Et viiii !!!!!
A force de dire que le héros des choristes ressemblait trop à Trowa (en plus jeune), et que ce film ferait une super fic, j'ai décidé de l'écrire !!! (enfin c'est très librement adapté, c'est un peu beaucoup plus trash quand même…)
Franchement je trouve que Pierre Morange est l'incarnation de Tro-chan (é vi c possible, un humain qui ressemble à un manga, ou alors c'est moi qui lis trop de fanfic ') à part la mèche qui est un peu trop courte, mais bon…
Pour ceux qui n'ont pas vu le film, aucune importance car je vais un peu m'en écarter.
Alors, le début é plutôt mortel, é après c plus marrant, ne vous inquiétez pas ;-)
Enfin bref j'arrête avec mes blabla, place à l'histoire…
CHAPITRE 1 : je plante le décor !
Sous la lumière tamisée d'un lustre en cristal, l'homme élancé s'apprêtait devant un grand miroir. Ayant ajusté son nœud papillon de soie nacrée, il passa la longue veste noire traditionnelle que portaient les musiciens. Malgré ses quarante-trois ans, l'homme avait gardé le visage fin, ses traits éternellement juvéniles, et le regard intense d'une forêt verdoyante.
- M. Barton, un appel pour vous, dit un domestique après avoir frappé à la porte.
- Dites leur de rappeler après le concert.
- C'est important, c'est…au sujet de votre sœur.
Trowa sentit un nœud se former dans sa gorge. Il saisit le combiné et attendit que le domestique soit parti pour répondre :
- Oui…
Il écouta, ses yeux, trop brillants, perdus dans le vague.
-Très bien, j'y serais. Murmura-t-il après un silence, avant de raccrocher.
Catherine…
La mort avait fini par emporter ce que la maladie n'avait pu tempérer. Son éternelle vitalité, son enthousiasme, sa joie de vivre, son incommensurable générosité, son amour…Son amour pour lui. Lui, son petit frère à elle toute seule et à personne d'autre, son impossible petit frère qui lui en avait fait voir de toutes les couleurs, sans qu'elle ne parvienne jamais à lui en vouloir, son petit bonhomme qui avait fait d'elle la plus fière de toutes les grandes soeurs…
Il laissa les larmes glisser sur ses joues. Depuis combien de temps n'avait-il pas pleur ? Une éternit ?
Vingt-neuf ans…Les images revinrent d'elles mêmes. Pour quelles raisons ? Il ne le savait que trop bien… Il tenta de chasser ses sombres souvenirs, ce n'était pas le moment pour ramener à la vie ses vieux fantômes.
Il se leva et saisit sa flûte d'argent. Il s'arrêta devant le miroir et essuya ses larmes.
- Ce soir, je jouerai pour toi Catherine. Une dernière fois…
Le lendemain, il partit en direction de Ravel, village de son enfance, où sa sœur avait vécu. La route étroite et sinueuse le rapprochant un peu plus à chaque kilomètre de là où tout avait commenc
L'enterrement fut simple et émouvant, comme elle l'aurait souhaité. De nombreux habitants étaient venus dire un dernier au revoir à « la belle Catherine », surnom qu'elle avait porté tout au long de sa vie. Trowa n'en connaissait que quelques uns qui lui présentèrent des condoléances sincères. Longtemps après la mise en bière, le frère de la défunte resta seul penché sur sa tombe, comme hypnotisé par les zébrures du marbre blanc de la pierre tombale. Quand il sortit enfin du cimetière, un homme l'interpella :
- Trowa…
Après quelques secondes, le musicien reconnut sous les traits du quarantenaire, le petit garçon qu'il avait connu autrefois :
- Quatre.
Celui-ci ne put s'empêcher de prendre son vieil ami dans ses bras. Trowa, habituellement gêné par ce genre de démonstrations, accepta l'accolade avec gratitude, il avait plus que jamais besoin d'un peu de chaleur humaine.
-Et voila ! J'te laisse deux heures tout seul et t'es déjà dans les bras d'un autre mec, taquina un troisième homme dont Trowa n'avait pas remarqué la présence.
-Duo, je t'avais demandé de ne pas venir, le réprimanda le flûtiste.
-Et depuis quand est-ce que j't'écoute ? répondit-il en lui prenant la main.
Un léger sourire passa sur le visage de Trowa, bien qu'il refusait de l'admettre, il était heureux que son compagnon n'en ait fait qu'à sa tête et soit présent à ses cotés en ses heures sombres.
-Quat-chan ! Ca fait un bail ! s'exclama le natté en se tournant vers le petit blond.
-Environ trente ans, réfléchi Quatre.
- T'es devenu immense ! remarqua Duo.
-Mais je suis toujours plus petit que vous, dit-il avec un sourire lumineux. T'as toujours ta natte à ce que je vois.
-Plutôt mourir que de la couper !
Trowa écoutait avec amusement ses anciens camarades de classes évoquer le bon vieux temps. Ils se promenèrent dans le village de leur prime jeunesse, se revoyant enfants, dévaler les rues les mains pleines de pains aux chocolats, poursuivis par un boulanger en furie…
Ils passèrent devant la maison de Catherine. Elle n'avait jamais accepté d'aller à l'hôpital, malgré sa santé fragile. Elle avait aussi toujours refusé que Trowa lui paie un médecin à domicile, elle n'avait pas voulu qu'il se fasse du souci pour elle. Malheureusement, son frère n'avait pu lui rendre visite très souvent du fait de ses nombreux voyages à l'étranger, mais il l'avait invitée à la plupart de ses concerts. Elle avait été sa première fan et l'avait toujours soutenu. Comment allait-il faire sans elle…Il sentit des bras l'entourer, il enfouit sa tête dans le cou de Duo qui passa tendrement sa main dans ses cheveux.
-Viens, partons…murmura le natté.
Ils marchèrent au hasard, se racontant ce qu'ils étaient devenus, sans trop savoir où leurs pas les menaient. Et ils arrivèrent devant une grille rongée par la rouille qu'il leur était bien connu. Trowa fixa sans la voir l'enseigne de l'établissement. Duo et Quatre se regardèrent, mal à l'aise, mieux valait ne pas rester ici. Aucun d'eux n'avait oublié ce qu'il s'était passé à Fond de l'Etang, et comment le pourrait-il ? Trowa poussa la grille et marcha vers la bâtisse, bientôt suivi par ses deux compagnons…
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1949, Fond de l'Etang, pension pour garçons orphelins, cancres, enfants difficiles… (cas désespérés disaient certains).
9h15, l'unique classe écoutait (plus ou moins) le professeur Wufei Chang exposer les difficultés de Napoléon sous le premier Empire, ce qui ne semblait pas soulever l'enthousiasme général.
- Maxwell, dites-moi comment pouvait-on obtenir la légion d'honneur, interrogea le professeur.
- En passant dans la couche de Bonaparte, répondit-il du tac au tac, provoquant un éclat de rire général.
- Grrr ! Vous ne respectez rien !!! Vous me copierez cent fois « La légion d'honneur récompensait ceux qui avait rendu service à l'Empire »
- Ils rendent bien service à l'empereur…chuchota-t-il à son voisin avec un de ses clins d'œil dont lui seul avait le secret.
Duo Maxwell, sans doute le garçon le plus aimé des pensionnaires (pour les profs c'était une autre histoire). Nul ne comprenait comment il avait pu atterrir à Fond de l'Etang, tant sa sociabilité et son aisance le rendait sympathique. De plus, il bénéficiait d'une surveillance particulière et n'avait le droit à aucune visite. Fait encore plus étrange, l'élève arborait une longue natte brune (et quand je dis longue, c'est longue !) alors que le règlement imposait les cheveux courts à tous les pensionnaires. Le garçon avait pourtant bien était convoqué par le directeur Treize à ce sujet (personne, si ce n'est les deux principaux concernés, ne savait ce qui s'était passé durant cet entretient), mais Duo avait gardé sa natte et Treize n'avait plus jamais abordé le sujet…
- La bataille de Waterloo entraîna la chute de Napoléon 1er, qui, dans ce combat acharn
M. Chang débuta une narration passionnée de l'affrontement entre la Grande Armée et l'Angleterre. Il décrivit, dans un discours enflammé, la litanie des tambours conduisant les soldats à la mort, une mort pour la patrie, pour la gloire, pour la justice, pour libérer les peuples oppressés par les rois tyranniques européens ! Il se saisit de la longue règle en bois posée sur son bureau et mima les sabres des fantassins, tranchant, transperçant les chairs ennemies encore et encore jusqu'à ce que, touché à la poitrine, il laisse échapper son arme graduée et s'écroule sur le sol de la classe dans le silence le plus parfait. Seuls ces récits sanglants parvenaient à retenir l'attention des jeunes garçons. Les charmants bambins raffolaient des jets d'hémoglobine, des têtes tranchées et des corps s'entassant sur l'herbe écarlate…
La cloche retentit, libérant les élèves absorbés par la scène. Ils se précipitèrent vers la cours, formant ainsi une masse compacte devant l'étroite porte, tandis que Wufei se relevait en époussetant avec élégance son costume noir.
- Eh ! Attendez-moi ! s'exclama une petite voix bloquée à l'arrière de la queue.
Ce petit blond qui s'égosillait et tentait (tant bien que mal) de remonter son bermuda trois fois trop grand pour lui, c'était Quatre Pépino. Orphelin, ses parents ayants été déportés pendant la guerre, il restait persuadé que son père viendrait le chercher bientôt et chaque samedi, il attendait devant la grille du pensionnat, restant des heures sous le froid hivernal, espérant un homme qui ne viendrait jamais. Sa naïveté et sa fragilité avaient vite fait du petit bonhomme le souffre douleur de ses camarades…enfin jusqu'à l'arrivé de Duo (il y avait quelques semaines). Celui-ci l'avait pris sous son aile et veillait sur lui comme sur son petit frère.
Tous les élèves se bousculaient, poussant, tirant leurs camarades pour essayer de se frayer un chemin vers la porte. Tous sauf un qui s'appuya contre un bureau et croisa les bras, attendant patiemment que la voie se libère. Il resta ainsi, en silence, jusqu'à ce que le dernier garçon soit sorti. En silence…comme à son habitude, « le muet » qu'on l'appelait car il ne l'ouvrait jamais ou quasiment. On ne savait rien de lui, ou si peu… Il s'appelait Trowa Barton, il avait quatorze ans (ce qui était l'age moyen des pensionnaires), ses parents étaient morts Dieu seul sait comment et c'était sa sœur, de dix ans son aînée, qui l'élevait. Les autres garçons ne l'aimaient pas (trop bizarre) et il ne cherchait pas à se faire aimer d'eux. Il exaspérait aussi (à un point inimaginable) les professeurs car il avait un (énorme) problème avec l'autorité, ce qui lui avait valu de nombreux séjours « au cachot », la prison pour les enfants punis. Le cachot c'était sympa : deux mètres carrés, pas de lumière, froid (glacial oui !), humide, pas de lit, pas de table (vide en fait), des barreaux pour égayer la pièce, des cafards pour se tenir compagnie…quel gosse n'a jamais rêvé de passer quinze jours (enfermé) dans un endroit pareil ? Toujours est-il que cela n'avait jamais empêché les jeunes têtes brûlées de récidiver.
La récréation battait son plein, lorsque ce fit entendre le très reconnaissable :
« RASSEMBLEMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
du professeur Chang, qui avait l'extraordinaire faculté de ne jamais se casser la voix (ce qui était un don très précieux pour travailler dans cet établissement). A ce signal, les gamins se mirent en rang devant leur professeur et le silence se fit. Le directeur Treize et un homme que les pensionnaires n'avaient encore jamais vu se placèrent devant l'attroupement :
- Messieurs, commença Treize, voici votre nouveau surveillant…
A SUIVRE
Tadaaa donc voila l'introduction
Je continue si ça vous plait. Etant donné que j'ai déjà tout plein de fic de commencées, si ça vous plait pas, je me concentrerai plus sur les autres…
Donc donnez moi votre avis dans une chtite review sioupléééééééé
Supervovo
