Hellow ! Cme d'habitude : l'univers appartient à JK Rowling and co.
Merci à Nath's , Sebiii et Schriss pour leurs reviews :) Ce chapitre est un peu plus court que les 2 autres. Explique la Répartition vue par Sirius (pas encore torse-nu sous la douche ;p). Blabla en fin de chapitre !
3. On pourrait s'y perdre.
Le plafond de la Grande Salle ressemblait à la surface du lac, que Sirius Black et James Potter avaient quitté il y a quelques instants. Tout deux étaient profondément noir, où se reflétaient des milliers d'étoiles.
Devant les doubles portes de l'entrée, le professeur Macgonagal semblait articuler des mots, mais le battement de son cœur l'empêchait d'entendre quoi que ce soit. Sirius Black avait peur, et dans un geste compulsif, il repassait incessamment sans main dans ses longs cheveux noirs. A côté de lui, James Potter, poings dans les poches, se désintéresse complètement du discours, et fixait d'un air ébahi le ciel.
Mais déjà les jeunes garçons ne s'intéressaient plus aux lumières. Ils se trouvaient dans l'allée centrale de la Grande Salle, et tous les visages étaient tournés vers eux. Quelques mains s'agitaient pour saluer une tête connue, mais l'héritier des Black préféra lever le menton et regarder droit devantévitant les regards de maints serpentards qu'il connaissait de vue.
Déjà, ils avaient eu vent de l'altercation entre lui et Lucius Malefoy. Et chacun attendait de voir quelle serait la douloureuse vengeance. Car si, ce qui était certain, Sirius rejoignait la maison d'émeraude et d'argent, il serait seul face à une nuée de parasites ne demandant qu'à faire bonne figure devant le fils de Laclos Malefoy.
Sirius tenta de se concentrer sur le vieux chapeau disposé sur une chaise, au milieu de la chaire des professeurs. Et soudainement le cuir du chapeau se froissa, laissant entrevoir une bouche et deux fentes pour les yeux, il entama sa chanson ; le rythme du cœur du jeune black devint de plus en plus précipité, et bien qu'il ne pouvait détaché les yeux du « choixpeau » (seul mot qu'il parvînt à comprendre), plus rien n'existait dans cette pièce. Rien sauf lui et ce chapeau qui avait sa destiné, entre les mains… enfin si le choixpeau avait des mains.
S'enfuir, oui … s'enfuir loin de ce destin qu'on avait conçu pour lui.
Mais déjà, Macgonagal appelait les noms figurant sur un parchemin.
Sirius ne comprit pas son nom, mais il avait pitié de la petite fille qui s'avançait vers le choixpeau en premier. Elle tremblait un peu, la main droite jouant avec un mèche de cheveux. Mais lorsqu'elle s'assit sur le tabouret, Sirius n'y vit que détermination. Le chapeau magique sur la tête, elle regardait d'un air distrait le plafond de la Grande Salle. Ses lèvres en mouvement supposaient qu'elle était en grande conversation avec le choixpeau.
« Serpentard » calma le choixpeau. Et comme les trois-quarts de la salle, Sirius eut un mouvement de dégoût.
Puis après quelques minutes vînt son tour. « Black, Sirius. » tonna le professeur de métamorphose. Alors il releva le menton, et marcha, fier, vers son destin. Les têtes des serpentards se hissèrent un peu plus pour le regarder passer, sauf la première de la répartition. Une fois sur le tabouret, il ne vit que ses mains tremblaient, et il ne pu s'empêcher de jeter un regard implorant au directeur assis derrière lui, Albus Dumbledore. Sirius aurait juré qu'en retour, le vieil homme avait esquissé un sourire.
Soudain, il sentit qu'on déposa le cuir, singulièrement froid, sur sa tête. C'était comme s'il était à nu, il avait l'impression que le choixpeau lisait ses peurs et ses envies, et ses secrets les plus intimes. Comme s'il avait compris de qui il était.
« Je vois … du courage. Beaucoup de courage. Il faut avoir du courage pour affronter ses Pères. En es-tu sûr jeune Black » Sa tête hocha vigoureusement en un « oui ». « Bien, bien. Mais, jeune Black, n'oublie pas que tu es Serpentard dans l'âme : rusé, avide de faire tes preuves … tu iras à Gryffondor mais il faudra que tu deviennes Gryffondor… » Et le dernier mot résonna dans toute la Grande Salle.
Mais il n'y eut pas d'applaudissements. De père en fils, les Black étaient de grands Mages Noirs… pourquoi il y aurait-il un Black chez les gryffondors ? Seul James Potter leva les pouces en sa direction.
Sirius regarda distraitement le reste de la Répartition, jusqu'à ce que James le rejoigne à la table aux couleurs rouge et or.
« Ca doit être que mise à part les coups de boules, tu dois être un type bien. » lui sourit James, entre deux bouchées de soupe aux lentilles.
Le repas fini, Doug Fripond (n/a je suis vrmt une grosse gamine :p ), Préfet des gryffondors, les emmena dans le dédale de Poudlard, par les escaliers, qui bougeaient sans arrêt et dont certains marches disparaissaient … comme pas enchantement !
Sirius Black et James Potter parlaient vivement des professeurs qu'ils avaient aperçus, de tout et de rien. Mais tous les autres regardaient d'un air suspicieux Sirius, après tout c'était un Black.
« Jane Fonda, c'est le mot de passe. » Ce qui fit beaucoup rire le Préfet et certains élèves, qui devaient être issus de familles moldues, car tous les autres se regardèrent d'un air interloqué. La Grosse Dame du tableau qui gardait l'entré de leur dortoir s'inclina et les laissa passer.
Les élèves s'installèrent dans la salle commune, les plus vieux dans les moelleux fauteuils près du feu ouvert, tandis que Doug Fripond montrait les chambres auxquels les premières avaient été assignées.
Hasard ou non, Potter et Black étaient dans la même chambre, dont la porte était en fait le portrait d'une licorne. Ils y avaient trois lits, leurs affaires avaient déjà été déposées de part et d'autre de leurs armoires personnelles.
« - Peter Pettigrow. Tu connais » demanda James après avoir regardé les affaires déposées sur le troisième lit.
« - Nop. »
Le fameux Peter Pettigrow entra dans la chambre en plein milieu d'une spectaculaire bataille de polochons, les deux gryffondors virevoltant sur leur lit.
« Borrrrrrddddeeeeeeeelllllllll » Sirius était au bord de l'apoplexie tellement il riait, tandis que James se massait le crâne. Il avait sauté si haut qu'il s'était pris la tête du lit à baldaquins.
Peter Pettigrow, un jeune garçon un peu rondouillet, toussa légèrement, espérant qu'ils remarquent enfin se présence. Les deux autres regardèrent enfin en sa direction. D'un naturel avenant, James s'avança vers lui et se présenta.
« - T'es le gars du train ? Celui qui m'a conduit à mes affaires » demanda Sirius. Peter hocha affirmativement de la tête, il n'était pas très liant visiblement, et l'ambiance était vite retombée. D'un commun accord, ils se couchèrentépuisés par leur arrivée à Poudlard.
Sirius descendit les escaliers en courant, encore une fois il s'était levé en retard, James l'avait bien sûr laissé dormir et Peter n'avait rien fait de peur de déplaire au jeune Potter. La Grande Salle en vue, il ralentit la cadence.
La plupart des élèves étaient attablés, James Potter déploya pour son nouvel ami, rouge d'avoir couru, un sourire diabolique.
« - Bien dormi ? » questionna-t-il.
Un grognement pour toute réponse. Les hiboux venaient d'arriver, et bientôt les cours commenceraient. Sirius avait tout juste le temps d'engloutir un toast grillé en vitesse. Cela faisait déjà huit jours qu'il était à Poudlard, et malgré le fait qu'on aurait pu s'y perdre, il adorait l'endroit.
Sirius regarda avec envie James qui caressait sa chouette qui lui apportait quotidiennement des nouvelles de ses parents. Sirius n'avait toujours rien reçu, mais il n'en s'étonnait guère. Ils avaient sous doute eu vent de l'histoire avec le fils Malefoy, Malefoy que le jeune Black évitait comme la peste. D'ailleurs, il s'était fait une joie de faire comme tous les autres gryffondors, et donc de montrer une haine ouverte à tous les serpentards.
Il jeta un coup d'œil vers la table des professeurs, machouillant toujours son toast. Egon Harrap, professeur de Défense Contre les Forces du Malétait le directeur des Serpentards. D'ailleurs d'en moins de dix minutes, Sirius avait court avec lui et les serpentards.
« - En plus d'être lent au réveil, t'es lent pour manger. T'as vraiment envie qu'on soit en retard »
Mais la réponse de Sirius disparut parmis le cri de panic de la plupart des chouettes et hiboux. Un aigle ou quelque chose du genre, venait de fondre sur la table des Serpentards. La jeune fille, qui Sirius reconnut comme celle qui avait débutté la répartition, enleva prestement sa cape autour de son bras où vînt de poser le rapace. Elle regarda vers la table des professeurs cherchant probablement Dumbledore ou le professeur Harrap. Mais tous deux étaient déjà partis.
Les élèves sifflant d'admiration sur son passage, elle se dirigea vers la table des Gryffondors, rangeant la lettre dans la poche de sa robe de sorcier. Le professeur Macgonagal qui parlait avec Doug Fripond, le préfet, se retourna vers elle. Sirius tendit l'oreille, comme tous les autres élèves.
« - Je suis vraiment désolée professeur. Mes parents ont sans doute oublié qu'elle allait effrayer les autres oiseaux. » De fait, l'animal était impressionnant. Il devait près de soixante-cinq cm de haut et, ailes déployées, il atteignait une envergure d'un mètre septante-six. Son plumage brun uniforme sur le dessus contrastait avec le blanc délicatement moucheté de brun des parties inférieures. Mais le plus impressionnant était le jaune strident de ses iris qui pénétrait la pièce à la recherche de nourriture. Néamoins, il restait calmement sur le avant-bras gauche de sa maîtresse.
« - Je suppose qu'ils ont dû oublié que seuls les hiboux étaient autorisés. Veuillez m'excuser professeur.
- Oui. Oui, bien sûr. Mais veillez à ce que cela n'arrive plus… mais, hum, dites-moi mademoiselle Astinà quelle espèce appartient cet animal ?
- Oh. » Elle lui sourit, puis regarda amoureusement le rapace. « Thémis est une Circaète Jean-le-Blanc. Une espèce assez rare. Professeur, puis-je la relâcher dehors »
Minerva Macgonagal lui permit. Et la jeune serpentard se dirigea vers la sortie. Mais elle s'arrêta, et se retourna vers les élèves de Gryffondor qui étaient les plus proches.
« - Excusez-moi, est ce qu'un de vous pourrait mettre une de ces cuisses de poulets (n/a cuisse de poulet au matin, ils en ont de la chance), dans ma poche gauche, s'il vous plait. » Mais personne ne bougea, les uns car ils étaient fascinés par « Thémis », les autre car ils répugnaient à aider une serpentard. « Ouais, bon. Il faudrait peutêtre apprendre la politesse aux gentils gryffondors. »
Sirius passa par-dessous la table, et cria à la jeune fille d'attendre. Une fois passée de l'autre côté, il chopa une bout de poulet, et voulu l'emballer dans un serviette en papier.
« Pas besoin, je ne saurai pas l'emballer, et je doute que Thémis apprécie le poulet goût papier. » Sirius s'avança donc.
« - Whaaaaaaaw ! Pas dans cette poche ! Ma lettre titchu !
- Tichu ?
- Raf ! Merci quand même. » Elle sortit de la Grande Salle , sous le regard mi-figue mi-raisin de Sirius Black.
« - T'es vraiment pas doué Black. Bon on va en cours » lui dit James, debout derrière lui, lui tendant son sac de cours.
Au week-end prochain pour le 4e chapitre jus de citrouille vert là où l'histoire prend vraiment forme lors de la 4e année de cours de nos p'tits loulous, et avec l'entrée dans cette fic de Rémus et de Rogue ! Et c'est là que tout ce complique entre Sirius et Noreen.
Et puis, svp, des reviews ça fait toujours plaisir !
