Disclaimer : les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas, ils sont à J.K.Rowling, je les empreinte juste pour ma fic. Sauf bien sûr tous les personnages qui sortent directement de mon imagination.
Note : Bonjour ! Voici donc le 2ème OS catégorie Slash. Je l'ai écrit durant mon cours de français parce que je m'y ennuyais… hein ? Comment ça si j'écoutais en classe, je ne m'ennuierais pas ? N'importe quoi !... enfin bon bref, j'ai donc écrit ce petit OS en cours, et je viens juste de finir de le recopier sur l'ordi. Je vous le mets donc, mais je vous préviens que je ne me suis pas relut, alors pour les fautes d'ortho, soyez indulgent. Je voulais aussi remercier tous ceux qui m'ont envoyé des review, je suis vraiment contente que Le cadeau de l'aube vous ait plu et espère que Doutes aura le même succès. Voilà ! Vous fais un énorme bisou à tous !
BONNE LECTURE !
« Théo, Blaise, Catia, on passe à la troisième combinaison ! » ordonna Draco aux trois poursuiveurs.
« Hé, Draco ! C'est pas ton mec, là-bas ? » cria Blaise Zabini, en désignant la tribune des Gryffondor du menton.
Draco regarda dans la direction indiquée et vit en effet que Harry était là.
« On fait une pause ! » jeta-il avant de voler jusqu'au Gryffondor.
D'un mouvement souple il mit pieds à terre et sans laisser le temps au jeune homme de dire quoique ce soit, il l'embrassa goulûment. Il entendit des sifflements narquois provenant du terrain, mais n'en avait cru. Harry répondit à son baiser, cependant Draco sentit comme une retenue, une hésitation. Il détacha leurs lèvres et examina un instant le visage levé vers lui de son petit ami. Il fronça des sourcils en avisant l'expression troublé de Harry… et cela n'avait rien avoir avec le fait qu'il coulle son érection contre la sienne, Draco en était sûr.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » s'enquit-il.
Harry ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit. Il la referma et baissa les yeux. Draco sentit son cœur se serrer. Qu'est-ce qui pouvait bien perturber son petit Gryffondor ?
Il l'attira de nouveau à lui et lui vola un autre baiser, y mettant toute son amour.
« Hé, il y a des chambres pour ça ! » leur cria moqueusement Blaise de l'autre côté du terrain.
Les lèvres de Draco quittèrent celles de Harry, et le Serpentard serra son petit ami plus fort contre lui, enfouissant son visage dans sa poitrine.
« Tu t'es entraîné dur, toute cette semaine. Tu n'es pas trop fatigué ? » s'enquit Harry, sa voix étouffée à peine audible.
« Il faut bien que je m'entraîne si je veux rivaliser avec un maudit binoclard qui me souffle le vif d'or sous le nez, à chaque fois ! » ironisa Draco, en déposant des petits baisers sur son cou. « Mais si tu es si inquiet pour ma santé, tu peux toujours me faire l'un de tes délicieux massage tout à l'heure. » suggéra-t-il avec un petit sourire coquin.
Harry lui rendit son sourire, mais il se fana bien vite alors que le Gryffondor pâlie soudainement.
« Harry ? Qu'est-ce qui se passe ? Tu es malade ? » s'inquiéta Draco alors que son petit ami tentait de se dégager de son étreinte.
« Je veux pas que tu me haïsse un jour ! » s'exclama Harry d'un ton peiné.
Draco haussa un sourcil perplexe.
« Cela n'arrivera jamais voyons. » lui assura-t-il, en le serrant à nouveau contre lui.
Harry s'accrocha à lui comme s'il était une bouée de sauvetage, avant de se raidir d'un coup. Il repoussa violemment un Draco ébahit et s'enfuit en criant.
« Tout est fini entre nous ! »
Un long silence accueillit ces mots alors que Draco fixait l'endroit où se tenait son amour quelques secondes plus tôt, avec stupéfaction.
« Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? » murmura Draco, qui sentit son cœur se geler dans sa poitrine.
« Qu'est-ce qui lui prend à ton petit Gryffondor ? » s'enquit Blaise.
Draco sortit de sa trompeur et jeta un coup d'œil par dessus son épaule pour constater que toute l'équipe de Serpentard était là.
« Ca fait longtemps que vous êtes là ? » demanda Draco en plissant des yeux.
« Holà, tout doux ! » fit Catia Moran en levant les mains. « On est venu quand on a entendu sa Sainteté te rembarrer ! »
« Catia, n'as-tu jamais entendu parler de ce que l'on appelle le tact ? » demanda sarcastiquement Théodore Nott.
« Je ne vois absolu… » répliqua l'autre.
« L'entraînement est fini pour aujourd'hui ! » l'interrompit Draco.
Les autres joueurs le regardèrent dévaler les escaliers, interloqués.
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Draco passa la porte de la salle commune des Serpentard, le souffle court. Il avait cherché Harry partout, mais ne l'avait trouvé nulle part. La panique avait commencé à s'insinuer en lui lorsque Weasley et Granger avaient été incapable de lui dire où était Harry.
Il monta les escaliers quatre à quatre et déboucha brusquement dans sa chambre personnelle de Préfet-en-chef. Il se figea sur le seuil, fixant d'un air effaré le désordre qui y régnait. Vêtements étaient éparpillés sur le sol, entassés pêle-mêle dans une malle, ou dépassant des tiroirs et armoire de la chambre. Et au milieu de ce chaos, Harry était recroquevillé par terre, pleurant doucement.
« Mais qu'est-ce qui se passe, ici ! »
Harry redressa vivement la tête et le fixa avec horreur, ses yeux rougis par les pleures. Il commença à entasser frénétiquement ses affaires dans sa malle, essuyant ses joues de la manche de sa robe.
« Harry ? » souffla Draco, incrédule.
« Je… je suis juste venue récupérer mes affaires. » répondit-il d'une petite voix, sans le regarder.
Draco cligna plusieurs fois des paupières, son estomac se contractant un peu plus. Cependant, il se reprit vite. Avec un calme qu'il était loin de ressentir, il ferma la porte et fit de nouveau face au brun.
« Pourquoi ? » demanda-t-il d'une voix étrangement neutre.
Silence.
La colère explosa alors en lui. En trois enjambées, il fut près du Gryffondor. Il prit le menton de Harry entre ses doigts et l'obligea à tourner le visage vers lui. Mais celui-ci fuyait toujours son regard.
« Regarde-moi ! » cingla-t-il.
Draco se noya aussitôt dans le vert de ses yeux. Son cœur manqua quelques battements, alors qu'il luttait pour réprimer son envie de le prendre sur le champ. Harry avait toujours eu le don d'attiser ses sens en un seul regard. D'habitude, Draco y sombrait avec complaisance, mais aujourd'hui, c'était différent.
Les yeux humides de Harry, le tremblement de ses lèvres, lui donnaient un air fragile que le blond n'avait jamais vu sur son beau visage. Et cela lui déchirait le cœur de ne pas savoir ce qui mettait son petit Gryffondor dans un tel état.
« Qu'est-ce qui se passe, Harry ? » demanda-t-il en essuyant d'un geste tendre le sillon de ses larmes.
Le Gryffondor trembla, alors qu'il ouvrit la bouche pour parler. Mais à nouveau aucun son n'en sortit. Puis, sans préambule, il se jeta dans les bras du Serpentard, en pleurant toute les larmes de son corps.
« Je pensais que je devais te quitter avant que tu ne le fasse… snif… je me suis dit que tu c'était mieux pour toi… snif… que comme ça tu pourrais avoir des enfants… snif… mais je suis incapable de te quitter ! » pleura Harry.
« C'est bien imité, en tout cas. » ironisa Draco en contemplant les vêtements éparpillés dans la chambre.
« Je veux pas que tu sois avec quelqu'un autre… snif… je veux pas que tu m'abandonne… snif… »
« Je ne vais pas te laisser seul, Harry. » chuchota Draco à son oreille. « Jamais, je ne te laisserais. »
Ils s'embrassèrent longuement, avant que Harry ne balbutie entre deux charmants reniflements.
« Pourquoi… snif… tu me l'as… snif, snif… pas dit ? »
« Te dire quoi, amour ?
« Que… que ta famille faisait pression… snif… sur toi pour que tu te maries avec cette allemande de sang pur ! » souffla Harry, d'un ton accusateur.
Draco se raidit.
« Qui t'a parlé de ça ? » demanda sèchement Draco.
« Parkinson ! »
Maudite femelle ! pesta Draco.
« Et tu l'as cru sur parole ? » murmura-t-il, d'un ton de reproche.
« Bien sûr que non ! » protesta vivement Harry. « Mais… mais, elle m'a montré la lettre que ta grand-mère t'a envoyé ! »
« Quelle lettre ? » s'enquit Draco en fronçant des sourcils.
Harry le montra un bout de parchemin froissé qu'il tenait d'une main tremblante. Draco s'en empara, la lut, avant de pousser un soupir.
Mais comment elle a eu cette lettre, cette greluche ?
« Je l'ai soumis à plein de sorts… snif… pour être sûr que ce n'était pas un piège… snif… mais elle est authentique. » renifla Harry, la voix écaillée. « Pourquoi ne m'as-tu rien dis, Draco ? »
Le blond soupira à nouveau.
« Je ne t'ai rien dit parce que les élucubrations de la grand-mère n'ont aucune importance. » répondit le Serpentard.
« Mais, elle dit qu'elle ne t'adressera plus la parole si tu reste avec moi ! » protesta Harry.
« Salazar en soit béni ! »
« Draco soit sérieux ! Je sais que tu adores ta grand-mère ! Je ne veux pas que tu perdes la seule famille qu'il te reste à cause de moi ! »
Le Serpentard plissa dangereusement des yeux.
« Je ne l'adore pas lorsqu'elle cherche à s'immiscer dans ma vie ! Je ne l'adore pas lorsqu'elle te fait du mal ! Je ne l'adore pas lorsqu'elle ne veut pas comprendre que si mes enfants ne sont pas de toi, alors ils n'ont aucun intérêt à mes yeux ! » cingla-t-il.
« Draco… » murmura Harry, les yeux à nouveau baignés de larmes.
Devant la mine peinée de son petit ami, le blond se calma aussitôt. Il le prit dans ses bras en l'embrassant avec fougue, se reprochant d'avoir passé sa colère sur lui. C'était à Parkinson et à sa grand-mère qu'il devait s'en prendre, pas à son stupide petit Gryffondor.
« Harry, je sais que je ne te dis jamais ces chose-là, mais je t'aime. » murmura Draco, les yeux plongés dans ceux de son amour. « Si je ne peux être avec toi, alors à quoi me sert-il même de vivre ? Ma grand-mère pense qu'en me posant cet ultimatum, elle va avoir gain de cause. Mais elle n'a pas compris que pour toi je renoncerais à tous, même à elle. »
« Ne dis pas ça ! Elle est ta seule famille ! » protesta Harry.
« C'est toi ma famille, maintenant. » chuchota le blond. « Veux-tu bien le rester ? »
« Bien sûr ! » lui affirma vivement le brun. « Mais je ne veux pas que tu te réveilles un jour en disant que tu as complètement gâché ta vie avec moi. » ajouta-t-il d'un ton misérable, tête baissé.
Le cœur de Draco se serra. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas vu son indomptable lion si fragile. Il avait toujours eu un courage exceptionnel, surmontant les obstacles la tête toujours fièrement levée. Cela mettait Draco hors de lui de le voir si hésitant, si misérable à cause de deux stupides bonnes femmes.
Et puis il était si troublé par les larmes de Harry. Il ne l'avait jamais vu pleurer avant. Même lorsqu'il avait découvert que Remus Lupin, la dernière figure paternelle qu'il avait, était tombé durant la Grande Bataille – où le Seigneur des Ténèbres avait chuté. Draco ne pouvait empêcher une petite partie de lui d'être content que la fin hypothétique de leur relation le mette dans un tel état. Mais le sentiment dominant était tout de même la colère et la tristesse. Il ne supporter pas de voir Harry tourmenté ainsi.
Il posa son front contre celui de Harry, plongea son regard argent dans le sien.
« Jamais, tu m'entends, jamais cela n'arrivera ! » lui assura-t-il de son ton le plus ferme. « Tu sais bien que je n'aime que toi, stupide Gryffondor ! » sourit-il, en caressant tendrement ses cheveux en bataille.
« Moi aussi, je n'aime que toi ! » renifla Harry.
« Encore heureux ! » dit Draco, un sourire au coin, avant de l'embrasser passionnément.
Lorsqu'ils se détachèrent, ils avaient le souffle court. Draco enfouit le visage au creux du cou de Harry.
« Il n'y a plus de doutes ? » demanda Draco après un petit moment.
« Non. » lui assura Harry, la tête dans son cou. « Mais Draco, ne rejette pas ta grand-mère. Elle t'aime et elle ne veut que ton bonheur. »
« Dans ce cas, elle devrait comprendre que c'est toi mon bonheur ! Elle est si… »
Mais devant la mine peinée de son amour, il s'interrompit. Il ferma les yeux pour refouler sa colère. Il l'embrassa à nouveau, avant de chuchoter tout contre ses lèvres.
« Je veux bien lui donner une autre chance, Harry. Je lui enverrais une lettre pour rectifier les choses en douceur. Mais si jamais elle reste campé sur ses positions, je la raillerais définitivement de notre vie. Je ne veux plus qu'elle te fasse du mal avec ses inepties. »
Harry hocha la tête en se collant pluscontre lui. Ils restèrent un long moment ainsi, savourant la chaleur de l'autre.
« Maintenant que tu as avorté ma séance d'entraînement, que compte-tu faire ? » chuchota le Serpentard, en léchant sa clavicule.
« Je suis désolé… je voulais pas… pardon. » murmura un Harry frissonnant sous ses exquis coups de langue.
Draco lui ferma la bouche de la sienne. Le silence régna à nouveau, seulement entrecoupé par le son moite de leurs baisers enflammés.
« Huum… » gémit Harry, alors que la langue de Draco s'égarait sur le lobe de son oreille.
« J'ai envie de toi… maintenant. » murmura Draco en effleurant la bosse qui déformait le pantalon de Harry.
« Moi aussi… » souffla Harry.
Ils s'embrassèrent avec passion, alors que leurs mains les débarrassèrent des obstacles encombrantqu'étaient leurs vêtements. Draco allongea Harry à même le sol, tout en lui dévorant la bouche. Une main titilla un téton dressé, l'autre enfouit dans ses cheveux, il chaloupa du bassin pour frotter leur sexe l'un contre l'autre. Harry suivit ses mouvements de hanche, les mains s'égarant sur le dos et les fesses du Serpentard, lui arrachant des petits frissons. Leurs gémissements rauques s'élevèrent dans la pièce.
Draco quitta les lèvres du brun, descendant sur son cou, sans écouter les protestations incompréhensibles de ce dernier. Sa langue vint torturer son mamelon, alors que sa main effleura vicieusement le bout rose de son membre érigé.
« Draco… » supplia Harry en se tendant.
La tête du Serpentard descendit le long de son torse, traçant des sillons humides sur sa peau brûlante. Sa langue s'attarda dans les replis de son nombril, avant de s'égarer plus bas. Il passa tendrement le bout de sa langue sur le gland, avant de le prendre totalement dans sa bouche.
« Ah !... Dracooo !... »
Harry se tordit sous ses audacieuses caresses, les mains enfouies dans sa chevelure blonde.
« O-oui… je… encore… »
Avec un art consommé, Draco le mena ainsi aux bords de l'extase, tout en le préparant de ses doigts. Lorsqu'il toucha sa prostate, Harry hurla, le corps tendu comme un arc, la tête rejetée en arrière.
« J'ai… tête… tourne… » hoqueta-il, entre deux spasmes.
Sous ce traitement de choc, il ne mit pas longtemps à jouir, se déversant dans la bouche de son amour, avec abandon. Draco n'attendit pas qu'il reprenne pieds pour le pénétrer. Harry entoura aussitôt ses hanches de ses jambes, le visage légèrement crispé. Draco lui laissa le temps de s'accoutumer à lui, avant de commencer le long mouvement de bassin.
« Plus fort… » supplia Harry au bout d'un moment, lorsque la douleur se fut totalement envolée.
Draco l'obligea complaisamment, s'enfouissant en lui plus profondément, avec plus de vigueur. Harry attira sa tête à lui et l'embrassa goulûment.
« Ne me dit plus jamais que tu me quitte, Harry… Tu ne sais pas à quel point ça m'a fais mal… » chuchota Draco contre ses lèvres.
« Je ne recommencerais plus… promis… » gémit le brun, en chaloupant des hanches.
Draco l'embrassa pour sceller cette promesse. Les mains de Harry pétrissant ses fesses rondes et fermes, le déconnectant définitivement de la réalité, il accéléra ses mouvements de hanches, s'enfonçant totalement en lui.
« Oooh… » gémit Harry la tête jetée en arrière. « Encore… »
D'un coup de bassin, Draco inversa leurs positions. Harry se retrouva sur lui. Celui-ci plongea le regard dans le sien tout en bougeant langoureusement, enfouissant son sexe un peu plus en lui à chaque mouvement.
« Harry… j'en peux plus… »
Devant le sourire satisfait de ce dernier, Draco décida de se venger en caressant son membre douloureusement dressé. Hors de question qu'il soit le seul à perdre la tête ! Ils ne tardèrent pas à sombrer dans l'extase, gémissant dans la bouche l'un de l'autre.
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Lorsque Draco se réveilla le lendemain, il était midi passé. Heureusement que c'était un samedi ! Fallait dire qu'il avait besoin de sommeil après la nuit ardente qu'il venait de passer. Il contempla un instant son Gryffondor préféré dormir, le cœur gonflé d'allégresse. Du bout des doigts, il caressa sa bouche entrouverte, un sourire tendre aux lèvres.
Draco l'avait épuisé. Dans son ardeur de lui prouver à quel point il était précieux pour lui, il lui avait fait l'amour toute la nuit. Il avait été si souvent en Harry qu'il sentait encore l'étroit et chaud étau de sa chair autour de lui. Ils ne s'étaient endormir qu'à l'aube, épuisés mais repus de plaisir.
Draco décida de se lever lorsqu'il sentit son sexe se manifester à nouveau. S'il restait un instant de plus, Harry ne dormirait plus beaucoup. Et puis, il avait une petite affaire à régler. Il quitta le lit avec mille précautions pour ne pas le réveiller, et alla prendre une douche.
Impeccablement habillé et coiffé, il sortit de la salle de bain. Il alla déposer un tendre baiser sur les lèvres de Harry, avant de quitter la chambre. Il descendit dans la salle commune, où plusieurs élèves de Serpentard conversaient. Il repéra sa bande près de la cheminée et alla les rejoindre.
« Catia, va me chercher Parkinson, veux-tu. » ordonna-t-il en asseyant sur son fauteuil attitré.
« Bonjour à toi aussi, Draco ! Tu as bien dormis ? Moi ?Oh ! J'ai passé une excellente nuit ! » ironisa la Serpentard en disparaissant dans les escaliers qui menaient au dortoir.
« Qu'est-ce que Parkinsona encore fait ? » demanda Blaise.
« Je voudrais avoir une conversation en privé avec elle. » dit simplement Draco.
Ses amis s'échangèrent un coup d'œil avant de se lever. Ils savaient ce que cela signifiait, pas besoin que le blond soit plus explicite. Ils firent donc sortir tous les élèves présents dans la salle commun avec plus ou moins de diplomatie. Vincent et Grégory montèrent la garde devant l'entrée de la salle commune, alors que Théodore et Blaise surveillaient les escaliers. Draco était seul dans la pièce à présent.
Lorsque Parkinson constata cela, elle comprit que les problèmes se profiler. Elle tenta de s'enfuir, mais Moran ne lui en laissa pas le temps. Le bout de sa baguette enfoncé dans son dos, elle l'obligea à aller s'asseoir en face de Draco. Moran s'en alla, les laissant seuls.
Parkinson se reprit vite. Après tout, elle était l'héritière d'une des plus vieilles et riches familles de sang pur. Elle n'allait pas se laisser intimider si facilement. Mais lorsqu'elle rencontra le regard glacial de Draco, elle perdit toute sa superbe.
« Je… Draco… » bredouilla-t-elle, en proie à des sueurs froides.
Elle déglutit péniblement avant de se lever d'un bond, avec l'intention de s'enfuir.
« Assis ! »
L'ordre, donné d'une voix froide et aussi tranchante qu'une lame acérée, claqua comme un fouet. La Serpentard se rassit aussi vite, blême. Il eut un court silence où Draco regardait fixement Parkinson qui pâlissait à vu d'œil sous ses yeux argent.
« Je… je ne… ne le ferais… plus… » cafouilla pathétiquement le jeune fille.
Draco esquissa un sourire totalement dépourvu de bienveillance.
« Je ne pense pas, en effet. » assura-t-il. « Je ne pardonne, ni n'oublie ce genre de tentative, surtout lorsque mon mari en souffre. »
La tête de Parkinson au mot 'mari' aurait sûrement fait rire Draco s'il ne combattait pas l'envie de lui envoyer un Avada à la figure.
« Je ne veux même pas savoir comment tu t'es procurée cette lettre. Il se trouve que je suis d'humeur plutôt clémente aujourd'hui. Mais sache que la prochaine fois, tu risques de ne pas avoir assez d'une vie pour regretter ta perfidie. Me suis-je bien fais comprendre ? »
« O-oui. » répondit l'autre d'une voix tremblante.
« Maintenant, disparais de ma vue ! »
La Serpentard fila sans demander son reste, mais faillit se casser la figure bien des fois, tant ses jambes la portaient mal.
« Alors, c'est à cause d'elle que ton petit Potter t'as fais sa petite crise, hier ? » dit Blaise en se laissant tomber sur la canapé.
C'était plus une affirmation qu'une question. Draco n'y répondit donc pas.
« Merci, les gars. » dit-il en se lavant.
« Hey ! Jusqu'à preuve du contraire, je suis encore une fille ! » marmonna Catia, en levant un poing menaçant.
« Tu fais bien de le préciser, parce qu'avec ton caractère de garçon manqué, ce n'est pas évident ! » se moqua Blaise.
« Je peux t'assurer que c'est bien une fille. » lança nonchalamment Théo.
Il y eut un court instant de silence.
« Comment tu peux affirmer ça, toi ? » s'écria Blaise en sautant sur son camarade.
Draco ne resta pas pour voir la suite, n'aspirant qu'à rejoindre son petit Potter. Lorsqu'il entra dans la chambre, il trouva le lit vide. Il fronça des sourcils en cherchant Harry du regard, avant que des bruits d'eau ne parviennent à ses oreilles.
Avec un sourire, il se dirigea vers la salle de bain, tout en déboutonnant sa robe. Il avait déjà pris sa douche, mais comme disaitun dicton très malefoyen :il fallait abuser honteusement des bonnes choses !
Fin.
