Titre : Daisuki!

Auteuse : Mélie

Genre : Shonen Ai

Couples : HiwaDai, KradDark en fond.

Notes :

- fic finie depuis le mois de juillet, mais je dois la retaper parce qu'entre temps ai changé d'ordinateur et je n'ai toujours pas récupéré mes fichiers... heureusement que je l'ai imprimée!!

- Les persos sont plutôt en OOC, particulièrement Krad dont je ne connaissais pas du tout du tout le caractère quand j'ai écrit cette fic.


Réponse aux reviews :

- Sahad : Merci! Voilà la suite (ai failli oublier de poster -.-)

- Recif : Ben ce chap est un peu plus joyeux en effet c'est vrai que c'est terrible de lire une fic triste en écoutant une musique triste... nombre de fois où je me suis retrouvée au bord des larmes comme ça... voire carrément en larmes...

- Koyomi-San : Merciiiiiiiiiiii

- Satji : Je t'en veux pas ne t'inquiète pas Pauvre Hiwatari mamour de moi chéri que j'aime...

- Corail Zaarea : Grâce à toi, voilà la suite!!!


IV. Daisuki!

Satoshi ne ferma pas les yeux de la nuit, horrifié par ce qu'il avait fait, et par ce qu'il allait faire...

Il allait séparer Daisuké de Dark...

Et il avait...

Que devait penser Daisuké maintenant?

Il l'ignorait, il ne le savait pas, il ne voulait pas le savoir, en fait, ou si, peut-être, mais qu'est-ce que cela faisait, qu'est-ce que cela faisait, il devait le détester, il ne pouvait que le détester, de toute manière...

Qu'avait-il fait? Qu'avait-il dit? Pourquoi?

"Arrête de te morfondre, tu ne vois pas que cela ne sert à rien? Pfff..."

Cette voix, pourtant si proche de lui, il ne l'entendait pas, il ne l'écoutait pas, il ne l'écoutait plus, n'y prêtait pas attention. Il n'écoutait que sa propre douleur. Et il enfonçait sa tête dans son oreiller en pleurant, pleurant, parce qu'il ne savait pas quoi faire, il ne savait pas ce qu'il avait fait, il ne savait pas ce qu'il ferait...

Réparer, pouvait-il réparer? Non... non, il ne le pouvait pas, Dark, il devait attraper Dark, cela devait passer avant tout, avant tout, même avant Daisuké, même avant cette peine, il devait obéir...

Le jeune homme aux cheveux bleus gémit. Pourquoi? Pourquoi n'était-ce pas plus simple? Si seulement... si seulement tout était différent... tout serait différent... plus beau... mais ce ne l'était pas.

Attraper Dark, il devait ne voir que cela, que cela, ce devait être son unique but, unique, rien d'autre, cela devait passer avant tout, pour l'honneur des Hikari, pour celui de la famille Hiwatari dont il faisait à présent partie... il fallait qu'il oublie Daisuké, qu'il n'y pense plus... mais... il n'y arrivait pas...

Alors les larmes coulaient le long de ses joues.


Comment regarder Daisuké en face, après cela?

Les yeux rouges, cernés, derrière ses lunettes, Satoshi évitait à tout pris les regards de celui qu'il aimait et à qui il avait fait et ferait tant de mal.

Sa place, juste devant Rikku Harada, ne lui semblait plus si belle. Au contraire... comment imaginer que Daisuké allait le regarder autrement qu'avec du dégoût?

Il ne mangea pas auprès de lui, bien entendu. Il s'arrangea pour s'en trouver le plus éloigné possible.

Et il se retint de pleurer en sortant le pain de son sac.


With regardait Daisuké manger. Le jeune garçon aux cheveux rouges était beaucoup moins joyeux qu'à l'ordinaire. Il était même très triste...

Cette nuit, au lieu de dormir sur le ventre, With s'était pelotonné dans le cou de son maître, espérant que les larmes s'arrêteraient de couler, espérant qu'il pourrait le consoler...

Mais il n'avait pas pu. Pas cette fois.

Et il savait, il sentait d'où venait le chagrin de son ami.


Daisuké essuya la larme qu'il n'avait pu retenir de couler sur sa joue. Ce matin, il n'avait pu s'empêcher de regarder Hiwatari, de le regarder...

Qu'est-ce qu'il avait fait? Etait-ce de sa faute? Avait-il tout rêvé?

La veille, Dark et With avaient tenté de le consoler. Sans succès.

La veille, il avait appris que Hiwatari allait le séparer de Dark. Pire, la veille, il avait eu un espoir, un rêve, il avait cru que son amour était partagé... et il s'était trompé.

Il réalisa soudainement que With avait disparu.


"Kyou!

- Hein?"

Satoshi se retourna. Il n'y avait rien derrière lui.

"Kyou Kyou!

- C'est une blague?"

Il se retourna encore. Rien.

"Daisuki!"

Il sursauta. Se retourna. Et vit...

"Niwa?

- Daisuki!"

Il essuya ses yeux.

"Ah, d'accord, tu es With déguisé en Niwa, c'est ça?

- Daisuki!

- Voilà qui m'étonnerait.

- Daisuké daisuki!

- Tu adore Daisuké, ça je m'en doutais.

- Daisuké daisuki!

- C'est bon, j'ai entendu! Tu es peut-être venu pour me faire des reproches? Je t'en prie, vas-y.

- Daisuké daisuki!

- Arrête, avec tes "daisuké je t'adore", je ne suis PAS Daisuké, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué."

With devint rouge et recommença.

"Dai-su-ké dai-su-KI!!

- Que veux-tu à la fin?

- Daisuké daisuki!"

Satoshi soupira.

"Daisuké daisuki!

- Daisuké daisuki, moi aussi."

With parut plus content.

"Daisuké daisuki daisuki!

- Attends, tu veux peut-être dire que Daisuké m'adore? Ne rêve pas.

- Kyou! Kyou kyou kyou!

- Tu sais que tu commence à m'énerver?

- Daisuké daisuki!

- Vas-y, enfonce le clou, retourne bien le couteau dans la plaie. Continues, ça fait très mal, mais je l'ai mérité.

- DAISUKE DAISUKI!!!

- Pas la peine de crier quand même."

With s'assit à côté de Satoshi, se pencha vers son oreille et murmura :

"Daisuké daisuki."

Satoshi se retourna vers lui.

"Daisuké?

- Kyou, répondit With."

Le jeune commandant, l'élève, le garçon à lunette et aux cheveux bleus, prit une grande décision.

Il se leva, et marcha.


Daisuké tentait de s'empêcher de pleurer.

Quelqu'un s'approchait.

Il releva la tête.

Satoshi Hiwatari était en face de lui, debout. Il s'agenouilla et arriva à sa hauteur, puis il lui prit la main, qu'il mit dans les siennes.

Puis il dit, le plus sérieusement du monde :

"Daisuki."

Daisuké resta un moment sans comprendre.

"With! Ce n'est pas sympa de ta p...

- Non, ce n'est pas With."

Les yeux de Niwa s'écarquillèrent.

Satoshi Hiwatari se pencha vers lui, et lui murmura, dans l'oreille :

"Je t'aime, Daisuké."

Puis il joignit ses lèvres aux siennes.

Et Daisuké Niwa réalisa qu'il ne rêvait pas.


A suivre. . .