Titre : Daisuki!
Auteuse : Mélie
Genre : Shonen Ai
Couples : HiwaDai, KradDark en fond.
Notes :
fic finie depuis le mois de juillet, mais je dois la retaper parce qu'entre temps ai changé d'ordinateur et je n'ai toujours pas récupéré mes fichiers… heureusement que je l'ai imprimée!
Les persos sont plutôt en OOC, particulièrement Krad dont je ne connaissais pas du tout du tout le caractère quand j'ai écrit cette fic.
Réponse aux reviews
onarluca : Vi, pauvre Dai… merci pour la review
Corail Zaarea : Je sais pas si c'est toi qui dramatise mais moi que ce soit dans le manga ou dans l'anime, le personnage du père… ben disons qu'il ne m'est pas très sympathique
Benjara : C'est vrai que je le fais un peu souffrir… enfin bon contente que ça t'ai plu quand même
Azalée : Ma tête va très bien, enfin je ne l'ai pas cognée aujourd'hui. . . je crois que c'est à l'intérieur que ça débloque ! Et oui la chanson est très lente et très triste… moi la première fois que je l'ai écoutée je lisais une fic triste en même temps… ben l'un plus l'autre j'ai pleuré TTTT
Kamehameha : Vala vala la suite
Recif : Ben moi c'est pas particulièrement que j'aime les faire souffrir… mais bon si on les torturait pas de temps en temps les pauvres ils s'ennuieraient…
Douce Lune : La fin approche peu à peu. . . j'espère qu'elle te plaira…
Yami Aku : Eh oui, pauvre petit Daisuké il est tout tristou comme tu dis… je sais je réponds pas là mais bon
VIII. Colère d'une mère
Emiko Niwa passa la journée au chevet de son fils malade.
Elle ne comprenait pas. Elle ne savait pas. Que s'était-il passé? Après tout... tous ses efforts pour lui garantir la survie... tous les entraînements qu'elle lui avait fait subir... tout l'acharnement qu'elle avait mis à ce que Daisuké ne souffre pas de la vie...
Tout... que s'était-il... passé? Qu'avait-on fait à son fils, son Daisuké, son trésor, sa raison de vivre? Et qui?
Daisuké commença à délirer peu après que Saéhara eut apporté les cours de la journée. Emiko exigea alors d'être seule avec son fils en attendant le docteur.
Et ce qu'elle entendit ne lui permit pas de comprendre. Mais un nom, un nom fut répété : "Satoshi..."
Fut souvent dite aussi la phrase "Fais comme tu veux", bien qu'elle n'ait aucun sens particulier pour Emiko.
Le médecin lui trouva de la fièvre. Il laissa entendre que cela devait être dû à un trouble récent comme... une peine de cœur.
Le lendemain, grâce aux soins de toute la famille, son Daisuké chéri avait cessé de délirer. Le jour d'après, il eut une requête bien étrange.
"Maman?"
Emiko, dans la cuisine, se précipita dans la chambre.
"Oui mon chériiii?
Maman, s'il-te-plaît..."
Il tendait un petit bout de papier.
"A Satoshi Hiwatari..."
Emiko tilta. Mais elle était résignée à porter le message.
Hiwatari... ce nom lui disait quelque chose...
D'accord.
Désolé...
Tu ne m'embêtes pas mon trésor!
Pas pour ça..."
Ses paroles intriguèrent Emiko jusqu'à ce qu'elle livre le message.
Son fils lui avait également donné l'adresse.
Elle toqua à la porte. On ouvrit. Et son sourire se figea en reconnaissant la personne en face d'elle.
Elle ne sut rien faire d'autre que tendre le papier. "Hiwatari" avait l'air aussi interloqué qu'elle. Il lut le message, puis le lui rendit.
C'est alors qu'elle réagit.
Il serait peut-être poli de répondre?
Je n'ai rien à dire.
Faîtes un effort."
Puis elle se lâcha.
"Ce n'est pas parce que vous êtes un Hikari que vous êtes exempt de la politesse."
L'autre ne répondit rien. Il ne la fit pas entrer. Il se contenta de partir, puis de revenir avec un autre morceau de papier qu'il lui tendit.
"Voilà.
Bien. Ce n'était pas si difficile.
Vous lui direz que ce n'est pas la peine de m'envoyer un autre message. Je ne reviendrai pas sur...
Assez! explosa Emiko. J'ignore ce qui s'est passé entre vous et mon fils, mais si je l'apprends, je vous jure que vous le regretterez sévèrement! Je ne supporte pas que mon Daisuké souffre! Et apprenez, au cas où vous ne seriez pas encore au courant, que mon petit, Daisuké Niwa, je l'ai retrouvé par terre, seul, en larmes, à l'angle de notre rue, et que depuis il est malade, qu'il a souffert, qu'il a été pris de fièvre, qu'il a déliré, et que dans ce délire figurait votre prénom! Je n'ai aucune idée de ce que peut signifier "Fais comme tu veux", mais j'espère que vous, si, et que cela va peut-être vous faire réaliser que..."
Elle se tut subitement, sidérée.
Satoshi Hikari pleurait. Il pleurait. Et il ne semblait pas prêt de s'arrêter.
"Merci et au revoir, madame Niwa, dit-il entre ses larmes."
Il ferma la porte.
Emiko resta quelques secondes immobiles. Puis elle repartit.
A suivre. . .
