Titre : Rien n'est jamais finit.

Base :Harry Potter

Donc, j'ai le regret de vous dire qu'aucun des héros de cette histoire ne m'appartient. Ils sont tous retourner chez leur auteur d'origine après avoir effectué ce petit stage et subit les mésaventures que mon cerveau leur avait concoctées.

Genre: Yaoi POV Sirius / Severus, Harry / Ron,

Dédicace : A Chris JOYEUX NOEL !!!

Rien n'est jamais finit 01.

Severus

Cela faisait exactement trois ans.

Trois ans que nous avions affronté et vaincu Lord Voldemort.

Trois années où la vie avait repris un cours calme et ordonné.

J'ignorais ce qui me poussait à reprendre la plume de ce cahier où nous avions consigné toute l'aventure qui faisait maintenant parti de nos souvenirs.

J'étais toujours professeur de potion à Poudlard, fidèle à mon poste comme d'habitude.

Dumbledore en était toujours le directeur.

Sirius avait accepté la fonction d'Auror qu'il avait toujours voulu occuper.

Nous étions ensemble.

Et heureux.

Sereine grandissait sous la surveillance conjointe de Dobby et Ron Weasley.

Car à ma plus grande surprise, le jeune Weasley avait choisit de faire carrière dans l'enseignement.

Alors que Potter optait pour un poste d'Auror tout comme son parrain.

Sirius et son filleul étaient souvent absents.

Le pire étant que leurs missions les mettaient parfois en danger.

Je ne sais pas comment nous aurions pu supporter cette tension si Ron Weasley et moi n'avions pas su pouvoir compter l'un sur l'autre.

Ce qui avait chang ?

Le lieu où je vivais.

J'avais quitté mon cachot pour partager un cottage avec Sirius.

Un peu à l'écart de tout, non loin de la mer, cette villa nous offrait un havre de paix.

J'y retournais tous les soirs sans fautes.

A chaque fois, Dobby et Sereine m'attendaient.

Parfois le jeune Weasley était là, il restait alors une partie de la soirée avec moi et la petite.

C'était lui qui s'occupait d'elle à la garderie magique.

Cette mignonne petite fille, brune aux yeux bleus clairs, était toute menue et pleine d'entrain.

Elle était aussi précoce dans l'éveil de sa magie.

Sa puissance était surprenante pour une petite fille de son âge : à peine trois ans.

Weasley s'occupait d'elle pendant sa propre formation pour devenir professeur.

Il l'emmenait à l'école.

Il s'en occupait avec d'autre pendant la journée.

Il ne faisait aucune différence entre elle et les autres enfants surdoués qui venaient à la halte garderie.

Il nous la ramenait le soir.

Puis rentrait à l'appartement qu'il partageait avec Potter.

En trois ans, eux aussi avaient trouvé un peu de calme et de bonheur.

Ils le méritaient.

Je ne peux m'empêcher de sourire en repensant à la façon dont ce jeune rouquin à annoncé au reste de sa famille, qu'il aimait Potter et qu'il vivait avec lui.

Il avait choisit la date de noël, il y a deux ans, maintenant.

Mais le plus drôle ce fut sa réaction et celle de son amant quand, Madame Weasley leur avait répondus qu'il n'était pas trop tôt pour leur en parler !! Elle commençait à croire qu'ils attendaient le déluge pour l'informer de quelque chose qu'elle savait depuis presque le début.

Les deux jeune gens avaient eut l'air si ahuris que tout le monde avait ri.

Madame Weasley avait rajouté alors qu'une mère savait ses choses là.

Nous étions heureux.

Cependant, j'étais inquiet…

En effet j'avais l'impression que cette période d'accalmie était révolue.

Tout cela me paraissait n'avoir été qu'un court répit avant une nouvelle bataille.

Comme je n'avais plus de cours pour l'après midi, j'étais rentré plutôt.

A la villa, il n'y avait encore que Dobby qui s'activait comme à son habitude à ses tâches quotidiennes.

Je devais admettre que la présence de l'elfe de maison avait été un calvaire pour moi.

Au départ, il n'arrêtait jamais de bouger, de parler, de s'activer à droite et à gauche.

Je me suis finalement habitué à son va et vient incessant.

Dobby nous rend de grands services.

Je lui en suis d'ailleurs reconnaissant.

Vous croyez que je suis devenu tendre ?!

Vous pensez que mon attitude n'est plus celle du terrible professeur de potion qui terrorisait les élèves de Poudlard ?

Alors si vous en doutez allez faire un tour au collège et prononcez seulement mon nom !!

Il fait encore frémir les cancres et les flemmards !

Ma réputation n'a rien à craindre de ce côté-là.

Enfin bref, presque machinalement je m'étais installé au bureau du salon.

J'avais saisit le cahier pour commencer à écrire à l'intérieur ce qui me préoccupait.

Cela allait faire plus d'une heure que j'étais là.

Et pourtant je n'avais pas réussi à mettre des mots sur ce qui m'inquiétais autant.

Sirius était en mission de routine.

Il ne risquait rien normalement.

Même si ce casse-cou prenait toujours des risques inutiles, uniquement pour épater la galerie.

Potter poursuivait sa mise à l'épreuve sur le terrain en compagnie d'un Auror expérimenté.

Il n'aurait de véritable mission que dans un an.

Mais cela suffisait à rendre Sirius très fier de son filleul.

Weasley et Sereine ne devraient pas tarder à revenir de la garderie.

D'ailleurs vu le bruit que je venais d'entendre dans la salle à manger, ils devaient être de retour grâce à la poudre de cheminette.

J'en eu la confirmation en moins de trente seconde quand Sereine se jeta contre moi pour me saluer.

« Dad ! » Hurla la gamine visiblement heureuse de me voir.[O1]

Plus lentement, Weasley arriva dans le salon.

« Déjà de retour ? » Questionna-t-il visiblement préoccupé lui aussi.

Je soulevais Sereine pour l'asseoir sur mes genoux et relevais la tête vers le jeune homme.

Il avait l'air passablement fatigué.

Je n'avais pas remarqué qu'il fût si pâle le matin même.

Il semblait lui aussi très inquiet.

Presque autant que moi me sembla-t-il.

J'eu un frisson d'appréhension.

Sirius devait rentrer dans deux jours.

Potter ne revenait logiquement que vendredi soir.

Il était convenu entre nous que le jeune couple et nous passerions un week end tranquille tous ensemble.

J'eu le pressentiment que tous nos plans de tranquillité tomberaient à l'eau.

Le jeune rouquin s'approcha en soupirant devant mon silence et se laissa tomber sur un fauteuil du salon.

« Il se prépare quelque chose, n'est ce pas ? » reprit Weasley en soupirant.

« Certainement »

Il me fixa avec un triste sourire.

« C'était trop beau pour durer » annonça-t-il d'un ton si pathétique que j'en aurai hurler si Sereine ne nous avait pas interrompu.

Elle se blottit contre moi en tremblant.

« Ils essayent de le ramener à la vie. » Marmonna-t-elle d'une voix caverneuse et lointaine. « Mais ils n'avaient pas envisagé ce que l'amour peut engendrer… »

Puis elle cligna des yeux.

Ceux-ci retrouvèrent alors leurs éclats insouciants.

Apercevant l'elfe de maison, elle se leva en réclamant son goûter.

Sereine n'avait pas conscience de ce qu'elle venait de nous révéler.

Cela faisait parti de son pouvoir, de sa magie.

Elle ne contrôlait pas son don de divination.

Jusqu'à présent celui-ci était resté discret et ne nous avait pas vraiment été utile.

Mais ce qu'elle venait de prédire nous fit froid dans le dos.

Sans avoir à le dire à voix haute nous nous doutions de qui elle annonçait le retour.

Et même si cela nous semblait impossible, irréalisable, nous devions tenir compte de son avertissement.

Je regardais Ron Weasley.

Il ne prononça qu'un mot avant de s'évanouir.

« Harry »

Sirius

Je me dépêchais.

Ma mission ne devait se finir que demain mais je n'étais pas tranquille.

Quelque chose me poussait à rentrer le plutôt possible.

Un mauvais pressentiment…

Franchement je n'ai jamais été doué en divination et je n'ai jamais prêté attention aux prédictions.

Mais là c'était plus fort que moi !

Depuis le début de la journée, ce sentiment de catastrophe imminente ne m'avait pas quitté.

Je n'avais jamais accordé foi à tout cela plus jeune. Mais depuis que nous formions une famille, je ne pouvais m'empêcher de craindre qu'il arrive quelque chose à Severus et Sereine en mon absence.

En plus Harry avait choisit de devenir Auror, ce qui n'était pas pour me rassurer.

J'ai confiance en mon filleul et je sais qu'il en a les capacités.

Mais la formation n'est pas sans danger !

Et il faut reconnaître qu'Harry fonce un peu trop facilement tête baissée dans les ennuis !!

J'avais hâte de rentrer.

Je repassais tout de même par le bureau pour déposer mon rapport.

Je ne m'attendais pas à être attendu.

Encore moins par Dumbledore et l'actuel ministre de la magie.

Tout deux paraissaient soucieux.

Le combat d'il y a trois ans contre Voldemort avait laissé des cicatrices sur le visage déjà marqué du directeur du collège.

Dumbledore avait pris un sacré coup de vieux, si vous me pardonnez l'expression.

Et là il était indéniable que le poids des ans se faisaient sentir sur ses épaules, surtout à cet instant précis.

Le nouveau ministre, un homme d'une quarantaine d'année à l'air affable habituellement, ne cessait de passer une main nerveuse dans sa chevelure brune.

L'homme semblait chercher la meilleure façon d'annoncer une mauvaise nouvelle.

« Il est arrivé quelque chose à Severus ou Sereine ?? »

Ma voix les fit sursauter.

Ils savaient pourtant que je venais d'entrer.

Ils donnaient l'impression d'être perdus.

Comme s'ils parlaient ou s'ils mettaient des mots sur leurs craintes, celles-ci n'en deviennent que plus vraies.

Je m'imaginais déjà le pire.

Dumbledore daigna enfin me répondre avec énormément d'hésitation.

« Ce n'est ni Severus ni Sereine » déclara-t-il « C'est Harry, mais nous n'en sommes pas vraiment certain…Nous attendions ton retour, Sirius pour nous rendre auprès de l'Auror qui l'accompagnait. Il vient de revenir dans un état alarmant, il a été immédiatement conduit à l'infirmerie »

En une seconde je fus soulagé.

Puis je retombais en pleine inquiétude.

Soulagé au sujet de Severus et Sereine.

Préoccupé par Harry et ce qui avait pu lui arriver.

Vu l'état d'inquiétude et de stress des deux hommes devant moi, je craignais le pire.

« Il semblerait que certains partisans de qui vous savez, aient repris leurs activités dans l'ombre. Nous les soupçonnions déjà, c'est pour cela que le professeur Dumbledore était ici. Nous avions envisagé d'ouvrir une enquête... » annonça sans ménagement le ministre.

Je senti mon sang refluer au fond de moi.

J'avais froid.

Très froid où plutôt trop froid.

La colère envahissait mon esprit.

J'étais incapable de penser correctement.

Je réalisais que pendant ces trois dernières années, on nous avait menti !

Le gouvernement avait officialisé la fin de Voldemort.

Ils avaient dit avoir démantelé et maîtriser tout ceux qui avaient un lien avec le sorcier.

Et là….là on venait m'apprendre que des partisans de Voldemort avaient encore la possibilité d'agir !!

Et surtout ils s'en prenaient à ceux qui comptaient pour moi !!

« Theodor Plankett n'a pas encore fait le récit de ce qui leur est arrivé à lui et Harry… » Reprit Dumbledore. « C'est lui qui nous a confirmé la présence des mangemorts. »

« Et Harry ? »

« Plankett est revenu seul » me répondit le ministre en évitant de me regarder.

Nous sortîmes du bureau pour nous diriger vers l'infirmerie.

Là dans un lit, passablement affaibli un homme un peu plus vieux que moi, aux cheveux blonds comme les blés, semblait dormir.

A notre approche il ouvrit les yeux.

Au fond de son regard je ne put lire que la peur et la honte.

Ses prunelles marrons foncées avaient l'air sans aucune volonté, comme brisées.

Il n'existait pas beaucoup de regard aussi insupportable.

Je me retenais tout comme Dumbledore de détourner la tête.

Plankett allait avoir besoin de soutien pour surmonter sa douleur.

J'avais entendu parler de lui.

Il avait la réputation d'être quelqu'un de fier et de sûr de lui.

Il n'en restait qu'une ombre.

En croisant mon regard, il y eut comme une étincelle de vie dans le sien.

D'une voix morne il se mit à raconter par le détail ce qui leur était arrivé.

Ce qui l'avait réduit à cet état.

Pourquoi il était là, encore devant nous sans Harry.

Le ministre détourna la tête.

Je maintenais au prix d'un effort surhumain mon regard dans celui de Plankett.

Il en avait besoin pour parler.

Même si l'entendre dire qu'il avait failli, m'était douloureux.

Même s'il reconnaissait avoir abandonné Harry pour sauver sa peau…

Il expliqua que mon filleul ne se sentait pas bien.

Ils étaient arrivés dans la zone où il avait été rapporté des activités magiques suspectes pour une simple enquête de routine.

Depuis deux jours qu'ils étaient là-bas Harry se plaignait de maux de tête et Plankett ne l'avait pas pris au sérieux.

Et puis le troisième jour poussé par une impulsion incontrôlé, Harry s'était enfoncé dans la forêt.

Plankett l'avait suivi.

Harry semblait dans un état second.

Il suivait une piste qu'il était le seul à voir.

Ce fut auprès une course de deux heures environ qu'ils arrivèrent dans une clairière où ils découvrirent le cadavre.

La voix de Plankett se brisa.

L'émotion le submergeait.

Il aurait voulu ne pas avoir à se rappeler de ce qu'il avait vu.

Et de ce qui avait suivit par la suite.

Son discours devenait de plus en plus incohérent.

Il devenait difficile de comprendre ce que narrait l'Auror tellement il éprouvait encore l'horreur du spectacle qui l'avait frappé si profondément.

Il réussit pourtant à nous donner l'identité du mort.

Dumbledore se figea et pâlit davantage qu'il ne l'était.

Il tituba et dû se raccrocher au lit.

Quand à moi, je me demandais ce que cela signifiait.

La personne qu'avait découvert morte, Harry et Plankett, n'était autre que Draco Malfoy.

A suivre…


[O1]Severus= Dad

Et Sirius = Daddy, je reconnais avoir piqué l'idée dans NY NY. Je trouve ses appellations plus adaptées et plus chaleureuse que Père en français qui fait un peu trop distant

Elle aurait pu les appeler Papa et Papounet mais je trouve que ça ne va pas à nos deux héros