N.d.A : Coucou tout le monde ! Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour ma longue absence, mais divers problèmes techniques sont venus perturber ma petite vie et ont contribué à mon retard. J'espère sincèrement que vous ne m'en voulez pas trop ! Mais sans plus attendre, je vais vous laisser le loisir de la lecture !

Un immense merci, et mille fois plus, pour vos nombreux encouragements qui m'ont vraiment touché à : Zeeve Lelula, Zabou, Briatny LovArt, Le Saut de l'Ange (effectivement, je ne suis pas sûr que Peter s'en serait sortit indemne… Et puis je n'avais vraiment pas envie de la supporter dans ma fic ! Lol ! Big bisous !)U.. Hermy (Kikoo toi ! Merci beaucoup pour tes compliments et je suis heureuse de savoir que tu aimes ces persos ! Big bisous !) La p'tite Lili (je te remercie pour la remarque, et je t'assure que j'ai cherché mon erreur pour la corriger, mais je dois avoir un problème car impossible de mettre la main dessus… Tu pourrais me l'indiquer, si tu t'en souviens, car ça m'embête de laisser ça ? Merci ! Pour ta première question, tu devras attendre le prochain chapitre pour savoir comment Dumbledore va s'y prendre… Désolée ! Lol ! Mais pour la deuxième, je peux te dire que James et Lily vont savoir, car je vois mal comment le directeur pourrait faire autrement ! Voilà ! Gros bisous !) Lily078, Angel of Shadow (Merci beaucoup pour tes compliments et encore désolée pour le retard ! Gros bisous !) Kim.quite simply, Onarluca, Marie Potter (ça m'a fait plaisir de te répondre ! Et puis tu suppose bien ! Lol ! C'est d'ailleurs confirmé dans ce chapitre. Et j'espère que tu ne m'en veux pas trop pour le retard ! Encore désolée… Big bisous !) Bridgess-the-fantastic, Beru ou bloub (Merci beaucoup pour tes encouragements ! Ils m'ont vraiment fait plaisir ! Big bisous !) Mystick et Angie Black.

Un gros bisous à tous, et encore merci ! Je rappelle simplement que s'il y a des questions explicites, j'y répondrais à coup sûr, mais je manque vraiment de temps pour faire des réponses individuelles et, croyez moi, j'en suis vraiment navrée…

Disclaimer : sontpasàmoimaisàJ.K.R.

Dernière petite chose, je m'excuse pour les fautes d'orthographe et j'espère que ça ne vous dérangera pas trop… Je n'ai pas eut le temps de faire une relecture dans les règles de l'art… Désolée…

Tasse de Thé dans un Futur Oublié

Chapitre II :

Rencontre ignorée

La figurine fit un sourire torve en sortant de son fourreau une lame courbe et tranchante qu'elle utilisa pour lacérer la tour qui n'avait d'autre choix que d'accepter son sort. Á l'instant où la pièce blanche volait en éclats, le roi concerné se redressa de toute sa hauteur et, avec une dignité majestueuse, laissa tomber avec dédain l'arme qu'il tenait au creux de ses mains croisées.

Échec et mat ! claironna Ron pour la sixième fois de ce début de soirée.

Harry, assis en face de lui, avait le menton appuyé sur une paume dans une attitude de fatalité que ses yeux dubitatifs agrémentaient par des sourcils levés.

Je commence à me lasser, commenta-t-il au bout d'un moment. Rappelles-moi de ne plus jamais jouer aux échecs contre toi, veux-tu ?

Son ami lui fit un grand sourire et rétorqua avec bonne humeur :

Pour une fois que je fais quelque chose de mieux que toi !

Plongée dans un livre, allongée sur le ventre aux pieds du fauteuil qu'occupait le Survivant, Hermione plissa le front à cette remarque et reporta son attention sur le rouquin.

Arrêtes de dire des bêtises ! Il n'y existe aucune compétition entre toi et Harry, je ne vois donc pas pourquoi tu serais inférieur à lui de quelque façon que ce soit.

Merci pour cette information, Hermione, mais je plaisantais ! assura la jeune homme sous le rire de Harry.

Á l'instant où le Weasley s'apprêtait à ajouter un sarcasme destiné à son ami, le portrait de la Grosse Dame grinça en révélant le professeur McGonagall, la directrice de Gryffondor. Le silence se répandit instantanément, et chacun détaillait avec curiosité l'enseignante, se demandant la raison de sa présence dans la Salle Commune.

Votre attention, s'il vous plaît, commença McGonagall tout à fait inutilement. En raison d'un événement imprévu, mais nullement fâcheux, les déplacements dans le château sont totalement interdits à partir de maintenant. Il vous sera demandé de vous rendre à la Grande Salle à vingt heures précises, et le professeur Dumbledore insiste pour qu'il n'y ait aucun absent.

Un brouhaha s'éleva aussitôt de la pièce tandis que les élèves commentaient la nouvelle. La directrice de Maison sembla vouloir rajouter quelque chose, mais se ravisa au dernier instant et disparut avec un sourire amusé.

Qu'est-ce que ça veut dire ? interrogea Ron, soupçonneux.

McGonagall a assuré que ce n'était pas une mauvaise nouvelle… répondit Harry. Ce n'est donc pas Voldemort qui fait des siennes ! Au fait, Hermione, ce n'était pas ce soir qu'on devait aller vérifier la potion ?

La jeune fille se mordit la lèvre inférieure en hochant la tête.

Si nous n'ajoutons pas les ventricules de Momimbre, ça deviendra inutilisable… fit-elle d'une voix anxieuse.

Alors en route ! déclara Harry d'un ton joyeux en se levant d'un bon.

Tu n'as donc pas comprit ce le professeur vient de dire ? sermonna la préfète. Nous ne pouvons pas sortir.

Et tu comptes bousiller tout notre travail depuis près d'un mois ? s'indigna Ron.

Mais enfin… protesta encore la jeune fille, avant de battre en retraite devant les mines bornées qu'affichaient ses deux meilleurs amis.

Quelques minutes plus tard, les trois adolescents se contorsionnaient difficilement pour entrer sous la cape d'invisibilité et Harry mena sans bruit les deux autres.

C'est quand même malin, chuchota Hermione au bout d'un moment. La carde du Maraudeur nous aurait bien servi !

Va dire ça à Ginny la prochaine fois qu'elle en aura besoin pour aller à Pré-au-Lard, répliqua Harry en jetant un coup d'œil à l'angle du couloir.

N'empêche, je n'aime pas du tout la savoir là-bas toute seule, fit savoir Ron en faisant apparaître sa tête au-dessus de celle de Harry.

Mais nous n'avons pas vraiment le choix, remarqua Hermione en se glissant entre ses deux amis.

Tous trois plissaient les yeux pour arriver à distinguer l'autre extrémité du couloir et, lorsqu'ils furent certain qu'il était désert, se précipitèrent à pas feutrés. Ils se faufilèrent ainsi jusqu'au cinquième étage et arrivèrent en soufflant comme des phoques devant une lourde tapisserie représentant un champs de tournesols. Le plus rapide à reprendre ses esprits fut Harry qui tira sa baguette et s'en servit pour faire de la lumière. Il en approcha l'extrémité brillante du coin supérieur gauche de la toile et les fleures se tournèrent d'un même mouvement dans cette direction. La parois grinça alors en révélant une ouvertures que les trois Gryffondors s'empressèrent de franchirent.

Sitôt arrivés, Ron les découvrit d'un geste brusque de la cape en se frottant le bas du dos qu'il avait dû tenir courbé. La salle au centre de laquelle ronronnait un gros chaudron en étain fumant ressemblait davantage à un placard à balais abandonné qu'autre chose. La lèpre rongeait les murs, le bois du sol gondolait allègrement et les torches qui flambaient en vacillant minimisaient plus que nécessaire les dimensions exiguës de l'endroit. Les trois adolescents tenaient sans trop de problèmes, mais une personne supplémentaire aurait été de trop. De plus, un des murs latéraux disparaissait sous des étagères bancales exposant aux lueurs frémissantes des ingrédients entrant dans la préparation de potions, dont une partie était rare et coûteuse.

Les ventricules sont ici, annonça Hermione après avoir parcouru du doigt les étiquettes.

La jeune fille s'en saisit et déboucha le flacon. Une puanteur indéfinissable alliant l'odeur d'hôpital à celle des excréments de Mayar à Pointes s'éleva aussitôt et Ron eut un haut-le-cœur en se pinçant férocement le nez.

Du aurais bu brévenir gant bêbe ! s'indigna-t-il en battant en retraite hors de la pièce.

Harry le regarda sortir avec beaucoup d'attention et sembla hésiter à le suivre, mais l'œillade incendiaire que lui décocha Hermione fit fondre ses projets de fuite. En traînant les pieds pour bien marquer son obligation, il s'approcha du chaudron et saisit une énorme louche qui reposait précairement sur son rebord.

Remue trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre, intima la préfète en se penchant sur la mixture verdâtre.

Harry s'exécuta en tentant de garder ses narines le plus loin possible du flacon malodorant. Le liquide se mit sans avertissement à faire d'énormes bulles visqueuses qui éclataient un peu au-dessus de la surface en ébullition et Hermione plissa la commissure de ses yeux, la main prête à verser les ventricules. Dès que la couleur passa au prune inquiétant, la jeune fille vida la fiole et un concert d'explosions fit tressauter les pieds du récipient. Un grondement sourd roula sur les murs, suivi par une fumée opaque qui glissa du sol au plafond. Après avoir, une dernière fois, fait un examen rapide et concluant de l'état de la potion, Hermione entraîna un Harry dépassé au dehors. Ron faisait le gué en se dandinant d'un pied sur l'autre, regardant avec appréhension la fumée sombre qui s'échappait par bouffées de la pièce aux tournesols.

Ah ! Enfin ! s'exclama-t-il dès qu'il les aperçu. On doit filer, et vite. Le boucan que vous avez fait aurait pu réveiller tout le château et c'est un miracle si personne n'est encore là !

Hermione rabattit le tableau sur les crachotements spasmodiques, hocha la tête d'un air satisfait et se glissa sous la cape d'invisibilité déjà jetée sur les épaules de ses deux amis. Discrètement, ils rejoignirent les Grands Escaliers et entreprirent leur descente. Soudain, peu après le palier du premier étage, Ron cessa de maugréer sur la puanteur des ventricules de Momimbre en s'arrêtant net. Fronçant les sourcils, il remarqua, sans prendre la précaution de réduire sa voix :

Je crois avoir entendu quelque chose…

Aussitôt, Hermione et Harry fouillèrent frénétiquement le vide des yeux dans l'espoir de découvrire d'où venait l'inquiétude du rouquin, mais rien d'inhabituel ne se produisit. La préfète de Gryffondor fit enfin mine de reprendre la descente, cependant Ron resta planté sur place avec un air buté.

Il n'y a personne, je te dis ! murmura-elle avec exaspération.

Pourtant, je t'assure que… rétorqua le Weasley sans se départir de son expression.

Taisez-vous, tous les deux ! intervint alors Harry. Dumbledore a dit qu'il ne voulait aucun absent au repas de ce soir et si on continue à traîner à cause de vos chamailleries, nous allons réussir à nous mettre en retard.

Ouais, bon, ça va… grommela Ron. Je me la ferme.

Aller ! C'était peut-être une araignée qui passait et, avec ton ouïe supra-développée, tu as intercepté le cliquetis de six grosses pattes velues sur la pierre ! souligna malicieusement la jeune fille.

Une araignée ? croassa Ron en blêmissant. Heu… Et si nous allions à la Grande Salle ?

Quelle excellente idée ! lança Harry, sarcastique.

Les trois adolescents rejoignirent donc le Hall du château et retournèrent près du portrait de la Grosse Dame. À peine quelques secondes plus tard, le tableau pivota dans un crissement et une foule compacte et bruyante en sortit, guidée par la directrice de Gryffondor. En toute discrétion, ils se mêlèrent aux autres élèves après avoir fait disparaître la cape d'invisibilité. Au même instant, une voix moqueuse les fit sursauter :

Quelle arrivée ! On aurait pu croire une apparition…

Ginny ! souffla Ron, une main sur le cœur. Tu m'a fait peur…

Mais la rouquine n'écoutait déjà plus et farfouillait dans ses poches à la recherche de quelque chose, des quantités d'étudiants se pressant dans le couloir. Dean passa rapidement près du petit groupe et leur fit un grand sourire, avant de planter un immense chapeau à plumes roses sur la tête de Ron et de s'enfuir. La tête du jeune homme était particulièrement comique car tous les élèves alentours éclatèrent de rire, et le visage de Ron devint plus cramoisi que la pointe de ses oreilles.

DEAN ! rugit-il au fuyard. TU VAS LE REGRETTER !

Et la masse rose fendit les air au-dessus de son propriétaire – qui n'avait pas songé à la retirer – et prit en chasse le malpropre.

Ginny, intervint Lavande en hochant la tête sérieusement. Ne mets JAMAIS de rose, par pitié !

La Weasley fut du même avis et le rire général redoubla. Seamus arriva alors et jeta un regard plutôt furieux autour de lui.

Mais où es cet imbécile à plume ! siffla-il.

Tu cherches ton très cher compagnon de dortoir, le chapeau son ou actuel possesseur ? s'enquit Hermione en se mordant la langue.

Les deux premiers !

Ils étaient là il y a un instant, mais sont partis vers l'avant.

Comme un enragé, Seamus bondit dans la direction indiquée et fut engloutit par la foule.

Je ne savais pas qu'il aimait tant son chapeau, remarqua Dean qui marchait à nouveau entre Lavande et Ginny.

Tient ! Tu es de retour, lança la rouquine en soupesant triomphalement le petit sac en cuir qu'elle extirpait d'une poche intérieure.

C'est parce que je compte sur votre charme, mes demoiselles, pour faire tourner les têtes si deux rustres mal intentionnés se précipitent par ici.

Idée brillante, mais je ne pense pas que Ron apprécierait, s'excusa Ginny en affichant un petit sourire en coin.

Dommage…

Il jeta un coup d'œil à droite et à gauche puis s'éclipsa en remarquant les jumelles Patil. Devant, Harry et Hermione étaient en grande conversation avec Neville et la rouquine les rejoignit.

C'est pour toi, Harry, fit-elle en tendant le sac. Il y a tout.

Merci, Ginny. Il rangea immédiatement son acquisition, sous quelques regards curieux. Des problèmes ?

Aucun. Mais j'ai dû faire un petit détour lorsque j'ai entendu des préfets en chef que les déplacements dans l'école étaient interdits. Quelqu'un sait-il pourquoi ?

Elle lança un regard à la cantonade et tous les visages se secouèrent. Sa réplique suivante fut coupée par l'arrivée à destination.

Lorsque enfin les quatre maisons eurent prit place le long des tables, dans la Grande Salle de Poudlard, le directeur de l'école se leva calmement, les mains tendues, dans une longue robe pourpre parsemée d'étoiles filantes. Son nez aquilin retenait les fines montures d'argent qui sertissaient des prunelles pétillantes de malice, ce qui ne s'était vu depuis bien longtemps. Sa barbe immaculée que les inquiétudes avaient rendue clairsemée resplendissait de majesté, et c'est avec un sourire emprunt de gaieté qu'il débuta son discours :

Chers élèves, je vous ai réuni ce soir pour vous informer d'un évènement qui s'est produit dans notre école il y a de cela peu de temps. Rassurez-vous, votre curiosité sera amplement satisfaite, mais une fois le repas terminé. Il n'est pas dans mes souhaits de vous rendre affamés. Des murmures de protestations s'élevèrent, mais Dumbledore les étouffa. Bon appétit, et tâcher de profiter de ce repas !

Le vieil homme fit volte-face sous les yeux ahuris des élèves, et disparut de la salle après avoir fait signe au professeur McGonagall.

Franchement, je trouve qu'il exagère ! déclara Parvati à la table des Lions une fois que le repas eu débuté.

C'est simplement une question de patience, sermonna Ron en louchant sur la montagne qui débordait de son assiette.

Le jeune homme avait réintégré les rangs après avoir abandonné l'idée d'étrangler Dean et s'être débarrassé du chapeau en le plaçant sur la tête d'une pauvre première année.

C'est facile pour toi ! soupira la jeune fille. Espèce de goinfre.

Ouais, et fier de l'être.

Ron, arrêtes de… commença Hermione.

Mais un étranglement la coupa :

Viens ici tout de suite !

C'était Seamus qui venait d'apercevoir Dean de l'autre côté de la table. Effrontément, le coupable dévisagea la victime et débuta alors une bataille verbale que la plupart de la tablée observait avec intérêt.

Chameau louche !

Putois enragé !

Esbroufeur de citrouille !

Epouvantail chauve !

Vampire végétarien !

Aisselles de Troll !

Imbéciles immatures ! cria soudain Hermione qui, jusque là, s'était contentée de se masser les tempes sans rien dire. Si vous voulez vous battre, je ne veux rien savoir et faites ça ailleurs que devant les Serpentards !

Comme douchés, les deux troubles-fête semblèrent rapetisser sur place et s'assirent immédiatement. La menace de la maison aux serpents avait particulièrement bien fonctionné car, depuis la rentrée, un sermon liait chaque Gryffondor : ils s'étaient tous promis, le jour de la rentrée, de lutter de toute leur âme contre Voldemort et de rester soudé, quoi qu'il arrive. L'AD se réunissait toujours, Harry à sa tête, mais de façon parfaitement légale et le nombre d'adhérents n'avait cessé de croître. De ce fait, l'union était devenue le maître mot et chacun se refusait de montrer ses faiblesse à la "maison des traîtres", qui avait ouvertement ouvert les hostilités après une tentative de rapprochement.

L'atmosphère tendu commençait à peine à diminuer que le professeur McGonagall faisait irruption.

Mr Potter, je vous prierais de bien vouloir me suivre, demanda-t-elle d'une voix sèche qu'un léger sourire contredisait.

En lançant un regard inquiet à Ron et Hermione, le concerné acquiesça et suivit l'enseignante, qui le mena en silence jusqu'au bureau de Dumbledore. Sans un mot, elle l'y introduisit et s'éclipsa aussitôt, laissant Harry de plus en plus raide.

Excuse-moi d'interrompre ton repas, Harry, dit le sorcier assis derrière un lourd meuble de bois. Mais la nouvelle que j'ai à annoncer ce soir te concerne directement, et je tenais à ce que tu sois le premier au courant. Aller, viens et assieds-toi, je t'en prie !

Le ton était cordial et rieur, aussi Harry s'exécuta-t-il.

Bien.

Le directeur posa ses coude sur le bureau et plaça son menton sur ses main afin que son visage émerge de l'ombre.

Ce que j'ai à te dire n'est pas facile, et ça le sera encore moins pour toi à digérer. Te souviens-tu de ce que tu as vu, ce fameux jour, dans la pensine du professeur Rogue ?

Aussitôt, Harry fut horrifié à l'idée de savoir que Dumbledore était au courant de cette affaire, les images de ses parents revenant pour témoigner de sa faute.

Je… balbutia-t-il. Je suis vraiment désolé ! Je ne voulais pas…

Ce n'est pas grave, mon garçon, rassura le sorcier. Cette histoire a déjà été mise au clair par les principaux concernés, je ne vois donc pas pourquoi nous reviendrions sur cet aspect. Ce que je te demande, c'est si tu te souviens l'attitude que tes parents avaient l'un envers l'autre à cet époque.

Le jeune homme fit "oui" de la tête. L'été durant, il avait ruminé ce souvenir qui lui faisait mal, puis en était arrivé à la conclusion que ses parents réagissaient comme bon leur semblait, que ce n'était pas à lui de les juger, et que lui-même était la preuve qu'un jour, ils avaient avoué leur amour.

Très bien. Dans leur jeunesse, tes parents ont eut une dispute violente durant un cour de potion. D'après les témoins que j'ai connu, cela avait été particulièrement violent… et comique…

Le directeur eut un petit rire sincère avant de reprendre :

Ils sont devenus incontrôlables et ont ajouté toutes sortes d'ingrédients à leur mélange, puis l'on bu pour se prouver mutuellement leur courage.

Et qu'est-il arrivé ? demanda avidement Harry, pendu aux lèvres de Dumbledore.

Et bien, ces deux terreurs ont mis au point une potion mythique : celle à voyager dans le temps.

Harry vacilla légèrement sous l'impact de la nouvelle et adopta l'expression la plus ahurie possible. Puis, après s'être remis, il se demanda en quoi cette nouvelle pouvait bien le concerner et fit part de ses pensées.

Tes parents ont voyagé dans le temps, mon garçon… continua le directeur avant de soupirer, comme pour se donner du courage…et ont atterris cet après-midi même dans les cachots.

Lorsque la nouvelle percuta le jeune homme, des étoiles dansèrent sur les murs devant l'ampleur d'une telle révélation, et la chaise qui le soutenait partit à la renverse…

N.d.A : Et voilà la fin de ce chapitre ! J'espère que vous avez apprécié ! J'essayerais de faire du mieux possible pour ne pas trop tarder à poster le prochain, c'est promis !

Gros bisous,

Ambrazka.