Titre : Daisuki!
Auteuse : Mélie
Genre : Shonen Ai
Couples : HiwaDai, KradDark en fond.
Notes :
- fic finie depuis le mois de juillet, mais je dois la retaper parce qu'entre temps ai changé d'ordinateur et je n'ai toujours pas récupéré mes fichiers… heureusement que je l'ai imprimée!
- Les persos sont plutôt en OOC, particulièrement Krad dont je ne connaissais pas du tout du tout le caractère quand j'ai écrit cette fic.
Réponses aux reviews :
Douce Lune : Hum… allô l'asile? Oui, il y a quelqu'un qui s'est jeté de ma fenêtre… oui, nan, aucun blessé, j'habite au rez-de-chaussée… vous passez tout de suite? D'accord
Corrail Zaarea : Fini la distillation des chapitres… c'est le dernier… sniiiiiiif… enfin bon.
Azalée : Happy End? Regarde fixement la hache euh… pourquoi pas…
Crystal d'avalon : Tout le monde veut un happy end apparemment! C'est bien au moins vous êtes pas sadiques… (qu'est-ce que je peux raconter comme bétîses quand c'est le dernier chap… pas possible)
Benjara : Oui c'est vrai que c'est pas joyeux joyeux comme fic XD
Shizuka kurai : Nyaaaaaaaaaaaaaa Satoshi powaaaaaaaaaaaaaa
X. Début et fin, fin et début.
Dark Mousy haussa les sourcils en voyant le nombre de gardes.
"Wow, Hiwatari s'est surpassé. Il a dû engager tous leurs effectifs."
Il resta un instant là où il se trouvait, sur un toit, histoire de graver les lieux et les hommes présents dans sa mémoire.
"Et je parie qu'il a changé le tableau de place. On dirait qu'il est vraiment déterminé à m'attraper.
Il l'est, lui rappela Daisuké. Il est décidé à te capturer. Quoiqu'il lui en coûte."
Dark ne fit aucun commentaire. Mais il lui semblait que Satoshi avait besoin qu'on remette de l'ordre dans ses idées. De toute urgence.
"Prêt? demanda Dark Mousy.
- Prêt, répondit Daisuké Niwa."
L'Ange Déchu aux Ailes Noires s'envola. Il entra en coup de vent, peut-être plus rapide qu'il ne l'avait jamais été : aucun garde ne réussit à l'arrêter.
Il arriva dans la chambre forte où était le tableau. Ouvrit la porte. Entra.
La porte se referma derrière lui.
"Oh non..., pensa Daisuké."
Une ombre fit un mouvement. Dark sourit.
"Tu m'attendais, Hiwatari.
- Oui.
- Bien sûr. Comme d'habitude.
- Non. Pas comme d'habitude. Je suppose que tu l'as déjà remarqué, mais au cas où je te le précise quand même : il n'y a pas d'autre issue dans cette pièce que la porte qui vient de se refermer derrière toi. Et elle est programmée pour ne s'ouvrir que de l'extérieur. Le commissaire Saéhara a ordre de ne l'ouvrir que quand je lui en ferais signe, soit quand je t'aurais attrapé et menotté de façon à ce que tu ne puisse me filer entre les doigts.
- Je ne vois aucune caméra.
- Le signal n'est pas vidéo, Dark.
- Très bien, cela nous laisse donc un peu de temps pour parler, Satoshi."
Satoshi blêmit. Il ne se rappelait pas avoir jamais entendu Dark l'appeler par son prénom.
Non. Oh non... il avait deviné de quoi il voulait lui parler.
"Je n'ai pas le temps de t'écouter, Dark, J'aimerais te capturer le plus rapidement possible.
- Croyais-tu que je me laisserai faire? Croyais-tu que ce serait aussi facile que d'abandonner Daisuké?"
Oh non...
" Daisuké ne t'a peut-être opposé aucune résistance, mais moi je n'ai aucune intention de me laisser faire, Satoshi.
- Tu compares là deux choses tout à fait différentes, Dark.
- En effet. Mais ce qui est différent n'est pas forcément sans rapport... tu ne diras pas le contraire."
Oh non, non... il ne fallait pas... il ne le fallait pas... il fallait qu'il en finisse... si Daisuké s'accrochait... tout pourrait être perdu... il souffrirait... encore plus... s'il s'accrochait... il fallait qu'il le déteste, qu'il le haïsse, pour bien faire.
Mais aurait-il le courage de le dire encore? Il fallait qu'il le trouve.
"Peut-être souhaites-tu que je m'en charge, proposa Krad. Il ne reviendra pas...
- Non."
Il le trouverait.
" Tu perds ton temps, Dark. Je me suis trompé, c'est tout. Je n'ai jamais été amoureux de Daisuké."
Daisuké en reçut comme un coup de poignard dans le coeur.
"Je t'en supplies, Dark, n'insiste pas... j'ai déjà assez mal..."
Dark soupira. Pourtant, il était convaincu que...
Mais Hiwatari profita de cette seconde d'inattention pour se jeter sur lui. Dark le vit juste à temps et le repoussa avant qu'il ne le plaque contre le mur.
"Raté, fit-il. Et quant à ce que tu viens de dire... il va falloir plus que cela pour me convaincre que tu ne mens pas.
- Dark, ne fais pas...
- Pourquoi mentirais-je? Je ne l'ai jamais aimé, que tu le veuilles ou non."
Dark s'énerva. Trop, c'est trop.
Ce fut à son tour d'attaquer, et lui réussit. Hiwatari fut collé au mur.
"Tu ne l'aimes pas? TU ne l'aimes PAS? Je sais que tu mens, Satoshi, je le sais, et je suppose que tu as une excellente raison de le faire, mais trop, c'est trop. Il y a des moments où il faut faire un choix...
- Le mien est fait.
- Alors prends garde à ce que ce soit bien le TIEN."
Pourquoi ne voulaient-ils pas comprendre?
Pourtant... quelque chose lui disait... que Dark Mousy, le voleur Fantôme, l'Ange Déchu aux Ailes Noires... avait raison. Ce n'était pas SON choix, après tout.
Mais... son père...
Souviens-toi, Satoshi, fit une voix dans sa tête, sa voix. Souviens-toi, Satoshi, de ce qu'il t'a dit il y a quelques heures. Il t'a promis qu'il t'emmènerait aux plus grands galas... il t'exposera... ta victoire sera son trophée... tu l'as senti toi-même... mais même si tu perds... il t'utilise déjà pour redorer son blason... pourra-t-il prendre le risque de perdre "sa grande fierté, son fils adoptif qu'il chérit tant"...?
"Satoshi!"
Il fut tiré de sa réflexion par la voix de Dark.
"Si tu ne l'aimes pas, dis-le lui. Regarde moi bien dans les yeux, et dis-le lui."
Mais ils risquaient tant... tant de peine... quoiqu'il se passe... il serait toujours à la poursuite d'un voleur fantôme... ils risquaient tant... si le père adoptif de Hiwatari tenait sa promesse... si c'était à Daisuké qu'il s'en prenait... et s'il prenait Dark...
Mais...
"Dans les yeux, Satoshi!"
Satoshi s'exécuta et plongea son regard dans les yeux de Dark. Et il y vit Daisuké. Les yeux de Daisuké, le sourire de Daisuké, les cheveux de Daisuké, le rire de Daisuké, les épaules de Daisuké, l'amour qu'il portait à Daisuké et que Daisuké lui portait...
Il ne trouva pas le courage. Non, il ne pouvait pas.
Ses yeux se remplirent de larmes. Dark recula, et il tomba dans ses bras.
"Je... ne peux pas... je l'aime... tant... je ne voulais pas... qu'il souffre... mon père...
- Là, là, fit Dark."
On aurait dit un père qui réconfortait son enfant.
"Tu as oublié, Satoshi...que quoiqu'il ait à affronter, Daisuké s'en tirera bien mieux si tu es à ses côtés..."
Satoshi releva la tête. Il sourit.
"Daisuké..., appela-t-il doucement."
Daisuké ne savait plus que penser. Que se passait-il? Que s'était-il passé? Hiwatari... avait-il bien dit ce qu'il avait entendu? Ou plutôt, n'avait-il pas dit ce qu'il devait dire?
"Daisuké..."
Il entendit un prénom, son prénom...
"Daisuké..."
Il l'appelait... Satoshi l'appelait!
"Daisuké...
- Vas-y, Daisuké, l'encouragea Dark avant de le laisser se retransformer."
Il ferma les yeux, les rouvrit et fut Daisuké. Satoshi... était devant lui... le visage encore rempli de larmes... lui tenait les mains... il se sentit pleurer, lui aussi...
"Daisuké... pardonne moi. Je voulais tellement, tellement te protéger... que j'en ai oublié le plus important.
- Satoshi..."
Ils s'enlacèrent, pleurant, souriant, s'aimant. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes durant, sans rien dire, écoutant la respiration l'un de l'autre. Puis ils se détachèrent.
"Le signal est un simple coup de feu en l'air, expliqua Satoshi.
- D'accord.
- Je te retrouverai après.
- Oui, d'accord! fit Daisuké, pleurant encore de bonheur."
Il redevint Dark. Dark redevint lui.
Satoshi essuya ses larmes et s'apprêta à lancer le signal.
"Eh, fit Krad, et moi?
- Tu te décides enfin?
- Pas un mot...
- ... à ce sujet? Si, parlons-en justement. Dark est là, juste devant moi, juste devant toi.
- Grumpf."
Néanmoins, Krad prit possession du corps de Satoshi.
"Tu le laisses peut-être partir, mais moi, je n'ai pas donné mon avis! dit-il à voix haute. Et...
- DAISUKI! cria Dark en le voyant."
Il se jeta sur lui et l'embrassa.
Daisuké et Satoshi en riaient encore le lendemain lorsque, le soir, après l'école, ils rentrèrent ensemble.
Au lieu de revenir chez eux directement, ils se dirigèrent vers la maison du haut commissaire Hiwatari.
Arrivé devant la porte, Satoshi serra Daisuké dans ses bras et sonna. Son père adoptif ouvrit.
"Toi!
- Oui, moi. Et Daisuké, la personne qui m'est la plus chère.
- Comment oses-tu...
- Tu es un menteur.
- QUOI?
-Tu ne tiendras jamais la promesse que tu m'as faîte.
- Que...
- J'ai compris. Tu as bien trop besoin de moi afin qu'on t'admire. Qu'on t'admire à travers moi. Si tu t'approches de Daisuké, je ne serais plus jamais vu à côté de toi, je ne viendrais plus à une seule des réceptions où tu comptes m'emmener, je ne serrerais plus la main aux gens dont tu veux être connus. Donc, tu ne tiendras pas ta promesse.
- Que... tu... espèce de...
- Bonne soirée, papa."
Ils partirent, main dans la main. Ils avaient laissé tombé le secret, aussi. Ils étaient ensemble, c'était tout ce qui comptait. Satoshi Hiwatari et Daisuké Niwa s'aimaient.
Soudainement, chacun d'eux ressentit comme une division à l'intérieur de lui-même. Comme si une partie de son être se détachait.
Daisuké et Satoshi s'aimaient. Dark et Krad s'aimaient. Satoshi aimait Daisuké, Daisuké aimait Satoshi, Krad aimait Dark, Dark aimait Krad.
Une partie d'eux prenait son envol.
Ils avaient trouvé leur premier amour.
Une partie d'eux les quittait.
Et devenait un être à part.
Dark était Dark. Krad était Krad. Daisuké était Daisuké. Satoshi était Satoshi.
Et Dark aimait Krad, et Krad aimait Dark, et Daisuké aimait Satoshi, et Satoshi aimait Daisuké.
C'était tout ce qui comptait, à présent.
On ne revit plus le voleur fantôme nommé Dark Mousy.
Certains prétendirent l'avoir aperçut auprès d'un être aux cheveux blonds, aussi beau que lui. Certains affirmèrent qu'ils faisaient le tour du monde tout les deux.
Mais ce n'étaient que des rumeurs.
FIN
Bon eh bien... voilà. Finit. The end...
Merci à tous ceux qui m'ont encouragé et envoyé des reviews
