Chapitre 9 : Alliance maléfique et plan machiavélique.

Forteresse de Dramanorre, dans le 2ème monde.

C'est une énorme forteresse de pierres.

Certain croient qu'elle touche le ciel, d'autres disent atteint la lune. Mais ce ne sont que des légendes.

En fait la forteresse a été bâtie autrefois avec la mystérieuse pierre des magicien.

C'est un assemblement de tours et de chemins de ronde.

Sa silhouette massive et lugubre domine la cité.

Le tout dans un décor des plus terrifiant.

En effet, ce lieu est protégé par une forêt, la forêt du Mal.

C'est là que sont envoyés les bannis, les damnés.

Le soleil ne brille jamais près de la forteresse et on dit que le soleil a peur de ce lieu.

La terre, en ce lieu est stérile et souvent recouvert de cadavres.

Sans doute ceux de pauvres imbéciles qui ont décidé de partir à la recherche de ce lieu. Et ils l'ont trouvé mais malheureusement pour eux, ils y ont aussi trouvé la mort.

C'est dans ce lieu qu'arriva un homme vêtu de noir et entouré par un groupe d'hommes, également habillés de noir.

Quand ils arrivèrent devant les portes celles-ci s'ouvrirent !

A l'entrée de la forteresse, quelqu'un les attendait.

« Lord Voldemort ? »

« Lui-même »

« Le seigneur Sargon vous attend »

« Très bien, conduisez-moi à lui. »

Et ils pénétrèrent dans la forteresse.

A l'intérieur, tout était lugubre, aussi lugubre que l'extérieur.

Le sol fait de dalle, les murs de pierres recouvertes de tapisseries représentant des créatures horribles qui poussaient des hurlements quand ils passèrent devant.

Des chandeliers brûlaient, offrant une légère clarté.

Il y avait des escaliers en tout sens recouvert de tapis de couleur rouge sang..

Enfin l'homme les fit s'arrêter devant une porte finement décorée.

« Veuillez entrer, mon maître vous attend »

« Je sais » Le coupa sèchement Voldemort.

Il se tourna vers ses mangemorts, visiblement ceux-ci n'étaient pas aussi rassurés que leur maître.

« Vous restez ici ! »

« Oui maître »Répondirent -ils en s'inclinant.

Et il entra dans la pièce.

Celle-ci était comme tout le reste, froide et lugubre. La seule clarté provenait du feu de cheminée qui brûlait.

Plusieurs fauteuils étaient disposés près de la cheminée.

Au centre de la pièce une grande table en bois noire, entouré de dix chaises en cuir de dragon.

Il y avait aussi des vitrines où étaient disposés divers instruments de tortures.

Au mur, mis à part quelques tableaux représentant des démons, il y avait des trophées de guerres : têtes humaines, animaux fantastiques de toute sorte.

Mais le regard de

Voldemort était fixé vers l'homme assit sur un immense fauteuil de cuir noir.

Il était difficile de lui donner un âge.

Vêtu d'un imposant manteau pourpre, son regard mauvais, sa peau d'une blancheur presque irréelle et ses yeux noir aux pupilles jaunes comme ceux des félins, il inspirait la crainte et le respect.

« Lord Voldemort, cela fait bien longtemps. »

« Sargon, si je me souviens bien la dernière fois que l'on s'est vu c'était il y a 14ans. »

« En effet juste avant que ce garçon ne te détruise. Je n'ai d'ailleurs jamais compris comment il s'y ais pris. Un sorcier aussi puissant que toi. »

« Je suis toujours puissant ! Cette nuit là, j'ai commis une erreur. Mais je ne me suis pas déplacer jusqu'ici pour parler de mes erreurs. »

« Tu as raison. Jadis nous avions conclu un pacte. »

« En effet et si je suis venu ici c'est pour te proposer une offre intéressante. »

« La dernière fois que tu m'as fait une offre, tu es mort et les autres sorciers nous ont obligé à vivre dans ce monde pourri pour l'éternité. »

« Cette fois -ci mon plan est sans faille. »

« Très bien. Parle »

« Je te propose d'allier nos forces. Ton armée de démons et mes mangemorts ensemble contre le ministère de la magie et cet amoureux des moldus. »

«Dumbledore ? »

« Lui-même »

« Albus Dumbledore est donc toujours vivant. Ça lui fait quel âge à ce vieux fou? »

« Je n'en sais rien. Mais il est trop vieux pour me vaincre et il le sait. C'est d'ailleurs pour ça qu'il met tous ses espoirs en Potter. »

« Bon revenons en à ta proposition. Donc tu proposes une alliance entre mes démons et tes mangemorts contre les autres sorciers. C'est bien beau tout ça mais qu'est-ce que j'y gagne ? »

« Mais la vengeance bien sur. La vengeance contre ceux qui t'ont forcé à vivre dans ce monde. Et dès que l'autre monde sera à nous, on se le partagera. Ainsi tes démons pourront s'amuser autant qu'ils voudront. Les moldus et les amoureux des moldus seront nos esclaves. »

« C'est une proposition très intéressante. »

Sargon réfléchit quelques secondes et ...

« Très bien, j'accepte. Mais ne me déçois pas. »

« Cela n'arrivera pas. Ce n'est plus comme avant. Potter n'a plus la protection de sa sang de bourbe de mère ; Il est donc vulnérable. »

« Je suppose que tu as infiltré quelqu'un à Poudlard afin de surveiller Potter. »

« Non, le dernier mangemorts que j'ai envoyé à failli à sa mission. »

« Ah, tes mangemorts, explique - moi pourquoi tu traînes cette bande d'incapables avec toi ? »

« Je ne suis pas venu ici pour me faire critiquer. Néanmoins tu as raison, ce sont des incapables. Mais ils sont utiles, leur fidélité envers moi est sans limite. Ces imbéciles seront près à mourir pour moi. Et ça, ça m'est utile. Et toi tu as déjà quelqu'un à Poudlard ? »

« Oui j'ai envoyé quelqu'un. Sache que tu n'es pas le seul à vouloir surveiller quelqu'un. »

« Qui t'intéresse à Poudlard ? »

« Une gamine, une gamine très spéciale »

« Spéciale ? »
« Oui spéciale, mais ne parlons pas de ça. Donc mon espion surveillera également Potter »

« Et quand frapperons-nous ? »

« Patience. Vous les sorciers, vous êtes toujours pressés. Pour plonger un monde dans le chaos, il faut faire preuve de patience »

« J'ai déjà été assez patient Sargon ! Aujourd'hui je n'ai qu'une envie, détruire le monde si parfait et tuer Potter. »

« Ne t'en fait pas mon ami. Bientôt ils paieront »

Et le sorcier et le démon éclatèrent de rire et...

Harry Potter se réveilla en sursaut.

Encore un maudit cauchemar. Excepté que cette fois il ne se souvenait de rien.

Il but une gorgée d'eau et se rendormit.