Salut à toutes et tous !

Alors, je commence par les reviews :

Virg05 : Merci pour tes compliments, et hésite pas à envoyer les autres chapitres aussi.

Bénélie : ce qui s'y cache... ah ah ah (rire qui fait peur) Ton pire cauchemard, LA FIN DU MONDE !!! non je plaisante... mais c pas très cool quand même... Mais non c'est pas le combat de la prophétie ! Là je me suis fait plaiz, j'ai inventé une petite intrigue, ça me fait bien rigoler et c'est super plaisant.

Liv : Oui, je trouvais bien plus sympa de faire un peu coopérer les jumeaux. Faut pas oublier que l'année dernière encore, Hermione était leur préfête et qu'ils filaient (à peu près) doux. Alors ils devaient bien être sympa avec les 4 !

Kika : et tu n'as encore rien vu, Pour ce qui est du dévergondage... tout vient à point à qui sait attendre. Lol

Zagan : Merci bien...effectivement, ça fait plaisir à entendre : c'est érotique, pas sexuel. Merci !

Marina : merci, et j'espère que la suite te plaira

Milico : Salut ! Et bien, sitôt demandé, sitôt fait : voici la suite !

Et bien entendu, tout est à JKR.

CHAPITRE 23

Lorsque Ron se réveilla, le sourire aux lèvres, il y avait à côté de lui le creux encore tiède que le corps de sa petit amie avait creusé dans le matelas moelleux. Sans doute avait-elle quitté sa chambre à peine quelques minutes auparavant. Son torse lisse émergeant des draps blancs, il s'étira langoureusement, et se rappela sa victoire de la veille. Pour la première fois de sa vie, il avait donné du plaisir, jusqu'à faire atteindre l'orgasme. Il devait avouer que les seules fois où il y était déjà parvenu, c'était tout seul, et sur lui-même, ce qui ne comptait pas (NdA : mdr)

Qu'il était donc frustrant de ne pouvoir se réveiller en compagnie de celle qu'il aimait ! Il aurait tant voulu qu'elle soit là, plaisanter avec elle, l'embrasser, rester allongé dans son lit en l'écoutant prendre sa douche, la voir arriver, les cheveux mouillés, restant 15 min devant l'armoire avant de se décider sur ce qu'elle allait mettre, la chatouiller pendant qu'elle se brosse les dents... Décidément, il devenait sacrément romantique ! Il se rallongea sur le ventre, et enfuit son visage dans l'oreiller d'Hermione, afin de capter les dernières flagrances qui s'y étaient attachées. Au souvenir du corps nu de son amie, il sentit son sexe se durcir... un quart de seconde, car à ce moment il entendit la voix d'Harry derrière la porte :

- Ron ? T'es réveillé ? Je peux rentrer ?

- « Eh merde ! » se dit-il en voyant son sexe se recroqueviller à l'idée du jeune brun à lunettes.

- Euh... vas-y, rentre !

Harry fit son entrée dans la grande chambre de Ron, et sans même regarder le rouquin, se mit à discourir, enthousiasmé :

- J'ai visité toute la maison ! Enfin, une partie bien sur ! J'ai trouvé des tas de trucs sensationnels ! Des épées ! Toute une collection ! Et des balais, si vieux qu'ils ne volent même plus ! Et ah oui ! J'ai oublié de te dire, tes parents ont laissé un mot ! Tout le monde est parti ce matin, nous sommes seuls.

Ron fit un grand sourire qui dégagea une rangée de dents blanches et régulières :

- Ca c'est une bonne nouvelle ! Ils sont partis faire quoi ?

- A vrai dire, je n'ai pas très bien compris. Quoi qu'il en soit, ils ne reviennent que ce soir. En garde !

Harry, d'un geste large, sortit une immense épée d'un fourreau en velours que Ron n'avait pas encore remarqué. Tenant son épée à bout de bras, Harry, les yeux rieurs, invita son ami à un petit duel :

- J'ai sorti un espèce de vieux mannequin du grenier, pour nous entraîner. Je trouve ça assez rigolo !

Ron restait béat devant la fine lame d'acier bleuté, qui avait l'air, malgré les années, coupantes comme du rasoir. Intéressé, il demanda à Harry :

- Il y en a d'autres ?

- Oui, au moins 5 ou 6 ! Viens !

Rapidement, Ron mit un caleçon et un vieux tee-shirt, et suivit Harry dans l'immense grenier poussiéreux, encombré de tout un tas de bric à brac. Le rouquin se prit pour le roi Arthur libérant excalibur de son roc lorsqu'il saisit une longue épée, du même métal que celle d'Harry. Il s'agissait d'un acier aux reflets bleutés, dans lequel on voyait de minces volutes d'un gris plus soutenu. Poussant un effroyable cri de guerre qui retentit dans tout le manoir, il dévala les escaliers en courant, son glaive à la main, pourfendant un imaginaire ennemi. Ginny et Hermione, étaient sur le palier du grand escalier à double révolution quand elles virent débarquer deux énergumènes chevelus brandissant deux épées aiguisées. Ginny poussa un cri alors qu'Hermione resta stoïque devant un Ron qui rugit comme une bête en passant devant elles.

- Ils m'ont fait peur ! La rouquine n'était pas encore très bien réveillée lorsqu'elle avait vu son frère faire le retardé en caleçon...

- Moi, j'ai plutôt peur qu'ils se blessent à vouloir jouer les malins... répondit Hermione d'un air sarcastique.

Ginny pouffa, et elles allèrent toutes les deux dans la cuisine.

« Mes chéris,

Arthur et moi devons nous absenter pour la journée. Nous ne reviendrons que ce soir. Faites attention à vous et ne quittez pas la maison. Faites vous des sandwichs, il y a de quoi dans le réfrigérateur. Je vous embrasse tous,

Molly.

Ps : Ne faites pas de bêtises ! »

- Chouette ! On a toute la journée pour nous ! Ginny souriait de plaisir

- Et qu'as-tu l'intention d'en faire, lui demanda la brunette

- Je vais attendre de voir ce qu'Harry me propose, répondit-elle d'un air entendu

Les deux jeunes filles prirent leur bol de chocolat, et allèrent s'asseoir sur le perron de pierre qui donnait sur le jardin. Il faut dire que le spectacle était de choix : Harry et Ron tailladaient un vieux mannequin de couturière à coups d'épées, en poussant des grognement dignes de leurs ancêtres.

- Il est étonnant de voir quelle est la capacité de régression des hommes, lorsqu'ils sont armés, dit Hermione l'air sagace.

- Moi je trouve ça plutôt rigolo. Ca nous change de les voir comme ça. Dis toi qu'ici ils ne peuvent pas faire de quidditch. Alors faut bien qu'ils se défoulent...

20 minutes plus tard, lorsque le sol fut jonché de morceaux de mousse et de tissu, les deux garçons, en sueur, s'assirent dans l'herbe.

- C'est vachement sympa l'escrime. Faudrait voir si à Poudlard...

- Je n'ai jamais entendu parler de club ou de cours... Ca reste à voir...

Harry se leva :

- Bon, je vais prendre une douche. T'as prévu quelque chose de spécial toi pour aujourd'hui ?

- Ben... j'sais pas. A voir. Je serai bien sorti avec Hermione...

- Moi aussi... Avec Ginny bien sur !

Tous partirent se doucher, et se rejoignirent dans la bibliothèque.

- Hummmm j'aime bien une journée sans les parents... Ron saisit Hermione qui passait devant lui par la taille. Qu'est ce qui te plairait ?

- J'aurai bien un peu exploré les souterrains. Enfin, les passages secrets et tout ça... et je serai bien retournée dans la pièce au sous-sol...

- Moi je...

- Tu sors avec moi ! Enfin... si tu es d'accord, rajouta Harry devant l'air interrogateur de sa petite amie.

- Ou...oui c'est d'accord.

- Vous allez où ? Demanda Ron

- Vous le saurez plus tard... De toute façon, il reste de la poudre de cheminette et tout et tout ?

- Oui bien sur. Ma mère ne sera pas là avant ... en toute fin d'après midi je pense. Le rouquin exulta à cette idée.

- Bon, Ginny, on part dans une heure, je te rejoins en bas.

Harry quitta la pièce, et Ginny regarda son frère et Hermione, l'air médusée.

- Je ne sais pas ce qu'il lui prend...

- Il veut sans doute t'emmener manger dehors, répondit son amie.

- Mouai... Ron avait l'air désorienté. Ne rentrez pas trop tard quand même...

- Pfuittttttt... Ginny quitta la pièce, se demandant ce qu'elle allait mettre.

Pendant ce temps là, Harry fouillait dans un petit coffret en cuir (car il y en a plein, des coffrets, au square Grimmaud). Molly le lui avait donné de la part de Dumbledore, en lui conseillant de le mettre dans son coffre à Gringotts. Il y avait dans plusieurs bijoux de la famille des Black. Cela allait d'une lourde parure de topazes à de légers et fins colliers. Il avait déjà mis de côté plusieurs d'entre eux pour les donner à Tonks, car il avait du mal à se dire que tout cela était à lui. Mais il chercha quelque chose qu'il pourrait offrir à la rouquine. Il avait remarqué qu'elle avait adoré les vieux coffres pleins de vêtements qu'elle avait retrouvé chez elle, notamment les châles brodés. Elle aimait donc ce qui était ancien, vif et chatoyant.

Il finit par trouver la perle rare. Il s'agissait d'un gros rubis rectangulaire, d'un rouge soutenu, enchâssé dans une monture ancienne d'or très finement ouvragée. Ce pendentif était retenu par une chaîne si fine qu'elle se devinait à peine sur la peau. Juste un fin fil d'or torsadé, qui soutenait le lourd bijoux. Il pouvait paraître un peu prématuré d'offrir un si somptueux cadeau, mais Harry attachait plus d'importance à la beauté de l'objet que sa réelle valeur. Et il savait au fond de lui-même que lui et Ginny n'avaient plus à se poser de questions L'assurance des premières histoires d'amour, où on croit qu'on ne se quittera jamais...

Revêtant un jean propre et un tee-shirt, il fourra le bijoux dans sa poche. Après quoi il rejoignit la rouquine au bas des escaliers. La jeune fille était simplement revêtue d'une jolie robe fleurie, blanche à fleurs rouges. Souriante mais intriguée, elle suivit le jeune homme jusqu'à la cheminée du salon.

- Tu m'emmènes où ?

- D'abord au chemin de traverse, ensuite, c'est une surprise...

Le jeune homme avait décidé de faire passer une journée de rêve à son amie. Pour commencer, il lui demanda de l'attendre dehors pendant qu'il allait chercher de l'or chez Gringotts, et le changeait en livres sterling. Quand il sortit de la banque, la jeune femme le regarda, l'air intrigué. Sans répondre à son interrogation muette, il l'entraîna vers le mur magique du chaudron baveur.

- Mais Harry ? qu'est ce que tu veux faire ? Aller chez les mol...

- Tu n'es jamais allée à Londres ?

- Euh... la jeune fille se tenait immobile devant le mur. Si, pour aller à sainte Mangouste, ou au ministère, ou à King Cross, mais au sinon, non.

- Et bien c'est une très belle ville, tu vas voir. Aujourd'hui, nous allons faire les touristes !

Ce n'est pas sans appréhension que la jeune fille franchit le mur magique. Quand ils sortirent du chaudron baveur, côté moldu, elle se serra contre lui, ne se sentant pas très à l'aise. Elle n'était pas habituée à se balader chez les moldus pour le plaisir...

Harry et Ginny se baladaient, la main dans la main, dans les rues ensoleillées de cette belle fin d'août. Il y avait plein de touristes partout, avec des appareils photos comme celui de Colin Crivey. Ginny et Harry goûtait le plaisir tranquille d'être loin de tout. Ginny restait béate devant les boutiques de Picadilly street et l'effervescence qui régnait dans les rues aux alentours. Cela changeait du chemin de traverse ! Quand vint l'heure du déjeuner, ils allèrent manger non loin de là, dans le quartier chinois. Ginny ne connaissait pas la cuisine asiatique, et fut enthousiasmée par les plats qu'on lui présenta. Visiblement, le jeune homme avait eu une bonne idée. C'était vraiment dépaysant cette petite ballade.

Ensuite, il l'emmena faire un tour dans Hyde parc, près de Westimster.

- C'est étonnant tout ces canards en plein milieu de la ville, remarqua la jeune fille.

- C'est vrai, c'est un endroit de Londres que j'adore. Tellement décalé... Viens on va s'asseoir.

Les deux jeunes gens s'installèrent au soleil, sur l'herbe épaisse du parc. Ginny détaillait le jeune homme. Décidemment, depuis quelques jours, il n'était plus le même. Elle le voyait si prévenant, si proche... C'était si agréable de se faire aimer, choyer... A ce moment, elle entendit :

- Ferme les yeux !

Sans rien dire, elle obtempéra. Elle le sentit passer derrière elle, puis il releva la masse de boucles cuivrées. Soudainement, alors qu'elle s'attendait à un baiser, elle sentit un poid peser autour de son cou. Elle allait ouvrir la bouche quand il lui dit :

- Ca y est, tu peux ouvrir les yeux !

Baissant le regard, elle vit au creux de sa poitrine le pendentif qu'Harry avait choisi tout à l'heure. Emerveillée par la beauté du bijou, elle s'exclama :

- Harry ! c'est magnifique !

- Ca te plait ?

- Mais Harry, je ne peux pas... C'est... tu es fou ! D'où ça vient ?

- Cela faisait partie des bijoux des Black. Et connaissant tes goûts, je me suis dit que cela te plairait...

- Mais Harry, cela a bien trop de valeur !

- Pourquoi donc ?

- Mais... c'est une vraie pierre !

- Et alors ? La seule valeur que je lui donne, c'est de t'aller merveilleusement bien. Il faut profiter des belles choses Ginny. De tout ce qui arrive. Crois-tu qu'il serait plus intelligent de le laisser au fond d'un coffre ? Le laisser se ternir, perdre de son éclat, alors qu'en le portant tu lui redonnes une autre vie ? Toi qui aime tant les objets anciens...

Sur la peau laiteuse de Ginny, le rubis était somptueusement mis en valeur. Il brillait au soleil de tous ses feux, comme s'il montrait ainsi sa joie d'être la parure d'une aussi jolie jeune fille. Ginny détaillait les fines ciselures d'or qui sertissaient la pierre. Cela avait vraiment été un travail très délicat. Et effectivement, elle aimait tout ce qui était orfévré, ciselé, brodé, travaillé, dans des styles un peu anciens. Et là, ce bijou était adorablement vieillot. Cela faisait un peu bijou de princesse...

Elle leva les yeux vers Harry.

- Merci. Effectivement, cela me plait énormément. Mais... je suis gênée quand même... que va dire ma mère ?

- Comment ça ?

La jeune fille se mordit les lèvres.

- C'est que... une jeune fille bien élevée ne doit pas accepter de cadeaux d'une aussi grande valeur... C'est qu'elle est assez vieille école ma mère. Et puis elle ne sait toujours pas que nous sommes ensembles...

Harry se pencha vers elle, et lui chuchota à l'oreille :

- Et bien, tu le cacheras sous ton chemisier, et comme ça, quand tu le sentiras chaud, sur ta peau, tu penseras à moi...

Elle frissonna quand il l'embrassa dans le creux de son cou, là où la peau est si sucrée...


Pendant ce temps là, dans les rues de Santa Maria Del Conceptione, petite bourgade mexicaine bordant la forêt amazonienne, un homme, blond, vêtu d'une vieille chemise et d'un short sale, d'une quarantaine d'années, longeait les murs discrètement.

Devant lui, trois chercheurs, européens visiblement, discutaient avec animation.

- Si ! Je vous assure, nous ne sommes qu'à deux jours de balais. Et encore, en allant lentement. Direction sud - sud-ouest, et à nous la cité...

- Louis, sois discret un peu ! Personne ne doit savoir...

- Tout le monde s'en fout Michel ! On approche du but ! Et bientôt, à nous les secrets d'Accapourdocca !

L'homme blond tiqua, et regarda vivement si personne n'avait entendu ces trois français si peu discrets. Heureusement, personne ne leur portait attention. Mais il allait falloir faire vite. Et être discret. Extrêmement discret. Son nouveau maître ne lui pardonnerait pas la moindre erreur, les enjeux étaient trop importants. Demain, lorsqu'ils survoleraient la vaste forêt amazonienne, il aurait tout le temps de les éliminer...

Celui ou celle qui devine qui est ce monsieur a droit à toutes mes félicitations éternelles ! Creusez vos méninges, j'en ai parlé dans un des 22 chapitres précédents... Je ne peux pas revenir avant mardi prochain, alors j'ai hâte de voir vos suggestions.... Dans une petite review !