Salut à tous !

Pour commencer, comme d'hab, les reviews :

Elyssia : Ben non, tu vois, ta review elle est très bein ! (avec tout les compliments que tu me fais, de toute façon, comment veux tu que je pense le contraire ! lol) En tout cas, merci beaucoup !

Zagan : Mais euh… D'abord… je sais toujours pas ! Hum hum… Faut que je me creuse la tête… Pour l'instant, j'esquive... Va falloir inventer un truc pas piqué des haricots (ouhla je suis fatiguée moi…) Bises, à bientôt

Liv : oui, moi aussi je me demande ce que c'est que ce truc, ce prof tout bizarre… Me voilà piégée, il ne me reste pas beaucoup de temps pour trouver… Bises, et bon courage pour tes trads, pendant les partiels c pas évident. Je reste là, stoique, à attendre, comme une âme en peine de savoir ce qu'il va se passer dans Plus qu'un souvenir…

Lycan vans : pour ta vie que tu racontes dans tes reviews, si ça te rassure, moi c pareil, j'ai un côté très « 3615 ma life »… Pour le reste, je te rassure, je ne resterai jamais aussi longtemps sans publier. Mon maximum, c'est quoi, une semaine sans publier. Ou peut être 10 jours une fois… à bientôt

Virg05 : merci miss ! Mais fatalité ! je dois absolument me creuser les méninges…

CHAPITRE 39 : Curiosité insatisfaite

Une grande chouette effraie toqua du bec contre la fenêtre de Dominica Islanovensky. Celle-ci fit basculer la targette qui la verrouillait, et accueillit le rapace sur son bras.

Curieusement, l'oiseau frémit mais resta sur place. Les animaux ne craignaient pas le professeur de DCFM. S'ils étaient sensibles à cette froideur extrême qu'elle dégageait, ils n'étaient pas soumis à l'étrange magnétisme de son regard. C'est pourquoi pendant longtemps ils avaient été les seuls amis de la petite fille qu'elle avait été… Pendant des années elle avait été incapable de suivre une scolarité normale. Et encore moins d'avoir une véritable vie sociale…

De toute façon, du jour où sa mère avait décidé de vivre son amour au mépris des convenances, elle avait signé le chemin de l'exil. Et lorsque sa petite fille était née, elle avait compris que celle-ci ne mènerait jamais une vie normale.

Dominica détacha soigneusement le petit paquet de la patte du rapace ; qu'elle reconduisit à la fenêtre après lui avoir donné une friandise. Puis elle reprit sa place au coin de la cheminée, les pieds quasiment dans les flammes. Par précaution, elle défit l'emballage brun, afin de vérifier que sa commande était complète.

Elle poussa un soupir de soulagement. Le pot d'extrait de lave et celui de souffre de Malaisie était intact. Et même cette fine fiole, cachetée de cire, au contenu si précieux… De la poussière de soleil… Des paillettes brillantes comme le diamant et d'un jaune d'or lumineux. Ces ingrédients dont elle avait si peur de manquer un jour… Déjà une fois, elle en avait pris chez Rogue, avec la permission de Dumbledore. ( NDA cf chap 29) Elle qui jamais ne s'était retrouvée au dépourvu, en avait manqué. C'était cette arrivée à Poudlard, cette dissimulation constante… L'esprit ailleurs, elle en avait oublié ce qui était presque pour elle un élixir de vie !

Décidemment, il était vrai que ces derniers temps, elle avait considérablement relaché son attention. Il y avait quelques semaines, c'était ce Ron Weasley. Elle l'avait bien senti, passant juste à côté d'elle, frissonner et lui jeter un regard étrange. Et ce soir, Hermione Granger ! Pourvu que les conséquences ne soient pas ce qu'elle craignait… Cette petite était tout de même sacrément maligne. Dominica aurait juré qu'elle l'avait fait exprès. Il ne restait plus qu'à espérer qu'elle ne se pose pas plus de questions. De toute façon, Albus lui avait dit de ne pas s'inquiéter.

Tout de même inquiète, Dominica se leva, et rangea les précieux ingrédients dans un petit coffret, dont elle gardait la clef autour du cou. Elle jeta un œil à la bouteille de cristal près de son lit :

C'est encore assez. J'attendrai demain…

A 23heures, incapable de s'endormir, elle gagna le bureau de Dumbledore.


Le lendemain matin, un samedi donc, Hermione prenait son petit déjeuner en compagnie de Ron, Harry et Ginny, comme à son habitude. Elle se servait un verre de jus de citrouille, quand un des petits hiboux de l'école déposa devant elle un petit parchemin. Sous le regard curieux de ses amis, elle l'ouvrit et poussa un cri d'exclamation :

- Qu'est ce qu'il y a ? Lui demanda Ron, intrigué

- Mon autorisation d'accéder à la réserve, dûment signée par le professeur Islanovensky… Qui espère que je me suis remise de l'incident d'hier soir…

- Tu crois qu'elle veut faire comme si de rien n'était ? Dit Ginny

- Sans doute… Hermione resta pensive. Mais je veux tout de même en parler à Dumbledore…

- Je crois que s'il pensait qu'il était important de t'en parler, il t'aurait déjà convoqué. Dumbledore ne parle que lorsqu'il en a envie. Ce qui reste un phénomène assez rare…

- Harry, je n'ai aucunement l'intention de rester là les bras croisés comme s'il ne s'était rien passé. Et je n'ai plus 12 ans ! Il est hors de question que...

- Miss Granger?

Hermione se retourna et vit la robe grise de Mac Gonagall devant elle.

- Oui ?

- Le directeur aimerait vous rencontrer ce matin. Il vous attendra ans son bureau à 10h30…

Puis sans un sourire, elle s'éloigna. Complètement estomaquée, Hermione sentit une vague d'inquiétude parcourir son esprit.

- Qu'est ce que j'ai bien pu faire ? dit-elle en interrogeant ses amis.

Ron lui prit la main tendrement.

- Ne t'inquiète pas. Qu'est ce que Dumbledore pourrait bien te reprocher ? Il veut sûrement te parler de l'incident d'hier soir. Toit qui voulait lui en parler, c'est l'idéal non ?

- Je l'espère…

Une heure plus tard, elle se trouvait en face de la porte du bureau de Dumbledore.

- Et mince ! Je n'ai pas le mot de passe…

A ce moment,la porte s'ouvrit toute seule. Elle monta les escaliers en colimaçon, et se retrouva dans la grande pièce qui servait de bureau à Dumbledore.

Le vieil homme enroulait sur son doigt la boucle de sa longue barbe argentée, tout en regardant la forêt interdite par la fenêtre. Sentant la jeune fille arriver ; son intuition étant toujours aussi fine, il se retourna pour l'accueillir avec un grand sourire. Automatiquement Hermione sentit ses muscles se détendre. Comment rester stressée devant un homme qui affichait une telle sérénité et une telle joie de vivre !

Sagement, elle s'assit dans le fauteuil qu'il lui montrait du doigt, et attendit qu'il prenne la parole :

- Je suis heureux de vous voir en bonne santé Miss Granger. Vous vous sentez totalement rétablie désormais ?

- Oui merci professeur Dumbledore.

Le vieil homme s'assit à son tour en face de la jeune fille.

- Je suppose que si je ne vous avais pas invité à parler, ici, avec moi, vous auriez pris vous-même l'initiative de venir me voir…

Confuse, Hermione sentit le rouge lui monter aux joues.

- Vous êtes une jeune fille brillante Miss Granger. Cependant, vous comprendrez que je ne puis vous dévoiler un secret qui n'est pas le mien… Non, laissez moi parler je vous prie. L'incident qui a eu lieu n'aurait jamais du se passer. Seule votre intime conviction vous a entraîner à avoir… ce geste. Je sais que vous êtes tombé parce que vous l'avez voulu. Votre malaise a été provoqué par une cause surnaturelle, c'est évident. Mais il reste bénin, par Merlin, merci ! Soyez certaine que je n'aurai jamais pris le risque de mettre en danger la vie d'un ou d'une de mes élèves. Seule votre extraordinaire… volonté et curiosité vous a amené à découvrir un secret, qui doit impérativement en rester un. Vous me comprenez ?

Hermione fronçait ses sourcils de velours, écoutant attentivement Dumbledore. Qu'il était dur de résister à son pouvoir de persuasion…

- En fait, professeur, dit-elle en se redressant, vous me demandez de faire comme si rien ne s'était passé…

- Oui

- Vous comprenez quand même que j'aimerai, moi, comprendre le phénomène qui s'est déroulé hier soir. Comprendre ce que mon corps a subi pour… pour s'évanouir. Ce frisson, cette glace, et ses yeux, à elle ! J'ai besoin de savoir… La jeune fille inspira un grand coup. Comprenez moi professeur Dumbledore. Physiologiquement, je dois comprendre ce qu'il s'est passé…

- Toujours aussi cartésienne, Miss Granger… Je dois cependant rester ferme là-dessus. Sachez juste que le professeur Islanovensky recevra mon autorisation afin de vous révéler, si elle le souhaite, la raison de cette… incommodité ! Sachez juste que… il faut savoir être patiente dans la vie. Vous avez la fougue de votre jeunesse. C'est un don fugace. Profitez en mais n'en abusez pas.

Sur ces paroles sibyllines, Dumbledore raccompagna Hermione à la porte.

Une fois dans le couloir, Hermione s'appuya contre le mur. Bien entendu, elle restait insatisfaite. Mais comment insister plus encore, sans gravement offenser le directeur de Poudlard. Elle avait bien compris qu'il lui laissait le champ libre à ses recherches, et même pour rencontrer son professeur de DFCM, mais que lui ne pouvait rien lui révéler de plus. Elle se demanda même s'il plaisantait en lui proposant de parler elle-même avec elle. Comment avoir une conversation avec cette… Cette elle ne savait même pas quoi ! Hermione soupira, puis alla rejoindre ses amis, qui devaient l'attendre à la bibliothèque.

Quelques minutes plus tard :

- Et donc tu vas aller la voir ?

Ron interrogeait la jeune fille, qui faisait les 100 pas devant lui.

- Je n'en sais rien. J'en meurs d'envie, mais en même temps, j'aurai l'impression d'être ridicule. Tu m'imagines ? « Oui bonjour professeur ! Je voulais vous demander pourquoi vous faites tout froid, et que vos yeux me font tomber dans les pommes … En fait c'est quoi votre nom ? Vous êtes hybride, c'est ça ? » C'est impossible…

- Tu vas te lancer encore dans de nouvelles recherches alors ? Le jeune homme grimaça, car tout temps qu'Hermione passait à la bibliothèque lui apparaissait être du temps qu'on lui retirait à lui sur sa présence…

- Je ne sais pas. Je vais attendre quelques jours pour voir. J'ai d'autres soucis en tête là. Plus urgent à mon avis…

- Et quoi donc ? demanda Ron, qui s'attendait à être cité.

- Les jeunesses du Septentrion…

- Ah. Le jeune homme fit une moue contrariée.

- Qu'est ce qu'il y a ?

- C'est qu'aujourd'hui on est samedi…

- Oui je sais. Et ?

- Et que les punitions ont été levées…

- Oui…

- Et que je voulais t'emmener à Près au lard. Mais bon si tu…

- Oh Ron c'est une super bonne idée ! attend je vais mettre mon manteau…

La jeune fille l'embrassa rapidement et courut vers son dortoir.

15 min plus tard, le jeune couple enlacé se dirigeait vers les hautes grilles du château, afin de prendre le chemin qui les mènerait vers le petit village.

Ron avait du prévoir sa ballade, car il l'emmena tout d'abord boire un chocolat sorcier dans ce petit salon de thé ou Harry et Cho étaient déjà allés ensemble. Heureusement, il y avait moins de monde qu'un jour de saint Valentin ! Hermione était ravie de l'initiative de son petit ami, qui avait visiblement envie de lui changer les idées. Ils firent ensuite le tour des boutiques, avec également un petit détour par la succursale de Weasley, farces pour sorciers facétieux. Quand ils entrèrent dans la boutique, Hermione fut surprise de la netteté des rayons, où les prix et les explications étaient écrits d'une belle écriture. Tout était propre et rangé. Alors qu'ils se dirigeaient vers la caisse, une jeune fille brune arriva de l'arrière boutique.

- Bonjour, je peux vous aider ? Tiens… un membre de la famille Weasley… Ron il me semble. Et Hermione ?

- Oui répondirent les deux jeunes gens en cœur.

- Euh… Vivianne ? Ou Lilianne ? Excuse moi, mais j'ai un peu de mal à… Hermione fit un petit sourire contrit.

La brunette éclata de rire. Soudainement, Ron se rappela qui était cette jeune inconnue. Il faut dire qu'avec tous les éléments récents, il avait complètement oublié l'étrange histoire d'amour que vivaient ses frères. Cette jeune fille qu'il avait vu se diviser sous les caresses de ses frères. Le don d'ubiquité…(NdA : cf chap 8 et 24) Et elles étaient revenues plus tard, au square Grimmaud, toutes les deux, chacune au bras d'un de ses frères. Et maintenant, il y en avait une qui travaillait dans la boutique ! Gêné, il prit la parole :

- Fred et Georges ne sont pas là ?

- Ils sont absents pour une dizaine de jours…

- Où ça ? Demanda Ron, en fronçant les sourcils.

- Pour l'Ordre, je ne sais pas où… Ils sont 5 ou 6 à être partis… La jeune fille haussa les épaules. Mais je ne peux pas dire où. Alors Vivianne garde le magasin du chemin de Traverse, et moi celui là. Et comme vous voyez, j'en ai profité pour mettre un peu d'ordre…

- C'est vrai que cela change beaucoup… Hermione regardait autour d'elle. C'est vraiment mieux comme ça !

- Tenez, ils vous ont parlé de leur dernière invention ?

- Non !

- Je m'attends au pire, dit Hermione.

- Le bonbon Chauvequipeu ! Celui qui le mange perd tous ses cheveux, qui repoussent en trois à quatre heures maximum. Cela marche plutôt bien je dois dire.

- Vraiment ? Demanda Ron, intéressé.

- Oui. Pour les filles, c'est vraiment à conseiller.

- Et pour les garçons, tu me conseillerais quoi ? Une petite lueur s'alluma au fond des prunelles azur, devant le regard inquiet d'Hermione.

-Oh ! Euh… Le jus de citrouille au veritaserum, les cigarettes explosives, le savonverapeau…

- Le savonverapeau ?

- En fait, celui qui se lave avec ce savon qui a l'air totalement inoffensif ressort vert ! pour quelques heures.

- J'achète ! les bonbons et le savon !

- Ron ! Hermione fronçait les sourcils d'un air réprobateur, sans oser lui faire la morale devant la jeune fille.

- Cadeau de la maison !

Lilianne tendit un sac brun au rouquin avec un beau sourire, et le jeune couple sortit du magasin.

- Qu'est ce que tu veux faire avec tout ça ? Demanda Hermione à son petit ami, inquiète.

- Tu voulais bien faire une excursion chez les serpentards non ?

- Oui… Et ?

- Et bien je suis paré !

Ne pouvant pas plus longtemps jouer la faiseuse de morale, Hermione leva les yeux au ciel, et rit à pleine gorge, tandis que Ron la couvait d'un chaud regard. La journée n'était pas finie…

En fait, pour deux raisons, je vais immédiatement publier le chapitre suivant. D'une je suis de super bonne humeur, de deux, le chapitre 4 de mon autre fic m'a réinspiré pour du R, alors je vais m'y remettre très vite dans cette fic qui devient un peu trop sage…

Donc deux minutes pour mettre en ligne l'autre chapitre, et je me mets à l'écriture d'un petit bijou de scène de R entre Ron et Hermione. Il était temps. Alors pour m'encourager…. En bas à droite !