Voici le deuxième chapitre ! Et les réponses aux reviews :
Artemis : ah ! Tu connais déjà, bah c'est pas grave comme tu dis. A bientôt !
Melhuiwen : Kikou ! Merci d'avoir prêté attention à ma ch'tite fic ! Tu… Attends ! Je relis ta review… Tu trouve mon style… SUPERBE ??????????? Attends trente secondes que je sèche mes larmes de petite fanficeuse émue à un point pas possible. On m'a déjà dis que j'écrivais bien mais jamais on ne m'avait dit que mon style était superbe. J'en fais peut-être tout un plat mais ça me touche énormément ! De gros poutoux à toi et au chapitre suivant !
Clôtho : merci ! J'arrive à fidéliser mon p'tit public quand même lol ! J'espère que les autres chapitre te plairont autant que celui-là mais il seront sur un ton un peu plus léger.
Ange de la mort : bah mici à toi ! Voilà le chapitre 2 !!!!! J'veux Harry Potter ou j'fais un malheur !!!!! (lol, référence pourrie à la pub Lerdameer) Au chapitre suivant j'espère !
Mifibou : Comment ça « dsl je tutoie » ? Mais t'as le droit te me tutoyer !!! T'as tous les droits sur moi ! Enfin, non, pas tous mais c'est une expression ! En tout cas, c'est gentil à toi de me relire et j'espère que tu vas apprécier encore plus les autres chapitres.
Vif d'or : C'est clair que j'en ai marre des problèmes de ff.net ! 'Sont chiants à la fin !! Mais attend… J'avais complètement oublié cette histoire qui traînait dans une disquette poussiéreuse calée entre les CDS des L5 et de la Star Ac' (lol, c'est juste pour dire que j'y touchais jamais) et toi, ma petite vif d'or, 5 mois après, tu t'en souviens ! Mais j'étais obligé, dans mon devoir de fanficeuse, de te dédier un chapitre ! Mais comme je l'ai refaite, je te dédie l'histoire en entier. Bon, y'a un truc qui m'a super touché aussi dans ta review, c'est que tu me dise que j'ai un réel talent pour l'écriture (je retiens de peu mes larmes, j'suis sensible moi !) car tu vois, je rêve de devenir écrivain ou au moins de publier un livre mais j'ai que 14 ans et la vie devant moi. Alors qu'on me dise que j'ai un réel talent pour l'écriture me fait énormément plaisir…
Bon, là je pars dans mes délires : si je fais un livre, je vous le dédierais à vous, reviewers de Fanfiction.net !!!!!!!! lol
En tout cas, je t'adore et je te fais d'énormes poutoux !!!!!!!
Chapitre 2 : Sans doute à rien du tout !
Mais mon dieu, de quoi j'ai l'air ?
Je sers à rien du tout !
Et qui peut dire dans cet enfer ce qu'on attend de nous ?
J'avoue ne plus savoir à quoi je sers,
Sans doute à rien du tout !
A présent, je peux me taire, si tout devient dégoût !
Harry se leva et fit pivoter le portrait de la Grosse Dame. Il avait décidé d'aller voir Drago. Il se sentait trop mal pour rester dans cet état. Il fallait absolument qu'il le trouve pour qu'ils puissent discuter. C'était assez étrange de voir à quel point Drago comprenait bien Harry. Comme le blond lui avait dit un jour "Pour pénétrer un esprit sombre, il faut en avoir eu un avant"
Sauf que lui vivait normalement à présent ! Il s'était débarrassé de ses démons et de ses cauchemars alors que ceux d'Harry ne faisaient que s'accroître. Il rêvait sans cesse de Sirius. De sa mort, du fait qu'il ne pouvait plus le revoir. Depuis deux ans, ce rêve hantait ses nuits, l'obligeant à avoir de longues phases d'insomnie, comme avec Diggory. Il ne voulait plus faire tant de cauchemars, de rêves atroces ou même d'insomnies. Il voulait tout simplement être normal.
N'était-ce pas trop demander pour le sauveur de l'humanit ?
Il ne se qualifiait pas comme un sauveur ! Bien sûr, c'est lui qui a vaincu Voldemort mais il n'avait pas le choix ! On l'avait comme qui dirait oblig ! S'il n'y avait pas eu la prophétie, il n'aurait jamais eu le courage de faire tout ça ! Jamais !
Il descendit jusqu'aux cachots en ne sachant plus quoi faire. Il était perdu. Totalement ! En plus, il ne connaissait pas le mot de passe de la salle commune des Serpentard. IL tourna en rond cinq minutes avant de se rappeler que Drago était préfet en chef et qu'il avait une chambre pour lui seul.
Il se dirigea vers un escalier et le grimpa avec difficulté. Il était faible, comme s'il était malade, fatigué, vide de toute énergie, vide de tout.
« Comme si j'étais mort avant l'heure, pensa t-il. »
Alors qu'il avait réussi à monter les escaliers, une voix l'appela d'en bas. Il détourna la tête et vit Drago qui lui demandait de l'attendre. Le blond le rejoignit en quelques secondes alors que lui avait mit ce qui lui semblait être cinq bonnes minutes pour parvenir au bout de ces escaliers.
« Tu voulais me voir, je suppose ? Demanda Drago avec un petit sourire.
- Euh ! Oui… Pour…
- Qu'est-ce qui ne va pas ? Le coupa Drago avec un air grave. Tu veux parler, c'est ça ?
- Oui… Comment… ?
- Tes yeux ! Ils te trahissent trop Harry. Tu as peut-être pris des cours d'Occlumancie avec Dumbledore mais ton expression faciale est tout aussi expressive que ton esprit. Tu devrais demander au professeur Rogue qu'il t'enseigne à maîtriser ton expression, il sait très bien le faire.
- Non, merci quand même mais est-ce qu'on pourrait… ?
- Aller dans le parc ? Attends-moi trente secondes et je te rejoins !
- Est-ce que mes yeux disent ça aussi ? Demanda Harry, qui pour la première fois depuis quelques temps était amusé.
- Non, je l'ai deviné tout seul. Je te connais comme personne Harry. »
Drago s'éloigna de lui pour aller dans sa chambre. Harry le regarda partir et soupira. Il avait raison, il le connaissait comme personne ne le connaissait. Même lui ne se connaissait pas autant. Drago revint et ils se dirigèrent vers le parc.
Ils arrivèrent dehors. Le doux soleil de ce début d'été chauffait légèrement et une brise tiède soufflait. C'était un des moments que les élèves préféraient. Le moment entre la fin du printemps et le début de l'été, le moment où le soleil chauffait juste comme il fallait, le moment où l'air était doux et pas trop pesant. Le moment idéal pour flâner dans le parc, en parlant, riant, sans se soucier des examens puisqu'ils étaient passés.
Voulant s'éloigner le plus possible des autres, Harry traîna Drago dans un coin. Il voulait lui parler seul à seul, en toute discrétion. Ils l'emmena dans un coin vers la cabane d'Hagrid, où personne ne pouvait les voir.
Harry s'adossa à un arbre et Drago le regarda dans les yeux. Aucun d'eux ne se décida à parler en premier. Ce silence était capital à Harry pour qu'il réfléchisse. Certes, il pouvait le faire seul, mais la présence de Drago le calmait, lui permettait de redescendre sur terre, de ne pas avoir d'idées trop morbides.
Il leva ses yeux verts en direction d'élèves qui faisaient une partie de Quidditch. L'un d'eux, une première année, portait un t-shirt marqué au nom d'Harry. Le concerné poussa un long soupir et se tourna vers Drago qui l'observait toujours, sans rien dire, attendant qu'il parle le premier. Il lui fit un sourire triste et dit d'un ton las :
« Assieds-toi, je ne vais pas te manger.
- C'est bon, j'aime bien rester debout. Alors, de quoi voulais-tu me parler ?
- Qu'est-ce que tu veux faire après Poudlard ? Enfin… Tu as sûrement choisi des options mais que veux-tu vraiment faire ? »
Drago parut soulagé de sa question. Il pensait qu'il allait encore lui parler de son mal-être envers la société, du fait qu'il n'arrivait plus à dormir, qu'il se sentait mal, qu'il ne trouvait pas sa place dans ce monde.
« J'ai eu assez d'ASPIC pour entrer au Ministère de la Magie en tant que conseiller au ministère des jeux et sport. Comme ça, je pourrais toujours suivre le Quidditch ! En plus, c'est un boulot assez intéressant. Et toi ? Tu as pris quoi ?
- Pour tout te dire, je voulais devenir auror mais l'idée ne me tente plus. Franchement, je ne sais pas ce que je vais faire plus tard. Je n'avais jamais vu plus loin que l'instant présent, peut-être quelques mois, mais sinon… Je n'aie jamais fait de projets à longs termes.
- C'est embêtant ça ! Dit Drago en s'asseyant à ses côtés. Et c'est ça qui te tracasse ?
- Sûrement pas, répondit Harry dans un souffle. C'est pas le côté professionnel qui m'inquiète mais plutôt ma vie plus tard. Je… J'ai peur, ajouta t-il en tournant la tête vers Drago.
- Peur de quoi Harry ? S'inquiéta le blond avec un air protecteur.
- De tout ! De… J'ai peur de décevoir !
- Décevoir qui ?
- Tout le monde ! Tout le monde veut que j'accomplisse d'autres grands choses ! Tout le monde me croit supérieur ! Je… Non ! Je ne suis qu'un être humain ! Un… Un foutu d'être humain ! Un homme qui n'a rien de spécial ! J'ai été choisi ! Au hasard ! Mais ce n'est pas moi !
- De quoi parles-tu ? Demanda calmement Drago. »
Harry tourna vers lui ses yeux remplis de larmes et dit dans un murmure :
« Tout le monde… Je ne suis pas ce qu'ils pensent, je ne suis pas parfait, je ne… Je ne suis pas une cicatrice !
- Mais personne ne te considère comme une simple cicatrice, le rassura Drago.
- Tu le crois mais… Que vont-ils penser quand ils s'apercevront que je ne suis rien ? C'est vrai, si je n'avais eu cette marque, personne ne m'aurait distingué du lot. Et ne dis pas le contraire !
- Tu n'en sais rien.
- Si ! Je me connais quand même un peu. Je ne suis ni un être exceptionnel, ni un héros… Ni tout ce qu'ils pensent ! Je suis banal ! Mais ça, personne ne veut le voir, le comprendre. Je ne suis rien d'autre qu'un… Que tout le monde ! Je suis tout le monde ! Je n'ai jamais eu d'excellentes notes ! Je n'ai jamais eu des tas d'amis ! Je dois porter ces horribles lunettes ! Mes cheveux n'en font qu'à leur tête ! Et j'ai les yeux verts ! »
Drago eut un petit rire, ce qui dérida automatiquement Harry. Un léger sourire apparut sur ses lèvres et le blond dit :
« Ils sont beaux tes yeux ! Qu'est-ce que tu as contre le vert ?
- Ma couleur préférée est le rouge !
- Tu aurais voulu avoir des yeux rouges ? Interrogea Drago avec un grand sourire.
- Là n'est pas la question, c'est juste que je ne me trouve pas parfait ! Bien sûr, ce serait me vanter que de dire qu'on me trouve parfait mais depuis que j'ai battu Voldemort, ils ont tout oublié. Ils ont oublié quand ils ne me croyaient pas, quand ils pensaient que j'étais fou. Non, maintenant, c'est effac ! Ils ne voient que le bon côt !
- Tu aurais préféré qu'on continue à croire que racontais n'importe quoi ? Que tu n'étais qu'un pauvre torturé de l'esprit protégé par un vieux fou sénile et gâteux ? Que tu inventais tout pour qu'on te remarque juste parce que tu avais survécu ? Que tu avais juste peur que l'on t'oublie ?
- Non.
- Alors, ne te fais pas de souci ! Ils t'ont placé sur un piédestal, à eux de se rendre compte de leurs actes. Tu n'as rien demand !
- Merci. »
Une petite larme roula au coin des yeux d'Harry. Du bout des doigts, Drago l'essuya et son sourire s'étira considérablement. Ils se levèrent pour rentrer déjeuner. Harry se sentait libéré d'un poids énorme. Pendant qu'ils passaient devant la cabane de Hagrid, le blond fouilla dans sa poche et en sortit un paquet. Le brun s'interrogea et demanda :
« C'est quoi ?
- Un cadeau, pour toi. J'ai pensé que ça pourrait te faire plaisir !
- Merci, mais tu n'aurais pas d
- Au lieu de parler, ouvre-le ! »
Il prit le tout petit paquet dans ses mains et l'ouvrit. Il en sortit une magnifique boîte à musique rouge et verte. Sur le couvercle, deux serpents s'entrecroisaient au-dessus d'un lion dans une posture majestueuse. Le brun écarquilla les yeux et souleva le couvercle comme s'il allait découvrir un trésor inestimable. Une douce musique s'échappa de l'objet et sembla enivrer Harry. Ce dernier était plongé dans l'écoute de la superbe balade qui s'offrait à ses oreilles. Il ferma quelques instants les yeux et ne les rouvrit pas. Drago eut un petit rire, croyant qu'il faisait semblant de s'endormir sous la musique, mais il tituba et tomba sur l'herbe dans un bruit mou, telle une poupée de chiffons.
« Eh ! Harry ! »
Penché au-dessus d'Harry, Drago était inquiet. Il le secoua et le brun ouvrit les yeux brusquement. Il tremblait et une larme roula les long de sa joue. Il se redressa et dit d'une voix étouffée :
« Mon dieu ! Oh mon dieu ! Ce… ce n'est pas… ce n'est pas moi ?
- Toi ? Mais de quoi parles-tu ? »
Il tendit une main à son ami pour qu'il se relève mais celui-ci bondit sur ses pieds et s'écria :
« C'est impossible ! Non !
- De quoi tu parles ? »
Les larmes se succédèrent les unes après les autres sur le visage fatigué du Survivant. Il pleurait, pleurait et Drago ne savait pas pourquoi. Il essaya de l'approcher mais il le repoussa et partit en courant vers le château. Le blond le suivit et se glissa par la grande porte juste à temps. Il essaya de le rattraper mais Harry disparut parmi les innombrables couloirs du château. Abattu, Drago se dirigea vers la Grande Salle et s'assit à la table des Serpentard en se demandant ce qui pouvait bien se passer en ce moment ci dans la tête de son ami.
Après dix minutes, la lourde porte de la Grande Salle s'ouvrit avec difficulté. Harry apparut, affaibli, les yeux rouges et gonflés, la respiration sifflante. Il marcha droit devant, ne remarquant pas que toutes les têtes étaient tournées vers lui. IL se laissa tomber mollement sur une chaise et se servit des carottes. Il les regarda avec un grand intérêt, ne voyant toujours pas les dizaines de têtes tournées vers lui. Il semblait totalement effacé le monde extérieur. Ron lui demanda, anxieux :
« Harry ? »
Le concerné sursauta violemment, comme s'il venait se rendre compte qu'il était entré dans la Grande Salle et tout le monde retourna à ses occupations. Il tourna son visage fatigué vers Ron et lui dit d'une voix rauque et enrouée :
« Oui ?
- Tu… Tu vas bien ?
- Oui. Pourquoi ?
- Ben…
- On ne t'a pas vu de toute la matinée, répondit Hermione voyant que devant l'état pitoyable de son ami, Ron n'arriverait pas à placer un mot correct. Où étais-tu ?
- Dans le parc, dit Harry les yeux se fermant tout seuls. »
IL les rouvrit brusquement et se secoua la tête comme pour se réveiller. Hermione le regarda avec tristesse. Il passa sa main dans ses cheveux en bataille et baissa la tête. Un élève de sixième année qui était très serviable lui demanda s'il ne voulait pas qu'il l'emmène à l'infirmerie. Harry refusa poliment et bailla longuement. Ron n'avait pas encore reparlé mais il semblait profondément peiné pour son ami.
Plusieurs personnes se succédèrent pour venir en aide à leur ami, leur sauveur. A chaque fois, ils voulaient l'emmener à l'infirmerie, lui faire prendre des médicaments qui, selon leurs grands-parents, soignaient parfaitement les maux en tous genres, d'autres lui demandèrent même s'il ne voulait pas des potions qu'ils avaient déjà utilisées sur des rats et qui redonnait la forme, le tonus et le poil brillant. Et toujours, Harry répondait poliment que non, qu'il allait très bien, qu'il n'avait besoin ni d'aide, ni de potions.
Un petit blond avec un appareil photo à la main et un blond, un peu plus grand, s'approchèrent de lui. C'était Colin et Denis Crivey, deux frères qui affichaient une admiration éperdue pour Harry, ce dernier ne savant pas pourquoi. Ils essayaient toujours de le photographier ou de lui parler. Ron eut un petit rire et Hermione lui donna un coup de coude dans les côtes avant de se radoucir voyant que Harry lui-même cachait son rire. Avec un sourire mal dissimulé, il les laissa approcher. Ron se disait qu'il n'était que fatigué, et qu'il ne lui arrivait rien d'autre. Il se décontracta et chuchota à l'oreille du brun :
« Attention, appareil trop bien identifié en vue ! »
Harry eut un petit rire faible mais Ron ne le remarqua pas et continua de rire bêtement. Colin dit à Harry :
« Salut Harry !
- Salut Colin, salut Denis, répondit Harry d'une voix morne.
- Tu n'as pas l'air bien, constata Denis.
- Je sais, on me l'a dit beaucoup de fois depuis ces dix dernières minutes.
- On a vu ! Tu sais, si t'as un problème, on peut t'aider !
- Ouais ! Notre grand-mère connaît un remède très efficace…
- Non-merci, c'est gentil mais je vais bien.
- Tu es sûr ? Demanda Denis. Parce que tu sais pour nous, rien n'est trop beau pour le sauveur de l'humanit ! »
La gorge d'Harry se noua mais il continua à afficher un sourire, triste et las certes, mais un sourire. Alors que les frères Crivey le noyaient sous les compliments, les larmes montèrent de plus en plus aux yeux de Harry et il dut faire un effort surhumain pour ne pas pleurer.
« Ouais ! En plus t'es le meilleur ! Tu es le plus fort ! Alors c'est pas une raison de te sentir mal. Tu dois être content, tout le monde t'aime, tout le monde t'admire, tout le monde… »
Colin s'arrêta dans son monologue par un sanglot étouffé de Harry. Quelqu'un cria parmi les élèves :
« C'est l'émotion ! »
Il applaudit et fut suivi de tous les autres élèves présents ici-même. Croyant que c'était des larmes de joie, ils continuèrent à l'acclamer, saluant le courage de leur ami et les séquelles que sa confrontation avec Voldemort avait dû lui laisser. Ils applaudissaient sans se rendre compte que leurs cris de triomphes ne feraient qu'accroître son malheur mais quand il ne s'arrêta et que les larmes commencèrent à l'étouffer, ils comprirent tout de suite que quelque chose n'allait pas.
Un grand silence s'installa entre les élèves. Ils regardaient tous d'un air compatissant, méfiant parfois, le garçon à la chevelure de jais qui pleurait tout son saoul devant leurs yeux. Plus personne n'osait bouger, plus personne n'osait respirer. Et là, seul, Harry se vidait complètement, s'épuisant sans se soucier du monde qui l'entourait.
Les professeurs semblaient paniqués et même Dumbledore, qui était reconnu pour son calme légendaire durant toutes les circonstances même les plus affligeantes, semblait pris de cours. Légèrement certes, mais il ne comprenait pas tout à fait l'attitude d'Harry. Ron n'osa pas l'approcher tout comme Hermione et tous les autres. Ils étaient tout pris d'une incertitude incroyable et ne savaient pas comment réagir.
Chaque larme lui arrachait un gémissement de douleur encore plus fort que le précédent et l'étouffait encore plus. Son corps amaigri étaient secoué de soubresauts irréguliers et toujours plus violents. Il releva cependant la tête et croisa le regard argenté de Malfoy durant une fraction de seconde.
Soudain, ses pleurs cessèrent d'un coup et il s'effondra sur la table avant de glisser hors de son banc et de se retrouver parterre.
Un énorme cri retentit à l'unisson parmi les élèves et les mines affolées regardaient toutes en direction de leur héros, étendu sur le sol de pierre froide, inerte.
A suivre…
Mais que s'est-il pass ? Suspens… Suite au prochain épisode ! To be continued ! A continuacion ! Enfin bref ! Tout ça pour vous dire que je ne sais pas quand je mettrais un autre chapitre… Hum… dimanche peut-être ? Allez ! Prête pour dimanche et si je ne suis pas là… Eh bien vous attendrez ! lol ! Nan, je serais là pour vous, ne vous inquiétez pas !
Tous pleins de gros poutoux et à Dimanche !!!!!
