Salut !
Bon, je sais ce chapitre est extrêmement court…. Cependant, je voulais absolument poster un chapitre aujourd'hui… Parce que déjà que j'ai grave ralenti mon rythme…. La bonne nouvelle, c'est que l'inspiration commence à revenir…
Liv : pour le défoulage, c'est exactement ça…et pour les clins d'œil, ben trouve celui qu'il y a ici… Il est léger mais tout en douceur…
Virg05 : ça devrait te faire plus plaisir ici… Exalte donc tes pulsions violentes sur ce pauvre Crabbe qui s'en ai prit plein les yeux… lol
Zagan : merci du compliment. En plus c venu tout seul, je n'aurai jamais penser faire un truc comme ça, parce quelque part c'est âs très crédible. Mais bon, c'était rigolo…
JS/RH.Spirit : enchantée de connaître un lecteur que je ne connaissais pas… Contente que cela t'ai fait plaisir et surtout rire…
Lovie : Et bien décidemment, ça en fait des nouvelles personnes ! Alors, pour commencer : oui je suis au regime, et ça me saoule si t'as une solution miracle, fais moi en part parce que là, à force de manger des legumes, je sens que je vais me transformer en un de ces gros herbivores cornu, qui sont violets en suisse…
Pour Dumbledore, je te remet un extrait :
Les quatre étaient en train de discuter à bâtons rompus devant une part de tarte à la mélasse, le dessert préféré d'Harry. Tout les écoliers parlaient à vois basse, fatigués d'avoir trop mangé. C'était le moment ou l'on commence à digérer, plein de bien être, l'estomac rassasié. (NdA : ça c les paroles frustrées d'une nana au régime… lol) Même les professeurs avaient quitté la salle, et seul Rusart surveillait les élèves, assis sur l'estrade
Et voilà, bonne lecture à tous…
CHAPITRE 31
Ron sentait la main de sa petite amie trembler dans la sienne. Il plongea ses yeux dans le regard de la jeune fille, et sentit son cœur se serrer. Dans les pupilles noisettes se mêlaient terreur et fatalisme. Effectivement, Hermione se sentait responsable de cette mêlée unique dans l'histoire de Poudlard, et se préparait à en subir les conséquences. Elle ne s'était même pas préparée à une quelconque défense.
Devant eux se tenait Mac Gonagall, le dos droit, les lèvres pincées. Elle ne leur avait même pas jeté un regard.
Curieusement, c'étaient tous les élèves qu'elle avait appelé. Alors que les principaux protagonistes s'attendaient à être convoqués seuls, l'ensemble de la maison était là. Cela les réconfortait dans un sens, mais leur sermon et leur punition allait donc être public. Ce qui n'est jamais très agréable…
Enfin, les portes de la grande salle s'ouvrirent devant eux. Effectivement, toutes les maisons étaient au complet. Les griffondors s'installèrent autour de leur table, dans un silence qui n'avait jamais été aussi inquiétant. En effet, tous les élèves avaient remarqué le visage fermé de leurs professeurs, qui étaient installés sur l'estrade, comme des juges dans un tribunal. Et quel tribunal ! Le ciel qui couvrait la voûte était obscurci par de lourds nuages gris, et les joyeuses décorations qui ornaient habituellement les murs avaient disparu.
Dumbledore trônait au milieu des professeurs, et l'expression de son visage trahissait à la fois une amère déception et une sévérité toute nouvelle.
Honteux, Ron détourna son regard vers la table des serpentards, et là le spectacle le réconforta quelques peu. Effectivement, l'œil de Drago montrait une large palette de couleurs, qui allaient du vert au violet. De plus sa lèvre supérieure était enflée. Harry avait fait du bon boulot ! Près de lui, Goyle affichait une lèvre supérieure tuméfiée, et avait l'air de souffrir du bras gauche. Décidément, lui-même, Seamus et Dean s'en étaient bien sorti avec cette masse informe de chaire. Il avait bien fallu être trois pour s'en sortir....
Son regard dériva ensuite vers Pansy, et il se sentit fier de sa petite amie. Effectivement, sur la large joue de la jeune fille se dessinait toujours la trace de la petite main d'Hermione. Une petite main plus forte qu'on ne l'aurait cru, vu la précision du tracé ! Pour finir, il ne put s'empècher de rire doucement voyant la mine défaite de Crabbe. Celui-ci s'était fait labourer le visage par les ongles acérés de Luna, et ses yeux étaient tout bouffis. De profondes griffures lui lacéraient les joues. Et de plus il devrait assumer le fait de s'être fait faire tout ça par une fille… Lui le « garde du corps » de cette fouine de Malefoy…
Et ils étaient nombreux les autres griffondors, serpentards, et serdaigles à souffrir de diverses contusions, griffures, ou autres yeux au beurre noir… Seuls les pouffsouffles, n'ayant pas pris part à la bataille, étaient indemnes.
Quand Dumbledore se leva, tout les élèves firent de même.
- Mesdemoiselles et messieurs. Je tenais à vous faire part de ma profonde déception face aux évènements de ce début d'après midi. Je ne pensais pas que de jeunes gens comme vous étaient capables de faire preuve de tant d'immaturité et de violence. Ne croyez-vous pas que ces derniers temps ont vu assez de morts et de blessés ? Ne croyez vous pas que le peuple sorcier est assez divisé, assez meurtri par des évènements dont vous n'ignorez rien ?
Génés et penauds, la plupart des élèves baissèrent la tête. Des larmes de honte coulaient même des yeux d'Hermione, qui ne s'était jamais sentie aussi mal de sa vie.
- Si certains d'entre vous ont fait preuve d'un grand courage l'année dernière, et se sont rassemblés pour combattre unis les dangers qui nous menaçaient tous, ils ont prouvé aujourd'hui la faiblesse de leurs caractères, et un manque de maturité qui m'a profondément peiné et surpris. Pour les plus âgés d'entre vous surtout, que j'estime être les plus responsables.
Bien entendu, il est inutile de vous disculper les uns et les autres. Nous savons exactement ce qu'il s'est passé, et qui a pris part à la bataille. Cependant, vous allez apprendre aujourd'hui que l'inaction est aussi préjudiciable qu'un acte répréhensible. Ceci dans la mesure ou pas une seule personne ne s'est interposée contre cet étalage de violence primaire et inexcusable !
Dumbledore laissa passer quelques secondes de silence, et reprit :
- J'estime donc que tout le monde est concerné par ce qui s'est passé. La punition sera donc générale. Des murmures de désapprobation parcoururent la salle, et Dumbledore reprit plus fermement :
- Silence s'il vous plait. J'estime que vous apprendrez ainsi que tout les élèves de chaque maison doivent être solidaires entre eux. Et que pas une maison n'est privilégiée par rapport aux autres. Ainsi, chacune a perdu 100 points.
J'ai l'immense regret de devoir vous annoncer que les fêtes pour Halloween sont supprimées, et qu'aucune sortie à près au lard ne sera organisée avant les fêtes de fin d'année. Qui sont d'ailleurs suspendues pour le moment, et ce jusqu'à nouvel ordre. Et pour finir, aucun match de quidditch n'aura lieu pour le moment. Et aucune mesure personnelle ne sera prise contre quelqu'un en particulier.
Aucun élève ne protesta, tellement les mesures punitives prises par Dumbledore étaient importantes. Tous étaient estomaqués de voir l'ampleur des dégâts.
- Croyez bien que ce n'est sans aucun plaisir que je prends ces décisions, qui sont à la mesure de votre inconséquence. J'espère sincèrement que vous regrettez vos actes, et me le prouverez d'une manière ou d'une autre.
Dumbledore claqua des mains, et les plats du dîner apparurent sur les longues tables. Sans un mot, avec l'ensemble des professeurs, il se rassit, et commença son déjeuner.
Ginny pouvait deviner l'extrême colère d'Harry rien qu'à la contraction de ses maximilliaires, et de la jointure de ses doigts. Si elle et son frère étaient profondément touchés par la suppression des matchs de quidditch, il était évident qu'Harry était le principal concerné. Il avait déjà été privé de son sport favori l'année dernière… Elle glissa sa main fraîche sur celle d'Harry, et lui jeta un petit sourire compatissant. Harry ne pu le lui rendre de bon cœur. Sa peine était trop grande. Même le fait de voir Drago bien abîmé par ses soins ne le réjouissait pas. Si seulement il pouvait revenir quelques heures en arrière…
De son côté, Ron tentait de consoler Hermione. Enfin, surtout de la déculpabiliser. Elle se croyait responsable de tout ce qui s'était passé. Et n'arrivait pas à croire, que elle, si calme et suffisamment forte pour prendre sur elle, avait pu se laisser aller ainsi avec Pansy… Elle en était mortifiée. C'était, pensait-elle, un incroyable signe de faiblesse. Et c'était en vain que Ron tachait de la décharger de cette responsabilité… En attendant, elle fut incapable de manger quoi que ce soit, et très vite quitta la table…
Plus tard, dans la salle commune, l'ambiance était plutôt morose. Des petits groupes parlaient à voix basse. Heureusement, personne chez les Griffondors n'avait l'air de tenir Hermione ou ses amis pour coupables. Cette punition sans précédent avait au moins le mérite de créer un certain sentiment de solidarité parmi ceux qui la subissaient dans la maison rouge et or.
Seul dans un fauteuil, Néville lisait le parchemin qui était à l'origine de tout ça. Un léger sourire flottait sur ses lèvres. Curieusement, il le tenait dans le sens de la longueur. Luna avait effectivement parfois de drôles de lubies… Car comme tout le monde l'avait deviné, c'était la fantasque jeune fille qui lui avait envoyé cette lettre. Elle qui cherchait la discrétion, c'était raté !
Néville Londubat n'avait pas l'habitude de recevoir des lettres de filles. C'était même la première qu'il recevait. Il faut dire qu'il n'avait jamais eu de rapports très proche avec la gente féminine. Sa réserve naturelle, qui confinait même à une timidité maladive, l'avait toujours empêché d'aller vers les rares jeunes filles qui lui plaisaient. Une fois seulement il avait osé, en troisième année. Son regard se dirigea vers la jolie rouquine dont la chevelure flamboyait près du feu. Il l'avait invité au bal de noël, et elle avait accepté. Mais elle était déjà amoureuse d'un autre. Et quel autre ! Se disait Néville. Il en avait très vite pris son parti. Mais… il l'avait aimé.
Ses expériences se limitaient à quelques baisers échangés avec une vague cousine cracmol, rencontrée à un dîner de famille. Il avait 13 ans, la cousine en question 14, et elle avait vidé quelques fonds de verres de whisky pur feu. Elle n'était pas un parangon de beauté, mais ils avaient décidé de voir tout les deux ce qu'était un baiser… Enfin, c'était surtout elle qui avait pris cette décision, mais Néville s'était laissé faire, pour ne pas mourir idiot… Si l'expérience n'avait pas été transcendante, elle lui avait tout du moins redonné un peu confiance en lui. Il pouvait désormais se sentir plus à l'aise quand ses camarades parlaient de filles. Mais depuis trois ans maintenant, rien. Il avait très vite abandonné l'idée de séduire Ginny, et avait noué avec elle de solides liens de confiance et d 'amitié.
Seulement, il y a un an, alors qu'il prenait le Poudlard Express en compagnie de ses amis, il avait rencontré Luna Lovegood. Tout d'abord, il l'avait prise pour une fille un peu bête, totalement dans un autre monde, puis avec le temps… Beaucoup de temps d'ailleurs, car accepter et apprécier son excentricité nécessitait de longues heures de réflexion… Petit à petit, de la voir s'investir dans l'AD, de la fréquenter plus souvent, il était devenu sensible à son humour, son originalité, sa détermination, sa franchise… Puis il y avait eu cette fameuse soirée au ministère. Tous restaient liés par cette expérience si douloureuse et… insensée.
Alors, pendant les vacances, elle lui avait envoyé quelques lettres, auxquelles il avait répondu avec plaisir. Ils y parlaient de leurs passions, la botanique pour Néville par exemple, de leurs envies pour plus tard, de leurs peurs, comme le retour de Voldemort… puis de choses plus intimes aussi. Car Luna manquait parfois de tact. Ainsi, lorsqu'elle lui avait carrément demandé où étaient ses parents, il lui avait tout raconté. Le plus cher et le plus intime de ses secrets... Alors tout doucement, elle lui était devenue plus chère à son cœur. Et quand il la voyait maintenant, avec son perroquet et ses paréos, ou un exemplaire du chicaneur à la main, il se sentait plein de tendresse. De tendresse et peut être d'autre chose…
Une fois encore, elle avait pris les devants. Et envoyé cette lettre. D'une franchise et d'une sincérité désarmante. Tout était naturel et spontané chez elle. Et elle ne mâchait pas ses mots ! Elle lui disait qu'elle ne savait pas si elle l'aimait, mais qu'en tout cas elle avait envie d'être avec lui. Qu'elle savait qu'elle était spéciale, mais que de toute façon, quelque part, lui aussi sortait un peu de la norme. Et que ce serait bien drôle si tout les deux étaient ensemble.
Alors si il était d'accord, il n'avait qu'à la rejoindre, ce soir, à minuit, dans l'aile ouest, au 2ème sous sol, au fond du couloir de droite…
C'est ainsi que Néville restait plongé dans ses pensées, la lettre dans sa main. Il avait évidemment envie de s'y rendre, mais quelque chose, et il ne savait pas quoi, le retenait. Puis il repensa à la réaction de la jeune fille, lorsque Crabb lui avait recassé le nez. Nul doute que maintenant tout le monde se posait des questions sur lui et Luna…
Il sentait ses mains devenir toutes moites, à mesure que le temps passait. Il était maintenant un peu plus de 23h30, et seuls Hermione et ses amis, ainsi que quelques élèves de 7ème année restaient dans la salle commune.
Encore 15 minutes passèrent. Il ne restait plus que Ron et Hermione, en pleine discussion, près du feu. Il passa devant eux discrètement, et allait ouvrir la porte, quand Ron leva les yeux vers lui :
- Hey ! Néville ! Tu vas où ? Il n'est pas un peu tard pour se balader ? Ses lèvres s'étendirent en un large sourire, mi-taquin mi-interrogatif.
- Euh…
- Ne serait-ce pas une jeune fille que vous allez débaucher à cette heure-ci ? En voilà des manières….
- Euh…
Hermione, se retenant de rire, tachait de faire taire le rouquin, qui se faisait un plaisir de taquiner Néville.
- Elle est jolie au moins ? On la connaît ?
- Ron je…
- Ok, j'attendrai que l'on soit seuls pour te cuisiner. Cela dit rester des conversations d'hommes. J'ai toujours dit que les filles….
Alors qu'Hermione se jetait sur le rouquin pour le faire taire, et lui faire regretter ses paroles machistes, Néville s'esquiva et quitta la salle commune, poussant un soupir de soulagement. Il savait bien qu'il n'y avait rien de méchant dans les paroles de Ron, mais il restait d'une pudeur extrême…
Néville déambulait dans les couloirs du château. C'était du Luna tout craché, de lui donner rendez-vous à l'autre bout de Poudlard… Plus il marchait et se rapprochait du but, plus il sentait ses jambes flageoler. Il doutait tellement de lui. Et pourtant, il était bien différent du petit londubat qui avait fait sa rentrée il y 5 ans… Même si cela avait pris du temps, son corps s'était débarrassé de ses rondeurs enfantines. Il avait grandi, et sans atteindre la haute taille de Ron, il s'en sortait tout à fait honorablement. Ses grands yeux marron clair étaient doux et expressifs. Et sa naïveté et sa timidité le rendaient assez touchant.
Quoi qu'il en soit, il ne s'était aucunement rendu compte de sa métamorphose. Toujours un peu dans les nuages.
Luna, de son côté, se tenait derrière un pilier. Que ferait-elle si jamais il ne revenait pas ? Après tout, il avait un an de plus qu'elle. Et peut être qu'il avait été choqué par son attaque sur Crabbe… Il est vrai qu'elle s'était un peu conduite comme une furie. Mais après tout, elle avait ressenti une telle colère lorsqu'elle avait entendu l'os du nez se casser… Et puis, quelle idée de lui donner rendez vous là ? Juste à ce moment, une petite tête verte, aux yeux globuleux et aux longues oreilles se leva vers elle :
- Ohhh Miss Lovegood ! Quel plaisirrr pourrr Gorrrty de vous voirrrrrr
L'elfe de maison avait une voix un peu criarde, et devait être un peu sourd, car il parlait très fort.
- Chut Gorty ! Ne parle pas si fort !
Miss Lovegood est-elle venue voirrr Astrag ? Parce que Gorty doit vous dire qu'il n'est pas là…
- Non, je t'expliquerai plus tard. J'attends quelqu'un. Laisse moi s'il te plait.
A ce moment, elle entendit des pas se rapprocher juste derrière elle, et se leva précipitemment.
- Ah ! tu as trouvé ?
- Euh… Oui, je t'ai entendu parler… Il y a quelqu'un d'autre, demanda-t-il d'un ton déçu
- Non je t'assure… Je… jeparlais toute seule !
Gorty s'était évanoui dans un coin d'ombre, comme seuls les elfes de maison peuvent le faire.
Alors le regard bleu et embrumé de la jeune fille longea dans les doux yeux chocolat, et Néville et Luna se sourièrent….
Ouh c'est mimi je trouve… Et vous ???
