Salut à tous !
Bon, l'inspiration a l'air de bien repartir… Voici un chapitre un peu plus long que les derniers.
Alors, pour les reviews :
Zagan : merci, je suis contente d'avoir pu faire passer un truc tout mimi pour eux deux… Faut que cela soit tout beau, Neville en a assez bavé quand même….
Benelie : bon c cool ça faisait longtemps que je t'avais pas vu sur ma fiction. Bon retour ! Les machins aux noms bizarres, c pour des elfes de maison que j'ai inventé. Je devais à al base développer un truc qui m'a saoulé finalement… Et j'ai mis des noms de merde, mais va inventer des noms d'elfes ! Je me suis prise la tête…
Virg05 : Merci mademoiselle. Effectivement, il sont tout les deux complètement à l'ouest…
Liv, j'ai tenu ma promesse, et te dédicace spécialement la fin de ce chapitre… On en avait parlé il y a longtemps… Et ça y est…
CHAPITRE 32
Dans leur salle commune, les serpentards n'en menaient pas large non plus. Roxanne, qui n'avait pas participé à la bataille, se tenait, rêveuse, dans un fauteuil. Drago la regardait, admirant sincèrement son détachement. Pansy, à côté, avec son visage encore marqué par la main d'Hermione, ressemblait à… Comment avait-il fait toutes ces années pour la supporter ? Comme si on comparait des mauvaises herbes à une jolie fleur…
Roxanne soupira longuement. Elle n'était pas venue à Poudlard pour subir des punitions qu'elle ne méritait pas. Elle était venue pour s'amuser, s'occuper, et parce que ce jeune garçon à la chevelure si blonde qu'elle en paraissait presque blanche l'avait… séduite et intriguée à la fois.
Pansy la regarda avec un regard haineux :
- Pourquoi tu soupires ? Ce ne sont pourtant pas tes blessures qui doivent te faire souffrir…
- Que veux tu dire par là ?
- Que tu es restée dans ton coin, comme une poltronne. Toi qui te disais si contente d'être chez les serpentards… Madame fait sa princesse…
- Pour d'autres choses que vos querelles inter maisons oui ! Crois tu que je n'ai que ça à faire, aller gifler des griffondors… Je te rassure, tu t'en es bien tirée toute seule. Le spectacle était de toute beauté, continua Roxanne d'un ton railleur...
Pansy devint verte de colère. Seuls 5 doigts laissaient une trace blanche sur sa joue…- Comment oses tu dire ça ! Espèce de… Oh ! Mais c'est vrai, j'oubliais : tu as passé toutes tes vacances avec des griffondors, alors forcément, on garde certains liens… Ton cousin chéri, et sa copine Hermione, et le balafré…
Plusieurs serpentards, interloqués, levèrent la tête vers les deux jeunes filles.
- Je t'interdis de dire ça, espèce de morue ! Je les haie plus que tu ne pourras jamais le faire. Alors je te conseille de ne plus jamais remettre le sujet sur le tapis, parce qu'au sinon…
- Au sinon quoi ?
A ce moment, Drago se leva, et s'intercala entre elles.
- Pansy, dit-il sèchement. Je croyais que le sujet était réglé. Je ne veux plus en entendre parler comprends tu ?
Pansy se ratatina devant le regard acier de Drago. Elle avait trop peur de lui déplaire pour s'opposer plus longtemps à lui. Marmonnant dans sa barbe (NdA : parce que je suis sure que quand elle sera vieille, elle en aura…), elle s'éloignant et alla rejoindre son amie Millicent. Roxanne la regarda s'éloigner d'un air victorieux.
- Merci Drago. Je t'avoue que je ne sais plus quoi faire avec elle…
- Elle doit être jalouse. Ne t'inquiète pas, ça lui passera.
Roxanne secoua sa crinière blonde, et le regarda entre ses longs cils.
- Jalouse… Il n'y a pourtant pas de quoi, non ?
- Cela dépend dans quel sens on se place…
Ondulant des hanches, le sourire aux lèvres, Roxanne s'éloigna, et retourna à sa table de travail, sous le regard fielleux de Pansy.
Au square Grimmaud, vers une heure du matin, une réunion extraordinaire se tenait, sous la présidence de Dumbledore. En l'absence des enfants, ils se tenaient tous tout simplement dans la cuisine. L'Ordre n'était pas au complet, loin de là. Seuls les « anciens » avaient été conviés, car il s'agissait d'une réunion d'urgence. A l'exception d'un tout nouveau membre, invité en tant que spécialiste : Elliott Evergreen. Malgré les supplications de sa femme, il avait rejoint Molly et les autres…
Effetivement, aujourd'hui, tous avaient appris une horrible nouvelle. Cela avait pris du temps, car peu de gens étaient au courant de cette expédition, mais après les français, un autre groupe de chercheurs avait été décimé. Pas un seul survivant pour expliquer ce qui s'était passé. Les corps avaient été ramené par des indigènes aux autorités locales. Maintenant, l'Ordre savait que quelqu'un veillait, là bas, à ce que personne n'approche de la citée…
- Mais enfin, Evergren, vous dîtes que là bas, personne ne s'est opposé à vous ?
- Pas un chat, pas un poil de balais, que de la poussière… L'homme barbu soupira. L'endroit était désert. Les fresques étaient recouvertes de poussière, personne n'avait essayé de les lire depuis bien des décennies…
- Il est fort probable que vous ayez été suivi, dit Dumbledore.
Le vieil homme se lissa la barbe, en tortillant la pointe au bout de ses longs doigts, comme il en avait l'habitude, lorsqu'au bout d'une réflexion, il était proche de la conclusion.
- Elliott, je vous remercie pour toutes vos informations en tout cas. Pouvez vous me dire où en sont les recherches, quant à ce fameux livre…
- Et bien, les fresques nous ont indiqué l'année, et là les chercheurs planchent sur a date exacte. Ce n'est pas évident, personne n'a de calendrier de concordance. Et les calculs à faire sont faramineux… Cependant, nous sommes sur la bonne voie, cela est certain.
Elliott Evergreen alluma sa pipe, et reprit son discours d'une voix traînante :
- Nous savons aussi qu'il y a une formule à trouver. Cela aussi ne posera pas de problème en soit. Il suffit juste de trouver la clef de ce message codé. Le souci est que l'équipe est plutôt réduite. Les recherches à faire sont énormes, et…
- Elliott, vous savez bien qu'il est impossible de divulguer le secret plus encore. Nous prenons déjà énormément de risques. Mais le temps ne presse pas à ce point. De toute façon, je suppose que Tom n'avance pas plus que nous…
- Tom ? Demanda Elliott
- Le seigneur des Ténèbres, cracha Rogue d'un ton hargneux (pour changer). Autrefois, Tom Jesudor… Mais le problème, dit-il en se retournant vers Dumbledore, c'est que justement, vous supposez…Je reste persuadé que nous devrions rentrer en contact avec son esprit et…
- Severus, je vous ai déjà dit que je ne voulais pas mêler Harry à tout ça pour le moment. Je en ferai appel à lui qu'à la dernière extrémité….
Maugrey hocha la tête, soutenant le vieil homme.
- De toute façon, rajouta Rogue, je suppose que ce n'est pas plus mal. Le contraire lui ferait croire qu'il n'est plus puni… S'il se rendait utile…
Molly, qui passait dans la cuisine, tiqua à ces paroles. Malgré les années, elle continuait de protéger celui qu'elle verrai toujours comme l'orphelin abandonné, cherchant la voix 9 ¾ à King Cross… (NdA : parce que forcément, elle ne sait pas ce qu'il fait à sa fille dans certaines salles de bain…)
- Puni, comment ça ? Qui est ce qui s'est encore acharné contre lui ?
Rogue laissa échapper un sourire fielleux :
- Et bien toute l'école est punie, principalement à cause d'Harry et Ron, et leur ami Granger bien sur… et Ginny Weasley…
Molly laissa tomber le verre qu'elle tenait à la main par terre :
- Qu'est ce qu'il s'est passé ? Tout les 4 ? Punis ? En avez-vous jamais assez, Severus, de vous acharner sur mes enfants ? vous n'êtes qu'un sale…
- C'est moi qui les ai puni, Molly.
La vois douce de Dumbledore la calma aussitôt. Elle se tourna vers lui et s'assit sur une chaise.
- Je les ai puni, comme l'ensemble des élèves de l'école. Ils se sont battus Molly… Tous.
- Comment ça ? Coassa-t-elle. Même les miens ?
- Les votres ont été les premiers, jeta Rogue.
Molly se tourna vers lui, les yeux remplis de colère. Heureusement, avant même qu'elle n'ouvre la bouche, Dumbledore posa sa main sur la sienne. Aussitôt ; elle se sentit plus calme. Le vieil homme détenait ce pouvoir. Il était si calme, si maître de lui-même, qu'on ne pouvait rester longtemps énervé en sa présence. Rogue lui-même en avait fait l'expérience il y avait peu de temps.
Les épaules de celle qui serait toujours une mère poule s'affaissèrent.
- Mais, battus…
- Assez pour qu'ils soient nombreux à avoir quelques bleus. Cela a complètement dégénéré. J'ai été extrêmement déçu. Mais n'en parlons plus. Je pense que la leçon a porté…
Molly se leva, et se promit d'obtenir plus d'informations par ses enfants… Se battre, à Poudlard… Décidemment, ses enfants lui en feraient toujours voir des vertes et des pas mures… Cependant, une petite voix en elle lui disait que c'était toujours moins pire que rejoindre le département des mystères, la nuit, pour aller se battre contre Voldemort…
Finalement, Dumbledore exhorta ses compagnons à plus de patience. Et il allait s'occuper lui-même de ces mystérieuses disparitions dans la forêt amazoniennes…
Les jours qui suivirent cet incident furent lugubres pour les élèves. Les professeurs étaient intraitables, et faisaient régner une discipline de fer. Dès le lendemain, chacun y était allé de son couplet sur le « regrettable incident », et faisait sentir sa réprobation à sa manière. Même Rogue, pour une fois, ne favorisait pas son habituel protégé. Pour lui, celui-ci aurait du donner une sacrée raclée à saint Potter, qui finalement s'en sortait sans une égratignure... (A part un bon coup là où il ne fallait pas, mais ça, personne ne pouvait le voir…) Et c'est ce que Rogue ne pardonnait pas à son protégé !
Ainsi, la discipline avait été sérieusement accentuée. Des rondes avaient lieu dans les couloirs, le soir, par crainte d'une quelconque vengeance de la part d'élèves d'une maison contre l'autre. Et Rogue se faisait un plaisir de parcourir lui-même les couloirs, à la recherche d'un élève en vadrouille. Ron n'avait pu revoir Hermione avec plus d'intimité, et cela le rendait… un peu agressif… Il y a des habitudes que l'on prend vite ! (NdA : mdr !) Quant à Harry, il ne rêvait que de recommencer ce qu'il avait fait avec Ginny dans la salle de bain des préfêts… Mais là, ce n'était pas possible…
Seul Néville et Luna avaient l'air de flotter sur un petit nuage. Vu le climat général, personne ne faisait attention à eux. Même les menaces et les remarques acerbes de Rogue laissaient le jeune homme de glace. Un léger sourire flottait sur ses lèvres. Cela le rendait presque meilleur en potion, car il n'avait plus l'esprit continuellement confus et apeuré. Seulement, presque était bien le mot… car s'il ne faisait plus de bêtises précipitées, il oubliait de faire attention aux temps de cuisson, pensant à ses amours. Et Rogue fut le premier étonné de ce changement d'état d'esprit !
Quant à la jeune fille, tout le monde était habitué à la voir un peu dans les vaps. Alors de là à la deviner aux petits anges…
Pourtant, effectivement, le jeune couple était… un jeune couple ! Leur rendez vous nocturne s'était soldé par de longs baisers, dans lesquels Luna mettait une expérience et un enthousiasme assez impressionnant. Pourtant, jamais personne ne lui avait connu de petit ami, à Poudlard tout au moins…
Le lendemain, il avait passé une journée complètement dans les vaps. Il était rentré sur le coup de 4 heures du matin, et s'était affalé dans son lit, sans pouvoir s'endormir. Il n'avait jamais soupçonné que la jeune fille puisse avoir une peau si douce, ni qu'elle puisse sentir si bon… Les pensées ailleurs, Ron ne lui avait pas reparlé de Luna. Pourtant, le jeune prenait extrêmement soin de sa toro'ura, que la jeune fille lui avait ramené de tahiti. Hélas, la plante n'était pas aussi gentille qu'elle, loin de là… Elle mangeait déjà de petits insectes, et refusait de se laisser caresser. Mais après tout, c'était un cadeau tellement représentatif de Luna !
Quoi qu'il en soit, alors que tout les élèves déprimaient, qu'Harry et Ron enrageaient de ne pouvoir jouer au quidditch, qu'Hermione ruminait sa honte, et que Ginny s'impatientait de profiter d'Harry, Luna et Néville étaient tout joyeux. Ils passaient beaucoup de temps ensemble, sur les bords du lac, à la bibliothèque, où encore dans les serres… Dont, bien sur, ils ne faisaient pas le même usage que Ron et Hermione… Ils ne faisaient que se serrer l'un contre l'autre, dans d'interminables discussions, ou échangeaient de longs baisers… Ils riaient beaucoup aussi, heureux de se découvrir tant de points communs… Ou encore de l'air à la fois agressif et craintif que prenait Crabb quand la jeune fille passait non loin de lui…
Cela faisait maintenant une semaine que l'ambiance était très tendue à Poudlard. Décidemment, les professeurs tenaient vraiment à marquer le coup. Une semaine qu'il y avait des rondes, que les préfets étaient chargés, sous peine de punitions sévères, de faire respecter la plus stricte discipline dans les dortoirs… Harry avait constamment sa jolie rouquine sous les yeux, et n'en pouvait plus de devoir s'en tenir à de chastes baisers. Surtout que le jeune fille, toujours aussi joueuse, se plaisait à, le soir dans la salle commune, s'habiller de manière suggestive et très… féminine. Il suffisait de peu, un léger décolleté qui laissait surgir une épaule d'albâtre, un tee-shirt fin, laissant deviner les deux pointes sombres de sa poitrine, quand ils étaient seuls dans la salle commune, que tout le monde s'était couché, mais qu'ils ne pouvaient trop se laisser aller… Ginny se plaisait à ramener une main baladeuse à sa place, après l'avoir tout de même laissé se promener sur son joli corps… Ce n'était pas forcément facile pour elle, mais il ne lui déplaisait pas de mesurer ainsi son pouvoir sur l'homme de sa vie…
Ainsi, un soir, dans son lit, alors qu'il pensait à la jolie rousse, pulpeuse et sensuelle, dans son bain moussant, offerte à lui, il sentit son sexe se durcir un petit peu… Puis de plus en plus, quand il se rappelait l'étrange sentiment de plénitude qui l'avait envahi, quand il avait senti le doux ventre de la jeune fille se refermer sur son sexe…
Il tacha de se retourner sur le ventre, mais la pression alors exercée l'excita encore plus. C'était la peau délicate qu'il imagina sous sa joue, à la place du drap. Il ne sentait plus l'odeur de lavande du linge, mais le parfum de la jeune fille… Son érection en devint terriblement douloureuse…
Il poussa un juron, sauta de son lit, tachant de cacher la protubérance sous son caleçon, et plongea sous son lit. Il en retira sa malle, et saisit sa cape d'invisibilité…Ce ne fut que quand il claqua la porte, en courant, que ses camarades de chambrées se réveillèrent.
- Qu'est ce qui se passe ? Demanda Seamus d'une voix ensommeillée
- La ferme, murmura Sean, la tête enfuie sous les couvertures…
- Il a du rejoindre Ginny… Dit Néville, en étouffant un baillement. Moi aussi avec Luna, on a du mal à se voir…
Ron ne releva même pas le fait que Néville parlait de sa vie amoureuse…
- Le salaud ! Cria-t-il. Il va cherche ma sœur ! A cette heure ci ! Pour quoi faire hein ?
- Ben à ton avis ? Gueula Sean, furieux de ne pouvoir dormir…
Ron, qui lui aussi était très énervé en ce moment, tacha de se lancer à la poursuite d'Harry, mais lorsqu'il sortit du dortoir, la salle commune était apparemment vide. Soucieux d'éviter le scandale, il poussa un juron, et rentra dans sa chambre.
Harry, lui, caché sous sa cape d'invisibilité, essayait de voir comment il allait accéder à la porte du dortoir de Ginny, dont l'escalier qui permettait d'y accéder était ensorcelé… Finalement, il se mit à une fenêtre, et d'un petit « Accio balais », récupéra son instrument.
C'était finalement si simple ! Il ne s'agissait même pas d'un sortilège de barrage ! Volant doucement, personne ne pouvait le voir. Et il ne risquait pas de faire grincer le plancher…
Ce qui le surprit le plus, c'était de voir à quel point les filles, dans leur intimité, pouvaient se montrer… collégiennes ! Il y avait plein de décorations sur les murs du couloir, des poster, des glaces, même énormément de glaces… Et sur chaque porte, il y avait les photos de toutes les filles de la chambrée ! Il n'eut aucun mal à trouver celle de Ginny, une photo d'elle à 11ans étant collée sur la porte.
La seule difficulté rencontrée fut de voir passer devant lui Lavande, en nuisette. Il se colla contre le mur, afin qu'elle ne le heurte pas sur le chemin des toilettes… il nota d'ailleurs au passage qu'elle devait sûrement porter des soutiens gorge rembourrés… car son profil était devenu nettement moins ravageur… Dédiant un sourire à la duplicité féminine, il s'introduisit dans la pièce sombre… Ginny dormait dans un coin. Il voyait des mèches rousses s'échapper de sous l'oreiller. Elle avait coincé le drap entre ses jambes, et ses fesses étaient ainsi moulées dans le tissu…
Sentant son sexe se durcir encore plus, il n'y tint plus et atterri sur le lit. Par précaution, il posa de suite ses lèvres sur celle de la jeune fille. Celle –ci murmura, encore endormie :
- Hummm Harry…
La main du jeune homme remonta le long de sa taille, pour emprisonner un des jolis seins ronds, quand elle ouvrit grands les yeux. Avant même qu'elle n'ouvre la bouche pour poser une question, il la recouvrit aussi de la cape, et elle pu le voir.
- Mais qu'est ce que tu fais là ? Tu es fou ?
- Chut…..
Il l'embrassa sur la peau satinée de l'oreille, et elle passa ses bras autour de son cou. Elle ne pu retenir un rire de surprise, quand il l'emmena sur le balais, cachés tout les deux en dessous de la cape…
Sillonnant les couloirs en direction de la salle de bain des préfets, ils passèrent devant Rusart, qui ne sentit même pas leur présence, et ils virent au loin Rogue, qui se retourna sur eux mais sans les voir. Harry, qui ne faisait pas attention au chemin qu'il suivait, se retrouva dans un cul de sac. L'étroit couloir de pierre se terminait sur une porte, fermée à clef. Il sentait la douce pression de la poitrine de Ginny contre son dos, et la chaleur de ses mains qui lui caressaient le ventre… Virant à 180 degrés, il fit demi tour, lorsqu'il vit le professeur de potion s'avancer dans le couloir, un rire mauvais sur les lèvres…
Harry su qu'il ne pourrait le croiser sans le toucher. Il essaya de voler le plus haut possible, mais cela ne passerait pas… Ginny tremblait derrière lui. Soudain il vit une fenêtre, qui devait être entrouverte, et qu'un coup de vent rabattit complètement. Tentant le tout pour le tout, il empoigna à deux mains le manche de bois poli de son éclair de feu et chuchota à Ginny de s'accrocher le plus fort possible. Rogue n'était plus qu'à quelques mètres de la fenêtre…
Harry se pencha en avant, et faisant claquer le tissus de sa cape, fonça à travers l'encadrement de la fenêtre, et se retrouva à 40 mètres de hauteur, suspendu dans les airs… alors que Ginny étouffait un cri de surprise, ils entendirent Rogue hurler :
- Potter ! Revenez ici immédiatement ! Potter !!
Se penchant le plus possible sur son balai, Harry prit le chemin de l'enclos des sombrals… Ginny, heureusement pour elle, était habituée à voler en faisant toutes sortes de figures… Si elle se serra contre le dos de son petit ami, c'était uniquement pour le plaisir de le sentir tout contre elle…
Doucement, Harry perdit de l'altitude, et s'arrêta devant une petite grange. D'un pas mal assuré, la rouquine descendit du balai, et s'adossa à la porte.
- Tu m'as fait une de ces peurs…
- J'avoue qu'à un moment, j'ai bien cru qu'il allait nous prendre…
- En voilà des manières, jeune homme, d'enlever sa petite amie au nez et à la barbe de ses camarades… Que me vaut cet honneur ?
- J'avais envie de toi…
- Tu AVAIS ?
- J'ai…
Harry descendit à son tour, et enlaça la jeune fille pour un baiser fiévreux. Mais s'appuyant trop sur elle, il fit basculer la vieille porte de bois, et ils tombèrent sur un lit de foin odorant et parfumé…
Les deux corps s'enfoncèrent dans les herbes sèches, l'un contre l'autre. Instantanément, Harry retrouva la houle de plaisir qui lui brûlait les reins depuis des heures. Sauvagement, il la dépouilla de son haut de pyjama, et couvrit les seins opulents de baisers enflammés. La rouquine commençait à ronronner sous ses caresses, et effleurait la peau brûlante de désir d'Harry. Elle lui enleva son pantalon, et enfin, après diverses contorsions, ils se retrouvèrent nus l'un contre l'autre. Avec un soupir de bien être, il glissa un doigt entre ses lèvres, et soupira de plaisir en la sentant déjà prête… Son sexe si dur se frottait contre la peau douce quand….
Ginny sentit soudainement un liquide humide lui couler le long des cuisses. Alors qu'Harry poussait un petit gémissement, elle s'accouda d'un air étonné. Le jeune homme restait maintenant immobile, le visage caché dans le creux du cou de la jeune fille.
- Mais… balbutia-t-elle…
- Ginny je… Je suis désolé…
- Non mais… c'est pas grave, c'est juste que… Je ne savais pas que c'était possible !
- Harry, qui commençait à peine à oser lever les yeux, retomba dans le foin.
- Excuse moi… Bah, c'est pas grave. On est jeunes…
- Ginny…
- Euh… Je veux dire, j'aime bien me faire enlever ainsi… On recommencera…
- Putain ! tout était si parfait…
Ginny fit un petit sourire discret, puis essuya discrètement les traces de la passion d'Harry.
- C'était… comme la fuite dans le couloir : rapide ! Elle l'embrassa sur la joue, câline et rieuse…
Alors qu'Harry, penaud et déconfit, se rhabillait tristement.....
Bon, comme je le disais plus haut, l'inspiration revient. Mais vu que j'ai un peu moins de temps, je vais me limiter à deux chapitres par semaines. Alors laissez moi plein de reviws, pour me dire ce que vous pensez de ce petit incident, dans la grange à foin…
