatre amis tâtèrent tous les reliefs du bois. Ils tentèrent même de baisser les portes torches qui étaient de chaque côté de la porte, mais toujours rien... Et aucune serrure pour une peu probable clef. Hermione commença à gribouiller son dessin. Ginny, le regardant de plus loin, s'exclama :
- On dirait une constellation !
- Hermione poussa un cri de victoire :
- Oui, je sais, c'est euh... zut ! Je l'ai au bout de la langue...
- Quoi ? crièrent Ron Harry et Ginny
- Je ne sais plus ! leur répondit-elle d'un air angoissé. Vous savez, la constellation qui n'est visible qu'une fois par siècle. Dans la galaxie d'Ixtrion...
- Oh ! s'écria Ginny, je vois c'est...
- Tu vois de quoi elles parlent ? demanda Ron à son ami, qui lui répondit d'un signe négatif.
- AZELAM ! cria Hermione. C'est ça ! La constellation d'Azélam ! Même Firenze nous en avait parlé !
- Et il avait dit quoi ?
- Euh... que les pauvres humains n'était plus à même d'en comprendre les mystères. Que notre civilisation était trop décadente pour qu'il risque de nous en livrer les secrets...
- Ca nous fait une belle jambe, grogna Ron, qui fixait les voûtes du plafond comme s'il avait peur qu'elles s'écroule sur sa tête.
- Oui mais nous pouvons certainement trouver des choses dessus dans la bibliothèque en haut, persifla son amie.
- Ginny caressa de la main les étoiles gravées dans le bois. « Azélam » murmura-t-elle...
Les deux portes s'ouvrirent toutes seules. Ginny resta pétrifiée, alors que son amie lui demandait :
- Mais qu'as-tu fait ?
- Rien, répondit la rouquine effrayée. j'ai juste prononcé le nom, c'est tout...
- Mais moi aussi je l'ai crié !
- Venant des Black, lui dit Harry, il ne serait pas étonnant qu'ils aient jeté un sort de protection contre les sangs de bourbe...
Hermione s'avança, les lèvres pincées. Ron tenta de la retenir, et rentra à sa suite dans la grande pièce. Harry et Ginny ne purent que les suivre...
Si les murs étaient directement taillés dans le granit, ils étaient jusqu'à mi-hauteur couverts de lambris Ils posèrent leurs torches dans les encoches faites exprès pour, aux quatre coins de la salle. Il y avait un immense bureau, une bibliothèque en proportion, et plusieurs banquettes, qui indiquaient que cet endroit était un lieu de réunion. Le mobilier principal et la décoration dataient de plusieurs siècles, mais quelques objets ça et là montraient que les générations de Black successives y avaient apposé leur marque. Comme cette longue vue qui ne pouvait avoir plus de 50 ans, ou une coupe gravée au nom de Hephaïstos Black, datée de1930, où étaient inscrits les mots suivants :
« Pour le Septentrion
Encore et toujours »
- Le Septentrion ? Ca vous dit quelque chose, demanda Hermione à Ron et Ginny, plus susceptibles de reconnaître ce genre de choses du monde sorcier.
- Rien du tout, répondirent-ils intrigués.
Hermione se dirigea vers la bibliothèque, et poussa une exclamation de victoire :
- Regardez, je crois qu'on a trouvé ce qu'on cherchait ! Les sorts impardonnables, Les plus puissants sortilèges d'attaque, Les potions interdites, et Oh ! Les grands noms de la magie noire ! Magie noire, comment la dissimuler, que des livres interdits ! Je suis sure que la plupart de ces ouvrages ne sont même pas à la réserve de Poudlard ! Vous vous rendez compte ? Hermione exultait, et commençait à sortir des livres qu'elle ramènerait dans sa chambre.
- Il ne faut pas oublier pourquoi nous sommes venus, lui rappela Ginny. L'Amérique latine...
La brunette se reprit, confuse, et se mit en devoir de chercher des livres plus appropriés. Mais ce fut Harry qui trouva le premier un petit volume intitulé Les magies noires oubliées. Hermione, elle, dénicha Les secrets des civilisations perdues, qui pourrait peut-être se révéler intéressant. Cependant, rien sur les civilisations Inca et Maya en particulier, même si cette bibliothèque était d'une extrême richesse dans le genre « livres qu'on doit cacher parce que c'est interdit ou très dangereux » (lol)
Harry s'installa derrière le bureau, et commença à ouvrir les tiroirs. Il y trouva plusieurs feuilles de parchemin gravées au nom des Black, plusieurs gallions d'or, mais rien de compromettant. Rien de personnel en fait. Il leva en soupirant les yeux vers le mur en face de lui, et reconnu, cette fois sur un beau tableau plein de couleur et richement encadré, le même signe que sur la porte. Cela devait certainement avoir une signification... Il finit par dénicher une carte, dans un des tiroirs du bas. Le carton avait été déchiré, et juxtaposant les deux parties, il put lire « Sirius Black, membre héréditaire »
- Venez voir ça, dit-il en appelant ses amis.
Après réflexion, tous furent d'accord sur le fait qu'il devait s'agir d'une sorte de club, d'où Sirius s'était fait exclure, ou dans lequel il avait refusé d'entrer... En tout cas quelque chose de très vieux, vu la porte, et de très mal, vu le secret dans lequel il était entouré. Ils s'installèrent dans les canapés.
- Franchement... Ginny regardait autour d'elle, l'air mi-émerveillée, mi-inquiète. Vous ne trouvez quand même pas que c'est complètement fou ce qui nous arrive ? Vous vous rendez compte où on est ? Vous imaginez tout ce qui a pu se passer ici ?
- Justement, commenta Hermione d'un air sombre, je préfère ne pas imaginer... quand je vois tout ces livres, je me dis que...
- Qu'il vaudrait mieux que tu ne dises rien, complèta Ron, mal à l'aise dans cette espèce de crypte, qui lui pesait...
- Moi j'aime l'endroit, dit Harry. Je trouve ça génial... On est dans un lieu inconnu, où personne ne peut venir, où personne ne sait que nous sommes, où...
- Où il y a une cheminée, ce qui veut dire que des gens sont déjà venus, et risquent de revenir un jour, nous n'en savons rien ! Hermione le regardait, l'air sérieux. Moi je pense que nous ne sommes absolument pas en sécurité ici. Et que personne ne devrait y venir seul, dit-elle en fixant Harry
Le silence qui suivit après ces paroles fut chargé de menaces. Soudainement, ils se rendirent compte que les lourdes voûtes en pierre de taille avaient du abriter bien des vices, si ce n'était des crimes. L'atmosphère fut si pesante qu'ils se levèrent de concert et prirent alors le chemin du retour. En remontant avec prudence les marches gluantes, Hermione ne pouvait s'empêcher de faire quelques commentaires :
- C'est poétique, Septentrion comme nom, vous ne trouvez pas ?
- Oui, c'est plein de mystère, dit Ginny d'une voix douce.
La brunette s'arrêta sur un palier, dont le couloir s'enfonçait dans les ténèbres glauques. Levant sa torche, elle contempla le plan, puis regarda ses amis :
- Dites voir, vous savez que par là, on devrait arriver à la bibliothèque ?
- Euh... es tu certaine que cela vaille la peine de prendre le risque de... Ginny, pour une fois, avait l'air de douter du bien-fondé des lubies d'Hermione. Franchement, je suis fatiguée et j'ai envie de dormir...
- Normalement, il devrait même y avoir un passage qui mène à notre chambre...
Harry prit la parole :
- Ecoute Hermione, je pense vraiment qu'on pourra voir ça un autre jour... On ne sait même pas comment on va ouvrir la porte de ma chambre en sens inverse alors... Et on a dit que nous ne nous séparerions pas ici...
La jeune fille haussa les épaules et continua de marcher. Puis elle regarda Ron, et dit d'un air sibyllin :
- Tant pis, mais cela aurait été intéressant de voir quels passages secrets relient nos chambres...
Enfin, ils arrivèrent en haut des escaliers. Rien ne fut plus facile que d'ouvrir la porte, un levier bien en évidence se trouvait du côté droit du mur. Il était évident que des générations de Black avaient entretenu les différents mécanismes. Seuls les murs suintaient l'humidité. Mais là, il n'y avait rien à faire...
Jaillissant un à un de la grande armoire, ils s'assirent en demi-cercle devant la cheminée. Ginny alluma un feu, et tendit ses mains vers les flammes :
- C'est horrible ! Il faisait si humide...
Son frère lui répondit en frissonnant :
- Ne m'en parle pas, j'ai détesté ! Je ne supporte pas ce type d'endroit. J'ai l'impression qu'il n'y a pas d'issue, ça m'oppresse... Je vais en faire des cauchemards cette nuit...
- Moi, je regrette de ne pas avoir prit plus de livres... J'aurai bien aimé pouvoir emmener toute la bibliothèque... La brunette regardait d'un air déprimé les deux seuls petits livres qu'ils avaient prit.
- Ce sont des livres de magie noire ! Tu ne vas quand même pas...
- Ron, tu veux bien devenir Auror... non ?
- Oui !
- La magie noire, tu vas devoir l'étudier. Et bien profondément ! Parce que pour affronter Lord Voldemort, lui-même maître en cette matière...
- Pfuittt, j'y suis pas encore...
Le rouquin se leva en dépliant son grand corps, puis prit son amie par la main.
- Bon, c'est pas tout ça, mais moi je suis fatigué...
Tout naturellement, il emmena Hermione dans sa chambre. Deux secondes lui suffirent pour laisser tomber ses vêtements, et grimper dans le lit. Voyant qu'Hermione ne se décidait pas à le rejoindre, il lui demanda :
- Ben, tu ne viens pas ?
- Tu veux qu'on dorme ensemble ? La brunette avait l'air étonné.
- Euh... oui, c'est à peu près ça. Il lui fit un sourire ironique.
- Et ta mère ?
- Comment ça ma mère ?
- Après ce qu'il s'est passé...
- Oui ?
- Ben si elle s'en rend compte...
Le rouquin soupira et s'assit dans le lit :
- Hermione... c'est difficile pour ma mère en ce moment, c'est vrai. Elle a plein de soucis. Percy, les jumeaux qui rentrent dans l'ordre, et plein d'autres encore. Elle nous voit grandir, elle a du mal. Maintenant, qu'une chose soit claire : Nous sommes chez Harry, nous sommes grands, je suis fatigué, et j'ai juste envie de dormir. Mais dans tes bras. Alors... Quoi qu'il se passe demain, vient s'il te plait !
Le jeune homme lui tendit les bras, avec un sourire qui était déjà irrésistible. Alors sous-vêtements, elle le rejoignit, et ils s'endormirent chastement dans les bras l'un de l'autre...
Et oui, je pensais que ma scène de R du 16 vous inspirerait, ou ce petit intermède bucolique, de Ginny et Hermione dans le jardin, où... Ah la la, va falloir que j'essaie de faire mieux ! En tout cas, si vous aimez, cliquez en bas à gauche, pour me motiver...
Bises,
Pascale.
PS: Le septentrion, vous n'aviez pas oublié?
