Salut à tous !
Miracle ! J'ai réécrit un chapitre ! Désolée pour tout ce temps, mais j'ai subi :
- 4 jours avec des astreintes à former au boulot… donc pas possible d'ecrire
- Mes cours
- Une grosse panne d'inspiration….
- Et là, vendredi soir, alors que tout est prêt, je peux meme rajouter que c'est aussi parce que Fan fiction a un léger souci technique…. La publication sera donc pour la semaine prochaine…
Pour les reviews :
Virg05 : désolée, je t'envois tes chapitres corrigés lundi sans faute. J'ai pas pu le faire, en partie pour ce que j'ai dit plus haut. Désolée, et promis dans trois jours…. Et jepense que ce chapitre va te faire plaisir, en ce qui concerne la souffrance (chut ! je ne dis plus rien !)
Zagan : contente que le chapitre 29 t'ai plu. J'espère que celui-ci te plaira aussi. Il est particulier, mais je me suis bien amusée à l'écrire.
Benelie : ta comparaison n'était pas douteuse mais flatteuse. Alors merci pour le compliment.
Liv : Tu es toute pardonnée, vu que moi non plus je ne l'ai toujours pas fait. D'ailleurs j'y vais de suite. Cette fois ci, c'est deux passages que je te dédie : le premier, tu le trouveras facilement, comme d'habitude, et le deuxième… je te laisse deviner !
Bien entendu, tout est à JKR !
CHAPITRE 30
- Ah, Severus, j'attendais votre visite.
Dumbledore était assis dans un fauteuil au coin du feu, et feuilletait nonchalamment un vieux livre épais ouvert sur ses genoux. Dans un coin de la pièce, Fumseck, encore très jeune, pépiait doucement. Un étrange parfum de violette, de vieux livre et de pin qui brûle flottait dans la pièce, qui respirait la sérénité. Même Rogue, qui était rentré dans la pièce bouillant de colère, sentit sa hargne s'évanouir. Il se sentit soudain prit en faute, comme un petit enfant qui vient se plaindre auprès de son professeur de son camarade qui lui a volé ses billes. Le vieux monsieur à la longue barbe blanche le regardait d'un air bienveillant, avec même au fond des yeux une lueur d'amusement.
- Je suppose que vous vouliez me parler du professeur Islanovensky ? A-t-elle trouvé chez vous les ingrédients nécessaires ?
A l'évocation de la jeune femme, Rogue sentit ses poils s'hérisser, et sa colère remonter le long de son corps jusqu'à lui enflammer les joues d'une délicate couleur carmin :
- Parlons en ! Cette espèce de chauve souris ambulante s'est introduite de force dans mon appartement ! J'exige qu'elle….
Blême de rage, il fut interrompu par Dumbledore qui riait doucement. Totalement désarmé, il resta coit, la bouche ouverte. Pour la première fois de sa vie, il se sentait totalement dépassé par les évènements. Il était dans une colère folle, mais seule sa fierté avait été touchée. Et plus encore, il était intrigué. Et cela faisait bien longtemps que personne n'avait suscité autant de curiosité de sa part.
Dumbledore invita Rogue à s'asseoir dans le fauteuil en face du sien.
- Darjeeling, Ceylan, ou thé vert de Chine ?
- Chine, dit Rogue de mauvais cœur.
Aussitôt, un elfe de maison surgit de nulle part, portant à bout de bras ou plateau, lourdement chargé d'une grosse bouilloire en fer blanc, et de plusieurs boîtes à thé. Aussitôt après avoir servi deux tasses fumantes, il s'esquiva et disparu par une porte certainement cachée dans un coin sombre de la pièce.
Dumbledore tendit aimablement sa tasse à Rogue, puis se lança dans le vif du sujet.
- Ainsi donc, Dominica s'est invitée chez vous…. De manière inopportune ?
- Je lui ai dit de partir, et elle est rentrée… dites moi ce qu'elle est !
Dumbledore soupira longuement, puis répondit, plus sérieusement.
- De la même manière que je ne dévoile pas vos secrets, Severus, je ne vous dirai rien des siens. C'est de ma faute, j'aurai du vous prévenir du service qu'elle vous demandait, et je ne l'ai pas fait. Sachez juste qu'en lui donnant ce qu'elle vous a emprunté, c'est moi qui vous en serait redevable…
- Elle m'a quand même obligé à le faire. Elle m'a comme hypnotisé, ses yeux sont devenus noirs, et son corps est glacé ! Rogue se pencha vers Dumbledore et parla plus bas. Je ne sais pas ce qu'elle est, et pourtant j'ai une parfaite connaissance du monde hybride, vous en savez quelque chose. Albus, vous prenez encore je ne sais quels risques. J'espère que aucun de nos élèves ne croisera jamais son regard… Rogue ouvrit grand les yeux. Je comprends maintenant que…
- Taisez vous Severus ! Dit doucement le vieil homme. A propos de Dominica, le sujet est clos. Si elle a eu tord d'agir ainsi avec vous, je vous demande de continuer à l'aider jusqu'à ce que le problème soit résolu. Excusez la pour cet incident, certaines choses sont parfois difficiles à contrôler… Dumbledore se leva. Je vous remercie de votre compréhension Severus…
Rogue comprit qu'il était inutile d'essayer d'en savoir plus. Mais au fond de lui, il comptait bien remettre à sa place cette impertinente, et découvrir son secret. Dumbledore serait toujours trop patient, et avait trop de confiance en la nature humaine…
Depuis le matin, Ron cherchait en vain sa petite amie, qui restait introuvable. Il rejoignit Ron et Ginny à table, pour le repas de midi, mais avait l'air tout dépité. Voyant son petit air malheureux, Ginny éclata de rire.
- Et ben alors, que fait donc Roméo sans sa Juliette ?
- Hein ? Grogna Ron, qui n'avait jamais suivi un seul cours sur l'étude des moldus
- Le chevalier sans sa dame Flore…
- Ouais ben dame Flore s'en est parti vagabonder je ne sais où, et le pauvre chevalier la cherche en vain…
- Peut-être que si le chevalier s'aventurait du côté d'une certaine serre, où Dame Flore doit être en train de préparer je ne sais quelle mixture au milieu de ses bocaux, sans doute pourrait-il la retrouver…
Harry et Ginny éclatèrent de rire en cœur en voyant Ron se lever brusquement, et laisser son assiette pleine pour courir vers la serre n°6…
Tout le monde étant en train de manger dans la grande salle, l'endroit était désert. Il s'approcha du grand bâtiment de bois, auquel était accolé la serre dans laquelle ils avaient passé un si agréable moment il y avait quelques jours… Lentement, il poussa la porte, entra dans la grande pièce, partagée entre des bureaux pour les cours, de grandes tables de travail, et des étagères pleines de plantes étranges mises en pot. Il régnait une odeur de sous bois après la pluie. Croyant entendre un bruit, il se dirigea vers une autre porte et…. Hermione était effectivement là, de dos, penchée sur une grande plante qui lui arrivait à la taille. Il voyait ses cheveux ébouriffés, et sa jupe, qui se raccourcissait dans le gracieux mouvement qu'elle faisait…dévoilant jusqu'au haut des cuisses !
« Ok elle pense être toute seule, mais quand même… »
La jeune fille murmurait toute seule. A pas de loup, il s'approcha d'elle, et posa brusquement ses mains sur les hanches de la jeune fille, et sa bouchesur son cou gracile pour un baiser gourmand.
En même pas un seconde, il se retrouva face à une Hermione rouge de rage, la main levée comme si elle allait donner une claque magistrale à l'inconnu qui avait osé…
Immédiatement, elle se calma, et esquissa même un sourire. En face d'elle se tenait Ron, un peu effrayé par la violente réaction de la jeune fille, mais ravi de la voir aussi jolie dans la colère. Et elle… Elle sentait encore sur sa nuque la brûlure du baiser de Ron, la trace de ses lèvres sensuelles, si douces… Attirée par cette partie du corps de Ron qu'elle appréciait tant, elle l'embrassa, légèrement… Il était si doux… ses lèvres étaient fraîches et… brûlantes à la fois… Sa taille se ploya sous la pression des bras musclés du jeune homme. Lui la sentait légère et fragile, comme ces fleurs qu'elle étudiait à longueur de journée, et dont elle avait fini par porter le parfum jour et nuit…
A nouveau, ils se sentirent proches l'un de l'autre comme rarement deux êtres peuvent l'être. Lorsqu'à regret, leurs bouches se séparèrent, elle passa la main dans la chevelure rousse du jeune homme.
- Et bien, en voilà des manières, de débarquer comme ça par surprise…
- C'est que tu passes tellement de temps ici, qu'on fait ce qu'on peut pour te voler un baiser de temps en temps…
- C'est vrai, je n'ai pas vu le temps passer… Cette variété d'armoise a vraiment des verutes particulières et… Alors qu'elle commençait à se repencher vers la plante en question, elle le regarda et rit doucement. Bon, il est qu'elle heure ?
- 12h40
- Déjà, mais… D'accord, viens, on va manger…
Et les deux jeunes gens quittèrent la pièce, main dans la main, pour rejoindre leurs amis à table…
Les quatre étaient en train de discuter à bâtons rompus devant une part de tarte à la mélasse, le dessert préféré d'Harry. Tout les écoliers parlaient à vois basse, fatigués d'avoir trop mangé. C'était le moment ou l'on commence à digérer, plein de bien être, l'estomac rassasié. (NdA : ça c les paroles frustrées d'une nana au régime… lol) Même les professeurs avaient quitté la salle, et seul Rusart surveillait les élèves, assis sur l'estrade
Ainsi, lorsqu'un perroquet multicolore traversa la salle en croassant de fausses notes, puis s'arrêta devant Neville sur un superbe « Cocoricco », tout le monde l'entendit, et quelques centaines de paires d'yeux se tournèrent vers le jeune garçon, qui devint rouge comme une tomate. Tout le monde savait que ce superbe spécimen de perroquet tahitien appartenait à la seule jeune fille assez folle pour avoir un tel oiseau qui se prenait pour un coq : Luna Lovegood, élève en 5ème année à Serdaigle. Et quand Neville détacha le pli accroché à la patte et l'enfouit au fond de sa poche, toute la salle se mit murmurer en souriant. Et alors qu'il commençait à se rassurer, et cherchait Luna du regard, pendant que tout le monde se retournait vers assiette, il entendit un voix moqueuse derrière lui :
- Et ben alors, Londubat, c'est l'heure du courrier du cœur ?
Neville rougit et serra les poings
- Qu'est ce que tu veux ?
Drago prit ses amis à témoins :
- Attention, voici Londubat qui se rebelle. Au secours…
- La bande habituelle de Drago, Crabbe, Goyle, Pansy, plus désormais Roxanne, éclata de rire.
- En tout cas, tu ne pouvais pas choisir petite amie plus… adaptée à ta personne ! La voix de Drago se faisait de plus en plus railleuse. Comment s'appelle-t-elle déjà ? Loufoca ? C'est ça ?
- Je t'interdis de…
Neville se jeta sur Drago, mais fut intercepté par Crabbe, qui le repoussa d'une pichenette. A ce moment là, Hermione se leva les rejoindre, suivit d'Harry et de Ron.
- Malefoy ! Espèce de petite ordure ! Tu n'en as jamais assez de tout pourrir autour de toi ? Tu ne veux pas rester un peu dans ta merde, tout seul avec tes amis de merde, dans ta maison de serpentards de merde ! Tu n'as pas plus d'intelligence qu'un troll ! Je donnerai n'importe quoi pour que tu ailles rejoindre ton père à Azkaban, où tu finiras certainement un jour !!
Hermione avait crié ces injures d'une voix perçante, et c'est maintenant un lourd silence qui régnait dans la grande salle. Tout le monde la regardait, se demandant comment elle avait eu le courage de s'attaquer non seulement à Drago, mais à toute la maison de celui-ci. Soudainement, elle vit débouler vers elle Pansy, dans une colère folle, les ongles en avant comme un bouledogue s'apprêtant à mordre. Ron fit barrage, et reçut la masse de graisse en plein dans l'estomac. Il en tomba par terre, et de rage, Hermione saisit Pansy par sa tresse mince et lui assena une paire de baffes dont l'écho retentit jusque dans les couloirs. Drago restait planté là, blême. Ses yeux brillaient de haine. La plupart des élèves s'étaient levé, et regardaient ce qui se passait. Lentement, il se dirigea vers Hermione, la main levée, prêt à lui donner une claque, même si celle-ci n'apaiserait jamais le formidable orage de haine, de rage, de dégoût qui s'agitait en lui. Heureusement, Harry, qui aidait Ron à se relever, pu intercepter le jeune homme.
Drago et Harry face à face. Deux ennemis de longue date, qui depuis des années s'affrontaient verbalement, et là… Tout les élèves de Poudlard assistaient à cette rencontre qui resterait certainement dans les annales de l'école.
Alors que Pansy se débattait entre Ginny et Hermione, Ron subissait les assauts de Crabbe et Goyle, qui tapaient dessus à points fermes. Neville tentait de les en empécher, mais bientôt on entendit un craquement de sinistre augure.
C'était le nez de Neville. Pour la seconde fois en 4 mois, il se faisait casser le nez. (NdA : le pôvre !)
Luna cria et se précipita alors sur le gros Crabb, et lui sauta sur le dos, tentant de lui enfoncer les doigts dans les yeux. Le pauvre garçon n'arrivait pas à s'en débarasser, et criait de douleur, bougeant dans tout les sens pour essayer de la faire tomber. Mais en vain. Luna était devenue une vraie furie. Et malgré l'aspect répugnant de Crabbe, elle le mordit à l'épaule. Juste là ou passe un tendon… elle le mordit jusqu'au sang, de toute la rage qu'ont les femmes amoureuses lorsqu'on s'attaque à l'être aimé. Il poussa un hurlement de bête, et tomba sur le dos, écrasant la pauvre jeune fille de tout son poid.
Ce fut comme un signal. Harry et Drago se jetèrent l'un sur l'autre. A ce moment, tout les serpentards firent bloc, et s'approchèrent du groupe emmêlé que formaient Ginny, Hermione, Pansy, Neville, Ron, Crabb, Goyle, Harry, Luna et Drago.
Ron, malgré son œil droit au beurre noir, fur rassuré de voir que sa sœur et sa petite amie s'en sortait plutôt pas mal avec Pansy. Il fallait bien être deux pour maîtriser cette Harpie ! Lui-même avait plus de mal avec Goyle, qui le bourrait de coups de poings. Heureusement, Dean et Seamus lui vinrent en aide, et évitèrent au rouquin de se retrouver avec quelques dents en moins.
A ce moment, ils furent nombreux des serpentards et des griffondors à se jeter dans la mélée. Et même quelques serdaigles, amies de Luna qui venaient à son secours. On entendait des cris de douleur, des claques retentir, et des cris d'encouragement venant de tout ceux qui ne participaient pas à la bataille.
Harry et Drago se roulaient par terre. A un moment, Harry se plia en deux, un coup de pied de Drago étant particulièrement mal placé. Il hurla de douleur, se tenant l'entrejambe dans les mains. Alors que Malefoy se relevait, la lèvre tuméfiée mais souriante, Harry, toujours plié en deux, fonça la tête la première dans l'estomac du frêle blondinet, qui faillit vomir tant le coup fut violent. Cependant, il se reprit, haletant, et se rejeta contre celui qui resterait toujours son pire ennemi.
Ginny avait le visage tout griffé, et Hermione avait l'impression que son crâne allait exploser, tant cette truie de Pansy lui avait tiré les cheveux. Et elle en avait même gardé certains dans sa main d'ailleurs… Et alors que la grosse serpentarde portait encore sur sa joue la trace de la main d'Hermione, la brunette lui assena à nouveau une paire de gifles. Puis encore une autre, avant que Pansy ne se relève et la pousse violemment contre le mur de pierre. Elle ne se sentait plus elle-même. Mais une fois dans sa vie… une fois dans sa vie elle se permettait d'être violente, de ne pas réfléchir, de se laisser aller contre ces gens qui lui pourrissaient la vie depuis 5 ans. Ces gens qui la prenait pour une moins que rien, parce qu'elle ne venait pas du même monde qu'eux. Ces gens qui s'étaient toujours cru les plus forts, et lui avaient fait tant de mal, à elle et à ses amis….
Il ne vient à personne l'idée d'utiliser sa baguette. Cette bataille permettait de crever l'abcès. Même la sage Hermione, même Ginny, censée tenir son rôle de préfête, tout le monde se laissait emporter par un sentiment violent et primaire, mais libérateur.
Ils étaient bien maintenant une cinquantaine à se battre. Les tabourets étaient renversés, des nappes avaient été tirées par terre, et leur contenu était tombé sur le sol. Peeves le fantôme en rajoutait en hurlant à la mort et excitant les combattants. Même Nick quasi sans tête donnait des conseils à sa maison. Jusqu'à ce que….
Jusqu'à ce que Dumbledore, suivit de l'ensemble des professeurs, fit son entrée. D'une voix tonnante, il stoppa tout :
- Mesdemoiselles et Messieurs !
Tous sentirent une goutte de sueur leur couler le long du dos. Même Pansy lâcha prise.
- Comment osez-vous ! Mac Gonagall les regardait, plus sévèrement qu'elle ne l'avait jamais fait. Avec aussi une lueur de déception dans le regard, qui rendit Hermione rouge de honte. Mais qui êtes vous donc ? Tout le monde dans son dortoir ! Miss Pomfresh fera la tournée des maisons pour vous soigner. Que personne ne quitte sa maison de l'après midi ! c'est absolument intolérable !
Penauds, épuisés, souffrant de l'une ou de l'autre partie de leurs corps, les élèves rejoignirent leurs maisons.
Dans la salle commune des griffondors régnait une effervescence peu ordinaire. Harry, Ron, Hermione, Neville et Ginny furent acclamés par toute leur maison, étant les investigateurs de la bataille. Cependant, si les garçons se sentaient soulagés d'avoir pu exprimer leur rage, Il en était autrement pour Hermione et Ginny. La première était de plus en plus honteuse de s'être laissée aller ainsi, surtout envers Mac Gonagall. Quant à Ginny, elle risquait avec cette histoire sa place de préfête. Sans compter ce qu'allait dire sa mère. Elle était bonne pour une beuglante. Et pas n'importe laquelle…
Elles allèrent s'asseoir dans un fauteuil, et regardèrent tristement les garçons se raconter leurs exploits entre eux. Harry se tenait encore les jambes bien serrées, souffrant encore du coup pernicieux de Drago, et Ron grimaçait des qu'il clignait des yeux, mais à les entendre, ils avaient fait bien pire…
Quelques minutes après, Miss Pomfresh fit son apparition dans la salle commune, les lèvres serrées, et un panier plein de lotions calmantes a la main. Elle eut bien une quinzaine de patients rien que pour les griffondors. Cela allait des égratignures de Ginny au nez cassé de Neville. Puis de toute l'après midi, ils n'eurent aucune nouvelle. Peu à peu, l'euphorie commune laissa place à une inquiétude grandissante pour les sanctions qui découleraient de cette bataille unique en son genre. Jamais ils n'avaient entendu qu'un tel évènement s'était produit, et donc tout était à craindre…
Entourée de ses amis, Hermione se tordait les mains :
- Tout est de ma faute. Je n'aurai jamais du dire tout ça…
- Mais arrête ! Dit Ron. Ca n'a rien à voir…
- Si Ron ! Si je n'avais pas insulté tout les serpentards, jamais cette bataille n'aurait pris une telle ampleur. Te rends tu compte de ce qui s'est passé… C'est trop énorme…
Le jeune homme lui prit tendrement la main, et la serra contre elle :
- Ne t'inquiète pas, tout se passera bien…
A ce moment, Minerve Mac Gonagall entra dans la salle commune, le visage fermé :
- Suivez moi tous !
