Salut à tous !
La forme ? voici le petit chapitre 46, dont la fin me fait assez rire…
Pour les reviews :
Castel : Merci beaucoup pour tes compliments ! Et bon courage pour tes fics à toi aussi !
Zagan : Merci ! Moi aussi j'ai failli plus y croire ! Et même là c'est dur, parce que j'avais quand même un rythme assez soutenu, que j'ai du mal à récupérer… Parce que mine de rien, ça prend du temps tout ça !
Elyssia : Merci miss ! Moi aussi je relis régulièrement les fics que je suis, parce qu'on en lit tous tellement qu'à force on oublie et on confond… D'ailleurs faut que j'aille revoir du côté de la tienne, t'as bcp avancé je crois… A tout à l'heure sur ta fic ! lol
Lycan vans : tu fais partie des fans dominica-Rogue ? mdr ! Ils vont nous faire une étreinte cryogénique… Bon, peut être à la fin de l'histoire, s'il lui trouve un remede, ça pourrait être rigolo, mais en attendant… Mais oui, il faudraz éviter les détails. Remarque, ça e fait penser, ce serait rigolo un one shot avec Rogue… Je vais réfléchir à ça ! Et si ça se fait et que tout le monde me crie dessus, dégouté, jeles dirigerai vers toi ! lol
Loufette : Merci d'abord ! ensuite, oui, ce sont les JS qui ont envoyé ça. Ils avaient dit, au chap 44 je crois, qu'ils aller faire regretter aux sang de bourbe d'être à Poudlard. C'est le debut des hostilités si tu veux…
Philmew : Promis j'essayerai de ne plus recommencer ! a bientot
Pit-chan : Merci bcp ! Oui, 45 chapitres, ça fait beaucoup… T'as du courage !
Qc-HP : Merci bcp ! contente que cela te plaise !
Vinvin : Wahou ! Ca, c'est du compliment ! Merci bcp… Bises etr à bientôt
Eeva : Merci bcp pour tes encouragements !
NB: désolée, mais FF refuse prendre en compte mes tirets de dialogue...
Bonne lecture !
Chapitre 46 : Gloussements
Le jeune homme, qui était assis à califourchon sur son balai, à une bonne quinzaine de mètres au dessus du sol, essuya son front ruisselant sur son avant bras. Le soleil tapait fort dans ce lieu au cœur de la forêt amazonienne. Et il n'avait pas eu la chance, comme certains, de travailler au plus profond des cryptes, dont la fraîcheur était si agréable à cette heure-ci…
Retrouvant son assiette sur le bois dont le vernis s'était écaillé depuis bien longtemps, Il retoucha les contours du symbole qu'il avait retranscrit sur le papier. Malgré son équilibre précaire, il avait fidèlement recopié une bonne partie des ecritures gravées sur cette immense colonne de pierre. Il avait travaillé sur ce monument pendant plusieurs semaines, avant de faire un bref passage en Angleterre, le temps de ramener ici quelques documents nécessaires à leurs recherches, dont Elliott avait du mal à se passer. Mais maintenant il était de retour. Sans même avoir pu voir Harry et ses amis. Mais ce qu'ils faisaient là était si urgent…
Les mangemorts finiraient sans doute par déjouer les puissants sortilèges qui les empêchaient de trouver le site d'Acapourdocca. Et heureusement pour eux, Voldemort était incapable de faire le voyage jusqu'en Amérique du sud…
La jeune fille regardait le dos maigre et musclé de son fiancé. Et si le rouge carmin qui commençait à couvrir le haut des épaules la faisait plutôt rire, elle ressentait toujours un petit pincement au cœur en voyant les multiples cicatrices, plus ou moins anciennes, qui parcouraient le corps mince. Cicatrices qu'à chaque pleine lune, elle voyait plus nombreuses…
Rémus sentit un souffle frais dans son dos :
Et bien dis donc, avec toute ce que tu transpires, je vais bientôt me retrouver avec un fiancé plus léger que moi…
Tonks, tu es une femme merveilleuse, répondit-il en saisissant la gourde pleine d'eau glacée qu'elle lui tendait, et buvant à longs traits.
Alors, tu as trouvé quelque chose d'intéressant ?
Interessant, non… Mais peut-être capital, reprit-il devant la moue de déception qui venait de s'affichait sur le visage rond et fin de Tonks. Mais je préfère attendre de vérifier ça avant d'en parler… J'ai comme un doute… Passe moi ton foulard s'il te plait…
La jeune femme lui tendit le voile léger qui protégeait ses épaules du soleil. Rémus le saisit, l'imbiba d'eau, l'enroula autour de son point, et sa main ainsi protégée, tira fortement sur une espèce de boucle en pierre qui ressortissait du haut monument.
Mais qu'est ce que tu veux faire, demanda-t-elle intriguée ?
Je sais pas vraiment, dis-il en se rapuyant sur le manche du balais. J'ai eu comme une intuition… Mais tout est basé sur un cycle astral dans cette histoire. Et ces étoiles, et cette lune, là, entouré de ce symbole là…
Cette espèce de crapaud à 6 pattes ?
Plus communément appelé « Altaco ». Cet oiseau, car c'est un oiseau et non pas un crapaud, était le symbole de la renaissance après la mort. Par 6 fois, il pouvait renaître, toujours plus fort. Toujours pour battre le mal… Et là, ces trois lignes horizontales, entourées d'un cercle quasi complet, c'est le signe de l'action. Enfin, un truc comme ça. Je ne sais pas vraiment le dire mais… Je crois qu'il y a quelque chose...
Et le si brillant professeur Lupin n'est même pas capable de jeter un sort d'ombrage pour se protéger du soleil… Antéréonne ! Murmura-t-elle en agitant sa baguette au dessus de lui…
Mais Rémus, plongé dans ses observations, ne sentit même pas l'ombre jeter une fraîcheur bienfaisante sur ses épaules brûlées par le soleil. Petit à petit, les mystères de la citée d'Acapourdocca s'éclaircissaient…
Hermione avait finalement décidé de ne pas taire l'incident de la veille. Mais elle était bien consciente que ce n'était sûrement que le début d'une longue série d'embêtements. Mais si elle était prête à ne pas se laisser faire, elle savait qu'il valait mieux réfléchir avant d'agir. Et elle, si franche d'habitude, était prête à le laisser se griller encore plus avant de tout dévoiler. Et plus loin ils iraient tous dans leurs bêtises de Jeunesses du Septentrion, plus éclatante serait leur déconvenue… Drago entamait une sixième année de guerre contre elle et tout ce qu'elle représentait. Et là, il voulait se mettre aux choses sérieuses… Hermione possédait un sens profond de la justice et de l'égalité. Si elle voulait que Drago et ses inepties soient dévoilées devant tous, et sous leur plus mauvais jour, ce n'était pas par simple vengeance personnelle, mais bien pour que cet espèce de club passager n'ai pas de suites, et que les serpentards ne s'en imprègnent pas définitivement. Sûrement peu de gens se rendaient compte de l'impact que cela pouvait avoir sur ceux qui en faisaient partie. Les esprits, à leur âge, pouvaient être si malléables…
Aussi, quand Hermione arriva dans la salle commune pour le petit déjeuner, elle dédia un sourire éclatant à Drago et la bande de Serpentards qui l'entouraient.
Ben qu'èche qui t'arrive ? Demanda Ron, la bouche pleine. D'où tu fais un chourire à chette chaleté de ….
C'était pour le remercier de son petit cadeau d'hier, répondit-elle, devant Harry et Ginny, ébahis.
Comment ça son cadeau ? S'exclama le rouquin, déglutissant avec peine.
Et bien lui et ses petits copains ont tenu à me laisser un petit souvenir devant ma porte… Une petite manière de se rappeler à mon bon souvenir somme toute…
C'est-à-dire ? Demanda Ginny
C'est-à-dire la représentation minérale de ce à quoi je les fais penser… Elle les regarda tour à tour, le menton haut levé. Un colis tout bêtement plein de boue...
Ils ont commencé alors… Je suppose qu'on va tous en voir de toutes les couleurs, murmura la rouquine.
Ce fils de troll je vais te le… Cria Ron en se levant
Ron assied toi !
La jeune fille avait beau ne lui arriver que jusqu'au menton, elle seule pouvait le calmer.
Ron, tu sais bien que je vais, non, que nous allons tous autant que nous sommes leur faire payer leur suffisance, leur intolérance, leur ostracisme à notre égard. Que ce soit envers les sangs de bourbe comme moi, que les « métisses » ou les sorciers qui comme ton père estiment le monde moldu autant que le sorcier…
Et comment tu veux leur faire payer ça ? Demanda Harry d'un ton désenchanté
D'abord en les laissant faire. Les laisser s'enfoncer de plus en plus dans cette histoire de Jeunesses machin chose. Et ils prendront de plus en plus confiance en eux. Et je suis sure qu'un jour ils auront les yeux plus grands que le ventre… Ils feront une bêtise, et là ce sera à nous de tout dévoiler, en les tournant en ridicule.
Pourquoi tu veux attendre si longtemps ? aboya Ron
Mais réfléchi, Hermione a raison ! Ginny prit la parole. Mettre un terme à cette association alors que tout marche bien, ça ne lui ferait que de la pub. Tandis que qui pourrait s'intéresser à quelque chose tourner publiquement en ridicule ? Il faut prendre son temps Ron… Et attendre de les laisser croire qu'ils sont importants, les plus forts. Et ils finiront bien par aller trop loin un jour, par faire une gaffe…
Et là, alors que des tas d'imbéciles seront en admiration devant eux…
La petite fouine bondissante et ses amis n'aura plus qu'à partir la queue entre les jambes…
Admiratifs, Ron et Harry observaient leurs petites amies.
Ces femmes, quel machiavélisme ! dit Harry en plaisantant.
Oui, ben moi je ne suis pas pour cette solution, grogna Ron.
Je suis une graaaande fille je te rappelle, chuchota Hermione à l'oreille de Ron, déposant un léger baiser sur ses lèvres…
Oui, mais moi je suis un grand amoureux, répondit-il en jetant un regard de biais vers les serpentards. Et je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir me retenir…
- Elle n'a pas l'air si inquiète que ça, persifla Roxanne d'un ton ironique
Tu la déteste vraiment hein ? Dit le jeune homme au teint pale qui se tenait près d'elle.
Tu crois ?
Ne t'inquiète pas. Je te l'ai promis. Elle et tout ses petits amis vont en voir de toutes les couleurs. J'en ai fait une affaire personnelle, bien avant que tu arrives…
La jeune fille frissonna sous le souffle tiède qui caressait son cou. Le jeune homme était tout près d'elle maintenant. Une fois de plus, elle eu du mal à soutenir le regard pale et froid de Drago. Sa haine était si forte qu'elle en devenait effrayante. Roxanne savait que Lucius Malefoy été allé en prison plus ou moins à cause de Harry Potter et ce qu'il représentait, mais comment était-il possible de garder autant de haine et de rage contenue en soi ? elle-même détestait Hermione, et croyait haïr Ron, mais cela restait un sentiment humain. Tandis que Drago donnait l'impression de… Tout ce fiel en lui ! Cette soif d'agir, de détruire, nul doute qu'il rejoindrait le seigneur des ténèbres dès que possible… L'espace d'une seconde, Roxanne jeta un regard vers la table des Griffondors. Elle aurait pu être bien là bas aussi s'il n'y avait pas eu ce veracrasse de sang de bourbe d'Hermione qui lui avait piqué son cousin…
Un petit frisson parcouru son corps. Drago avait posé sa main chaude sur sa nuque. Au moins, lui, il s'occupait d'elle. Et elle le sentait fort. Et c'était tout ce que cherchai Roxanne, sans le définir vraiment. La force, le pouvoir… Les lèvres rosées du jeune garçon frôlèrent son oreille :
Et si ce soir nous passions la soirée en tête à tête ?
Dumbledore regardait les élèves en train de prendre leur petit déjeuner :
Mesdemoiselles et Messieurs !
Des centaines d'yeux le regardèrent, interrogateurs.
J'ai le plaisir de vous annoncer que le bal de noël aura bien lieu cette année. Cependant, vous êtes de plus en plus nombreux à vous priver de vacances scolaires dans vos familles pour y participer ! Les yeux bleus pales du directeur s'éclairèrent d'une petite lueur joyeuse. Tous ici, nous trouvons cela flatteur, mais de nombreux parents d'élèves m'ont envoyé des hiboux à la rentrée, pour se plaindre de la défection de leurs enfants qui les avaient prévenu qu'ils ne retourneraient pas à la maison pour noël !
De nombreux élèves regardèrent par terre, gênés et honteux.
C'est pourquoi j'ai le plaisir de vous annoncer que cette année tout élève étant au minimum en quatrième année pourra participer au bal de noël, dont la date se trouve avancée d'une semaine ! Je vous donne donc rendez vous à tous ici même, le 18 décembre, à 20 heure !
Un tonnerre d'acclamation résonna dans la grande salle, applaudissant Dumbledore à tout rompre. Le vieil homme toussota et leva la main pour continuer son discours :
Et j'ai également le plaisir de vous annoncer que pour animer la soirée nous aurons le plaisir de recevoir non seulement les Bizars sisters, mais aussi le célèbre Alphinéus Cantalotti !
Ebahis, Ron et Harry virent des dizaines de filles ouvrir grand la bouche, et se mettre à crier de joie dans tous les sens.
Mais qu'est ce qui se passe, demanda le rouquin à sa petite amie.
Tu n'as jamais entendu parler de Alphinéus Cantalotti, aussi appelé le beau romain ?
Nan pas vraiment !
C'est un chanteur. Plutôt bel homme, faut aimer le genre « crooner italien ». C'est le genre à susurrer des chansons aux mots doux…. Lavande à sa photo au dessus de son lit. Et Padma a la même en plus petit dans son journal intime il me semble… Avec un autographe…
Mais c'est n'importe quoi ! Regarde les, toutes les filles deviennent folles ! Ca glousse tellement qu'on se croirait dans le poulailler du Terrier ! Et mettre une photo dans un journal intime…
C'est vraiment du délire , rajouta Harry
Je me souviens bien d'une certaine figurine de Victor Krum, un brillant attrapeur de l'équipe bulgare…
Hermione, ne parle pas de choses qui fâchent ! Les yeux de Ron se plissèrent sous l'effet de la jalousie.
Eh Ron !
Oui, Harry ?
Tu te souviens pas d'une fille qui avait entouré sur son emploi du temps les cours de son prof de DCFM avecd e spetits cœurs ?
Exaaaact ! Elle lui avait aussi envoyé une carte je crois, pour la saint Valentin…
Vous n'êtes que deux imbéciles, répondit Hermione en levant les yeux au ciel. N'importe quoi….
Pendant ce temps, sur l'estrade des professeurs :
Albus, vous auriez au moins pu attendre le dîner pour annoncer la venue de Cantalotti. J'en ai pour au moins deux heures de gloussements en classe…
Voyons Minerva, vous n'aller pas me dire que cela ne vous fait pas plaisir…
Et comme son élève le faisait en même temps, le professeur Mac Gonagall leva les yeux au ciel et quitta la table…
Alors, ça vous a plu ? A bientôt, Pascale1980
