Disclaimer : Cf. premier chapitre.

N/a : un grand MERCI à Loufoca pour la correction ; ) (Et allez voir ses fics ! Vous ne le regretterez pas !) Réponses aux reviews en fin de chapitre. Présence de paroles d'une chanson qui me tient particulièrement à cœur, le contexte n'est peut-être pas l'idéal mais tant pis, je l'aime trop ! ; ) Bonne lecture.


Le rythme des coups donnés sur les dalles du sol s'accélérait d'instant en instant mais Rogue perçut très nettement les paroles de la Gryffondor :

- Je vais mourir Professeur. Répondit calmement Hermione en portant cette fois-ci son regard vers l'homme aux yeux noirs. Telle est ma destinée.

Sa voix était redevenue normale et une unique larme perlait sur son visage resté de marbre.

Partie VII : Ténèbres

Un grondement sourd comme un orage souterrain éclata sous les pieds des occupants de la salle. Une dalle, puis une deuxième, sauta pour retomber à quelques mètres de son lieu d'origine. Déjà une épaisse fumée noire sortait du trou créé à cet l'instant. La scène n'en fut que plus impressionnante car au vacarme des coups sourds portés comme une marche funèbre, succéda un silence assourdissant. Pas un bruit n'accompagnait l'envahissement progressif dans la sphère du nuage compact et ténébreux...

Hermione se tourna résolument vers le sombre brouillard, ignorant Rogue qui ne quittait pas des yeux cette larme qui descendait l'arrondi de la joue de la jeune fille.

"Les destinées n'existent pas", fit alors une voix légèrement rauque derrière eux.

Rogue se retourna brusquement mais pas Hermione.

"Elles existent, répondit cette dernière en ne quittant pas des yeux la fumée qui s'élevait maintenant en une sorte de champignon atomique, et les prophéties n'en sont qu'une résultante, Remus."

Rogue détaillait le lycanthrope sans complaisance. Celui-ci avait réussi tant bien que mal à se mettre debout. Il se tenait adossé contre la paroi argentée mais semblait éviter d'y prendre complètement appui, sans doute à cause des volutes du métal redouté qui passaient et repassaient dans la paroi même. Il semblait avoir quelques difficultés à respirer mais jamais Rogue n'avait perçu avec tant d'acuité l'aura de force que l'homme chancelant en face de lui dégageait. La guérison d'Hermione n'y était sans doute pas étrangère mais la vraie personnalité du Maraudeur semblait ressurgir au travers des plaques de sang séché. Un vocabulaire de midinette aurait qualifié Lupin de « viril » mais le fait d'être torse nu bardé de cicatrices et peinturluré aux globules rouges ne se résumait pas dans ce seul mot. Le loup-garou avait les traits tirés mais sa détermination à vouloir contredire Hermione était nettement visible : il avança d'une démarche titubante vers la jeune fille en contractant les mâchoires et en serrant les poings.

La Gryffondor était toujours tournée vers la fumée qui avait maintenant envahi une bonne moitié de la sphère. Une odeur putride et particulièrement révulsante se faisait désormais sentir et de légers bruits sourds s'entendaient ici et là. Quand Remus fut à quelques pas d'eux, Rogue détacha son regard froid du lycanthrope pour le reporter sur le phénomène qui se déroulait à quelques dizaines de mètres.

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Les sorciers à l'extérieur de la sphère s'activaient toujours à vouloir amoindrir la barrière argentée. Epuisé par une nuit à pomper de la Magie noire, un bon nombre tenait difficilement debout mais tous avaient la volonté, cette incroyable force, de vouloir triompher des derniers plans machiavéliques du Lord Noir. Certes la guerre était finie mais ils ne voulaient pas l'achever de la sorte, sur cette note d'amertume et d'humiliation à voir la vie des leurs en danger.

L'angoisse nouait chacun d'entre eux et l'apparition de la Chose n'était pas pour les aider. Tout le monde s'interrogeait sur la dangerosité du nuage ténébreux mais rien qu'à voir l'attitude des Manticoriens, cela suffisait à les laisser dans cette horreur latente et insoutenable. Le comportement des six jeunes gens, qui avaient côtoyé de près cette fumée sans la voir, avait de quoi les alarmer encore plus. L'ensemble des sorciers, pour la plupart aguerris dans les expériences les plus scabreuses, comprenait inconsciemment le traumatisme des jeunes gens. Tout être magique porté vers le bien pouvait le comprendre car si la pureté maléfique existait, alors la fumée noire en était l'essence même, la substance par laquelle Voldemort nourrissait ses plans diaboliques...

Le directeur de Poudlard, s'appuyant sur l'épaule d'une McGonagall pleine de sollicitude, s'approcha alors de la sphère et regarda de son air pénétrant les volutes qui s'éparpillaient lentement dans la sphère.

« Priori Maligni » murmura-t-il, le visage soudain dur. Il regarda alors les autres sorciers présents autour de lui. Ceux-ci étaient dans l'expectative ; ils attendaient avec une ferveur quasi religieuse que le vénérable sorcier leur indique la marche à suivre. Dumbledore les jaugea rapidement un par un ce qui mit quand même un certain temps vu le nombre considérable de sorciers qui avaient envahi l'espace entre les murs et la sphère.

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La fumée noire semblait maintenant avoir stoppé sa progression dans la sphère. Le phénomène inverse se déroulait à présent : la fumée se concentrait vers le centre de la sphère en un amas compact qui tourbillonnait lentement sur lui-même à la manière d'un gigantesque trou noir. L'air, à proximité, était trouble et grisâtre cachant aux yeux de Lupin et de Rogue ce qui les aurait pétrifiés sur place. Mais l'Elue semblait voir à travers cette fumée et se tourna brusquement vers les deux hommes. Ceux-ci détachèrent aussitôt leurs yeux du phénomène maléfique pour les reporter sur la jeune fille. Hermione avait les traits tendus mais déterminés ; elle leur expliqua brièvement de cette voix qui n'était pas la sienne, leur situation.

Si je vous sors de l'Arena Lupus, Remus, vous redeviendrez aussitôt loup-garou. Cette deuxième transformation vous tuera à coup sûr. Je suis désolée mais il va falloir que vous attendiez que la Lune se couche pour que la sphère soit détruite. Vous serez bien sûr, pendant tout ce temps, protégé par une incantation. Quant à vous Severus, vous retournez à l'extérieur de la sphère. Vous pourrez ainsi dire aux autres qu'ils ne doivent plus essayer d'amincir la paroi argentée. La protection maléfique va m'aider à vous protéger, sinon vous n'aurez pas le temps d'évacuer le château quand...le combat aura commencé.

Elle tourna brusquement la tête vers la masse ténébreuse et poursuivit d'une voix pressante :

"Remus, promettez-moi que vous ne tenterez rien pour annuler l'incantation de protection !"

Le corps du lycanthrope se contracta :

"Je ne peux pas te promettre cela, Hermione !"

"Remus, je t'en prie, supplia brusquement la jeune fille en se mettant à le tutoyer. J'ai besoin que tu le fasses !"

Rogue, qui ne perdait pas une miette de leur échange verbal, retint son souffle quand il sentit toute l'ampleur du mot « besoin » dans la bouche de la jeune fille. Ou plutôt jeune femme... Hermione venait de métamorphoser son ensemble de collégienne de Poudlard pour une tenue plus saillante et aussi plus appropriée à son combat imminent. Elle s'était revêtue d'une longue robe noire aux reflets violets, sans manches et fendue suffisamment sur les côtés pour lui permettre de courir. Elle était pieds nus et bizarrement ses mains étaient recouvertes de gants en cuirs noirs remontant jusqu'à mi-bras. Elle jeta nerveusement un coup d'œil derrière elle et scruta rapidement Remus en une prière muette. Elle fit un pas vers Severus et commença à marmonner des paroles en ancien gallois en remuant sa baguette vers le maître des potions. Celui-ci se sentit aussitôt envahi par une douce chaleur qui l'aurait en temps normal mis au supplice au point d'en avoir des nausées... Mais l'heure n'était pas émettre ses opinions sur l'inconfort ou pas de telle situation. Remus regardait faire Hermione avec une expression mêlée de désespoir et de colère.

Un rayon blanc sortit de la baguette d'Hermione qui dessina en trois dimensions une arabesque de pictogrammes en forme d'étoiles à six branches. Pendant qu'elle opérait ainsi sur lui, Severus n'arrêtait pas de l'observer. Il perçut au plus profond de lui une sensation, quelque chose qu'il n'avait encore jamais ressentie jusqu'alors. Il détaillait douloureusement la jeune femme, les yeux assombris par de sombres tourments qu'il était bien en peine de comprendre. Quand elle eut fini son oraison, elle se plaça face au professeur de potion qui était maintenant virtuellement entouré par pleins de petits dessins blancs. Les yeux bruns se soudèrent aux yeux noirs et Rogue comprit alors ce qu'il éprouvait... Il ouvrit la bouche pour arrêter la jeune fille mais celle-ci leva sa baguette et dans un dernier sourire énigmatique, elle lança sur Rogue un sort si puissant qu'il projeta ce dernier contre la paroi. Celle-ci n'absorba pas étrangement le choc du sort et, comme une sorte de pâte molle, elle sembla engloutir Rogue qui atterrit doucement de l'autre côté de la sphère parmi les autres sorciers.

De la reconnaissance... Il aurait tellement aimé lui dire que maintenant, grâce à elle, il pouvait se pardonner...

Hermione se tourna vers Remus. Un grondement se fit entendre dans les entrailles du château et le nuage noir dessinait maintenant très nettement une silhouette gigantesque et monstrueuse. Derrière elle, se profilaient des créatures filiformes avançant d'une allure saccadée. Elles sortaient lentement du trou par lequel étaient arrivés quelques temps auparavant les six jeunes gens. Le piège abattait au fur et à mesure ses ultimes armes... Les hybrides Manticoriens ne ressemblaient plus maintenant qu'à des loques humaines, tremblantes et prostrées dans un coin, attendant sans doute de faire face à leurs cauchemars ou à cette sombre réalité qui les avait rattrapés.

La jeune fille scrutait le visage du Maraudeur. Celui-ci ne la quittait pas non plus des yeux. Rien n'aurait pu détourner en cet instant leur regard. Une étrange lueur vacillait dans leurs pupilles mais que pouvaient-ils espérer dans ce combat qui allait être imminent ? Il ressemblerait ironiquement au combat auquel s'étaient livrés, quelques heures plus tôt, les sorciers en guerre contre Voldemort. L'un comme l'autre savait que ce qui se jouerait ne serait que la face cachée de ce combat, la part occulte qui dans ces dernières heures avait imposé une farce macabre, une tentative maléfique et ultime pour faire simplement le mal...

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Ginny, comme les autres, attendait les instructions de Dumbledore qui pour l'heure tentait de parler avec un professeur Rogue au comportement énervé. McGonagall et Kingsley tentaient également de raisonner l'ancien Mangemort mais seul le directeur de Poudlard semblait avoir la faculté de le calmer. La Gryffondor continuait néanmoins à appliquer sa baguette contre la paroi argentée. Entourés par ses frères, ses amis et son fiancé, elle cherchait ardemment un secours providentiel à l'égard de son amie et de Remus. Elle se remémora alors, de nouveau, cette conversation qu'elle avait eue avec son amie juste après que cette dernière lui ait révélé ce qu'elle pensait de Rogue.

- A t'entendre parler de cette chauve-souris, on croirait que tu fais des infidélités à notre ami, lança Ginny pour tester Hermione, celle-ci rougit violemment et les reflets des flammes de la cheminée des Gryffondor sur son visage ne firent qu'accentuer la gêne de la jeune fille.

- Ne racontes pas de bêtises, Ginny, je n'ai pas à être fidèle à qui que ce soit...

La rouquine fit une moue malicieuse laissant clairement entendre qu'elle n'était pas dupe.

- Même si j'ai entendu ce soir au détour d'un couloir quelque chose qui pourrait bien te faire changer d'avis ?

La préfète plongea son regard dans celui de son amie, retenant son souffle.

- Qu'as...qu'as-tu entendu ?

- J'attendais Draco à la sortie du bureau de Dumbledore quand j'ai vu en sortir Harry et Remus. Tous les deux étaient en grande conversation au point qu'ils ne m'ont même pas vue.

Hermione regarda Ginny l'air de dire 'on ne me la fait pas à moi'.

- Bon O.K. Disons que j'étais légèrement cachée par une statue et qu'ils n'ont pas pu me voir parce qu'il faisait sombre, d'accord ?

La préfète-en-chef haussa les épaules en signe de fatalité devant le comportement de Ginny qui prenait dangereusement la pente de celui des jumeaux.

- J'attendais donc Draco mais je n'ai pas pu m'empêcher au final de suivre discrètement Remus et Harry quand ce dernier a commencé à parler de toi à Remus.

Les yeux d'Hermione s'allumèrent imperceptiblement mais Ginny, trop occupée, à relater les évènements ne s'en aperçut pas :

« - Comment se passe l'entraînement avec Hermione, Remus ?

Le professeur soupira légèrement avant de répondre.

- Il aurait pu être pire.

Ginny crut qu'à cette remarque Harry allait rire. L'inaptitude physique d'Hermione à engager un combat magique était connue de tous. Il était vrai que passer son temps en plein milieu d'un combat à réfléchir sur la meilleure façon de contrer tel sort selon tel livre n'était pas très 'spontané'. Côté réflexe, Hermione était loin d'égaler Ron et encore moins Harry. Mais ce dernier, à la réponse du Maraudeur, n'esquissa même pas un sourire.

- Remus, hésita Harry, je...je m'inquiète pour elle.

Le Maraudeur s'arrêta dans sa marche pour mieux dévisager Harry. Celui-ci reprit les yeux dans le vague.

- Tu aurais dû voir son attitude quand nous avons cherché son chat partout dans le château. Je...je ne l'avais jamais vue aussi... affolée.

Harry fit une pause en se frottant nerveusement la tignasse.

- Je...je ne m'aperçois que maintenant à quel point la disparition de ses parents l'a profondément changée. Je ne... pense pas être à la hauteur de l'affection qu'elle me porte.

- Nous savons mieux que quiconque, toi comme moi, quelle épreuve difficile Hermione a traversé, répliqua aussitôt Remus. Continue à être toi-même c'est tout ce qu'Hermione te demande.

Ils reprirent leur marche silencieusement tous les deux, tellement plongés dans leurs pensées qu'ils ne s'aperçurent pas qu'une petite 'souris' rousse les suivait à la trace.

- Tu sais, Remus, finit par dire Harry, je pense que tu es le plus apte à apporter tout ce dont Hermione a besoin.

- Que veux-tu dire ? demanda brusquement Remus.

Harry lui coula un regard en biais mais il resta silencieux, l'air soudain gêné. Remus le dévisagea, les sourcils froncés pendant qu'ils bifurquaient à un couloir.

- Harry, je ne sais pas à quoi tu penses mais je n'aime pas ton silence.

Le jeune homme se lança brutalement.

- Tes sentiments à son égard sont plus aptes que les miens à combler le cœur d'Hermione.

Remus cacha mal son trouble.

- Je ne comprends pas ce que tu veux dire.

- Tu mens. Et ton problème c'est que tu l'aimes mais tu refuses de l'accepter.

Remus pâlit sensiblement.

- Harry, tu dis n'importe quoi. Je ne pourrais jamais...

Sa voix se cassa d'elle-même. Harry posa une main compatissante sur l'épaule du lycanthrope. Ginny, jugeant qu'elle en avait suffisamment entendu, repartit chercher son blondinet de Serpentard en pensant fortement que tout espoir n'était pas vain en ce qui concerne ses ambitions de 'caseuse professionnelle'... »

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Ginny sursauta quand Draco posa une main sur son épaule.

"A quoi penses-tu ?" murmura-t-il alors qu'à l'intérieur de la sphère l'invasion des morts-vivants et le développement de la créature monstrueuse continuaient.

Ginny secoua la tête, incapable de répondre. Se remémorer ces instants lui devenait désormais difficile. Elle eut un faible sourire en pensant à la réaction d'Hermione à la fin de son rapport sur la petite conversation qu'elle avait surprise. La Préfète n'avait pas professé un seul son, semblant avoir perdu définitivement l'usage de la parole mais les traits de son visage suffisaient à eux seuls à exprimer toute l'étendue de ses sentiments à l'égard de Remus...

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Hermione s'approcha de Remus en une sorte d'hésitation. Ce dernier la regardait intensément, ses yeux se voilant d'une étrange émotion. Quand elle ne fut plus qu'à quelques centimètres de lui, elle ôta sensuellement ses gants en les faisant glisser au sol puis elle apposa délicatement ses deux mains sur son torse bardé de cicatrices. Remus et tous les sorciers situés à l'extérieur de la sphère purent alors contempler pour la première et dernière fois de leur vie, la marque des Elus. Deux fins tatouages noirs enveloppaient les poignets d'Hermione jusqu'aux coudes. Ils représentaient, de façon symétrique, trois serpents étroitement enlacés et faisant le tour de l'avant-bras.

"Remus... murmura-t-elle avec sa propre voix en appuyant doucement sur sa peau. Nous n'avons pas le choix."

"Nous avons toujours le choix Hermione ! répliqua-t-il aussitôt en posant ses mains sur ses épaules, il suffit d'avoir assez de volonté."

"J'en ai en tout cas assez pour t'empêcher d'intervenir", reprit-elle brutalement.

Une lueur sortit soudain de ses mains et Remus en un quart de seconde fut enveloppé par une aura dorée et projeté contre la paroi. D'abord étonné, il exprima ensuite sa colère d'avoir été ainsi poussé en essayant de bouger mais rien n'y fit. Hermione l'avait enveloppé d'une telle barrière de protection que son corps semblait coulé dans la cire empêchant le moindre mouvement. Frustré, en colère et malheureux de ne pouvoir aider Hermione, il voulut lui crier de venir le détacher mais là encore aucun son ne sortit de sa bouche. L'Elue lui avait retiré jusqu'au droit de s'exprimer verbalement...

Ignorant l'agitation du lycanthrope, Hermione se tourna vers le monstre maléfique qui prenait maintenant des proportions gigantesques. Toute une clique de créatures plus ou moins humaines s'étendait maintenant à sa base. Le monstre gigantesque aurait pu s'apparenter au Balrog des temps elfiques mais la forme en était beaucoup plus subtile. Des yeux rouges, énormes, situés sur ce qui devait être sa tête, ne laissaient aucun doute sur les origines génétiques du monstre. Depuis leur apparition ils n'avaient cessé de scruter l'Elue. Des membres inférieurs atrophiés et supérieurs surdéveloppés présageaient que la créature aurait plus d'aptitudes à porter des coups qu'à courir. Elle était enveloppée par une cuirasse au noir abyssal et sa tête se mouvait encore dans la fumée ténébreuse cachant des traits impossibles à imaginer pour le cerveau humain... On devinait pourtant deux cornes, droites et effilées qui pointaient vers le haut de la sphère.

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"Continuez à percer la sphère", cria Tonks à travers le tumulte parmi les sorciers qu'avait créé l'apparition de la marque des Elus sur les avant-bras d'Hermione.

"Non ! hurla soudain Rogue qui avait réussi en un temps record à ramener le silence autour de la sphère. Elle ne veut plus que vous fassiez cela ! La paroi risque de voler en éclat quand le combat aura commencé. Elle doit au contraire servir à protéger les gens à l'extérieur."

Dumbledore examina attentivement la paroi puis se tourna vers les autres.

"Il faut au contraire continuer le travail pour nous permettre d'aider à temps Hermione."

Harry, qui était adossé contre un Kingsley lui–même adossé contre le Survivant, enfin bref, se soutenant mutuellement, approuva d'un vigoureux hochement de tête. Neville et Justin lui avaient brièvement expliqué la situation concernant Hermione et le Survivant s'était senti envahi par un regain d'énergie incroyable pour venir au secours de son amie. Il était absolument hors de question pour lui de voir Hermione se sacrifier pour la communauté sorcière, surtout depuis que lui, avait vaincu le Lord Noir...

Ils virent tout à coup, les hybrides Manticoriens léviter à toute vitesse dans leur direction et projetés contre la paroi. Là encore, celle-ci sembla les absorber tout comme Rogue et deux créatures plus tout à fait humaines atterrirent devant eux. Aussitôt les Aurors les plus proches les prirent en charge, ne les laissant pas réaliser qu'ils étaient sortis de l'enfer grâce à l'Elue.

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Un autre tremblement, plus long, plus intense, résonna alors dans toute l'immense salle. Quelques pierres chutèrent du plafond sur la sphère, qui grésilla aussitôt en laissant courir des ondes argentées et vives le long de sa paroi. Dehors le ciel restait désespérément gris et reflétait en écho les scintillements argentés d'un astre lunaire que seule l'Arena lupus pouvait imiter. Des éclairs noirs envahirent soudain l'air dans le piège. Le Mal à l'état pur, sans maître et sans but, se concentrait, laissant s'échapper la tension maléfique qui se développait dans l'atmosphère lourde de la sphère.

L'attaque surprit tout le monde.

Personne ne l'avait pressentie, personne n'aurait pu deviner une telle puissance. Tout se passa comme au ralentit mais pourtant la réaction fut rapide et les gestes fluides. Hermione venait d'éviter de justesse une rafale de flux magique noir ressemblant à une décharge électrique où la noirceur aurait remplacé la lumière.

Remus cessa de s'agiter et regarda les traits figés dans une douleur indicible la force qui avait pénétré dans le corps d'Hermione. Tous les sorciers restèrent pétrifiés dans l'horreur. Tous comprirent que ce qui se passait concernait un autre âge, un autre combat aux antipodes de la noirceur humaine ou de la grandeur des hommes qu'avaient déployées quelques heures auparavant les sorciers de l'Ordre et de Voldemort.

Le réveil de l'Elue n'en était que la résultante : celle du combat primordial du Bien contre le Mal. L'affrontement de deux entités, réduites à leur plus simple expression, qui depuis tout temps s'affrontaient et se mélangeaient. Voldemort avait effleuré le Mal, Harry avait étreint brièvement mais intensément le Bien. Mais rien n'aurait pu les amener à ça. Rien n'aurait pu les résoudre à se combattre de la sorte, au point de ne faire plus qu'un, de disparaître en forçant l'autre à le rejoindre dans le néant.

Les coups, les éclairs, les volontés s'affrontaient en une cadence effrénée. Comme une danse mainte et mainte fois répétée qui s'achèverait inéluctablement par le même final, les mêmes derniers pas... l'agonie de deux énergies qui ne pouvaient vivre l'une sans l'autre...

Des rayons lumineux s'enlaçaient et se fondaient à des volutes noires qui se déployaient ici et là cherchant la faille, la faiblesse. L'espoir de vaincre l'Autre était absolu, obligatoire. La matérialisation de cette opposition était devenue superflue et bientôt la Créature sombre ne fut plus que noirceur et énergie. L'Elue devint lumière et puissance. Le choc était inéluctable, la fusion une nécessité. La fin était proche.

Plus rien ne subsisterait.

Les sorciers accentuèrent leur effort, Remus hurla en vain sa rage, des larmes lui brouillant la vue. Ginny cria aussi de toutes ses forces son refus de cette fatalité injuste. Rogue ferma les yeux et pour la première fois depuis longtemps, Harry se mit à prier.

Un grondement terrible, une secousse titanesque et la sphère se teinta soudain d'une funeste couleur d'obsidienne.

« Et les ténèbres furent »

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« Il est des heures, où les ombres se dissipent, la douleur se fige. Il est des heures où quand l'être s'invincible, la lèpre s'incline. Mais... Si j'avais pu voir qu'un jour, je serais qui tu hantes, qu'il me faudrait là ton souffle pour vaincre l'incertitude, écrouer ma solitude...

Il est des heures, où les notes se détachent, les larmes s'effacent. Il est des heures où quand la Lune est si pâle, l'être se monacale... Mais... J'erre comme une lumière que le vent a éteinte. Mes nuits n'ont plus de paupière pour soulager une à une, mes peurs de n'être plus qu'une...

Je n'ai pas le temps de vivre quand s'enfuit mon équilibre. Je n'ai pas le temps de vivre. Aime-moi, entre en moi. Dis-moi les mots qui rendent ivres, dis-moi que la nuit se déguise. Tu vois, je suis comme la mer qui se retire pour n'avoir pas su trouver tes pas.

Il est des heures où mes pensées sont si faibles, un marbre sans veine. Il est des heures où l'on n'est plus de ce monde, l'ombre de son ombre... Dis... De quelle clef ai-je besoin pour rencontrer ton astre ? Il me faudrait là ta main pour étreindre une à une mes peurs de n'être plus qu'une... »

Mylène Farmer, « Pas le temps de vivre » -Inamoramento-

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Quelque part subsistait un faible espoir comme une petite flamme qui continuait à vivre malgré les ténèbres. Elle n'avait rien demandé à personne, elle voulait juste vivre. Vivre et goûter à ce bonheur qu'elle n'avait fait qu'effleurer. Pourrait-elle oser ? Aurait-elle la force de continuer ? Devait-elle encore y croire ? Elle se souvint alors qu'on l'attendait ailleurs au fond d'une pensée, d'un désir. Quelque part subsistait une autre petite flamme qui ne demandait qu'à rejoindre sa sœur, qu'à partager sa chaleur et sa lumière.

Et dans le chaos et les ténèbres, deux étincelles telles deux étoiles filantes se télescopèrent pour exploser en une multitude de petites étoiles. Les retrouvailles. Et un immense espoir rejaillit...

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Epilogue

"Ron, tu te dépêches un peu, oui !"

"J'aimerais t'y voir avec des béquilles ! Je t'avais dis d'aller me chercher mon balai ! Avec ça au moins tu ne me traînerais pas comme un boulet !"

"Il est interdit de circuler en balai à l'intérieur de l'hôpital, crétin ! Et tu es déjà un boulet !"

"Grmpheuleu," grogna Ron à l'adresse de sa sœur. Il ajouta cependant tout bas assez distinctement :

"Faut pas se demander d'où vient sa façon d'insulter les gens. Encore heureux que la fouine ne soit pas dans les parages, mon pauvre cœur n'y survivrait pas."

Ginny lui lança un regard à découper du béton armé en feuillet puis sortit sa baguette pour ouvrir avec le mot de passe la chambre des patients. Quand ils pénétrèrent dans la salle, Ginny évita de justesse un polochon mais pas Ron qui bascula pour le coup les quatre fers en l'air. Un éclat de rire général salua cette acrobatie involontaire et Ron, la mine renfrognée, se redressa tant bien que mal sur ses béquilles.

"Bande de malpropres ! Attendez que je retrouve l'usage de ma jambe et vous allez en découdre avec la poigne Weasley !"

Il ponctua sa phrase en brandissant une des ses béquilles en l'air lui donnant l'allure typique du vieux décati que l'on aurait offensé. Un nouvel éclat de rire plus tard et Ron avait retrouvé son sourire. Il vint précautionneusement s'asseoir à côté de son ami qui se gondolait tellement de rire devant l'allure du faux grand-père qu'on pouvait se demander pourquoi il restait encore à Sainte Mangouste.

"Alors Harry comment va la santé?"

"Ça va bien, mon vieux. Comme tu peux le voir, on me dorlote et c'est très agréable."

Harry jeta un regard malicieux vers Luna qui était assise de l'autre côté du lit du Survivant. Elle se mit à rougir mais fixa néanmoins Harry de son regard azuré. Les deux jeunes gens semblèrent soudain partis sur une autre planète.

"Allô la Lune ? Ici la Terre !" glissa Ron en vain.

Il se tourna alors vers les autres : son frère Charlie était en grande discussion avec Kingsley et Ginny. Le dresseur de dragons et l'Auror se connaissaient déjà lors de leur scolarité à Poudlard. Aussi n'avaient-ils eu aucun mal à partir dans de grandes discussions pendant les longues heures qu'ils avaient eues à passer dans leurs lits d'hôpital. Un joyeux brouhaha régnait dans la salle. Les trois alités ne cessaient en effet d'avoir des visites depuis que les médicomages les y avaient autorisées. Leur chambre était devenue en un rien de temps l'annexe des Farces&Attrapes des frères Weasley. Ces derniers avaient trouvé un nouvel endroit pour tester leurs expériences et pour l'heure c'était Justin, Neville, Dean et Seamus qui s'y collaient. Les quatre garçons et les jumeaux s'amusaient à mâcher différentes sortes de chewing-gums au goût et aux effets variés. Bientôt la salle fut envahie par des bulles mauves, des flocons de neige chamarrés et des petits papillons rouges volant dans les airs en formant des phrases plus ou moins obscènes faisant hurler de rire les jeunes hommes.

"Et bien Ginny, tu ne nous amènes pas ton fiancé?" demanda Kingsley innocemment en ignorant les coups d'œil furibonds des deux frères Weasley.

"Il est au Ministère pour faire sa déclaration sur notre passage dans les catacombes. Zabini et Parkinson l'accompagnent."

"Dis donc, intervint Ron, il n'y aurait pas quelque chose entre ces deux là?"

Ginny leva un sourcil en le regardant.

"Si toi, tu t'en es aperçu alors je ne peux que te féliciter. Il y a en effet 'quelque chose' entre ces deux là. Mais ne compte pas sur moi pour t'en parler ! Mais au fait, où est Hermione ?" reprit soudain la rouquine.

"Pourquoi 'au fait' ?" demanda Ron étonné pendant que Kingsley et Charlie s'échangeait un regard entendu.

"Elle est montée sur le toit de l'hôpital, visiter la serre des plantes médicinales", répondit Bill qui venait d'entrer en portant un plateau chargé de boissons.

"Bien, je pars la rejoindre mais Ron, ne viens pas nous retrouver !" répliqua Ginny en s'élançant vers la sortie.

"Pourquoi ?" redemanda Ron de plus en plus paumé.

"Hum...Ginny ?" interpella son frère aîné.

Elle s'interrompit dans son élan pour interroger Bill du regard.

"Elle n'est pas toute seule", continua-t-il, un sourire en coin.

La rouquine se mit aussitôt à rougir et finit par venir s'asseoir toute penaude auprès de ses frères. Bill passa un bras sur son épaule et l'attira contre lui.

"Et oui, petite sœur, ta grande âme de 'caseuse' arrive trop tard..."

Les autres pouffèrent de rire et Ginny les rejoignit bien vite laissant la bonne humeur générale reprendre le dessus.

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Une jeune femme aux mains bandées avançait en claudiquant légèrement parmi les massifs de fleurs aux couleurs chatoyantes et aux odeurs toutes plus enivrantes les unes que les autres. Un petit écriteau parmi les plantes avertissait les visiteurs qu'il était interdit de nourrir les plantes et de prolonger la promenade plus d'une heure sous peine d'intoxication aux gaz enivrants de certaines plantes. Un homme, blessé au visage, la suivait en posant sur elle un regard bienveillant.

"Remus ?"

Il croisa son regard chocolat et attendit patiemment qu'elle lui dise enfin ce qui la tracassait depuis qu'il était venu lui rendre visite. Les soins de l'Elue avaient été tels qu'il n'avait pas eu besoin de séjourner à l'hôpital.

"Je...je voudrais m'excuser pour t'avoir enfermé dans mon incantation de protection."

Remus resta interdit quelques instants puis répondit :

"Tu as fait le bon choix, Hermione. Je...je n'aurais pas pu t'aider."

"Mais si, répliqua-t-elle vivement en plantant son regard dans le sien. Tu m'as aidée ! Alors même que tout était noir, que tout semblait perdu ! Sans toi je serais encore une Elue ! Sans toi, je...je serais morte."

Des larmes jaillissaient maintenant dans ses yeux mais elle ne fit rien pour les essuyer. Remus tressaillit, hésita. Puis comme s'il freinait depuis trop longtemps ce qu'il avait au fond de lui, il enlaça délicatement la jeune femme dans ses bras de la même manière qu'il aurait cueilli une de ces fleurs magnifiques qui les entouraient.

"Hermione", murmura-t-il la voix cassée en enfouissant sa main dans la chevelure brune.

La jeune femme renifla par à-coups arrachant un sourire amusé au visage grave de Remus. Il s'écarta un peu en lui tendant un mouchoir qu'elle prit sans hésiter pour se moucher dans un charmant bruit de trompette.

"Tu n'es encore qu'une petite fille", dit-il en l'enveloppant d'un tendre regard.

La jeune femme, les yeux et le nez rougis, redressa vivement la tête en le scrutant la mine boudeuse.

"Tu dis ça parce que tu me vois dans un instant de faiblesse", répliqua-t-elle sèchement.

Le Maraudeur se mit à rire doucement.

"Je ne suis plus une petite fille et arrête de te voiler la face !" reprit-elle, un peu plus en colère en redressant le buste.

L'attitude revêche de ce petit bout de femme suffit à faire redoubler l'hilarité du lycanthrope. Avoir échappé de peu à la mort lui faisait voir la vie avec plus d'amusement que son caractère, d'un naturel raisonnable, ne l'y aurait autorisé. Hermione ne sachant plus que faire pour être prise au sérieux se détourna en haussant les épaules d'exaspération et examina de plus près une espèce d'azalée.

"Si je suis une petite fille alors toi, tu n'es resté qu'un gamin!"

Remus, un sourire toujours amusé sur les lèvres, s'approcha derrière elle à pas de loup et l'agrippa soudain par la taille.

"Je m'excuse, chuchota-t-il à son oreille, et je t'assure que je ne me voile plus la face depuis longtemps..."

Hermione se sentit fondre sous la voix grave et se détourna pour lui faire face. Elle n'osa pas le regarder tout de suite dans les yeux mais ce qu'elle allait lire sur son visage serait le début de ce qu'elle n'avait jamais osé espérer...

"Hermione, reprit-il doucement, regarde-moi."

Elle leva timidement la tête vers lui et fut aussitôt envahie par une douce chaleur, cette chaleur qu'elle avait si désespérément cherchée dans le noir. Ses yeux ambrés, lumineux étaient là, à tout jamais encrés dans son cœur et dans son âme.

"Merci, chuchota-t-elle, merci d'être là, de m'aimer et de me protéger."

Il sourit et les rayons du soleil envahirent la serre, déployant un prisme de couleurs qu'Hermione ne voyait déjà plus, emportée dans les sensations d'un baiser si souvent rêvé et enfin devenu réalité...

FIN


N/a : Adaptation un peu libre de la chanson de MF, je m'en excuse auprès des fans rigoureux. Merci de m'avoir lu jusqu'ici. Á bientôt ! Bisous à tous !

Réponses aux reviews :

M4r13 : Ouais, c'est tout a fait ça, une espèce de Balrog...bien vu ! Par contre pour l'affrontement avec la bête, tu va être déçue, j'ai eu la flemme de décrire un combat (faut mieux les voir en film lol) alors j'ai raccourcis et j'ai mis un voile noir autour de la sphère...héhé... Merci d'avoir reviewé tout ce temps et d'avoir aimé ; ) Bisous !

Le Saut de l'Ange : Un Hermione/Severus, moi ? tsstss... Quand au coupage de fin de chapitre, je te signale au passage que tes chapitres tiennent la palme ! lol Ben ouais, parce que là j'attends la rencontre d'Hermione et de Tom avec trop d'impatience ! Mais sinon j'ai trop hâte d'avopir la suite de Simply Beautiful ! Tu te rends comptes que j'aime tellement tes fics que je suis obligée de mettre seulement ton nom d'auteur dans mes favoris ! sinon, la liste de mes histoires préférées seraient remplis par moitié avec les tiennes ! lol Sinon pour le dessin de Kaen amariel, je l'ai déjà vu ! Je lui ai demandé de m'envoyer ses dessins par mail ! (non-non, je t'interdis de dire que je suis curieuse ! lol) Bisous Choupette et te prends pas la tête pour MSDV ; p !

Kyana HLD : ça y est, Kyana a encore récidivé : elle a de nouveau changé de pseudo ! lol Alors ce H ? Ça veut dire quoi ? Harry ? Ok ok me réponds pas tout de suite, j'ai pas envie que t'ais mal au poignet à cause de moi ! Mais dis-moi, tu t'es fait ça comment, si c'est pas trop indiscret ? (mais non mais non, je ne suis jamais curieuse ! lol) Et ce brevet blanc ? Ça a été ? Je suis sûre que oui ! ; ) Merci d'avoir reviewé ma petite Kyana ! Bisounours !

Atalanta de Tebas : /rougis beaucoup/ Courageuse, moi ? Tu as bien dû voir, avec ce chapitre, que ce n'était pas le cas... Désolée si je t'ais déçue...TT Merci d'avoir apprécié le passage avec les manticoriens, je ne savais pas si ça rendrait très bien mais je me les imaginais parfaitement en train de ramper comme des larves pour sauver leur misérable peau ! Bizz !

Lau : Mais non, mais non, les histoires de destinée ça n'existe pas ! lol Sev et Pattenrond, mimi ? Ma foi, j'imagine bien Rogue tomber le masque devant un pauvre matou tout dégoulinant et miaulant désespérément!

Severia Doubrusne : Je ne t'ai jamais demandé mais ton pseudo, il veut dire quoi ? Severia, j'ai déjà ma petite idée, lol mais 'Dousbrune' je sèche... tant mieux si tu as aimé Journaux croisés ! J'ai lu une autre fic sur www(.)twwo(.)fr de Miss Teigne ; ça raconte la sixième année d'Harry à Poudlard et ma parole je n'ai jamais lu une 'suite' aussi bien faite ! Le nom de la fic c'est 'Les secrets d'Hermione' : c'est génial ! Et toi, si tu as lu une fic qui t'as plu, n'hésites pas à me passer l'adresse ! lol Sinon ce resto ? C'était bien ? Bon courage pour ton histoire ! Bisous !

Jamesie-cass : Ahah... Tu préfères qu'elle soit avec Remus ? lol Et puis, tu sais, moi non plus je ne veux pas qu'elle meurt Hermione... On a assez d'une psychopathe qui tue les parrains des Survivants pour en plus en rajouter dans les fanfictions...lol. Merci pour tes reviews ! Bisous !

Dumbledore : Alors as-tu le Rem/harry ? J'avais oublié de te dire que c'était une fic R, lol Désolée ! Dis donc la fic que tu m'as décrite à l'air bien compliqué mais les amours impossibles, j'aime ça ! lol Pour le couple avec Herm tu dois être fixée maintenant ! ; ) Merci pour ta review ! Bisous ma grande !

Eithelin : Qui te dit qu'Hermione finira ses jours (dans les bras de Rogue) ? Non-non, elle commencera ses nuits avec...hum bon je m'arrête là, je divague...lol Je me doutes bien que glisser sur l'eau doit être merveilleux ! Ta phrase m'a fait rêver pendant dix bonnes minutes... Sinon, quel est ton signe astrologique ? Est-ce un signe en relation avec l'eau ? Bon d'accord je suis bien curieuse avec mes questions mais que veux-tu j'adore l'astrologie, c'est rigolo ! ; p

Miss Lup : Ouhlala, merci beaucoup /rougit beaucoup-beaucoup.../ J'ai comme l'impression que tu as flashé sur Sley toi ! C'est vrai qu'un grand black, beau comme un apollon, ça donne de quoi bavouiller...lol J'espère que JKR le montrera un peu plus dans les prochains books. En fait c'est comme Charlie et Bill, je trouve qu'on les voit pas assez ! Tu te rends comptes que la version française du tome 6 arrivera dans 9 mois ! (le temps de faire un gosse quoi, lol) D'ici là, j'espère avoir fini toutes mes histoires HP, j'en ai plein en projet et j'arrive plus à avancer ! Ouin ! Bon courage pour tes histoires ! Tout comme pour le Saut de l'Ange, j'ai été obligé de te mettre uniquement en auteur préféré sinon plus de la moitié de ma liste d'histoires favorites serait rempli par vos deux noms ! lol Je ne sais pas ce que vaut une queue de saucisson mais je préfère ça à une fin en eau de boudin ! Bisous choupette !

Bizalajou : Ça va, tu récupères ? Gentiment ? Bon, c'est pas le tout mais maintenant : AU BOULOT ! Tu vas me boucler ce premier chapitre illico presto et après tu t'embarques non stop dans l'écriture des autres ! Non mais ! Et t'as intérêt à y passer des nuits blanches ! De toute façon je t'appellerais au milieu de la nuit ! Tu es sur A. le WE prochain ? Je reste alors n'hésites pas à m'appeler ! Bisous mon grand !

Séléné : Merci ! Tu penches toujours du même côté ? lol J'ai hâte de lire la suite de Histoire de ma vie ! Tu peux pas savoir à quel point j'attends tes écrits ! Bon courage en tout cas et si t'as besoin tu sais à qui faire appel ! ; ) gros bisous poupette !