Auteur : Yûko-sama

Disclaimer : Les persos de Prince of Tennis ne sont pas à moi donc je ne peux pas en profiter sniff.

Genre : Romance style guimauve, et peut-être du OCC avec certains persos, POV Momo.

Couple : En fait, un peu de tout mais certains sont seulement supposés. C'est du Eiji x Ooishi, du Fuji x Tezuka et un futur Ryoma x Momoshiro

Mici pour les Reviews

Un été plein de promesses

Chapitre 4

Coup de fatigue

Je t'ai vu t'effondrer sur le sol, tes yeux s'étaient fermés, tes joues étaient rosies. Inquiet, je me précipite vers toi, malheureusement, le temps que j'arrive tu étais déjà allongé à terre. Je pose ma main sur ton front. Il est brûlant. Bon sang, pourquoi faut-il toujours que tu en fasses trop ? Quand on est malade, on doit rester chez soi et se reposer.

Je te soulève. Ton corps est si fin, si léger. J'ai l'impression de porter un enfant. Mais je suis sûr que tu grandiras. Peut-être que tu seras plus grand que moi. Mais bon je m'en moque, ce n'est pas le moment de penser à ça ! Je sors des toilettes, toi sur mon dos. Je vois Akira courir vers moi et les autres le suivent.

Akira : Que se passe-t-il ?

Momo : Il est brûlant, je le ramène chez lui.

Tachibana : Mais pour ta raquette comment vas-tu faire ?

Zut, j'avais oublié que je devais aller la chercher. Mais je ne peux pas laisser Ryoma dans cet état. J'irais la chercher demain.

An : Tu as déjà payé le vendeur ?

Momo : Oui, je l'ai fait de suite.

An : Et bien donne nous l'adresse, on va aller la chercher.

Je ne m'attendais vraiment pas qu'elle me fasse cette proposition mais j'avoue que ce serait bien plus pratique.

Momo : Je te remercie.

An : Il n'y a pas de problèmes. On te la donnera demain matin, on se rendra devant ton collège pour que tu puisses la récupérer.

Momo : Merci.

Akira : Ce n'est rien, va t'occuper de lui.

Je fis un hochement de la tête et sortais du fast-food, mon fardeau sur les épaules.

Cela fait maintenant une vingtaine de minutes que je marche en direction de ta maison. J'arrive enfin. Je sonne et le portail s'ouvre devant une jolie fille. Tiens, Ryoma aurait pu me dire qu'il avait une grande sœur ! Elle voit le Prince sur mon dos, haletant à cause de la fièvre. Elle s'approche de moi, inquiète et me demande de la suivre. Je ne me fais pas prier, c'est que malgré tout, il est lourd le petit Prince au bout de vingt minutes de marche. Elle me fait entrer et m'emmène dans la chambre. Je le pose sur le lit.

Nanako : Je vais tout de suite appeler le docteur. Vous pouvez rester avec lui ?

Momo : Oui bien sûr.

Elle me fait un petit sourire. Elle est vraiment mignonne. Tu aurais pu me dire que t'avais une sœur aussi jolie, en tout cas vous vous ressemblez un peu. Une chose est sûre que ce n'est pas vis-à-vis du comportement !

Je pose ma main sur ton front, il est toujours brûlant. Ce n'est peut-être pas grave mais mieux vaut être sûr et attendre l'avis du médecin. La fille revint dans la chambre.

Nanako : Le docteur arrivera dans maximum une demi-heure. Je suis désolée, je ne me suis pas présentée, je suis Nanako, la cousine de Ryoma.

Sa cousine ? Ah je me suis trompé, moi qui pensait que c'était ta sœur ! En tout cas, mieux vaut ne pas la présenter à Atobe, il ne lui laissera pas de répit ! Quoique, je me demande si entre lui et Jiroh, m'enfin ce n'est qu'une supposition.

Momo : Je suis Momoshiro, un titulaire de Seigaku. On était en ville et il s'est effondré.

Je ne vais pas tout lui raconter, ça ne servirait à rien ! J'aimerais bien qu'elle me laisse seul avec lui, je voudrais m'occuper de lui.

Nanako : Alors c'est vous Momo…

Pourquoi me fait-elle ce sourire ? C'est bizarre !

Nanako : Je vais vous laisser, il faut que j'aille faire les courses pour le dîner de ce soir. Il faudra juste que vous fassiez entrer le docteur. Bon je vous laisse, au revoir !

Elle sort de la chambre, comme ça ! Elle avait toujours son sourire. Bon, ne nous plaignons pas je suis seul avec lui comme je l'espérai. J'entends la porte d'entrer s'ouvrir et se fermer. Elle est sortie. Je sors de la chambre deux minutes pour trouver la salle de bain. Elle était juste à côté de la chambre de Ryoma, je m'y rends et prends un gant avec un petit bol que je remplis d'eau fraîche. Je retourne dans la chambre, mouille le gant et le pose sur le front de celui que j'aime depuis le premier jour. Il respire fort mais le gant frais pourra peut-être calmer la fièvre.

Ryoma : Qu'est-ce…. Que … tu fais là ?

Surpris, je le regarde. Il vient de parler et ses yeux se sont entrouverts. Mon Dieu, tu ne peux pas savoir à quel point tu es beau comme ça ! Tellement fragile…

Momo : Ta cousine est allée faire les courses, alors elle m'a demandé d'attendre le docteur et son retour.

Ryoma : Ah…

Momo : Arrête de parler, tu es épuisé, repose-toi.

Tu fermes tes yeux légèrement et les ré ouvrent ensuite. De ma main, j'écarte les mèches qui te tombent sur les yeux. C'est incroyable comme tu es désirable dans cet état. Je sors de mes pensées lorsque j'entends le bruit de la sonnerie. Je me lève et descends les escaliers pour arriver à la porte d'entrée. J'ouvre et je vois un homme avec une sacoche. Comprenant que c'est le docteur, je le laisse entrer.

Docteur : Ryoma est malade ? Sa chambre se trouve toujours à l'étage ?

Momo : Oui, il est allongé avec beaucoup de fièvre.

Docteur : Allez je monte voir ça.

Je suivais le docteur jusqu'à la chambre de mon Prince. Il me fit comprendre de rester en arrière mais je suis quand même dans la chambre. Je le vois l'examiner. Il n'a pas l'air de faire grand-chose. On dirait qu'il sait déjà ce qu'il a.

Docteur : Voilà un gros coup de fatigue.

Momo : Quoi ?

Docteur : Je lui interdis de faire de gros efforts pendant trois jours.

Momo : Un coup de fatigue peut donner une telle fièvre ?

Docteur : Oui bien sûr. Trois jours lui suffiront pour se retaper. Donc il n'a pas le droit de porter de choses lourdes et évidemment qu'il évite le tennis. Ca le fatiguera trop.

J'hochais de la tête pour lui faire comprendre que je ferais la commission à sa cousine. Il me fit un signe de la main et me dit au revoir. Je le raccompagnais jusqu'à la porte d'entrée, la referma une fois partie et remonta en courant dans la chambre de mon ami. Ses yeux s'étaient ré ouverts, on sentait vraiment qu'il était épuisé. Je me rapprochais de lui et m'asseyais à ses côtés. Je lui changeais le gant pour le remouiller et lui reposais sur le front. Je commence à lui expliquer que le docteur lui avait interdit de faire d'efforts pendant trois jours minimum. Ryoma me fit un petit signe de tête pour me dire qu'il comprenait. Cela me surprit car il n'avait pas réagi au fait qu'il ne devait pas pratiquer le tennis pendant trois jours. Peut-être comprenait-il la situation ?

J'entendis la porte d'entrée s'ouvrir, des bruits de pas dans les escaliers. Nanako a dû rentrer. Mes dires se confirmèrent lorsqu'elle apparut devant la porte souriante. Je répétais une nouvelles fois les propos du médecin. Elle me remercia. Je m'avançais vers la porte de la chambre pour partir. J'aimerais tant rester près de toi, mon amour mais en ai-je le droit ? L'accepterais-tu ? Après avoir franchi le seuil de la porte de ta chambre tu émets un léger gémissement. Je me retourne, tu t'es assis et tu me regardes avec un peu de tristesse. Tristesse ? Bon sang, ce serait vraiment génial d'éprouver les mêmes sentiments. Je retourne près de toi pour te recoucher mais tu attrapes mon bras et me dis :

Ryoma : S'il te plaît reste.

Je pose mon regard vers Nanako mais elle a disparu. Je suis sûr qu'elle sait quelque chose ! Je me retourne vers mon Prince.

Momo : D'accord. J'appelle chez moi pour prévenir mes parents.

Je le vois reposer sa tête sur l'oreiller, un sourire presque imperceptible s'étend sur ses lèvres. Je sors de la chambre et me dirige vers l'entrée, c'est le seul où j'ai pu apercevoir un téléphone. Je compose le numéro de chez moi et ma mère répond. Je lui explique et accepte de suite. Alors que je raccroche le combiné, je me retourne et tombe sur la cousine de mon Prince.

Nanako : Tenez, voici un futon. Vous pouvez le mettre dans la chambre de Ryoma. Il se sentira sûrement plus en sécurité si vous dormez dans la même pièce.

A ces mots, je rougis. Je ne sais pas pourquoi mais des idées malsaines commencent à envahir mon esprit. Argh l'adolescence c'est horrible ! Surtout quand on sait qu'on va dormir dans la même chambre que la personne qui nous obsède. Quoique le mot obsession est un peu exagéré. Il est vrai qu'il hante souvent mes rêves mais je ne pense pas à lui vingt quatre heures sur vingt quatre. On va dire plutôt vingt heures.

Je la remercie et lui prend le futon des mains pour le porter moi-même. Ca doit être un peu lourd pour une fille frêle comme elle. Elle me fait ce petit sourire que je n'arrive toujours pas à expliquer et me dit que le dîner est déjà prêt, qu'il n'y aura plus qu'à le réchauffer. Je la remercie une nouvelle fois et je la vois sortir.

Nanako : Je vais chez une amie ce soir. Je risque de ne pas rentrer. Je compte sur vous pour prendre soin de mon cousin préféré.

Elle sort de la maison et je monte les escaliers pour me rendre dans la chambre de Ryoma. Il semble dormir un peu, tant mieux. Il faudra que j'appelle Tezuka demain pour prévenir de l'absence de notre petit génie pendant trois jours. Je pose le futon sur le sol et je vois que Nanako a mis des couvertures sur le bureau. Petit à petit je prépare mon lit d'une nuit tout en jetant des petits coups d'œil sur la Belle au Bois Dormant. Je m'allonge sur le matelas et ferme légèrement les yeux.

Ryoma : Momo, tu es là ?

J'ouvre immédiatement les yeux et me relève. Il est à moitié assis sur son lit.

Ryoma : Ah ça va tu es là !

Il ferme ses yeux tandis que moi je suis plus que surpris de voir à quel point il a l'air content de me voir près de lui. Il faut dire que moi le premier, quand je suis malade, je n'aime pas être seul. Peut-être est-ce pareil pour lui ? Il faut que j'arrête de me poser des questions aussi stupides et surtout qui ne sert à rien. Je reste quelques minutes à le contempler jusqu'à ce que j'entende un miaulement et que je voie Kurapin sauter de mon matelas pour aller sur le lit de mon Prince. Ce chat est vraiment adorable. Il tient beaucoup à Ryoma tout comme Ryoma l'adore. Je me rappelle du jour où tu as passé l'après midi à le chercher, tu étais tellement inquiet pour lui. C'était la première fois que je te voyais dans cet état : la peur et le stress. Même avant un match, tu ne réagis pas ainsi. Kurapin se love à côté de toi et instinctivement tu le caresses. Quand je vous vois tous les deux comme ça, ça me fait sourire.

Rassuré, je me rallonge sur le matelas qui est en fait assez grand pour deux personnes, non plutôt une personne et demie. Je me sens tellement à l'aise que je m'endors.