Kikou tout le monde !!!!!!! Bon, comme d'hab' j'ai rien à dire de particulier à part…
Je vous aime mes reviewers !!!! Et pour vous le montrer (genre p) je vais faire les réponses au reviews (°Conscience : euh… t'es pas la seule à le faire…° Moi : conscience… °Conscience : oui ?????° Moi : ta gueuleuh !)
Melhuiwen : Hi ! Bah ui tu m'as émue, c'est que j'suis sensible moi (j'ai été une des seules à pleurer dans la salle quand j'ai vu Titanic, ma sœur était ptdr !lol) C'est clair que les autres, on a envie de les bouger un peu mais il faut de tout pour faire un monde comme on dit !
Moi aussi j'adore Drago mais c'est pas du tout ce qu'il a voulu dire !!! Il s'inquiète simplement pour Harry. Il ne le soule pas du tout ! Au contraire, il aime bien Ryry. Ah… Est-ce que c'est réciproque ? Bah, tu devras attendre un ch'tit peu pour savoir ! lol !
Tout plein de gros poutoux et mici !!!!!
Clôtho : Kikou ! Il a vraiment une énorme pression sur les épaules, je le plains, j'aimerai pas être à sa place. Mais en ce qui concerne Drago et le cadeau, mystère… lol ! Tu le découvriras bien un jour ou l'autre mais pas maintenant.
Merci de lire ma fic et bizoux !
Artemis : Oh ! Vraiment, ça t'a donné envie de pleurer ? Pardon, moi je veux pas faire pleurer mes lecteurs ! C'est cool que tu la relise et que tu aime toujours. Merci !
0moon0 : Oh ! Vraiment, merci à toi de l'aimer ! Pour savoir ce qui est arrivé à Harry, faut lire ce chapitre ! Encore une fois, merci beaucoupppp !!!!!!!!
Dark Améthyste : Ouais ! Je te suis ! Ce ne sont que des… que des… Ouais ! Pareil ! y'a pas de mot pour les décrire ! lol ! Attends… Toi aussi quand tu mange du chocolat t'es dans un état second ???? Oh ! Ma copineuh !!!!!!! Je t'aime !!! (Ma mère a fait un gâteau au chocolat, c'est pour ça que je délire ) Franchement, le chocolat et Drago, y'a que ça de vrai ! lol ! Bon, j'arrête de délirer et te dit un gros : MERCI !!!! Et puis, vive le chocolat, la vache Milka et… voilà quoi ! lol !
Bizoux !!!!!
Dinoushette : mici à toi !! Bah, de rien pour les conseils par contre, est-ce que tu vas faire un slash ? C'est juste une question comme ça hein ! En tout cas, bonne chance pour « A fleur de peau » (j'aime beaucoup le titre )
Arch-nemesis's : je trouve que pour une review express, c'est bien fait ! lol ! Merci bôcou, bôcou pour ton compliment qui me touche énormément et puis… Bizoux ! (1 minute 05 lol)
Tenshi : oki ! Je te ferais des tits messages, t'inquiète ! Mici pour ta review et au chapitre prochain !!
Vif d'or : merci pour tes encouragements alors je vais suivre ton conseil et je vais « goer » (j'ai toujours eu un tit peu de mal vek l'anglais ! lol) au bout de mes rêves ! Je te fais de gros poutoux !!!!!
Mifibou : Ué, je m'étais arrêté parce que déjà, mon ordi de merde avait déconner et la dernière partie du chapitre n'avait pas été enregistrée et moi, en grande tebée, je me suis pas relue et j'ai posté le chap comme ça ! Je sais, c'est très bête ! Mais je l'avais commencée sur papier cette fic et j'en était au chapitre 7 donc, ui, je sais ce qu'ils vont faire… Merci et tous plein de poutoux !
(ps : si, si, j'ai compris, t'inquiète ! lol )
céline402 : merci à toi ! C'est vrai qu'avec le nombre de fics H/D qu'il y a, c'est un peu dur de se rappeler celles qu'on a lues (n'empêche, les fics H/D, y'a que ça de vrai ! lol) Mici et poutoux tout plein !
Chapitre 3 : Et qui peut dire dans cet enfer ce qu'on attend de nous ?
Mais mon dieu, de quoi j'ai l'air ?
Je sers à rien du tout !
Et qui peut dire dans cet enfer ce qu'on attend de nous ?
J'avoue ne plus savoir à quoi je sers,
Sans doute à rien du tout !
A présent, je peux me taire, si tout devient dégoût !
Harry était allongé par terre, sans bouger. Tout le monde était sous le choc. Le contact avec le sol avait été très brutal et chacun se demandait s'il n'était pas mort. Sur son visage, d'un blanc très pâle, les larmes avaient tracé de longs sillons brillantes. Ron se leva et secoua son ami aussi fort qu'il le pouvait mais rien ne se fit. Certains s'étaient même levés pour mieux voir.
Le professeur Dumbledore se leva et avança, escorté des professeurs Rogue et McGonagall. Plus personne ne bougeait. Ron regarda successivement les professeurs, son ami étendu sur le sol et Hermione. Cette dernière ne savait plus quoi faire, comme tous les élèves ici présents. Dumbledore examina son protégé et dit d'une voie très calme à McGonagall :
« Minerva, allez dans mon bureau et cherchez un petit paquet bleu et vert. »
Il se tourna vers Harry sans ajouter un mot. McGonagall s'étonna mais sortit de la salle en acquiesçant et en se demandant pourquoi il lui demandait cela alors que l'un de ses élèves était entre la vie et la mort. Elle décida de chasser ses idées saugrenues et se dit que si Dumbledore voulait ce paquet, c'était pour une raison valable. Elle disparut dans l'entremêlement de couloirs et d'escaliers qui composaient le château.
Dans la Grande Salle, les rumeurs allaient de bon train. Chacun faisait son hypothèse personnelle sur ce qui était arrivé. Les professeurs essayèrent de faire régner le silence mais n'y arrivèrent pas. Rogue cria un "silence" à faire froid dans le dos et tout le monde se tut en se tournant vers lui, l'air apeuré. Ce dernier s'approcha de son supérieur et lui demanda à voix basse tandis que les élèves observaient attentivement le déroulement de l'histoire :
« Albus, alors… Le garçon va s'en sortir ?
- A vrai dire Severus… Je n'en sais rien. Ou plutôt, je n'en suis pas entièrement sûr. Nous allons l'emmener à l'infirmerie, veuillez me suivre. »
S'étonnant quelque peu, car après tout, il n'avait rien en commun avec Harry, c'était McGonagall son chef de maison, Rogue suivit le vieil homme qui avait prit dans ses bras le corps si frêle et fragile du jeune homme. Ils ouvrirent la lourde porte de la salle. D'un même geste, Ron et Hermione se levèrent et réussirent à se glisser juste au moment où la porte se refermait pour les rattraper.
Assis à la table des Serpentards, Drago ne participait pas à la conversation. Il avait croisé le regard d'Harry juste avant qu'il ne s'évanouisse et avait quelque peu pris peur. En à peine une fraction de seconde, la peur, l'impuissance et l'abandon avait éclairé ces prunelles avant qu'elles ne se vident complètement de tout sentiments. Ses pupilles s'étaient alors dilatées… comme s'il était en train des mourir. Mais il ne pouvait pas être mort, c'était impossible ! Dumbledore n'aurait pas réagit aussi calmement. Et puis, c'était Harry Potter, il ne pouvait pas mourir !
Ca y est ! Il ne valait pas mieux que les autres ! Il commençait à mettre Harry sur un piédestal ! Il ne fallait pas qu'il en arrive l ! Ce n'était pas qu'il ne pouvait pas mourir mais il ne devait pas… S'il mourait, plus d'un n'y survivrait pas, lui le premier !
A la grande surprise de tout le monde, Malefoy se leva précipitamment et traversa toute la Grande Salle pour le rejoindre mais la porte était déjà fermée depuis longtemps. Certes, toute l'école savait que l'animosité que Harry et Drago avaient cultivée durant ces sept années passées ensembles s'était envolée, mais personne ne savait qu'ils étaient très proches. Cela se voyait pourtant car quand Harry avait eu son malaise, c'était Drago qu'il avait regardé et pas un autre. L'expression qui était restée gravée sur le visage du blond permettait sans aucun doute de connaître ses sentiments envers l'autre garçon.
Mais Ron et Hermione ne lui faisaient pas entièrement, même pas du tout confiance. Combien de fois avaient-ils prit la cape d'invisibilité de leur ami pour les observer lors de leurs grandes discussions au bord du lac qui arrivaient trop fréquemment à leur goût ?
Il arriva devant la grande porte et essaya de la pousser de son bras valide. D'habitude, elle restait toujours ouverte quand il passait et puis, le choc n'étant pas encore passé, il n'était pas au meilleur de sa forme. Au bout de quelques secondes de réflexion, Neville, qui était le plus près, se leva et ouvrit la porte de ses deux bras. En tremblant légèrement, de peur que Drago prenne très mal son geste, il se recula et s'entremêla les pieds dans le bas de sa robe.
Il tomba à la renverse sous les rires des autres élèves qui n'en avait tout de même pas oublié leur ami plongé dans on ne sait quoi. Bref, il rougit violemment et croisa le regard brillant de Drago. Ce dernier était partagé entre l'amusement, la compassion et l'envie de savoir ce qui était arrivé à Harry.
Au grand étonnement de Neville, il lui tendit la main et l'aida à se relever. Incertain, Neville attrapa faiblement la main tendue de son pire cauchemar (avec Rogue !) et se releva, en le regardant d'un regard bovin qui faisait penser à ses deux gorilles de Crabbe et Goyle. Alors que Neville ne se remettait pas totalement de son choc (la chute avec le sol et l'attitude de Drago) le blond fit quelque chose qu'aucuns des élèves présents n'aient pensé imaginable. Il dit dans un souffle :
« Merci. »
Puis il partit en courant jusqu'à l'infirmerie. Abasourdi, le pauvre Neville revint s'asseoir parmi les autres Gryffondor tout aussi surpris de l'attitude du Serpentard. Ginny lui demanda :
« Que t'a t-il dit ?
- Merci, répliqua Neville, toujours pas remis de son choc. »
Le souffle haletant, Drago courait le long des couloirs. Il faillit trébucher des dizaines de fois à cause de son empressement. Son bandage ne tenait plus vraiment et il demanderait à Pomfresh de le lui refaire si elle avait un peu de temps. Il arriva dans le couloir menant à l'infirmerie et s'arrêta quelques instants, le temps d'essayer de remette en place les bandes blanches qui couvraient son bras meurtri. Il crut entendre un léger bruissement de tissu et essaya de voir la provenance de ce bruit.
Quand il se retourna, il découvrit un visage roux constellé de tâches de rousseurs. Ron le regardait d'un air dément et fulminait. Drago qui n'y comprenait rien recula d'un pas mais se heurta bien vite au mur. Il dit :
« Tu veux quoi Weasley ?
- Espèce de connard !
- Merci de l'accueil Weasley, ironisa Drago qui ne se sentait quand même pas très rassuré avec Ron qui semblait prêt à exploser et les professeurs ne pouvant pas les voir car ils étaient trop loin.
- Malefoy ! Dis-moi ce que tu lui as fait !
- Peut-on savoir de quoi tu parles ?
- Tu as… Harry…
- Je ne comprends pas le troll ! Articule ! »
Le rouquin le plaqua contre le mur et l'agrippa à la gorge. Etant d'une tête et demi plus petit que Ron, le blond ne touchait plus le sol. Il suffoquait presque et réussit à articuler, les larmes aux yeux :
« Je… pas… uoi… u… parles !
- Tu sais pas hein ! »
- Nan ! »
Drago lui asséna un coup de pied dans le genou et le rouquin tomba à la renverse, entraînant le blond dans sa chute. S'en suivit alors un combat un peu déséquilibré, étant donné que Drago avait un bras en moins. Ron réussit facilement à prendre le dessus et plaqua le Serpentard contre la pierre froide du couloir, une lueur démente agitant son regard azur.
« C'est tout ce que tu sais faire Weasley ? se moqua Drago.
- Malfoy, si tu as osé faire ne serait-ce qu'une chose de mal à Harry, je te jure que tu ne pourras définitivement plus t'en servir ! »
Il attrapa à pleine main le bras invalide de Drago et le secoua comme pour lui montrer. Ce dernier se mordit la lèvre pour ne pas crier mais une larme roule long de sa joue et Ron sut qu'in était quand même allé trop loin. Intrigué par les cris, les professeurs et Hermione s'étaient précipités dans le couloir.
« Malfoy, tu pleures ? demanda intelligemment Ron en se relevant. Merde… Tu… Oh ! »
Il retint de peu son rire. Le concerné ne répondit pas et le professeur Dumbledore dit :
« Allons M.Weasley ! Maîtrisez-vous ! »
Avec une expression des plus meurtrière, Rogue se précipita vers Drago. Il était de notoriété publique que Rogue affectionnait tout particulièrement les Serpentard, plus spécialement Drago, en lui mettant des bonnes notes, mais il était moins connu que ces deux là s'aimaient beaucoup. Outre le fait qu'il soit son directeur de maison, Rogue était devenu comme un père pour Drago. Ce dernier avait trouvé en lui ce que son père ne lui avait donné étant petit.
« J'enlève 25 points à Gryffondor, susurra t-il entre ses dents. Et réjouissez-vous que ce ne soit pas plus M. Weasley. Vous êtes content je suppose, c'était une manière très délicate de venger son ami, étant donné que nous n'avons pas d'autres preuves que celles avancées par…, ajouta t-il en faisant un signe de tête dédaigneux à Hagrid.
- Voyons, Severus ! S'exclama joyeusement Dumbledore. Ne traitez pas de la sorte vos collègues. »
Rogue aida Drago à se relever et l'emmena à l'infirmerie, grommelant :
« Il ose appeler ça un collègue ! »
Ils se retrouvèrent tous dans la petite pièce. Drago était assis sur un lit, attendant que Mme Pomfresh daigne se désintéresser de son patient endormi pour s'occuper de lui qui était réveillé et qui souffrait énormément.
Harry était allongé sur le lit voisin et dormait paisiblement. Seule sa douce et lente respiration montrait qu'il n'était pas encore mort, ce qui rassura Drago. Mais pourquoi avait-il eu cette impression alors ? Il se dit que tout ceci n'avait plus d'importance étant donné qu'il était bel et bien vivant.
Ron jeta un regard meurtrier à Drago et ce dernier s'exclama :
« Peut-on me dire ce que l'on me reproche ?
- Je pense que cela serait plus juste, répliqua Dumbledore d'un ton aimable. Rubeus, pouvez-vous expliquer à M. Malefoy sur quoi porte la nature de vos accusations ?
- Bien entendu ! Je l'ai simplement vu donner quelque chose à Harry dans le parc et le pauvre malheureux s'est effondré par terre. Après, je n'ai rien vu d'autre. Mais c'est assez pour porter de tels jugements !
- En effet ! Déclara calmement Dumbledore. »
Mme Pomfresh s'approcha de son patient et lui enleva les bandages. Ron eut un haut-le-cœur et Hermione plaqua sa main sur sa bouche. Les professeurs étaient habitués à ce genre de scène car au début elle était 100 fois pire. La peau de son bras amaigri semblait pendre dans le vide ainsi que des lambeaux comme si un chien ou tout autre bête affamée lui avait sauté dessus.
IL baissa les yeux, retenant de peu ses larmes de honte. Mme Pomfresh lui dit :
« M. Malefoy, vous devriez prendre un calmant. Tenez ! »
L'infirmière lui donna une potion à l'horrible couleur vert kaki. Dumbledore rajusta ses lunettes sur son nez et s'éclaircit la gorge.
« Très bien ! M. Malefoy, soutenez-vous les affirmations de Hagrid ? Car si c'est le cas, ma théorie serait mise à rude épreuve, ce que je ne souhaite pas.
- Eh bien je suis désolé pour vous mais c'est la vérité, répondit Drago avec aisance et assurance.
- Oh ! Et qu'avez-vous donné à M. Potter ?
- Euh… ! Répliqua Drago dont l'assurance se noyait dans le rouge qui couvrait ses joues. C'est… Comment dire… C'est personnel Mr »
Ron tressaillit durement quand il entendit les mots « Harry » et « personnel »dans la même phrase, surtout venant de la part de Malefoy. Hermione prit une couleur blanc lavabo mais ne dit rien. Le directeur demanda poliment :
« Si vous ne voulez pas me le montrer, je serais obliger de croire les accusations de Hagrid et croyez-moi, je n'en ai pas vraiment envie. Je suis sûr que vous n'avez fait aucun mal à votre ami. »
Une fois de plus, Ron fut parcouru d'un frisson et même Hermione ne put retenir une petite exclamation d'effroi en entendant cela. Ils ne savaient pas que les deux jeunes gens autrefois si haineux l'un envers l'autre, avaient développé une très belle amitié. Dumbledore savait que Drago n'était plus le même mais les autres ne voulaient pas le croire.
« Euh… Professeur, interpella Hagrid. Je dois m'occuper des derniers Véracrasse, je dois m'en aller mais je vous jure que je ne vous mens pas !
- Très bien, allez-y ! »
Le garde-chasse partit et les laissa dans l'infirmerie. Le vieil homme fixa Drago et ce dernier se vit obliger de lui donner son présent. Le blond se leva et fouilla dans la poche d'Harry. Ron et Hermione eurent en même temps un mouvement de recul et Ron eut même le courage de dire :
« Si Harry était réveillé, il n'aurait jamais laissé faire ça ! »
Le blond releva la tête et le fusilla du regard. IL sortit de la poche de celui-qui-a-tué-celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom la petite boite à musique. En la voyant, Dumbledore ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux et de dire dans un souffle :
« Où avez-vous eut cela ?
- Je l'ai acheté, répondit Drago en lui tendant l'objet. J'ai pensé que la musique calmerait ses… ses cauchemars.
- Très bonne initiative, susurra Dumbledore en observant l'objet sous toutes les coutures. 50 points pour Serpentard.
- QUOI ? S'exclama Ron.
- M. Weasley, avez-vous tenté ne serait-ce qu'une manœuvre pour chasser les démons de votre ami ?
- N… Non, balbutia Ron en rougissant.
- Alors, de quoi vous plaignez-vous ? »
Ron grogna légèrement mais ne dit rien de plus. Au même moment, McGonagall revint, essoufflée. Elle tendit un petit paquet à Dumbledore qui le prit et l'ouvrit précautionneusement. Il en sortit une petite balance d'une taille plus que ridicule et la posa sur la petite table à côté du lit d'Harry. Tous étaient en admiration devant l'objet d'une étrange beauté. C'était une balance tout ce qu'il y avait de plus ordinaire mais on devinait clairement qu'elle contenait énormément de force magique. Plus personne n'osait bouger, de peur de déranger le maître de Poudlard.
Il prit sa baguette et marmonna un vague sort. La balance pencha lourdement d'un côté. Puis, il on l'entendit dire :
« Voyons voir… Ronald Weasley ! »
L'autre plateau de la balance sembla se charger. Il continua avec Hermione et Drago. Le même phénomène se produisit. Quand il prononça « Rubeus Hagrid » rien ne se passa. Il s'étonna et dit « Remus Lupin » La balance pencha à nouveau. Les deux plateaux étaient presque à égalité. Le directeur se tourna vers Rogue et avec une certaine appréhension, murmura son nom. La balance se figea instantanément et les plateaux furent sur la même ligne. Il éclata de rire en se tournant vers Rogue qui ne comprenait pas.
« Qu'y a t-il de si drôle chez moi ? demanda le maître des Potions en croisant les bras dans une vaine tentative d'intimidation.
- Si vous saviez Severus ! s'esclaffa le vieil homme en essuyant les larmes qui coulaient le long de ses joues. Si vous saviez !
- Justement, je ne sais pas et je ne suis pas le seul dans ce cas ! »
Dumbledore se calma et jeta un petit regard en direction d'Harry. Puis il se tourna vers les autres et leur dit tout simplement :
« J'ai une petite chose à vous demander. Qui a vu ou cru voir quelque chose d'anormal chez Harry ces derniers temps ?
- Bah il était toujours avec Malfoy et ça c'est très bizarre et anormal, dit le plus sérieusement du monde Ron.
- Weasley…
- Ah ! s'écria d'un coup Hermione. Il semblait amaigri et un peu fatigué. »
Drago souffla d'exaspération. La jeune femme se tourna vers lui et lui dit, s'énervant :
« Si tu as quelque chose à dire de plus, dis-le Malfoy ! Toi, si tu n'as rien remarqué, c'est ton problème !
- Granger, tu ne sais même pas pourquoi Harry est dans cet état, tu ne sais même pas pourquoi il ne dort plus, tu ne sais même pas ce qu'il a ! Alors ne vient pas te mêler !
- Avez-vous quelque chose à dire M. Malfoy ? demanda poliment Dumbledore en rajustant ses lunettes sur son petit nez.
- Oui, répliqua t-il, un sourire satisfait sur les lèvres. Vous ne l'avez peut-être pas remarqué mais une seconde avant qu'Harry ne tombe dan les pommes, il m'a regard !
- Et alors ? marmonna Rogue, surpris de la bêtise de son élève préféré.
- Eh bien… continua le jeune homme, étonné du ton sec que son professeur de Potion avait employé… Eh bien, je… j'ai eu l'impression qu'il mourrait. »
Un immense silence s'installa entre tous. Hermione écarquillait les yeux sous la surprise, Ron considérait toujours Malfoy comme le plus grand des crétins, McGonagall et Dumbledore semblaient pris dans une grande réflexion et Rogue ne bougeait pas, attendant que tout ce petit monde se décide à parler.
« M.Malfoy, dit Dumbledore, brisant le silence qui devenait trop lourd, êtes-vous sûr de ce que vous avancez ?
- Bien sûr ! Pourquoi vous mentirai-je ?
- C'est magnifique ! murmura McGonagall en jetant un coup d'œil à Dumbledore qui semblait du même avis.
- Mais enfin, peut-on nous dire de quoi souffre Potter, qu'on en finisse ? s'exclama Rogue, traduisant ainsi les pensées des trois adolescents présents. »
Mais le vieil homme ne l'écouta pas et demanda à sa collègue :
« Minerva, contactez tout de suite Remus Lupin. Ne lui expliquez rien avant que nous soyons tous réunis. »
McGonagall acquiesça et partit de l'infirmerie au pas de course. L'actuel directeur de Poudlard se racla la gorge et déclara d'un ton très officiel :
« J'ai une mission pour vous ! »
à suivre…
Hahahahaha ! Mais quelle est la mission ? Et qu'est-il arrivé à Harry ? Pourquoi Dumbledore a t-il sorti cette petite balance magique ? Pourquoi Drago a eu l'impression que Harry mourait ?
Vous aurez toutes ces réponses en suivant assidûment « A quoi je sers ? »
A bientôt et gros poutoux !!!!!!!
