NdT: pas de mot intéressant de l'auteur à traduire juste ici, ni de RAR pertinent pour les francophones! Je répondrai aux miens à la fin du chapitre, merci d'hors et déjà à ceux qui m'en ont laissé. Et sur ce, je suis fière de vous présenter le chapitre sept traduit :
Chapitre Sept : Blanc ou Noir
Harry eut un comportement exemplaire tout le reste du samedi, espérant - et réussissant - à convaincre Madame Pomfresh de le laisser retourner à la Tour de Gryffondor dès le dimanche matin. Mais le reste de la journée consista en un travail acharné afin de rendre à temps les divers devoirs, ainsi que le rattrapage des leçons de la semaine précédente (presque mot-à-mot) de la part d'Hermione. Sans grande surprise, l'édition dominicale de La Gazette du Sorcier incluait l'article concernant l'expérience d'Harry aux mains de Voldemort, avec, en tête, un titre gigantesque hurlant presque :
Le Récit du Survivant : l'Horreur de la Torture, l'Emprisonnement dans le Repaire de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom !
Malgré cette entrée en matière pour le moins mélodramatique, l'article, écrit par Rita Skeeter, se révéla être étonnamment assez juste. Mais la partie qui retint l'attention d'Harry était celle juste avant la conclusion :
Harry Potter nous a confié son témoignage entouré par plus d'une douzaine d'élèves, qui ont de multiples fois défendu vaillamment le Survivant et d'autres. Auprès de Potter, du début jusqu'à la fin, se tenaient le jeune Ronald Weasley, fils du respecté employé du Ministère, Arthur Weasley, ainsi qu'Hermione Granger, venant d'une famille moldue. Tandis que subsistent certaines questions à propos d'une probable relation romantique entre Potter et la Préfète de Gryffondor Granger, rumeur que les deux ont constamment démentie, il apparait nettement que Granger et Weasley restent les plus proches et les plus dévoués amis du Survivant.
Notre journaliste a récolté plusieurs témoignages révélant que la famille Weasley avait presque adopté l'orphelin Potter. Ronald et sa jeune soeur, Ginevra Weasley, font en effet partie des camarades de classe et des partisans les plus engagés de Potter, tandis que d'autres sources affirment que Fred et George Weasley, propriétaires d'un nouveau magasin de farces et attrapes, Farces pour Sorciers Facétieux, ont reçu les fonds nécessaires à la création de l'entreprise directement du prix donné au vainqueur du Tournoi des Trois Sorciers - autrement dit, d'Harry Potter. La nuit fatale de la Troisième Tâche du Tournoi - désormais admise par le Ministère comme la date probable du retour de Lord Vous-Savez-Qui - les Weasley étaient présents pour encourager le Survivant, alors que les autres champions étaient soutenus par leurs propres familles.
Aucun sorcier ne peut nier qu'Harry Potter aura besoin de tels amis en ces jours sombres qui s'annoncent, et notre envoyé spécial ne peut qu'espérer que le jeune Potter apprécie à juste titre ceux qui se sont tenus à ses côtés ces dernières années, contre vents et marées.
"C'est le cas," chuchota Harry à lui-même, tandis que Ron et Hermione étaient assis sur le lit du rouquin, se chamaillant comme à l'habitude.
Ron jeta un oeil dans sa direction et vit qu'Harry avait fini sa lecture. "Alors, qu'est-ce que Rita Skeeter a raconté, vieux?"
Harry lui tendit le journal. "Quelque chose que je suis vraiment heureux de voir imprimé, pour une fois." Il pointa la fin de l'article. "L'heure de la gloire et tout ça."
Hermione les rejoignit alors que Ron lisait le journal, affalé sur le lit d'Harry. Ce dernier sourit alors que le rouquin restait bouche bée. "Ils... ils... parlent de nous!" Ron parcourut encore une fois la fin de l'article. "De... de nous! Nous sommes... 'Le respecté employé du Ministère, Arthur Weasley'," relit-il doucement comme pour lui-même, un sourire béat se révélant peu à peu sur tout son visage.
Le sommier craqua alors qu'Hermione se pencha soudain pour arracher le journal des mains de Ron et enfoncer son nez entre les pages jaunies. Ron était encore sous le choc, et son regard se portait alternativement sur Harry ou sur le mur en face de lui, comme s'il ne pouvait croire que La Gazette du Sorcier le trouverait, lui et sa famille, assez important pour leur consacrer plusieurs chapitres flatteurs.
Harry l'attrapa par le bras et ébouriffa ses cheveux. "Et si Harry Potter avait eu son mot à dire, il aurait informé cette journaliste que chaque jour de sa vie, il remercie Merlin pour ses amis formidables, et que c'était enfin satanément le temps que cette journaliste se préoccupe de les mentionner!"
Un moment plus tard, Hermione rabaissa le journal, mais son visage était bien moins enthousiaste. Ron la regarda et leva un sourcil. "Quoi, Herr-mion-neû, tu as déjà eu le droit à plein d'articles sur toi pendant le Tournoi des Trois Sorciers - bon c'est vrai, ils n'étaient pas tous très gentils, mais ils disaient quand même que tu étais jolie!"
"Ce n'est pas ça qui te dérange, n'est-ce pas?" demanda Harry lorsqu'elle ne dit mot.
D'une voix basse, elle commença, "Harry... Ron... Je ne sais pas si c'est vraiment une bonne chose."
Ron arrêta net de danser avec la chemise de nuit d'Harry sur le lit et sembla blessé par ces paroles. "Pourquoi pas? Ils ont dit plein de compliments sur nous! Et Maman et Papa ont déjà pratiquement adopté Harry de toute façon - ils l'aiment autant que-"
Hermione se pencha vers lui et attrapa sa main, le repoussant sur le lit "-Je sais, je sais. C'est très gentil tout ça, mais ce n'est pas ça qui m'effraie!" Son regard quitta Ron un instant pour se poser sur Harry, puis revint sur Ron. "Tu ne vois pas, Ron? Tu ne comprends pas ce que ça veut dire?"
"Ça veut dire qu'ils sont enfin traités comme ils le méritent!" rétorqua Harry indigné. "Ne gâche pas tout!"
"Je suis désolée!" s'exclama-t-elle. "Je le suis vraiment, mais c'est juste... tu n'y as pas réfléchi? Je suis sûre... enfin, presque sure... que Rita Skeeter a juste fait son travail de scarabée comme d'habitude, mais... Ron, ne réalises-tu pas que le monde entier de la Sorcellerie sait maintenant à quel point ta famille est proche d'Harry? Ne peux-tu donc pas imaginer ce que les serviteurs de Voldemort pourraient comploter avec cette information?"
La fierté qu'Harry ressentait pour son ami prit instantanément un goût de cendres dans sa bouche, et le visage de Ron pâlit. Ils se regardèrent tous deux, horrifiés. "Harry..." murmura Ron.
Harry se saisit de l'article. "Toi... Ginny... tes parents... Par la barbe de Merlin, il y a aussi le magasin de farces des jumeaux! Tout est mentionné dans ce foutu article!"
Hermione serra la main de Ron encore plus fort sous l'inquiétude. "Les gens savaient probablement déjà que tu étais le meilleur ami d'Harry, Ron, mais maintenant, c'est toute ta famille qui est nommée! Et tout ce que les Mangemorts peuvent utiliser pour atteindre Harry!"
Abruptement, Ron la repoussa et bondit du lit. "Je dois envoyer un hibou à mon père," dit-il d'une voix serrée par l'angoisse. "Et à Fred et George. On doit les avertir!"
"J'ai une meilleure idée," intervint Hermione, sautant sur ses pieds elle aussi et courant après Ron. "Allons voir le professeur McGonagall. Elle pourra leur parler bien plus vite que nous à travers l'Ordre. Viens, Harry!"
Harry ne savait pas pourquoi, mais une horrible - presque nauséeuse - sensation d'effroi parcourait ses entrailles, et quand ils parvinrent au bureau de la Directrice des Gryffondors, il imaginait déjà McGonagall se tenir devant eux et leur annoncer qu'une terrible attaque de Mangemorts avait frappé l'un des Weasley. Ils jaillirent dans la pièce - déclenchant presque une attaque cardiaque au pauvre professeur ; apparemment, au fil des années précédentes, elle en était venue à l'idée que si Harry courait aussi frénétiquement, cela ne pouvait que signifier une catastrophe imminente ou déjà passée.
Une fois qu'ils eurent fini d'exprimer leurs craintes - de façon plutôt confuse et désordonnée, elle leur ordonna de tous s'asseoir et s'en alla envoyer un message à l'Ordre.
Les trois amis attendirent assez peu patiemment dans son bureau jusqu'à ce qu'elle revienne, sept lettres à la main. "J'ai demandé à vos parents et à vos frères de répondre immédiatement, Mr Weasley, pour être certaine que tout aille bien," dit-elle en lui tendant les messages. "Maintenant, calmez-vous. Vous êtes aussi blanc qu'un fantôme. Prenez un biscuit." Elle lui tendit la corbeille, et fit un léger sourire en coin en direction d'Harry.
"Désolé, professeur," marmonna Ron tandis qu'il émiettait un morceau de gâteau. "Je pense que j'ai un peu paniqué quand Hermione nous a dit que..."
"Il n'est pas nécessaire de vous excuser. Miss Granger est très perceptive, et vous avez eu raison de prendre ces précautions et de venir me voir." Le professeur croisa ses mains sur ses genoux. "Chaque membre de votre famille hors de Poudlard a été averti de faire encore plus attention qu'à l'habitude, et l'Ordre gardera un oeil sur eux tous."
Harry ne put s'empêcher de penser à la photo que Maugrey Fol-Oeil lui avait montrée, où toutes personnes de l'ancien Ordre et toutes celles qui étaient mortes lors de la Première Guerre étaient représentées... sans grand doute, il n'avait pas été possible de garder un oeil sur elles. Mais ce ne serait pas lui qui dirait cela à Ron. "Je suis désolé," murmura-t-il.
"Pour quelle raison?" demanda le professeur McGonagall.
"Pour avoir mis la famille de Ron en danger."
"Ridicule," répliqua-t-elle. "Vous êtes un enfant, Mr Potter, un enfant talentueux et plein de ressources, qui a relevé un nombre incalculable de défis, mais vous restez un enfant quoi qu'il arrive. Il est évident que ce sont vos aînés et vos gardiens qui doivent affronter les risques, et non vous. Faire autrement serait impardonnable."
"Mais les Weasley ne sont-" commença Harry, mais la main de Ron sur son épaule l'arrêta.
"Si, nous le sommes," dit-il doucement. "Et dans tous les cas, ce n'est pas ta faute."
Hermione tapota son autre épaule, et Harry soupira. "Ça ne m'empêche pas de souhaiter que ce soit différent pour les personnes qui me sont chè-les personnes proches de moi."
"Tout comme nous tous, Mr Potter," fut la réponse impassible de McGonagall. "Tous comme nous tous."
La semaine suivant la parution de l'article se déroula sans incident, à l'immense soulagement d'Harry et de ses amis. Le lundi matin fut néanmoins porteur d'un choc pour Ron, d'un genre nouveau et bien plus agréable, sous la forme d'une abondance de lettres et de hiboux provenant des lecteurs de La Gazette du Sorcier. "Du courrier de fan!" s'écria Ginny quand les oiseaux atterrirent devant elle et Ron. "Nous avons reçu des lettres de fans!"
Harry reçut lui-même quelques lettres de bienfaiteurs, mais était beaucoup plus intéressé par ce qui se disait sur Ron et Ginny. Cette dernière, d'ailleurs, s'était empressée de découdre les inquiétudes d'Harry et d'Hermione par rapport au choix des futures victimes de Voldemort. "Peut-être que l'opinion générale ne savait pas à quel point tu es proche de notre famille, Harry, mais les Mangemorts de Voldemort étaient certainement au courant. On n'a jamais essayé de le cacher. À n'en pas douter, ils cherchent depuis des années à t'atteindre, et s'ils ne l'ont pas déjà fait à travers nous, ce n'est pas cet article qui changera leurs plans," lui déclara-t-elle. "Et même s'ils le font, ce n'est toujours pas de ta faute."
"Ch'est ch'que j'arrête pas d'lui dire!" renchérit Ron, sa bouche pleine de bacon. "Woua! Écoutez ça," reprit-il après avoir avalé. " 'Cher enfant, toi et ta famille êtes de véritables anges, un poignant exemple de bonté et de charité pour le monde entier de la sorcellerie. Soyez tous bénis pour ce que vous faites pour le pauvre Survivant...' Mince, à l'entendre on a l'impression que tu es un misérable, incapable Cracmol, Harry!"
"Hé, celle-là a envoyé des fleurs!" appela Neville, et il envoya un hibou vers eux.
"Oh, que c'est gentil!" s'exclama Ginny. "Des Perce-Dragons!" Elle prit la carte attachée au bouquet. "Ils disent qu'ils auraient bien envoyé des Dragons Perceurs, mais que ceux-là n'étaient pas adaptés au transport par hibou. Ron, je peux les garder?"
"Pas de problème, mets-les dans de l'eau près de ton lit - ou..." Ron sourit. "On pourrait les envoyer à M'man."
Ginny releva la tête. "Pas besoin. Ils disent qu'ils en ont aussi envoyé à Maman et Papa."
"Hé, Muesli! T'as reçu de l'argent de tes admirateurs? Ils ont enfin réalisé ce dont ton clan a vraiment besoin?" beugla Malefoy depuis la table des Serpentards.
Ginny repoussa Ron dans sa chaise quand il commença à bondir et cria en retour, "Au moins, on a pas besoin de payer les gens pour qu'ils nous envoient des fleurs, Malefoy!"
Harry éclata de rire, ainsi que l'entière table des Gryffondors (sans compter les Poufsouffles et les Serdaigles), et Ron eut l'air un peu moins révolté. Seamus et Dean entonnèrent le fameux verset "Weasley est Notre Roi" qui alla en crescendo jusqu'à résonner dans la Grande Salle entière ; jusqu'à ce que, après plusieurs couplets, Hermione décide que Ginny méritait également de la reconnaissance. Elle passa donc à "Weasley est Notre Reine," et Harry l'imita allègrement, un bras passé autour du cou de Ron et l'autre sur les épaules de Ginny, avant de rire si fort qu'il en eut du mal à respirer.
De nouveau, le chemin jusqu'à la classe d'Hagrid des Soins aux Créatures Magiques prit légèrement plus de temps à Harry qu'au reste de la classe. D'un autre côté, cela lui fournit une légitime excuse pour ne pas avoir à se frotter à Daisy - qui était le nom dont Hagrid avait affublé la Chimère.
(Ron avait suggéré Dolorès, ce à quoi Hagrid avait répondu : "Bondiou non, Ron, si j'avions une Gorgone, elle j'l'appel'ra Dolorès!")
Le mardi après-midi, Hagrid invita Harry, Hermione, Ron et Ginny à prendre le thé dans sa cabane. "C'tait enfin temps qu'les gens r'connaissent qu'vous êtes une merveilleuse famille," entama Hagrid à l'intention de Ron et Ginny, tout en débarrassant un peu la pièce pour qu'ils puissent tous s'asseoir. "J'tais fichtrement fier, tout c'qu'était écrit dans l'journal. Et c'est grâce au p'tiot Harry."
"Et maintenant, ils doivent se cacher à cause de moi," murmura Harry. Hermione le frappa sur la nuque en réponse.
"Parle pas comm'ça, Harry," répondit Hagrid d'un ton beaucoup moins jovial. "C'est qu'c'est pas ta faute."
"C'est ce qu'on arrête pas de lui répéter!" s'exclama Ginny, exaspérée. "Mais il agit encore comme un héros à essayer de protéger tout le-aïe!" Ron avait enfoncé son coude dans ses côtes, et elle se tourna prestement pour se venger, mais vit l'expression d'Harry. "Harry, qu'est-ce que j'ai..."
Hermione attrapa Harry par le bras. "Elle n'était pas là quand... on a eu cette conversation. Ce n'est pas de sa faute."
Harry prit une grande inspiration, et Hagrid lui mit une tasse de thé dans ses mains. Il en prit une gorgée et laissa le liquide brûler sa bouche. "Ne t'inquiète pas," dit-il d'une voix rauque. "C'est juste... délicat..."
Ron s'approcha et s'assit près de lui. "T'en fais pas," le rassura-t-il. "Il n'y a rien de mal à essayer d'aider les gens comme tu le fais."
"Crédiou, c'est qu'il a raison, Harry," reprit Hagrid. "Rien d'mal à s'faire du mouron non plus, et le ciel sait qu'on a fait qu'ça ces derniers temps. Pendant qu't'étais... tu sais..." Harry inclina la tête et se força à adopter une attitude soulagée. Hagrid sourit. "Enfin! J'vous ai tous fait v'nir ici avec Miss Ginny parc'que j'ai trouvé une p'tite chose, et j'pense ben qu'elle l'aimera! J'me suis rapp'lé qu'elle avait pas d'animal, et j'aurai vraiment pas l'temps d'm'occuper de ce p'tiot."
Ron, Harry, Hermione et Ginny se regardèrent, interdits, alors qu'Hagrid se dirigeait vers un large panier duquel provenaient des bruissements. La panique envahissait peu à peu le visage entier de Ginny. "Euh... Hagrid... c'est vraiment très gentil, mais je ne sais pas... Je veux dire, c'est adorable d'avoir pensé à moi, mais tous les animaux ne sont pas admis dans les dortoirs, tu sais, question de sécurité et tout ça..."
"Quoi?" protesta Hagrid, et il tendit ses grandes mains vers le panier. Lorsqu'il les retira, elles contenaient ce qui ressemblait à une petite pelote fripée de laine noire. "C'est qu'un chaton!"
Ginny cilla. La balle de poils se déroula, pointant une petite tête où s'ouvrirent deux longs yeux de couleur ambre, puis elle bâilla largement et s'étira, et deux minces pattes noires surgirent de derrière. Hermione fit un doux "Ohhh!" alors que Ginny tendait lentement ses mains jointes.
L'élégant chaton noir de jais y tint facilement de par sa petite taille. Harry et Ron se penchèrent par-dessus ses épaules pour examiner la créature, encore à demi effrayés qu'elle ne commence à cracher du feu ou les attaque avec une queue hérissée de piques. Mais non, après un examen détaillé, ils déterminèrent que le nouvel animal de Ginny était, de toute évidence, un véritable chat, si ce n'est un peu petit.
"Hagrid," fit Ginny dans un souffle alors que le chaton s'agitait dans la paume de ses mains. Elle fixa le Demi-Géant avec de grands yeux. "Elle est... elle est... parfaite!"
"J'savions qu'tu l'aimeras," répondit Hagrid, souriant. "Elle aurait pas aimé d'vivre ici 'vec Crockdur. C'est comment qu'tu vas l'app'ler?"
"Que penses-tu de Dolorès?" suggéra Ron.
"Jamais!" s'écria Ginny, serrant le chat sur sa poitrine. "Elle est adorable!"
"Génial, encore un autre félin taré dans les parages," grommela-t-il en secouant la tête.
Hermione observait la pelote de fourrure noire. "Oh, je ne sais pas, Ron. Elle me semble assez inoffensive."
"Donne-lui quelques mois, et elle attaquera même Coquecigrue."
Ginny remua la tête. "Tu ne ferais pas ça, n'est-ce pas, Précieuse?"
"C'est-y ben son nom, Précieuse?" demanda Hagrid.
"Oh non, pas ça, ce n'est pas assez digne," répliqua Hermione, se penchant près de Ginny afin d'avoir une meilleure vue du chaton. Ce dernier s'assit - assez noblement, en effet - et lui retourna son regard. "Elle est une princesse, Hagrid. Une véritable petite déesse... Ginny! Appelle-la Bastet!"
"La déesse d'Égypte représentée par un chat?" s'exclama Ginny. "Merveilleux! En plus, elle a même l'air d'une statue égyptienne, comme celles qu'on a vues dans les tombes. Tu te souviens, Ron?"
"Ouais, mais juste un peu," admit-il avec réticence. "Et bien, peut-être que celle-là se révélera être saine d'esprit, pas comme d'autres animaux de certaines personnes, complètement fêlés et à moitié Fléreurs!"
"Pattenrond savait qu'il se passait quelque chose de louche avec Croûtard, c'est tout!" répondit Hermione, indignée.
"Et avant ça, tu disais que c'était naturel!"
"Il a aidé Sirius - oh Merlin, désolée, Harry," reprit Hermione rapidement.
"Pas grave," murmura Harry, déchiré entre la douleur à ce souvenir et l'irritation à voir ses amis grimacer autour de lui. Il força son esprit à rester loin de ces pensées, et se pencha pour caresser, incertain, la tête de Bastet avec son doigt. Le petit chat ferma ses yeux et se pencha contre la main qui la caressait, ronronnant fortement. "Selon moi, elle est normale, Ron. Exactement comme un vrai chat."
Ginny déposa Bastet sur les genoux d'Harry et s'élança dans les bras d'Hagrid - il était trop grand pour qu'elle puisse se jeter à son cou. "Merci beaucoup, Hagrid! C'est un merveilleux cadeau! Je l'adore!"
"J'suis ben content qu'elle t'plaise," répondit Hagrid en rougissant.
Rétrospectivement, ils admirent tous qu'ils auraient dû s'y attendre : un simple chaton découvert par Hagrid devait infailliblement avoir quelques, dirons-nous, singularités.
Sur le chemin du retour, Bastet décida qu'elle ne voulait pas être transportée dans les mains de Ginny, et encore moins dans son sac ouvert, et grimpa le long du bras de sa maîtresse pour s'installer sur son épaule. "Mince! J'ai déjà vu des oiseaux faire ça, mais comment peut-elle garder l'équilibre!" s'exclama Ron, comme Bastet se tenait assise, parfaitement stable et avec une dignité non des moindres, alors que Ginny continuait de marcher.
"Je ne sais pas," répliqua-t-elle, amusée, tournant la tête pour apercevoir les yeux de son chat. Bastet cligna des yeux une fois, puis se détourna pour examiner le paysage. "Bienvenue à Poudlard, ma petite déesse!"
"Elle est adorable," reprit Hermione pour ce qui parut être à Harry la centième fois de la journée. "Tellement calme et propre!"
Ils se dirigeaient vers les escaliers menant à la Tour de Gryffondor afin de montrer leur toute nouvelle possession dans la Salle Commune, quand Pansy Parkinson et Millicent Bulstrode passèrent. "Hé, Weasley! C'est quoi sur ton épaule? Tu te fabriques une fourrure? Ah oui, c'est vrai, comme tu es trop pauvre, tu ne peux coudre qu'un animal à la fois!"
Harry commençait à répliquer "Va te faire foutre, Parkinson," mais il fut interrompu par un vagissement propre à souffler les fenêtres : "RREEEEEEEEEEAAAAAAAAAAAAAOOU!"
Sur l'épaule de Ginny, Bastet s'était transformée d'une minuscule statue noire et élégante en un démon fou furieux, plus de trois fois plus grand, et avant que les Serpentards ne puissent réagir, le chat s'était élancé et avait fait un bond de près de deux mètres. Elle atterrit directement sur le visage de Pansy Parkinson.
"AAAH! Putain! Enl'vez-la! Enl'vez-la! AUSCOURS!" hurla Pansy, elle essaya de s'esquiver de côté, mais finit le nez dans le mur, battant frénétiquement des bras, et avec sur sa tête ce qui ressemblait à une chauve-souris vampirique et poilue. Millicent s'était enfuie depuis longtemps, et Harry, Ron, Hermione et Ginny restaient tous figés d'étonnement, jusqu'à ce que Pansy parvienne finalement à chasser le chat de sa figure et à déguerpir, ses mains flanquées sur son visage artistiquement griffé.
Tous les regards tombèrent sur le petit chat sur le plancher. Bastet se releva, fit mine de se redonner de l'allure, puis trottina jusqu'aux pieds de Ginny, bondit et s'installa sur son épaule de nouveau.
"Ginny," intervint Ron. "J'aime ce chat."
"Oui," répondit Ginny d'une voix songeuse, tandis que Bastet commençait à lécher nonchalamment ses pattes. "Je pense qu'elle n'aura aucun mal à s'intégrer à Gryffondor."
Et ce fut ainsi que Bastet fut portée à la Tour de Gryffondor en pleine gloire, et Ginny et Hermione s'empressèrent de monter dans le dortoir des filles pour montrer l'animal à leurs amies. "Pourquoi c'est toujours comme ça avec les chats et les filles?" demanda Ron d'un ton amusé alors que lui et Harry s'installaient à une table, un plateau d'échecs - façon sorciers - entre eux.
"Moi ça va, les chats ne me dérangent pas trop," répondit Harry en déplaçant un cavalier. "Quand j'étais plus jeune, je ne les aimais pas à cause de Mrs Figg, mais comme ils ont veillé sur moi, j'imagine que je peux les tolérer. Ils sont plutôt intelligents, paraît-il."
"Celui-là l'est, aucun doute là-dessus," réagit Ron, souriant alors qu'il se remémorait la scène. "C'est encore qu'un p'tit chaton, et elle attaque déjà un Serpentard sans qu'on lui ait pointé l'ennemi! Elle a de bons instincts!"
"Excellents même!" répondit Harry en riant.
D'un seul coup, la calme Salle Commune fut remplie de cris et de hurlements provenant des dortoirs, et de mugissements suraigus et enragés provenant à n'en pas douter d'un certain chat miniature. "Bordel!" s'exclama Ron alors que lui et Harry sautaient sur leurs pieds. "Qui attaque qui maintenant!"
"De toute évidence, quelqu'un là-haut qu'elle n'aura pas apprécié..." commença Harry, mais il fut interrompu par une soudaine débandade : de l'escalier menant aux dortoirs des filles venait de surgir une masse floue constituée d'une fourrure orange, grognant et miaulant envers l'offensive alors qu'elle s'enfuyait comme si sa vie était mise en jeu, talonnée par ce qui ressemblait à un petit missile noir, puis par Ginny et Hermione qui dévalèrent les escaliers, suivies par la moitié des filles de Gryffondor.
"Bastet! Non!"
"Pattenrond!"
Pattenrond fusa entre les chaises, sauta sur les tables, grimpa le long des rideaux et dégringola les étagères, Bastet à ses trousses, tous deux crachant et sifflant comme s'ils étaient deux ennemis mortels, jusqu'à ce qu'Hermione s'empare finalement de Pattenrond et se précipite vers les dortoirs, protégeant son chat des attaques de Bastet et hurlant en direction de Ginny, "Cette chose est folle! Folle!"
Ron et Harry étaient figés de surprise, tandis que Bastet réalisait que sa proie n'était plus à portée de patte. Elle courba sa tête de côté en les regardant tous deux, comme pour se demander ce qu'ils fixaient, puis sauta sur leur plateau d'échecs abandonné pour y faire sa toilette. Ginny la fixait également. "Je n'aurais jamais imaginé que..."
"Ginny," l'interrompit Ron, d'un ton excité. "J'ADORE ce chat!"
Alors qu'une Hermione rageuse descendit des escaliers et avertit froidement Ginny de 'ne plus jamais faire rentrer cette petite bestiole dans le dortoir des sixièmes années,' Ron se jeta à genoux devant le chaton :
"Ô grande Bastet, ô merveilleuse et suprême Déesse, je m'incline devant toi! Laisse-moi te rendre grâce! De l'herbe à chat! Je vais t'amener de l'herbe à chat, et du saumon, et de la crème. Tout ce que ton petit coeur duveteux désirera, je me ferai un ordre de te l'apporter..."
Hermione attrapa un coussin d'une chaise et commença à le frapper avec, alors que Harry et Ginny s'écroulaient de rire. "Oh, continue, Hermione!" hoqueta Harry, le souffle coupé, essuyant ses yeux. "Mais tu dois bien admettre que qui s'y frotte s'y pique!"
Le mercredi matin, ils eurent l'A.S.P.I.C. de Potions. Lors du petit déjeuner, Harry était aussi nerveux que lors de son premier tournoi de Quidditch. "Harry, mange au moins un petit peu," implora Hermione. "Tu sais bien que c'est inconscient d'affronter un cours de Potions le ventre vide."
"Je sais," marmonna Harry, essayant de se forcer à avaler quelques morceaux de pain grillé. "J'sais pas pourquoi je suis si tendu."
"T'es pas le seul, vieux," déclara Ron. "Je me sens bizarre chaque fois que je vois Rogue ces jours-ci. Remarque, il ne me regarde même pas, alors..."
"Oh, d'accord, il a beau me regarder," répliqua Hermione, "Mais il le fait avec son habituel venin dans les yeux. Mais je me demande comment il va réagir après qu'Harry-"
"Hermione!" s'exclama Harry. "Tu veux vraiment me donner un avant-goût?"
"Désolée," se reprit-elle. "Mais ne t'inquiète pas trop. Ça ne sera probablement pas si terrible."
"Ouais, et de toute façon, Hermione sera là pour te tenir la main," murmura Ron, levant les yeux au ciel.
"Ron!" cingla Hermione.
"Harry n'est plus un bébé, Hermione, arrête de le materner! Il a déjà ma mère pour ça!"
"Par tous les diables, je n'ai jamais vu quelqu'un manquer autant de tact, de compassion, de-"
"Est-ce que vous allez vous la fermez, tous les deux!" fustigea Harry. Ce qu'ils firent, même si Hermione avait encore l'air... et bien... maternelle, et Ron grognard.
Mais la volumineuse masse d'angoisse qui semblait s'être installée dans les entrailles d'Harry devint si tourbillonante que, lorsque lui et Hermione arrivèrent jusqu'aux cachots, il se demandait s'il pourrait garder le peu qu'il avait ingurgité le matin même. Il sentait son coeur battre fort, comme s'il essayait de s'expulser de sa poitrine. "Relaxe-toi," murmura Hermione à son intention alors qu'ils entraient dans la pièce.
Malgré toute sa volonté, ses yeux furent attirés vers l'avant de la salle, droit sur un visage pâle encadré par des cheveux gras, et deux yeux noirs et froids. Harry se figea, net, lorsque leurs regards se croisèrent, mais Rogue détourna immédiatement son attention. Il déglutit difficilement, et se dépêcha de rejoindre Hermione près de la paillasse de Dean et Seamus. "Tu lui as rendu tes devoirs?" lui chuchota-t-elle.
"Oh mince," grommela-t-il, sortant les dits-devoirs et les fixant attentivement. Selon lui, ils étaient de bonne qualité, Hermione les ayant relus par deux fois durant son séjour à l'infirmerie, mais, bien sûr, si Rogue était fidèle à ses vieux principes, Harry devrait s'estimer heureux s'il récoltait un 'Acceptable'. "Tu ne pourrais pas lui les donner à ma place, par hasard?"
Hermione parut surprise de sa résistance à refuser de parler à Rogue. Puis elle dirigea son regard vers le professeur et soupira, comprenant sans doute partiellement les inquiétudes d'Harry. "Tu sais bien que c'est contre le règlement. Tu n'as pas besoin de lui parler si tu ne veux pas. Pose-les simplement sur son bureau, il sera obligé de les prendre." Harry hésitait encore, ses poings serrés sous la frustration. Hermione se retourna brièvement et fronça les sourcils. "Malefoy te regarde."
Avant qu'il ne sache ce qu'il faisait, Harry marchait déjà vers le bureau de Rogue, les rouleaux de parchemin dans sa main, et tentait de se convaincre qu'il ne voyait ni n'entendait rien. À vrai dire, il n'y avait quasiment rien à voir ou à entendre ; la pièce entière s'était tue, et tous regardaient Harry s'approcher de son sauveteur. Rogue maintint ses yeux fixés sur les notes qu'il mettait à jour, et quand Harry déposa ses devoirs sur son bureau, il les prit simplement et les laissa tomber sur le tas des travaux non corrigés. Il ne leva pas une seule fois le regard. Retournant à sa table, Harry n'aurait pu dire s'il était soulagé ou non.
Finalement, Rogue se leva et tapa sa main contre le bureau de Malefoy afin de recueillir l'attention de la classe, et commença son cours sur l'emploi de la poudre de corne de licorne et de d'autres agents dissolvants. Il était odieux et hautain envers les Gryffondors comme toujours, calomnieux envers Hermione comme toujours, et surprit la classe entière en ôtant des points à Serpentard lorsque Malefoy chuchota fortement une remarque vicieuse à propos des déserteurs.
Il semblait acerbe. Il semblait amer. Il semblait défiant.
Mais, pas une fois, il ne regarda Harry.
"C'était pas comme si j'attendais quelque chose," fit remarquer Harry à Ron. Ils étaient assis tous deux sur le lit de Ron, prenant refuge face à la guerre féline qui se déchainait (littéralement) dans la salle commune. "Je veux dire... Je sais qu'il ne me doit rien. Je pense. Je ne me rappelle pas grand-chose du jour où il m'a sorti de là. Je sais qu'il m'a crié dessus," ajouta-t-il, la voix sèche.
"C'était drôlement bizarre quand il est arrivé à Poudlard. Personne ne savait qu'il était parti te secourir," répondit Ron.
"Je me demande s'il le regrette," reprit Harry sur le même ton.
Ron grimaça. "Je ne pense pas qu'il se serait exposé à tant de dangers s'il ne le voulait pas. Il était blessé quand il est revenu. Et tu as dit qu'il s'était battu contre des Mangemorts."
Harry acquiesça, tortillant entre ses doigts la couette du lit, puis il se tourna pour vérifier que personne d'autre n'était dans le dortoir. "Je l'ai vu jeter l'Avada Kedavra sur l'un d'entre eux. Et quand on est sorti de l'un des tunnels, il y avait un corps à terre."
Ron en resta la bouche bée. "Mince, Harry... il a fait ça pour toi?"
"Je sais!" Harry remua la tête, complètement perdu. "C'est pour ça que c'est si bizarre! Il haïssait Sirius - je suis même sûr qu'il est content de... ce qui s'est passé. Et je pense qu'il me hait encore - peut-être plus que jamais."
"C'est vrai qu'il a perdu beaucoup de choses. Sa couverture en tant qu'espion, son rôle fondamental dans l'Ordre - c'est pas de ta faute, bien sûr, mais le fait qu'il l'ait fait pour toi doit jouer ; Je parie que, maintenant, Rogue est la seule personne que Voldemort souhaite tuer aussi fort que toi." Ron se pencha et sortit deux Chocogrenouilles d'un tiroir de sa table de nuit, et en jeta une à Harry.
Il la manqua et dut sauter du lit pour l'attraper. Jetant un oeil à sa propre valise désordonneé, il aperçut le journal rouge et or en dépasser. Sous le regard de Ron, il le sortit lentement. "Ça fait un moment que j'ai envie de découvrir ce qui est arrivé."
"Il n'y a pas grand-chose, vieux," dit Ron en le rejoignant. "Juste nous, faisant les cent pas et essayant de trouver quoi faire. Et pleurant. Même si on a..."
"Quoi?"
"Et bien, c'était un pari risqué, mais quand les Aurors ont commencé à revenir, on est parti à la maison de Mrs Figg par la Poudre de Cheminette, et... et puis..." Ron pointa le journal. "Tu veux voir? Hermione ne nous en voudra pas si on y va sans elle." Harry inclina lentement la tête. Ron prit le journal et l'ouvrit entre eux deux sur le lit d'Harry. "Par où veux-tu commencer?"
"La nuit de l'attaque," répondit doucement Harry.
"D'accord. Mets ta main sur le journal. C'est facile, c'est la Page Une." Ron y posa sa propre main, fixa Harry et déglutit. "Premier Juillet!" Et le livre les aspira.
À suivre...
À venir : Harry et Ron voyagent quelque peu dans le passé pour que Harry (et vous) puissiez découvrir ce qui s'est passé après l'assaut de Voldemort sur Privet Drive - incluant la dernière scène du retour de Rogue. De plus, les sixièmes années rencontrent leur nouveau professeur de Défense Spécialisée (après tout, ce ne serait pas Poudlard s'il n'y avait pas UN professeur de Défense déterminé à faire souffrir Harry!). Les visions reviennent en -force- public. Les enjeux commencent à grimper, dans le Chapitre Huit : En avant, en arrière et sur le côté (titre soumis à changement d'ici à deux semaines)
Si vous avez aimé le chapitre, pensez à laisser (à votre traductrice dévouée ou aux auteurs anglaises) un petit review! Les reviews de deux mots sont tout aussi bien acceptés!
A.D vs A.V : Pour Pétunia et Dudley, on ne sait pas encore à ce stade de l'histoire, mais je peux néanmoins révéler qu'ils sont sous la protection de Dumbledore. Pour les scènes d'action, et bien ça va commencer à s'agiter tout doucement le chapitre prochain, et puis petit à petit va se révéler l'emploi exact de la Torche à la Flamme Verte... Je n'en dis pas plus pour l'instant! Tout cas grand merci pour ton review et de ta confiance ;) , et félicitations pour tes + 100 reviews!
Florilège : yep, c'est vrai qu'on voit mal ces chapitres dans les vrais Harry Potter, mais quel plaisir de lire ça! L'Ire de l'Ilys, j'vous jure...! Sinon pour moi, je n'ai pas une suffisamment bonne muse pour écrire, et comme j'aime uniquement les fanfics bien écrites ou avec un bon scénario, je serais très vite déçue de mes propres écrits! Mais je prends beaucoup de plaisir à traduire ces fics et à les partager... et à lire les reviews! thanks d'ialleurs.
Ilys : tu es la deuxième personne qui emploie le terme 'jouissif' pour ce chapitre, je pensais pas que c'était à ce point! Les loulous au pouvoir... je ne pense pas que je pourrai utiliser cette formule-là comme titre, mais sait-on jamais, je te demande l'autorisation! Tout cas ton review était encore une vraie perle, mes zygomatiques te le confirmeront! Bizz
Le Saut de l'Ange : Yep, je peux le révéler à ce stade (puisque l'auteur avait fait de même), mais ce sera plus RonHermione que HarryHermione.. Quant à Ginny, je ne dis rien de peur de me confondre! Je note ta fic traduite pour quand j'aurai du temps, ça peut être chou le couple HermioneRemus. Et comme d'hab, j'étais super heureuse de lire ton review! bizz
Thealie : je suis à l'heure pour une fois, 2 semaines pile poil. À dans deux semaines alors...!
Thamril : tes compliments, venant d'une traductrice anglais-français, sont très touchants! J'espère que tu auras aussi aimé ce chapitre. Pour tes traductions, je me demande si ksomm va s'arrêter au livre 5, ce qui fait que tu ne pourras pas crier victoire tout de suite... pour le plus grand plaisir de nous autres lecteurs!
Zabou : Fudge vient juste d'admettre que Voldemort était bien de retour. Si en plus ils devaient dire "Ah au fait, Sirius était innocent, mais il est mort donc on a aucune preuve," je doute que le Ministre soit encore certain de leurs capacités mentales! Mais il est possible que ça vienne en son temps... Merci pour l'encouragement sinon! J'en ai profité puisque ce chapitre est arrivé à temps!
Edolie : ton review était aussi super à lire, les "tout simplement magnifique" sont des perles à lire! Dis-moi ce que tu penses de celui-là!
George Potter : super sympa ton review! Grand merci à toi d'avoir pris le temps de le laisser! Pour ta question, tu as raison, il y a bien une maladresse de traduction... mais de la part du traducteur officiel! Le sort en anglais est "point me" et non "point to the north", que Ménard a traduit par "pointe au nord". Dans le contexte du labyrinthe, le sort prenait son sens (encore que je me suis demandé comment Harry aurait fait s'il était déjà au nord du labyrinthe) mais dans le cas du repaire de Voldemort, le nord ne lui aurait guère été utile... C'est donc en toute connaissance de cause que j'ai modifié légèrement le sort, mais il est vrai que j'aurais peut-être dû effectivement mentionner cette altération... Tout cas c'est cool que tu aies pris le temps d'aller vérifier, et si tu trouves d'autres erreurs, n'hésite surtout pas à les signaler. A bientôt!
