Salut à tous !
Bon, voici un petit chapitre un peu court, mais que j'aime bien, surtout la deuxième partie (lol)
Tant que j'y pense, tout est à JKR !!!
Alors , pour les reviews :
Bénélie : Bingo ! Exactement ! En fait j'ai suivi la tendance du 5ème tome : JKR avait mis en place une milice à Poudlard, et je trouvais que c'etait bien dans la continuité du truc...
Zagan : Qu'il manque des mots ? je vais vérifier les derniers chapitres. Pour le kamasutra, je voulais plus exploiter le truc mais après j'avais peur que cela fasse trop...
Virg05 : pas de soucis en tout cas si t'es en galère, moi je peux relire tes fics. Quand je fais bien attention, je m'en sors en orthographe. Prends mon mail dans mon profil
Rupertforever : contente que cela te plaise
Marina : Merci ! a bientôt alors !
Fred : oui mais je n'allais pas tout expliquer, ce n'était pas la peine de rentrer dans les détails. Remarque c'est bien, je m'en souvenais dans les grandes lignes mais pas aussi précisément. Contente que ma fic te plaise en tout cas.
JeCiMa : Merci pour ce compliment qui m'a fait très plaisir. Tu es... sacrément enthousiaste ! c'est cool ! Pour le rythme de publication, ça tourne entre deux ou trois chapitres par semaine , ça varie. Mais je vais assez vite normalement.
Et allez tous lire les fics de Liv, notament Plus qu'un souvenir qui s'annonce super bien, tout le monde est d'accord... (gros clin d'oeil bien discret)
CHAPITRE 22
Ils entendirent un brouhaha à travers toute la maison, ce qui signifiait que la réunion était enfin terminée. Alors qu'ils se levaient tous précipitamment, ils se regardèrent tout les quatre. La même idée traversa leur esprit : A quoi bon aller voir, alors qu'on ne leur dévoilerai rien de toute façon. Si c'était pour s'entendre dire « Ca ne vous regarde pas »... Gênés, ils se rassirent lentement.
Ron pianotait de ses longs doigts sur l'accoudoir de bois poli par les années. Ginny l'interpella, agacée :
- Tu ne veux pas arrêter dis ?
Le pianotement s'accéléra. La rouquine jeta un regard noir à son frère, puis commença à taper du pied. A ce moment, les portes de la bibliothèque s'entrouvrirent, et les jumeaux firent leur apparition.
- Alors les jeunes, la forme ?
- Ben qu'est ce qu'il y a ? On fait la tête ?
4 regards dénués d'expression se levèrent vers les arrivants, puis à part Hermione qui les regardait d'un air scrutateur, allèrent balayer le tapis.
- Hé ? Fred s'étonnait. Qu'est ce qu'il se passe ?
- C'est plutôt nous qui devrions vous poser la question ! Répliqua Hermione
- Sur quoi ? Demanda Fred
- A ton avis ?
- Euh... La réunion je suppose...
- Exactement.
George soupira, puis prit la parole :
- Hermione, on t'aime beaucoup, tu le sais. Mais tu es assez intelligente pour savoir ce qu'implique l'Ordre. Et nous ne pouvons rien vous dire, tu le sais bien !
La brunette haussa les épaules, puis exaspérée, ne put se retenir de dire :
- De toute façon, je suppose que votre oncle est venu vous raconter où en sont ses recherches sur le livre d'Accapourdoca... C'est un secret de Polichinelle...
Fred et Georges, interloqué, plissèrent les yeux et la dévisagèrent.
- Comment sais-tu ça toi ?
- Je le sais c'est tout...
- Et que sais-tu exactement ?
- J'en sais suffisamment pour mesurer le danger qui nous guette !
Harry Ron et Ginny se levèrent et encadrèrent la jeune fille qui s'enflammait :
- Fred, Georges, vous feriez mieux de nous aider. Après tout, on en a déjà fait pas mal... En tout cas assez pour vous inspirer confiance.
- On ne le dira à personne, et on vous tiendra au courant de ce qu'on apprendra. Ginny tentait de négocier. De toute façon, nous aussi on finira par rejoindre l'Ordre, tôt ou tard. Peut-être même que l'on peut vous aider...
Les jumeaux se regardèrent, l'air pensif. Eux aussi étaient bien conscients du fait qu'il n'y avait pas si longtemps, les quatre jeunes qu'ils avaient devant eux en faisaient bien plus qu'eux-mêmes. Se devant d'être honnêtes, ils comprenaient tout à fait la demande d'Hermione, qui leur paraissait justifiée. De plus, Fred et Georges étaient encore très jeunes, se lançaient à peine dans la vie. Ils étaient les benjamins de L'Ordre, et prenaient ça mi au sérieux, mi avec la désinvolture qui les avait toujours caractérisé.
- Avez-vous déjà regretté de nous avoir fait confiance ? Ron joua la dernière carte. Si on trouve quelque chose, vous n'aurez qu'à dire que cela vient de vous...
Hermione tiqua, mais ne dit rien. Les jumeaux s'adressèrent à elle, sachant bien que c'était elle qui était à l'origine des recherches qu'e les jeunes avaient pu faire.
- Dites nous toujours ce que vous avez trouvé, et si effectivement vous en savez autant que nous...
Fred et Georges prirent place dans le canapé, et écoutèrent Hermione leur exposer ses recherches et les déductions qu'elle en avait tiré...
Fred et Georges furent estomaqués de voir qu'ils en savaient autant. Ils ne doutèrent pas qu'après quelques recherches supplémentaires, ils en sauraient bientôt autant qu'eux. Ils décidèrent donc de partager leurs connaissances avec eux, sans toutefois tout dévoiler de leur réunion avec l'Ordre. Ils expliquèrent donc que Elliot avait déterminé que la date fatidique était le 12 juin prochain. Effectivement, Dumbledore était persuadé que celui qu'il appelait encore parfois Tom tenterait de s'emparer de ce mystérieux livre. Ils confirmèrent que celui-ci détenait un secret pour ressusciter les morts. Mais personne ne savait de quoi il s'agissait exactement. Une formule magique ? La recette d'une potion ? Ou encore autre chose, qu'ils ne pouvaient même pas imaginer... Le mystère planait encore là-dessus. De plus, ce livre contenait aussi d'étranges et anciens sortilèges, très puissants et dévastateur. En bref, une vraie mine de trésors pour Lord Voldemort.
Ils expliquèrent aussi que Voldemort restait introuvable pour le moment. Aucune piste sur ce qu'il pouvait faire, ou de l'endroit où il pourrait se trouver. Le mystère était complet, et c'est ce qui inquiétait le plus Dumbledore.
Ce que ne dirent pas Fred et Georges, c'est que Severus Rogue avait proposé d'utiliser Harry et ses pouvoirs particuliers, afin de tenter de localiser Voldemort, ou du moins d'essayer de ressentir certaines choses... Tous les indices seraient bons, avait-il ajouté. Rien n'était à négliger, l'enjeu était trop important. Mais pour le moment, tout le monde voulait éviter une telle épreuve à Harry. Pendant à peine moins d'un an il avait subi ces rêves étranges. Il ne servait à rien, tant que l'on n'était pas en situation d'urgence, de lui imposer cela. Ainsi donc, les jumeaux préférèrent taire cela. Il ne fallait pas tout mélanger.
Ils leur redemandèrent le secret en quittant la pièce. Il ne fallait absolument pas que quiconque sache qu'ils avaient trahi un secret de l'Ordre. Normalement, cela valait l'exclusion définitive, ainsi qu'un sort d'oubliettes sur tout ce que la personne en question savait de leurs agissements et sur les membres qui le composait. C'était définitif et sans appel. La sanction était immédiate.
Une fois seuls, Hermione, Ron, Ginny et Harry se regardèrent d'un air triomphants. Voir leur travail reconnu, leurs idées confirmées était extraordinairement plaisant. Malgré la gravité des faits, ils ressentaient une légère euphorie. Elliot Evergreen était un vrai spécialiste, un chercheur, et leur travail à eux était proche de ses conclusions. Un léger sourire flottait sur les lèvres d'Hermione, que ses amis regardaient d'un air appréciateur. Ron prit la parole :
- En fait, tout ce que sait Elliot de plus que nous, c'est faire concorder les calendriers. Et ce n'est que dans 10 mois que le livre sera accessible. On a le temps, dit-il en allongeant et croisant les jambes.
- Je n'irai pas jusque là, Ron. Hermione prit un air doctoral. Il reste à savoir comment exactement on parvient à ce livre. Qu'est ce qui va se passer exactement le 12 juin ? Et puis, est ce que Voldemort sera là ? Qui va l'affronter ? Vous vous rendez compte de tout ce qu'il reste à préparer... L'Ordre a un...
Juste à ce moment, la porte de la bibliothèque s'ouvrit, et Molly passa la tête :
- Les enfants, venez nous rejoindre dans le jardin. Bill et Charly restent avec nous ce soir...
Ron referma soigneusement la porte de sa chambre derrière lui. Il était plus de 23h, le dîner s'était prolongé en raison de la présence des grands frères de Ron. Enfin, il avait pu s'esquiver avec sa petite amie. Personne ne savait qu'elle venait dormir dans sa chambre, mais il fallait mieux être discret. Hermione surtout insistait sur ce sujet, par pudeur.
Lorsqu'il se retourna et prit la jeune fille dans ses bras pour l'embrasser, il la sentit un peu crispée dans ses bras. Ses lèvres répondaient à ses baisers, mais avec moins d'ardeur que d'habitude. Comme si ses pensées étaient ailleurs...
Décidé à la ramener vers lui, il accentua la pression de son baiser, et ses mains se crispèrent sur les frêles épaules de la jeune fille. Il buvait ses lèvres comme s'il avait voulu la faire sienne à jamais. S'emparer de son esprit comme de son corps. Il se sentit pris d'un soudain désir de possession. Elle était à lui, et à personne d'autre... et il voulait qu'elle le sente. Les longs doigts du jeune homme enserrèrent le cou d'Hermione et se perdirent dans la lourde chevelure qui sentait toujours le même parfum fleuri...
Mais il la sentait encore un peu... loin de lui. Quelque chose la tracassait, c'était évident. Pour lui, le meilleur moyen de lui faire oublier ses soucis était de l'emprisonner dans leur monde à tout les deux, qu'ils se réfugient dans un petit cocon douillet et profitent d'eux-mêmes. Ils avaient si peu de temps à partager tout les deux... Il glissa le visage dans le cou de la jeune fille. Elle sentait si bon... Et la peau était si douce, si satinée... Il lui chuchota à l'oreille :
- Tu es si belle...
La jeune fille avait fermé les yeux et se laissait sombrer dans une douce torpeur. Devinant son consentement, Ron la prit dans ses bras, et la déposa tendrement sur le grand lit aux draps immaculés. Ainsi, elle ressemblait à ces princesses endormies, qui attendent le prince charmant qui viendra les réveiller d'un doux baiser. Les yeux clos, la bouche entrouverte sur un souffle léger, son teint rosé... Il prit la main petite et gracieuse et en embrassa la paume d'un baiser appuyé. Puis le poignet à la peau si fine qu'elle laissait entrevoir les veines bleutées... Hermione commença à frissonner. La peau de ses bras était à peine ombrée d'un léger duvet et aussi douce au toucher... Il fit glisser les bretelles de son soutient gorge et de son débardeur, afin de dégager l'épaule aux fines attaches. La clavicule saillait sous la peau rosée, et toujours ce petit creux ou il voyait palpiter une veine au rythme des battements de son cœur... Elle commençait enfin à chercher sa bouche, mais il ne voulut pas l'embrasser. Il continua son exploration, voguant des oreilles bien ourlées au cou fin et gracile. Des creux d'ombres succédaient aux reliefs de son corps, si bien proportionné... Il poussa un gémissement de bien aise, puis brusquement se mit à califourchon sur elle. En 10 secondes, il l'avait dépouillé de son haut et de sa jupe. Il ne lui restait plus qu'une légère culotte blanche, qu'il n'avait pas désirer lui enlever. Effectivement, Hermione alternait des phases d'extrême pudeur avec des moments ou elle se libérait totalement, et n'avait plus aucune inhibition. Et là, il la sentait... un peu sur ses gardes.
Il se redressa, toujours en esquivant la bouche tentatrice de la jeune fille. Il voulait laisser monter tout doucement son désir, et la détendre en étant un peu... joueur dirons-nous. D'un doigt négligeant il dessina des arabesques sur le buste de la jeune fille, redessinant le contour de ses seins, effleurant leurs pointes, se perdant dans le nombril, caressant le dessus des hanches de la jeune fille, si sensible à cet endroit là... Petit çà petit il la voyait sourire, s'étirer, soupirer de plaisir. Tout doucement la petite houle de désir qui était tapie au fond d'elle prenait de l'ampleur, et toutes ses zones érogènes s'éveillaient. Les légers attouchements de Ron attisaient un feu qui ne demandait qu'à s'allumer. Cambrant la taille, elle se mit à rechercher un contact plus appuyé... Mais Ron, malgré son inexpérience, ne répondit pas à sa demande. Il sentait qu'il serait encore meilleur de la faire attendre. Il s'allongea prés d'elle, et toujours du bout des doigts, caressa la peau tiède des cuisses fuselées, des genoux ronds, des chevilles fines, puis encore des cuisses, sur leur face intérieure cette fois ci, car elle commençait lentement à desserrer ses jambes...
Ron pencha son visage juste au dessus de celui de la jeune fille, qui avait toujours les yeux fermés. Alors qu'elle approchait ses lèvres des siennes, il se releva brusquement, et tira la cordelière qui retenait les lourds rideaux de velours du lit à baldaquin. Soudainement, ils se retrouvèrent dans un petit nid douillet. Seule une veilleuse, une petite bougie dans un photophore, entretenait une lumière tamisée dans cet espace loin de tout. Les yeux d'Hermione papillonnèrent, et alors qu'elle tentait de se relever et allait ouvrir la bouche, il la recoucha doucement sur le lit moelleux.
- Chut... Laisse moi faire...
Docilement, la jeune fille s'abandonna dans les bras de Ron. Enfin, il posa sa bouche sur la sienne, mais la caresse fut aussi légère qu'un duvet de plume. Alors qu'elle entrouvrait ses lèvres, la langue de Ron vint tout doucement lécher la lèvre supérieure de la jeune fille, étonnée par ce contact inhabituel. Très vite, elle se reprit, et elle-même répondit de la sorte au baiser du jeune homme. De plus en plus, elle sentait une chaleur envahir son ventre. Son corps se rappelait du plaisir que lui avait déjà donné Ron, et de plus en plus elle avait envie de sentir sa main là où...
Ron avait ressenti l'excitation qui gagnait sa compagne. Enfin elle était là, rien qu'à lui, ne demandant que lui... Souriant, il enleva lui-même son tee shirt et son pantalon et resta en caleçon à côté d'elle. Juste pour sentir sa peau contre la sienne, tout le long de son corps. Il était géné par l'érection qui l'avait inévitablement gagné, mais là, c'était à elle qu'il voulait faire plaisir. La rendre folle. La faire jouir comme elle-même l'avait fait jouir a veille dans la bibliothèque, d'une manière qui l'avait complètement bluffé. C'était l'autre Hermione, celle qu'il ne reconnaissait plus mais qui l'avait rendu fou qu'il avait vu ce jour là. Et ce soir, c'était celle qui était secrète, pudique, qui jetait son corps en avant mais détournait les yeux... Les deux étaient aussi désirables et chères à son cœur.
Lentement, il fit crisser son ongle sur le tissu de la culotte, juste au dessus de ce petit bouton de chair si sensible... Descendant plus bas, il sentit l'humidité du coton blanc sur ses doigts. Au travers, il tenta de rentrer l'extrémité d'un doigt dans le chaud et humide orifice de la jeune fille, qui se cambra. Mais le geste fut interrompu par la résistance du tissu. Frustrée, la jeune fille allait pour enlever sa culotte, quand il fit lui-même glisser le sous vêtement de ses deux mains le long des jambes galbées. Et elle poussa un soupir d'aise et de soulagement quand les longs doigts du rouquin effleurèrent son pubis et s'introduisirent entre les petites lèvres. Ils n'arrêtèrent leur course que devant l'entrée de ce passage si secret, si mystérieux... Même s'il l'avait déjà fait, il avait un peu peur de le rater, ou de lui faire mal... Alors délicatement, il introduisit un doigt en elle. C'était surprenant de voir comme elle était humide. Il savait que cela exprimait son désir à elle, et il ne sentait pas cette espèce de crispation qu'elle avait eu la première fois. Alors à nouveau il introduisit doucement un deuxième doigt dans le sexe de son amie. Tournant son visage vers elle, étonné de ne pas entendre de gémissement, ou tout autre bruit qui aurait manifesté son plaisir, il vit qu'elle se mordait les lèvres pour ne pas laisser un son franchir le pas de sa bouche. Décidemment, les femmes étaient bien compliquées ! Jamais un jour pareil à l'autre !
Enfin, les doigts humides du plaisir d'Hermione, il retourna vers ce tout petit espace de chair, qui donnait tant de plaisir. Approchant son visage du ventre de la jeune fille, il remarqua à quel point ce petit organe était petit et caché. La peau avait l'air si fine... Il commença à le caresser, et tout de suite Hermione ouvrit encore plus largement ses jambes. Le voyant si proche de son ventre, elle s'était caché les yeux, par pudeur. Il n'était déjà pas facile de se mettre nue devant lui, mais le voir si proche de la partie la plus intime de son corps...
Elle sentait des vagues de plaisir de plus en plus rapides traverser son corps. Là, elle ne pouvait plus se retenir, et poussait de petits cris de plus en plus saccadés. Le jeune homme avait remarqué qu'il sentait mieux le petit bouton de chair les doigts mouillés. Alors il mit son doigt dans sa bouche. Il découvrit ainsi pour la première fois le goût de l'intimité de la jeune femme. C'était un peu salé, étrange... Et lorsque celle-ci sentit le contact de la salive de Ron, sous les caresses précises et de plus en plus rapides, son excitation atteint son comble. La main crispée dans la chevelure rousse, un bras rejeté en arrière, le corps arqué et tendu à l'extrême, elle découvrit enfin la jouissance, pour la première fois de sa vie....
Alors, vous en pensez quoi?
