Titre : Daisuki!

Auteuse : Mélie

Genre : Shonen Ai

Couples : HiwaDai, KradDark en fond.

Notes :

- fic finie depuis le mois de juillet, mais je dois la retaper parce qu'entre temps ai changé d'ordinateur et je n'ai toujours pas récupéré mes fichiers… heureusement que je l'ai imprimée!

- Les persos sont plutôt en OOC, particulièrement Krad dont je ne connaissais pas du tout du tout le caractère quand j'ai écrit cette fic.


Réponses aux reviews :

- onarluca : Merchiiiiiiiiii !

- Yami Aku : J'aime la neige…. Hum XD Les auteurs sadiques… qui ça? Connais pas moi…

- crystal d'avalon : Ben… si, si, on a l'idée d'arrêter là, la preuve… XD

- Corail Zaarea : C'est original comme fin…

- jenni944 : Je confirme : quand tu touche à l'enfant d'une mère… ça fait très, très peur.

- Benjara : Oui, ces derniers chapitres étaient un peu courts j'avoue… pas ma faute… enfin si XD

- Azalee : Yaaaaaaaa! Prend une hache elle aussi et poursuit Hiwatari Senior

- Shuya : Merchi pour ta review !

- Douce Lune : La fin arrive, malheureusement… pas encore mais bientôt… pourvu qu'elle vous plaise…

- Yunapix : Voilà qui a le mérite d'être clair! Souhait exaucé!


IX. Dernières larmes avant la fin

Saéhara vint le voir. Les jumelles Harada laissèrent un message. Mais pas de nouvelles de Hiwatari.

Sur son message, il avait simplement demandé "Pourquoi?" Bien entendu, il l'avait dit sous plusieurs phrases.

Pourquoi?

La réponse de Hiwatari avait achevé de lui faire perdre toutes ses illusions.

Comme je te l'ai déjà dit, je suis déterminé à attraper Dark. J'ai réalisé que ma relation avec toi m'empêchait de réaliser ce projet. De plus, il se trouve que je me suis trompé à propos des sentiments que je croyais éprouver envers toi. Je m'excuse de t'avoir donné de faux espoirs. Je ne me sentais pas très bien, mes idées n'étaient pas claires lorsque je t'ai fait cette déclaration. Maintenant, elles le sont. J'ai cru pouvoir faire passer l'amour, un amour qui comme je te l'ai dit n'était en fait pas réel, avant le devoir. C'était une erreur.

Il l'avait lu, lu et relu. Il le connaissait par cœur, dans les moindre détails, dans toute la douleur que chacun de ces mots lui procurait.

Il avait tenté de se persuader, aidé de Dark, que c'était impossible, illogique, que cela ne ressemblait pas à Satoshi... Mais la froideur de Hiwatari à son égard à son retour au collège, la distance qu'il prenait soin de mettre entre eux avait achevé de l'en dissuader.


Il s'autorisa un regard vers Niwa.

Malgré tout le mal que cela lui faisait, il savait que c'était nécessaire. Mieux valait que Dai souffre maintenant et de ça plutôt que...

Comme ça... s'il réussissait à capturer Dark, la douleur de Daisuké ne serait pas aussi forte qu'elle aurait pu l'être. Il s'y serait préparé.

Et s'il échouait... son père ne pourrait rien dire à Daisuké, pas à lui. Il ne pourrait rien faire pour détruire l'image de Satoshi dans son cœur, car cette image serait déjà en milles morceaux.

Dans tous les cas, Daisuké ne souffrirait pas autant qu'il pourrait souffrir que...

Mais lui? Lui, Satoshi?

Lui, il ne comptait pas. A présent, rien ne comptait plus. Ni lui, ni capturer Dark. Rien.

"Et ensuite? demanda Krad. Qu'est-ce que tu vas faire, une fois que tu auras capturé Dark, que tu auras réalisé ton rêve, que tu auras obtenu gloire, reconnaissance..."

Hiwatari ne répondit pas.


Une semaine après que Daisuké fut retourné au collège, Emiko déposa un préavis, annonçant le vol d'un tableau de très grande valeur.

Elle ne savait pourquoi, mais pour la première fois elle était réellement inquiète à l'idée que son fils aille dérober une oeuvre.

Son fils. Son petit garçon. Lorsqu'elle le regardait, si triste… elle avait envie de commettre un meurtre.

Sa visite à Satoshi Hikari avait éclairé bien des choses… le fait que son fils et le commandant aient été amoureux… ce n'était pas cela qui la dérangeait.

Il ne lui en avait pas parlé. Il n'avait pas osé. Avait-elle été une mauvaise mère? Lui faisait-elle peur? Pourtant, elle aurait compris, elle…

Enfin… elle… elle était sa mère, après tout… la première personne à laquelle il aurait du se confier…

Daiki posa la main sur son épaule et la fit sursauter. Sans s'en rendre compte, elle était montée à l'étage, elle regardait par la porte la chambre de son fils, de son petit Daisuké, qui lui était assis sur son lit. Elle le fixait… il ne s'en était pas rendu compte. Elle non plus.

" Emiko."

Elle ne répondit pas tout d'abord, puis fit un grand sourire.

" Oui? "

Elle descendit tandis qu'il le suivait.

"Il y arrivera."

Surprise, Emiko s'arrêta, manqua la marche et faillit tomber. Elle se retourna vers son père et lui lança un regard interrogatif.

"Il y arrivera", répéta Daiki.


Daisuké, rentré dans sa chambre, soupira. Ainsi donc, sa mère avait annoncé un vol de Dark... cela signifiait donc... qu'ils allaient faire face à... Hiwatari.

Il essuya une larme qui malgré lui avait réussi à couler le long de sa joue. Puis, n'en pouvant plus, il enfonça la tête dans son oreiller et pleura.


Dark avait tout vu, tout entendu, tout subi avec Daisuké.

Il avait finit par se lier d'amitié avec ce jeune garçon si simple et pourtant si touchant.

Si bien que, lorsqu'il avait souffert, le voleur fantôme avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour le réconforter.

En lui-même, bien qu'il n'ait pas réussi à en persuader Daisuké, il sentait, il savait, que le comportement de Satoshi Hiwatari était anormal. Il devait y avoir, il y avait, quelque chose d'autre. Il savait que l'amour de Satoshi envers Daisuké avait toujours été aussi sincère que celui de Daisuké envers Satoshi. Alors pourquoi ce soudain revirement? Il y avait forcément une explication.

Le jour précédant celui où il avait... abandonné... Daisuké, le jeune commandant avait semblé si bizarre... comme s'il craignait quelque chose...

Et cette obstination à vouloir le capturer, lui, Dark Mousy! Il n'avait rien fait pendant deux semaines, alors qu'il affirmait sa volonté de l'attraper juste avant de faire sa déclaration à Daisuké... et soudainement... oui, il y avait quelque chose là-dessous. Quelque chose qui avait forcé Satoshi à faire croire à Daisuké qu'il ne l'avait jamais aimé, oui, ce devait être ça... pour... le protéger, peut-être... peut-être... quoiqu'il en soit, le petit avait souffert. Et cela, Dark n'était pas prêt de l'oublier.

Cinq jours! Cinq jours où il avait été malade à tel point qu'il n'avait pu aller à l'école! Cinq! Et il avait tant pleuré, le gamin...

En le voyant en larmes une fois de plus, une fois de trop, Dark décida d'agir.

Cette nuit, il allait se mêler à tout ça.


Apprenant la nouvelle, et par la même occasion que son fils adoptif avait engagé le maximum d'effectifs possible pour garder le tableau, le père adoptif de Hiwatari l'avait invité à dîner au restaurant. Bien entendu, ils devaient manger tôt, afin que le jeune commandant rejoigne ses troupes le plus rapidement possible.

Hiwatari soutint durant tout le repas le regard de cet homme qui le dégoûtait tant. Oh oui, il le dégoûtait, il s'en rendait bien compte à présent. Il le dégoûtait pour ce qu'il lui avait fait, pour ce qu'il avait dû faire à cause de lui. Il soutint le regard de cet homme, à cause de qui il avait rendu Daisuké malade.

Qu'allait-il se passer, s'il attrapait Dark, oui, qu'allait-il se passer? Il serait présenté à des personnes importantes, emmené à des soirées. Il serait la fierté de son père, de son père qui l'aime tant vous savez, qui est tellement fier d'avoir un tel fils. Il serait un oiseau qu'on admire, un oiseau en cage.

Daisuké le haïrait. Puis, finalement, il l'oublierait. Un trait de crayon dans sa vie, effacé à tout jamais.

Tout cela à cause de cet homme.

Mais quelle importance cela avait-il maintenant? Le mal avait déjà été fait. Plus rien ne serait comme avant.

Tout cela à cause de cet homme. Et à cause de lui également, à cause de Satoshi Hiwatari.

Après avoir quitté cet homme, cet homme qui avait fait qu'il avait détruit sa vie, Hiwatari marcha un long moment pour rejoindre le musée. Tout en marchant, il se remémora ces deux semaines, ces deux semaines qui auraient été toute sa vie. Oui, sa vie tenait dans ces deux semaines, et s'il devait la raconter (s'il prenait le temps de le faire), c'est tout ce qu'il narrerait (mais prendrait-il cette peine?). Ces deux semaines où lui et Daisuké s'aimaient.

Il arriva finalement là où tout allait se terminer définitivement.


A suivre. . .