Salut à tous !
Bon, je vous avais promis du R,, après la jolie scène entre Neville et Luna dans Retrouvailles. Toute réinspirée, je vous ai mijoté ce petit chapitre qui, je l'espère, va vous plaire…
Pour les reviews :
Liv : tu m'as mis : Ahah notre petit couple est frustré, ça va être encore du beau tout ça quand ils vont réussir à avoir un peu d'intimité Et ben voilà ! Ce petit chapitre, j'ai hâte qu'on en parle sur msn pour que tu me dises ce que tu en penses… J'ai essayé de faire au mieux, de pas extrapoler…
Castel : Merci pour tes compliments. Et lol pour les souvenirs, ont a tous vécu ça….
Zagan : Et bien voilà la réponse. Et j'ai hâte d'avoir ta review pour que tu me dises ce que tu penses de tout ça… Pour les banshees, l'idée n'est pas mauvaise, c'est à creuser… A très bientôt !
Lycan vans : Bon, ma réponse ne sera pas aussi longue que ta review ! au sinon, j'en aurai pour des heures et j'avoue que j'ai hâte de publier ce chapitre… en tout cas, je te remercie beaucoup. C'est vrai que je ne veux pas faire que du R, je tiens beaucoup à l'intrigue… alors parfois l'un prime sur l'autre, ça dépend… en tout cas, là, c'est euh… chut, je ne dis rien…
Rupertforever : Ca fait plaisir de te revoir ! De savoir que ceux qui lisent depuis la publication du premier chapitre, même si on ne les revoit plus à un moment, ils sont toujours là… c'est super, alors j'espère que ce chapitre va te plaire… Et bon courage avec ta connexion internet…
CHAPITRE 41 : Inattendu !
Lorsque Hermione quitta ses appartements, soulagée de s'être confiée, et espérant que sa demande soit agréée par Dumbledore, la vieille dame se rassit au coin de la fenêtre et soupira longuement.
Elle s'était toujours refusée de faire preuve de favoritisme envers qui que ce soit. Jamais elle n'avait cédé, son intransigeance était proverbiale. Mais là… Elle se devait de prendre en compte deux choses : d'une la demande de la jeune fille était d'une certaine manière cohérente et justifiée. De deux, au vu des circonstances, il fallait avouer que ses vraies motivations provenaient des difficultés qu'elle rencontrait dans sa vie personnelle.
Ces deux faits établis, le professeur Mac Gonagall se dit qu'elle aurait encore plus de mal à trancher…
Cela faisait au moins une cinquantaine d'années que jamais aucun élève n'avait eu une chambre personnelle. A part les préfêts en chef bien sur. Autrefois, cela arrivait, lorsqu'un élève était particulièrement excellent. Par récompense, et afin de lui permettre de travailler dans les meilleures conditions, il était arrivé qu'on lui laisse un peu de tranquillité. Chambre et bureau personnel, accès direct à la bibliothèque, possibilité de prendre ses repas seule chez elle…
Il était vrai que la jeune fille suivait trois matières en plus de son programme. Mais elle lui avait avoué avoir prit du retard… Est-ce que cela méritait une telle récompense ?
Tout de suite, elle se reprit. Non, si Hermione Granger avait prit du retard, et venait de s'en rendre compte, d'ici 10 jours elle aurait tout rattrapé. Si quelqu'un méritait cette faveur à Poudlard, c'était bien elle.
Si cela doit se faire, pensa-t-elle, cela va provoquer bien des troubles. Severus va venir en demandant pourquoi ses élèves n'y not pas droit. Et elle va être en but à la jalousie de tous les autres élèves. Est-elle prête à affronter cela, en plus du reste ?
Mac Gonagall haussa les épaules devant cet argument. Sa meilleure élève n'était pas femme à éviter cela. Et de plus, peut-être qu'un nouvel épanouissement l'aiderait à encore mieux travailler.
Quelque part, Ce serait comme un test. Hermione Granger y passerait-elle son temps avec son petit ami, où au contraire ferait-elle la part des choses et se consacrerait davantage à sa vie d'étudiante…
Dilemme ! Et non d'un troll ! Si après tout je me permettais une fois d'être…
Hermione avait toujours touché son professeur d'enchantements. Et ce soir, elle lui avait rappelé sa propre 6ème année. Quand soutenue par ses professeurs, elle avait pu elle-même bénéficier d'une chambre particulière, avec bibliothèque spécialisée dans sa matière, et d'autres avantages encore…
Alors elle se leva, et rejoignit Dumbledore, par un passage secret qui partait de ses appartements, fermement décidée à demander au nom d'Hermione au petit appartement privé. Privilège possible, bien que rare, et que beaucoup avait oublié, sauf son élève favorite, qui connaissait l'Histoire de Poudlard par cœur.
Minerva, je vous fais tout à fait confiance à ce sujet. Miss Granger dépend de votre maison. C'est une coutume qui, si elle est tombée en désuétude, est toujours applicable aux éléments tels que cette jeune demoiselle. D'ailleurs, vous avez bien fait de venir. J'ai des nouvelles de Rémus. Il est revenu. Et ses révélations confirment nos doutes…
Le professeur MacGonagall décida d'aller annoncer la bonne nouvelle à Hermione le soir même, carcelle-ci aurait à déménager toutes les affaires qui étaient dans son dortoir. Autant le faire pendant le week-end. Puis elle comptait aussi avoir une longue discussion avec elle, sur les responsabilités que cette attribution engendrerait désormais. C'était tout sauf anodin. Elle lui faisait confiance, mais tenait tout de même à montrer qu'elle ne faisait pas cela pour lui rendre service et faciliter sa vie personnelle. Hermione avait hésité à suivre un double cursus, et avait tranché la poire en deux en prenant trois options supplémentaires. Il lui faudrait maintenant les compléter. Et n'avoir que des O à ses rendus de parchemins…
Elle alla rejoindre Hermione dans la salle commune, chose qu'elle faisait rarement. Tous les élèves la regardèrent, interloqués. A cette heure-ci, tout le monde était là, car le dîner devait avoir bientôt lieu.
Elle repéra la tête brune, juste à côté d'une tête d'un roux flamboyant. Non, de deux têtes rousses. Et une autre brune. Le trio devenu quatuor… L'espace d'un instant, elle voulu tout annuler. Est-ce que la jeune femme ne se laisserait pas entraîner par ses amours, et ne ferait de cette faveur qu'un refuge pour son couple ? Non, elle ne pouvait pas se tromper.
A ce moment, le visage d'Hermione se retourna vers elle, elle elle vit son regard se remplir d'espoir et de soulagement. Décidemment, elle avait bien fait. Hermione avait l'air lasse. Et sa chambre serait un abri pour sa vie d'une manièe générale. D'abord pour ses études. Après… elle était grande maintenant !
- Hum hum ! Venez près de moi Miss Granger s'il vous plait !
Mac Gonagall regarda tout les élèves de la maison qu'elle dirigeait depuis si longtemps maintenant.
- Je suis venue vous annoncer une grande nouvelle. Cela faisait cinquante ans que cela ne s'était pas produit. Une élève a, par l'excellence de son travail scolaire, gagné, mérité une faveur exceptionnelle. J'ai le regret de vous dire que maintenant Miss Hermione Granger ne partagera plus vos dortoirs. Elle disposera à partir de maintenant d'un petit appartement privé. Toujours dans la même aile. Elle garde bien entendu accès à votre salle commune. Je tiens à vous préciser qu'elle en bénéficie dans la mesure ou désormais elle va suivre un double cursus, ce qui va considérablement alourdir sa charge de travail. Elle pourra maintenant se consacrer plus tranquillement à ses devoirs, car elle est obligée maintenant de passer toutes ses matières avec la mention Optimal pour le conserver…
Hermione rougissait sous les regards envieux, jaloux, ou admiratifs des élèves de sa maison. lorsque spontanément, tous l'applaudirent. Elle fit une petite grimace en pensant à tout le travail qu'elle allait devoir fournir, mais était fermement décidée à mériter cet honneur, qui n'avait pas été attribué depuis quelques dizaines d'années…
Souriante, Mac Gonagall lui dit :
- Suivez moi Miss Granger !
Mac Gonagall emmena Hermione avec elle, afin de lui montrer le petit appartement qui lui avait été dévolu. Devant la porte, elle la regarda, puis lui dit :
- Je vous éviterai un grand discours. Vous avez compris, je pense, ce qu'entraîne votre nouvelle indépendance. Plus de liberté. Moins de surveillance. Et une plus grande charge de travail…
- Je l'ai compris, et n'abuserai pas du reste. Dit Hermione en baissant les yeux, mais ne pouvant retenir un grand sourire.
Le tableau représentait une créature aux membres longs et pales, et dont les yeux dévoraient le visage.
- Constance est mère de la réussite ! dit Mac Gonagall.
D'un mouvement lascif, sans même les regarder, l'étrange personnage s'effaça au fond de la toile et la porte s'ouvrit devant elles.
Emerveillée, Hermione découvrit ce qui serait sa tanière personnelle à Poudlard. Elle vit d'abord une grande pièce, dont tout un pan de mur s'ornait de rayonnages pleins à craquer de livres épais. Un grand bureau en noyer, deux fauteuils et un guéridon près de la cheminée. Les murs étaient tendus de tentures aux tonalités rouge et or, couleurs de sa maison, pour les isoler du froid. Ils étaient coupés de part et d'autre par des lithographies représentant des spécimens de plantes rares. Un feu brûlait. C'était chaud, confortable, intime, et surtout… calme !
Hermione passa dans la chambre, où un grand lit à baldaquin, profond, moelleux et accueillant la ravit. La vue donnait sur le lac, et dans la mesure ou la chambre se trouvait au quatrième étage, le panorama était magnifique.
Ensuite, il y avait une petite salle de bain, sans prétention mais mignonne.
Mais le plus important était qu'elle était chez elle ! Lorsque Mac Gonagall la quitta, elle se laissa tomber sur le lit, les bras en croix, et soupira de bien aise.
- JE SUIS CHEZ MOI !!! Cria-t-elle en riant
Lorsque Hermione fit son entrée dans la grande salle, un murmure général résonna sous la voute qui aujourd'hui affichait un ciel limpides aux étoiles brillantes comme du diamant.. Rougissante, elle alla rejoindre ses amis qui la regardèrent avec la même incrédulité.
- Hermione, demanda Ginny les yeux interrogateurs.
- Oui ?
- Mac Gonagall t'a vraiment donné un appartement privé ?
- Oui !
- Mais comment ça se fait ? rajouta Harry, qui n'avait toujours pas compris.
- Tu l'as entendu. Je vais suivre un double cursus. Si tu avais lu L'histoire de Poudlard, comme je te le conseille depuis 5 ans maintenant, tu saurais qu'en cas de résultats plutôt… vraiment bon, le directeur de l'école peut décider de faire cette faveur. Afin que je puisse travailler plus tranquillement. Il va falloir que je fournisse désormais une masse de travail énorme, et il va sans dire que cela va grandement me faciliter les choses….
Harry, Ginny et Ron se regardèrent interloqués : Hermione travaillait déjà plus que tout le monde. Que voulait-elle faire de plus ? A ce moment, Lavande et Parvati arrivèrent derrière la brunette :
- Hermione, tu vas vraiment quitter notre dortoir ?
- Et oui…
- Tu vois Parvati, je t'avais dit que c'était pas une blague !
- Tu vas nous manquer Hermione, dit cette dernière. Mais n'oublie jamais que si tu as besoin de conseils, ou qu'on te maquille, comme la dernière fois, tu seras toujours la bienvenue…
- Je ne pars pas à l'autre bout du château, Parvati, dit Hermione, vexée de la gaffe de la jeune fille. Je reste dans la même tour que vous, la même salle commune…
Lavande et Parvati s'en allèrent, se disputant au sujet du partage des rayonnages de l'armoire maintenant vide d'Hermione.
- Tu crois que tu arriveras à faire tout ça en même temps, demanda Harry à son amie.
- Il va bien falloir… L'avantage, c'est que je pourrai travailler tard le soir sans être dérangée…
Hermione nota que Ron maintenait un sourire de façade, mais que la crispation de ses maxillaires trahissait une grande contrariété. Déçue, elle se dit qu'il pourrait au moins montrer un peu de joie à l'idée qu'eux deux seraient tout tranquilles maintenant…. Elle allait se donner tant de mal !
Plusieurs personnes vinrent la féliciter durant le repas, et plus le temps passait, plus Ron paraissait grognon.
Enfin, Harry et Ginny s'éclipsèrent, sentant que les deux amoureux allaient avoir une bonne explication. La visite serait remise à une autre fois…
Après avoir englouti son dessert, Ron se leva et fit mine de s'en aller.
- Ron !
- Mmmmmm
- Qu'est ce qui ne va pas ?
- Non mais c'est très bien, tout le monde est fier de toi… Je te félicite, vraiment….
- Ron !
- La jeune fille lerejoignit dans les couloirs, et tacha de suivre ses grandes enjambées. Les oreilles du rouquin étaient de plus en plus rouges…
- Eh ! Ron ! Dis moi au moins pourquoi tu me fais ce caprice ?
Le jeune homme s'arrêta net devant elle, et aboya :
- Aux dernières nouvelles, tu n'as jamais été un caprice !
- Je ne comprends pas…
- Moi aussi je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi tu cherches à avoir encore plus de travail. Je ne comprends pas pourquoi tu fais en sorte de pouvoir encore moins me voir. Tu t'éloignes je ne sais où… Si tu voulais plus de tranquilité, tu n'avais qu'à le dire…
La jeune fille le regarda, comprenant enfin, et ne pouvant s'empêcher de lui adresser un sourire moqueur. Les garçons ne comprenaient décidément vraiment rien…
- Et en plus tu rigoles ! aboya-t-il
- Oui, et ne te plains pas parce que si je n'avais pas autant le sens de l'humour, c'est quelque chose de vachement moins sympa que je t'enverrai à la figure ! Hermione commençait à trouver que Ron se moquait un peu de tous les efforts qu'elle allait faire.
- Quoi ! Et qu'est ce que tu veux dire par là ?
- Que tu te fous de moi !
- Parce que je suis énervé à l'idée d'encore moins te voir. Non, mais tu as raison. Les études avant tout…
Ron lui tourna le dos. L'espacve d'un instant Hermione faillit le laisser s'en aller, tellement elle était déçue de son comportement. Puis finalement, elle décida de lui laisser une autre chance :
- Ron !
- Tu te rappelles ce que tu m'as dit ce matin ?
Hermione se rapprocha de lui, tout doucement, et leva ses grands yeux au regard noisette vers lui, avec un regard très doux. Calmé, il marmonna :
- Mmmmquejevoulaisquonsoitranquillestoutlesdeux
- Que tu voulais qu'on passe toute une nuit ensemble. Que tu avais besoin d'intimité…
- Mmmmmmmmm
- Et tun'as pas envie de passer toute la nuit avec moi, là ? Que demain matin, dimanche, on fasse la grasse matinée ensemble ?
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que maintenant j'ai une chambre rien que pour moi…
- Et ?
Hermione tapa du pied par terre, d'agacement. Qu'il était donc long à comprendre !
- Et tu vas venir chez moi…
- Je peux ?
- Mais bien sur gros bêta !
- Mais je croyais que…
- Que quoi ?
- Que c'était pas possible…
- Pourquoi donc ?
- Ben que c'est interdit, et qu'en plus tu dois travailler. Mais surtout que c'est interdit…
- Ron, je suis chez moi ici… Je fais ce que je veux…
Le regard du rouquin se fit tout autre. Moins bougon, ses yeux s'éclaircirent…
- On va passer toute la nuit tout les deux ? Sans que personne ne vienne nous déranger ?
- Celle-ci, et d'autres encore… Mais pas toutes ! Souvent je travaillerai, très tard… Mais mon temps libre…
- Chut... Tu me fais visiter ? Répondit-il avec un grand sourire…
Très solennel, il suivit Hermione jusqu'au quatrième étage de la tour où se trouvait la maison des griffondors. Il se sentait tout de même assez impressionné de la performance de sa petite amie. Depuis 50 ans, personne n'avait obtenu un tel mérite…
Il sourit devant le mot de passe, mais lorsqu'il entra dans la grande pièce qui servait principalement de bureau, avec la bibliothèque personnel qui s'y trouvait, il comprit qu'elle ne l'avait obtenu qu'au pris de durs efforts. Elle lui montra la chambre, la salle de bain, et ils s'installèrent devant la cheminée.
- Les elfes de maison ont déjà apporté toutes mes affaires…
- C'est vrai, cela fait bizarre… Depuis plus de 5 ans que nous sommes ici, je ne savais même pas que de tels appartements existaient…
- C'est vrai, quelque part je me sens un peu mélancolique. Il va falloir que je m'habitue à cette solitude. Mais je ne regrette pas…
- Bon, et bien je vais t'aider à t'installer ! tu verras, tu vas vite t'y faire je pense..
Ron et Hermione passèrent une petite heure à arranger les affaires de la jeune fille. Disposer ses photos, ses petits bibelots, ses vêtements… Elle voulut changer un meuble de place. Au milieu de cette agitation, Pattenrond s'était réfugié en haut d'une bibliothèque, crachant. Enfin, les deux jeunes gens se trouvèrent dans un milieu qui leur parut plus familier.
- Tu verras, tu prendras vite tes marques, conclut Ron. Moi aussi, j'aimerai bien une petit chambre pour moi tout seul…
Cependant, Ron n'osait pas trop bouger. Il ne se sentait pas encore trop à l'aise. Debout, un petit sourire moqueur aux lèvres, Hermione le regardait.
- Hé ! Pourquoi tu rigoles ? Lui demanda-t-il gentiment.
- C'est de te voir planté là, à ne pas savoir quoi faire de tes longues jambes…
- Tiens donc, je trouve que vous avez un peu trop pris confiance en vous mademoiselle…
Se levant, il se rapprocha doucement de la jeune fille, et écarta doucement une mèche qui lui barrait le front.
-Depuis que vous avez cette petite chambre, je dirai même que vous me regardez de bien haut…
Il se posa juste devant elle, afin qu'elle soit obligée de lever carrément la tête pour le regarder dans les yeux.
- Voilà, je préfère ça…
- Oh Ron !
Elle fit mine de lui donner un coup de poing, quand il prit son menton entre deux doigts, et pencha son visage vers le sien, jusqu'à ses lèvres soient juste à quelques millimètres des siennes.
- Je t'aime Hermione…
Elle sentit son souffle chaud caresser son visage, tandis que les mots prononcés par Ron étaient comme une caresse supplémentaire… Dans la cheminée brûlait un feu digne de l'enfer, qui maintenait une assez haute température dans la pièce.
Ron était là, devant elle, ses lèvres entrouvertes, ses yeux bleus penchés vers elle, pleins d'amour, et de tendresse, et de désir…
Elle sentit le sang lui battre aux tempes, tandis que les mains du jeune homme entouraient sa taille. Alors ce fut elle qui jeta ses bras autour de son cou, et écrasa violemment ses lèvres contre les siennes.
Il y a toutes sortes de baiser, des plus tendres, hésitants, à ceux si violents qu'on se jette au hasard au moment de la jouissance. Là, ceux d'Hermione et Ron brûlaient d'un désir contenu, qu'il n'avaient toujours pas assouvi. Fiévreusement, les mains de Ron se glissèrent sous le pull-over de la jeun fille, caressant la peau tiède du dos, des reins jusqu'à la nuque…
Frissonnante sous cet attouchement, elle ne pensa plus qu'à se retrouver nue contre lui, que chaque centimètre carré de sa peau profite de Ron, qui la couvrait d'amour et de baisers…
Tout naturellement, les habits de la jeune fille et du jeune homme se retrouvèrent à terre, dépouilles inutiles dans le tourbillon de leur amour.
Lorsque Ron la saisit dans ses bras, et la porta dans la chambre pour la déposer délicatement sur le lit, elle poussa un soupir de bien aise. Qu'il était agréable de se sentir faible et fragile dans les bras protecteur de l'homme qu'elle aimait. Elle avait en lui une confiance si absolue qu'elle se livra sans pudeur à ses caresses. Sans se poser de questions, juste à l'affût du plaisir qu'il lui donnerait. De toute façon, chez eux, plaisir physique et sentiments étaient si intimement liés que ça ne pouvait qu'être fort, et beau, et si bon…
Quand lui la vit, les yeux clos, abandonnée sur le couvre lit de velours rouge, qui rendait sa peau couleur de pétale de rose encore plus diaphane et délicate, il sentit un immense sentiment de plénitude l'envahir. Sa nature jalouse et possessive était contentée, dans sa folie furieuse amoureuse. Elle était toute à lui, d'esprit comme de corps…
D'abord du bout des doigts, il redessina les courbes de ce corps, qu'il redécouvrait sans cesse. Toujours il était plus beau, plus harmonieux, plus parfait… Ses jambes longues et galbées, sa taille si fine, ses hanches frêles mais bien dessinées, son buste voluptueux et ferme, ses épaules fines, au dessin si pur, son cou long qui lui donnait un port de reine, et son visage, avec ses jolies pommettes et son nez droit…
Il la serra si fort contre lui qu'elle sortit de ce bien être léthargique, pour sentir au fond de ses reins, au bout de ses seins, cette étincelle transformée en un brasier brûlant. Et alors que les mains de Ron s'étaient égarée vers des parties plus intimes de son corps, elle se dégagea de son étreinte et doucement le plaqua contre le lit. Et se fut elle qui par ses caresses prit possession de ce corps long et musclé. Elle embrassa, un à un, les membres blancs et recouverts d'une légère pilosité cuivrée. Et quand elle prit dans ses petites mains le sexe gonflé d'amour du jeune homme, celui-ci poussa un faible gémissement de plaisir.
Elle allait prendre dans sa bouche le membre de son petit ami, toute à l'envie de lui donner du plaisir autant qu'elle l'aimait, quand finalement elle se dit, d'un coup, qu'elle était prête. Oui, elle le sentait par tous les pores de sa peau, aujourd'hui, elle avait envie de faire l'amour, mais surtout de partager cette communion corporelle avec lui. En plus, ici, dans cette chambre rien qu'à elle, où il se réveilleraient ensemble le lendemain… Le moment était venu.
L'espace d'une seconde, elle failli le taire, mais se glissant sur lui, elle finit par lui chuchoter à l'oreille :
- Fais moi l'amour Ron…
- Hein ? Le rouquin s'accouda au lit, dérouté.
- J'ai envie de toi…
- Tu es sure, lui demanda-t-il, soucieux d'elle, et peut être légèrement inquiet.
- Plus que jamais je ne le serai… Dit-elle en posant sa bouche sur la sienne, afin de clore la conversation.
Alors tout doucement, savourant chaque seconde, il se mit au dessus d'elle changeant leurs positions. Voulant la sentir folle de désir avant de rentrer en elle, il embrassa dévotement les lèvres rosées, le cou gracile, plus longuement les seins dont les pointes durcies le narguaient, et enfin, écartant les jambes qui se laissèrent faire docilement, ce sexe dont il allait enfin, après, prendre possession…
Alors qu'il pontait sa langue vers cet étroit bouton de chair qui, il le savait, allait donner tant de plaisir à sa compagne, une hésitation lui traversa l'esprit. Et si je n'y arrive pas… si je lui fais mal… Mais à ce moment, la jeune fille se mit à gémir et se tordre de plaisir sous lui, enfouissant sa main dans la masse épaisse de cheveux roux. Alors prenant son courage à deux mains, n'en menant pas large, il déposa un léger baiser sur les lèvres d'Hermione. Puis avide d'un plaisir neuf, de la sentir tout à lui comme elle ne l'avait jamais été, impressionné de recueillir cette virginité qui lui été destinée depuis tant d'années, il dirigea doucement son sexe vers celui d'Hermione, qui l'aida en cambrant les reins. Et lorsqu'il la pénétra tout doucement, ému et hésitant, ils se tenaient tout les deux fermement les mains, comme s'ils partaient vers une aventure inconnue, côte à côte…
Voilà…
Et bé, depuis 40 chapitres qu'on attendait ça… Remarque surtout destinée à ma collègue, lol,
Je voulais que leur première fois soit romantique, réussie, mais en même temps, pas trop… bestialement sexuel. C'est la toute première fois, alors… Les étreintes sauvages, ça viendra, mais plus tard. Pour les prochains chapitres : les voiles tomberont : Dominica Islanovensky, c'est quoi exactement, ce qu'il en est des jeunesses septentrionnes à Poudlard, petites embrouilles avec Drago, et bien sur, le réveil des amoureux…
Si vous voulez me faire plaisir, dites moi ce que vous avez pensé de ce chapitre. Il est quand même assez important (enfin, surtout la fin…) dans la vie de nos deux tourtereaux…
Bises à tous,
Pascale.
