Hello ! Yeah ! Joyeuse Pâques !

Oui, c'est encore moi :p C'est pas souvent que je mets des chapitres à moins de 3 mois d'intervalles, ça me fait bizarre loool ! Enfin, bref ! Vous pouvez remercier Vif D'Or car c'est à elle que ce chapitre est dédié (en plus de la fic :p) et même si je le poste avec deux jours de retard, je souhaite quand même lui dire : NOYEUX JANNIVERSAIREUUUUH ! Bah ui, c'était son cadeau, un beau et long chapitre Pour ce qui est du beau, j'en sais rien mais pour la longueur, je me suis améliorée 11pages, c'est déjà mieux nan :p Bon, trêve de bavardage et place aux RAR :

Ornaluca : mici de continuer à suivre ma fic , voila la suite, j'espère qu'elle te plaira

Isa-Synmwahahaha ! J'espère que tes doutes seront éclaircis dans ce chapitre parce que là, g carrément faillit révéler la clé de l'histoire (chuuuut, j'en dis pas plus) Ué ! La belle au bois dormant, ce serait pas mal mais…. Na :p je pense pas (même si c Dray éè loool) En tout cas, voila la suiiiiteuuuuh !

Aliamerci ! j'espère que ce chapitre va t'éclairer un peu plus même s'il reste encore des zones d'ombres (ui, faut faire durer le plaisir :p)D'habitude, g trois mois d'intervalle entre mes chapitres, dc je pense ke je l'ai posté assez vite mdrrr (ne tiens pas compte de cette remarque éè)

Dark Améthyste : jujuuuuu ! C fou comme g rien à te dire ds les reviews parske comme je poste mes chapitres ts les 36 du mois :p on se dit déjà tout sur msn Oo bon, pas rave J'vais blablater sur le chocolat et sur Pâques loool Alors, tu l'as finie ton lapin ? Y'était gros comment ? C'était bon ? (pas chiante la meuf ) Moi, je fini tout juste ma poule et pis jvé aller au centree commercial parsya un œuf géant (ds le genre 2 mètres voire plus mwahahahah)pis kil le casse et kil distribuent des pochette surprises MDRR bon, en tt cas, je vais faire une crise de foie dans pas longtemps (ça a déjà commencé je crois :S) Pis… Bah, j'ai rien d'autre à dire à part : VIVE LE CHOCOLAT ET SNAPICHOUUUUUUU mwahahahahaha (rire diabolik)

Nee-Chan et Chana : je sais pas ce qui m'a pris quand j'ai sorti ke je ne voulais plus faire de yaoi, sans doute un effet secondaire de mon visionnage intensif de Queer as Folk, je sais pas si vous connaissez (saturation de Yaoi :p Mdrr)… OUI ! J'ai vu Requiem For A Dream avec une maie et il est génial ce film ! Du grand art, j'ai adoré ! Dîtes, vous avez déjà vu « Trainspotting » il paraît que c'est le même genre, mais en 100 fois mieux ! Avec la même amie, on va essayer de le louer parskil paraît que ça vaut le coup d'œil

Alors… le zentil mossieur à capuche portait l'attirail du parfait mangemort de son père… J'ai trouvé ! Ne serait-ce pas… Parkinson (Conscience : euh… c une fille Parkinson ') Ah ué, mince… Na, franchement, je vois pas :p ;)

Bizouuux

Vid d'Or : Gardons le meilleur pour la fin ! J'espère vraiment mais alors là vraiment que ce chapitre te plaira parce que tu es la supportrice n°1 de cette fic (qui t'es dédiée bien sûr lool) Et puis… en fait, je ne sais pas quoi dire d'autre à part que je t'aime beaucoup et que j'espère que je ne te décevrai pas avec ce chapitre.

De gros bizoux ! (1 pour chaque ans ? Ok ! ça fé 40 :p) Donc, 40 gros bizoux

P.S : meuh nan, t pas vieille

Voili voilou ! Bon, dans ce chapitre, il y a presque (je dis bien presque loool) la solution de l'histoire (en gros, pourquoi Harry est endormi ) mais je pense (j'espère serait plus approprié ) que cela ne saute pas trop aux yeux

Bonne lecture :p

Chapitre 8 : Visions intérieures.

« Potter ? Mais qu'est-ce que tu fais ici, à cette heure ? Tu devrais être dans la tour des Gryffondor…

- Je voulais te voir Drago, répondit simplement Harry avec un sourire timide. »

Les joues du Serpentard se colorèrent de rouge et il pointa sa baguette allumée en direction du couloir à sa gauche, histoire de plonger son visage dans l'obscurité.

« Potter, je suis préfet en chef, je pourrais très bien te sanctionner ! Tu n'as aucune raison de te trouver en cet endroit, à cette heure-ci ! Retourne dans ta tour, finit-il en secouant sa baguette vers le couloir.

- Appelle-moi Harry, Drago. Je te l'ai déjà dit des centaines de fois.

- Bon ! Très bien Harry ! Qu'est-ce que tu me veux ?

- D'abord, allons autre part s'il te plait. Ron et Hermione ne savent pas que je suis ici et comme ils sont préfets tout comme toi, j'ai peur qu'ils nous surprennent.

- Je suis aussi préfet comme tu le dis, j'ai des rondes à faire !

- Drago… »

Le sourire angélique de Harry eut raison de lui et il abaissa sa baguette dans un geste las. Le brun n'attendit pas une seconde et l'entraîna par la main dans une salle à proximité. Juste assez grande pour englober deux personnes, elle contenait pourtant deux poufs et une petite table basse, ce qui étonna beaucoup le Serpentard. Harry souffla une formule et une légère lumière les éclaira juste assez pour que chacun distingue le visage de l'autre. Harry demanda d'une voix étouffée :

« C'est vrai ce qu'on dit ? Enfin… Je suis sûr que ce n'est pas vrai mais, je veux juste savoir… »

Il désigna le bras gauche du blond et lui adressa un petit sourire confus. Drago baissa les yeux et répondit d'une voix dure :

« Potter, cesse de poser des questions aussi stupides !

- Je veux juste savoir, c'est tout, se défendit Harry. Si tu n'as rien à te reprocher, laisse-moi voir.

- Non !

- Tu as donc quelque chose à te reprocher Drago.

- Non.

- Alors laisse-moi voir !

- NON ! »

Drago s'était à présent levé, le haut de sa tête touchant presque le plafond bas du petit placard. Harry le regardait, impassible puis un muscle tressaillit légèrement au coin de sa bouche, comme s'il allait sourire. En un éclair, il se jeta sur le jeune Serpentard et réussit à le plaquer au sol, un air de triomphe sur le visage. Rejetant en arrière un de ses mèches de jais, il susurra :

« On dirait bien que tu es piégé…

- C'est Dumbledore qui t'envoie, n'est-ce pas ? Oui, ça doit sûrement être ça ! Très bien, tu veux la vérité Potter, tu veux savoir ? Tiens, regarde ! »

Il souleva d'un geste vif la manche de sa robe et plaça son avant-bras devant les yeux du Survivant. Ce dernier écarquilla ses deux orbes émeraude et fut pris de nausée. Il se releva et recula d'un pas rapide, manquant de trébucher à chaque fois. Sa cicatrice, autrefois légèrement douloureuse semblait lui fendre le crâne en deux, martelant ses tempes et les nerfs qui battaient follement dans sa tête. Sa vue se troubla et il poussa un petit gémissement plaintif. Drago se releva doucement et attendit. Quelques instants après, Harry retrouva une respiration à peu près régulière et sécha les larmes qui avaient coulé le long de ses joues. Même si sa cicatrice le brûlait toujours, la douleur restait dans les limites du supportable.

« Alors… Alors c'est vrai, marmonna t-il.

- Oui, c'est vrai. Maintenant, qu'est-ce que tu attends pour partir ? Tu n'as pas peur que j'essaye de te jeter un sort et que je t'emmène tout droit voir mon… maître ?

- Ce mot t'écorche la bouche Drago, plaisanta le brun en massant son crâne à deux mains. Tu n'as aucun maître !

- Ah ouais ? Et c'est quoi cette marque ? »

Il releva à nouveau sa manche mais cette fois-ci, Harry resta tranquille, souriant même. Drago se rapprocha et colla presque son avant-bras sur le visage du Survivant mais rien ne fit, il souriait toujours.

« Allez ! Pourquoi tu ne t'échappes pas ? Pourquoi tu ne me jettes pas de sorts ? Cries, pleures ! Fais quelque chose ! »

A cette phrase, une petite larme coula des yeux de Harry et il enfouit sa tête au creux de ses mains pour échapper au regard de Drago.

« Je… Je croyais que tout ce qu'on… qu'on racontait n'était que mensonges. Je m'étais dit que… que tu ne pouvais pas avoir fait… fait ça ! Alors quand Dumbledore m'a… m'a dit que je devais aller… aller vérifier, je me suis dit… « Mais non, ce n'est pas possible ! Pourquoi… Pourquoi il m'enverrait sinon ? » Il… Il a confiance en toi Dumbledore ! Il savait que… que tu n'étais pas ce genre de personne… Moi aussi, j'ai… j'ai confiance en toi Drago. »

Il renifla bruyamment et passa ses mains dans ses cheveux en signe d'épuisement. Abasourdi, le blond resta debout, face à au brun. Ce dernier renifla encore une fois et prit la main du Serpentard en murmurant :

« Quoique tu aies pu faire, sache que Dumbledore sera toujours avec toi. Mais moi… je ne sais pas si je tiendrai le coup… »

Il passa un doigt sur l'intrigante marque lisse et brillante gisant sur la peau diaphane de son ami et déposa un petit baiser dessus, sans qu'aucune douleur ne vienne.

Ils restèrent là une bonne partie de la nuit. Au petit matin, Drago retourna dans les cachots, l'esprit embrouillé par des vagues de sensations étranges. Son bras lui était très douloureux. Son dortoir était vide et le silence oppressant. Les mots de Harry résonnaient sans cesse, au même rythme que les nerfs qui s'agitaient dans son bras marqué. Ses yeux se posèrent sur le coupe-papier fièrement posé sur sa table de chevet. Un joli cadeau offert par son père. Il le prit entre ses mains et ferma les yeux.

Il allait retrouver la liberté.

Son cri perça le silence de la chambre qu'il partageait avec Ron et Hermione. D'ailleurs, ces derniers se tournèrent vers lui. Ron dit avec froideur :

« Enfin réveillé Malfoy ? Dommage… »

Hermione, quant à elle, se contenta de le regarder puis reporta son attention sur la partie d'échec qu'elle jouait avec Ron sur le lit de celui-ci. La lumière traversant les doux rideaux transparents de la chambre était claire et chaleureuse, Drago en conclut donc que la matinée était belle et bien terminée. Il ne se souvenait pas être rentré dans sa chambre la veille. Il jeta un coup d'œil inquiet à son bras gauche et Hermione lui dit sans se retourner :

« Le professeur Rogue a dit que quand tu te réveillerais, il referait ton pansement.

Ah ! D'accord, marmonna t-il en se levant, chancelant légèrement. »

Il quitta la chambre sans un regard en arrière, les yeux fixés sur les rayures de son pyjama vert. Devait-il aller voir le professeur Rogue à l'instant même ? Non, cela ne se faisait pas. Il se dirigea alors vers la salle de bain mais il tomba sur Lupin, la tête passée par l'entrebâillement de la porte en grande conversation avec Rogue.

« Tu as sûrement rêvé Lupin !

Non ! Je te le promets Severus, regarde page 350 et… »

Le bruit des pas de Drago stoppa Remus dans ses explications et il sortit de la pièce, un sourire bienveillant sur le visage.

« Mr Malfoy ! Quelle bonne surprise ! Vous nous avez fait une peur bleue hier soir vous savez ? ajouta-t-il avec un petit regard pour Rogue.

Euh…

Tu vois Severus, tu peux maintenant éloigner la thèse de la maladie contagieuse provoquée par Harry ! Ce n'est pas une épidémie comme tu le croyais ! Cesse de t'inquiéter. »

L'interpellé sortit à son tour de la salle de bain et lança un regard menaçant à son ancien collègue avant de sécher ses cheveux d'un coup de baguette. Durant un instant, ils brillèrent aux yeux de Drago comme jamais il ne les avait vu, mais il n'eut pas le temps de les observer plus car son ancien professeur de Potion marmonna :

« J'espère qu'à l'avenir tu te montreras plus prudent. Quelle idée de s'endormir au bord d'une fenêtre ?

Je…

Peu importe, reprit Severus, apparemment de mauvaise humeur. J'ai déjà assez de soucis en ce moment pour le moment, ne me fais pas m'inquiéter inutilement ! Suis-moi si tu veux que je te change ça, ajouta t-il en désignant le bras de Drago d'un signe de tête. »

Le jeune Serpentard suivit donc son aîné jusque dans la salle de bain et ce dernier lui changea son pansement sans rien dire. Pourquoi avait-il fait ce rêve ? D'ailleurs, ce n'était pas un rêve, c'était la réalité. Cela s'était exactement passé comme ça. Mais pourquoi l'avait-il vu dans son rêve alors ? La douleur de son bras le lançait de plus en plus, était-ce un signe ? Un signe de quoi ? Toute cette histoire commençait à lui faire peur. D'abord Harry qui sombre dans un coma magique, Granger qui se met à faire des révélations et puis ce rêve… ce souvenir. Tout cela était très étrange.

« Professeur ? »

Hermione se posta timidement devant la porte grande ouverte de la pièce. Le plus âgé tourna lentement la tête vers elle et attendit, un léger air d'ennui sur le visage. La jeune femme savait qu'elle venait sans doute de les déranger. Il était évident que ces deux-là avaient une relation qui dépassait de loin celle de professeur à élève même si en ce moment, ils semblaient plongés dans le plus grand mutisme.

« Euh… excusez-moi mais vous avez reçu un hibou. Il vous attend dans le salon, ça à l'air assez urgent, il a déjà attaqué Ron 2 fois alors qu'il essayait de récupérer votre lettre, ajouta t-elle en rougissant malgré elle. »

Après avoir jeté un coup à Drago, le professeur de Potion se leva et se rendit dans la pièce principale sans un regard pour Hermione.

« Dis-moi Granger, dit Drago après quelques instants de silence, qu'est-ce qui s'est passé hier soir ?

Comment ça ? s'étonna la jeune femme.

Je veux dire… Je n'ai pas le souvenir de m'être recouché après. Pourquoi Lupin m'a dit que Rogue était très inquiet pour moi ?

Oh, ça ! »

Elle se permit un petit rire et raconta l'anecdote à l'autre jeune homme. Un peu plus tôt dans la matinée, vers 6 heures du matin, Lupin l'aurait trouvé endormi contre l'encadrement de la fenêtre, les pieds dans le vide. Il l'avait donc ramené dans son lit, attendant son réveil pour lui demander les raisons de cette mésaventure bien étrange. Ron en avait même déjà conclu qu'il avait essayé de se suicider, ce qui avait fait quelque peu paniquer Severus.

« Il était assez comique à voir d'ailleurs, finit-elle avec un minuscule sourire. Il t'apprécie beaucoup on dirait.

Granger, ce que tu disais hier sur Harry, tu le pensais vraiment ?

Bien sûr, répondit-elle placidement en haussant les épaules.

Et Weasley, il pense la même chose ?

Je ne pense pas. Ecoute Malfoy, je t'ai déjà dit que Ron n'était pas ce genre de personne. Pour lui, tant que Harry est en bonne santé, tout va bien ! Je crois que c'est là votre seul point commun, ajouta t-elle en s'en allant, laissant Drago perplexe. »

L'après-midi, bien que très quelconque, passa bien vite aux yeux des cinq habitants de la tour ouest de l'illustre école de sorcellerie Poudlard. Ron et Hermione avaient fait pas moins d'une vingtaine de parties d'échecs, Lupin était absorbés par le livre que lisait Rogue la veille et Drago semblait lui aussi lire un petit carnet en cuir noir récupéré dans sa valise. Quant à Rogue, il ne réapparut pas avant quelques heures, sa lettre dépassant légèrement de sa poche. Le soir était déjà arrivé et les elfes de maison avaient envoyé leurs repas à l'heure précise. Mais en même temps que les délicieux plats, ils reçurent une lettre de la part de Dumbledore. Remus la prit et la lut à voix haute :

« Bonjour à vous tous,

J'espère que cette première journée en ces lieux a été des plus agréables pour vous. J'imagine très bien combien cela doit être dur, surtout pour les 3 jeunes gens ici présents, de devoir rester enfermés en haut de cette tour. Cette fois-ci, je n'ai pas de jeux pour vous, juste une question qui vous aidera beaucoup pour la suite : qu'est-ce que représente pour vous ces trois sentiments, l'amour, l'amitié et la fraternité ? Ou plus explicitement, QUI représente ces trois sentiments pour vous ?

Cela peut paraître étrange de vous poser ainsi cette question mais elle fait partie de notre équilibre personnel et il est plus que capital de le maintenir par tous les moyens. Il existe, dans la vie de tout individu normalement constitué, des moments de doutes, de peur, d'angoisse qui font aussi partie de cet équilibre. Mais mal proportionné, notre équilibre est fragilisé et peut à tout moment s'effondrer.

Existe-t-il un remède si cela se produit ?

Ce sera à vous de me le dire…

Cordialement,

Albus Dumbledore. »

L'ancien professeur de défense contre les forces du mal replia le parchemin et le posa sur la table du salon, ne sachant pas quoi dire. Hermione y jeta un coup d'oeil distrait mais remarqua cependant que l'écriture autrefois si fine et soignée du professeur Dumbledore était à présent brouillonne et rapide comme s'il avait écrit cette lettre en vitesse. Mais pourquoi aurait-il fait cela ? D'ailleurs, pourquoi avait-il fait cela ? A quoi cela leur servirait… Pendant que les autres s'interrogeaient sur la signification de ce courrier pour le moins étrange, elle le relut et retint un cri, mélange de jubilation et d'horreur. Si on en croyait cette missive et l'article qu'elle avait lu un jour dans un journal scientifique sorcier, elle venait de découvrir les raisons de la léthargie de son ami. Mais elle n'en fit part à personne, trop peu sûr de ce qu'elle avançait. Elle fut sortie de ses pensées par les éclats de voix de Ron et de Drago.

« Oses dire ça encore une fois Malfoy ! menaça le roux en pointant sa fourchette en direction du blond.

Quoi ? Il n'y a pas de mal à ça Weasley ! Question amour, tu es déjà casé, voilà tout !

Combien de fois devrais-je te dire que mon meilleur ami est amoureux fou d'Hermione ? Comment oses-tu insinuer que je puisse voler l'amour de Harry ? Je me demande vraiment quel sens à pour toi le mot amitié !

C'est impossible ! s'écria Drago en devenant écarlate.

Et pourquoi donc ? Qu'est-ce que tu lui trouves à Hermione ?

Harry n'a sûrement pas besoin de ça ! répliqua le blond en lançant un regard furtif à Hermione.

Comment ça de CA ? Hermione est parfaitement digne de recevoir l'amour de Harry ! s'insurgea Ron en se levant, pointant un peu plus le couvert sur la poitrine du jeune Serpentard. Tu es infect Malfoy !

Calme-toi Ron, murmura Remus comme pour le calmer. Cela ne sert à rien de t'énerver de la sorte…

Je vais me coucher, marmonna Drago en se levant d'un bond. Bonne nuit ! »

L'horloge n'affichait que 20 heures 30 mais il se dirigea vers la chambre commune et mit le pyjama qu'il avait quitté quelques heures plus tôt avant de se glisser entre sa lourde couette vert émeraude. Il ferma les yeux et sembla s'endormir sur le coup.

Allongé aux pieds d'un arbre centenaire longeant la Forêt Interdite, Drago attendait patiemment. Jouant distraitement avec une mèche de cheveux d'un blond éclatant, il ne s'aperçut pas qu'une silhouette s'approchait lentement de lui. Grand, mince et affaibli, Harry lui adressa cependant un immense sourire rayonnant.

« Je ne t'ai pas fait attendre trop longtemps Drago ?

- Ca aurait pu être pire, répondit le Serpentard en jetant un bref coup d'œil à son interlocuteur qui s'asseyait près de lui, le dos appuyé contre le tronc massif de l'arbre.

- Ron et Hermione m'ont encore retenus aujourd'hui… Ils savaient sans doute que je venais te rejoindre.

- Je me demande pourquoi tu traînes encore avec ce genre de personne…

- Ce sont mes amis Drago ! Je ne vais pas te demander de renoncer à tes amis juste pour me voir, moi, répliqua t-il en lâchant un petit rire.

- Je n'ai pas d'amis. Ca règle la question !

- Et moi alors ?

- Toi, c'est… autre chose, s'enquit de dire Drago en rougissant légèrement. Et puis… cesse de poser des questions aussi stupides Harry !

- Tiens, tu radotes on dirait ! »

Le blond poussa légèrement l'autre jeune homme de son bras valide et soupira. Le jeune homme brun chassa les brins d'herbe de ses cheveux et resta allongé à terre, près de son interlocuteur. Pendant un instant, les deux jeunes hommes ne s'adressèrent pas la parole puis ce fut Harry qui brisa le silence qui lui devenait trop oppressant :

« Tu as vu ? Zabini et Parkinson ne sont pas là aujourd'hui. Est-ce que ça à un rapport avec… »

Il laissa sa phrase en suspens et jeta un coup d'œil à son vis-à-vis qui regardait d'un air placide les branches de l'arbre. Un vent tiède soufflait légèrement, ce mois d'avril s'annonçait bien doux.

« Plus discret que ça tu meurs Harry ! répliqua t-il soudainement. Tu ne feras jamais un bon espion.

- Excuse-moi mais Dumbledore ne me met pas au courant !

- Et je suis le mieux placé pour le savoir, c'est ça ?

- En quelque sorte… »

Drago se releva et appuya son dos contre le tronc de l'arbre en disant :

« Ecoute Harry, je n'en sais pas plus que toi ! Déjà que je dois faire passer cette blessure pour un accident de Potion… Si tu veux savoir, ils se méfient de moi.

- On est dans le même bateau alors, rétorqua Harry en souriant tristement. Je suis très content que l'on ait pu se connaître Drago… Vraiment… Tu sais, il n'y pas beaucoup de gens qui m'aime quand on y réfléchit… Il y a Hermione, Ron…

- Weasley ? s'étonna Drago en écarquillant les yeux. Tu es en train de me dire que Weasley a le béguin pour toi ? Granger, je comprends mais Weasley…

- Euh… Non, pourquoi tu me… Comment ça Hermione tu comprends ?

- C'est évident Harry ! Cette fille n'a d'yeux que pour toi ! répondit le blond en grimaçant légèrement. Elle est constamment à ta botte et…

- C'est mon amie Drago ! s'esclaffa Harry. Et Ron, est comme un frère ! Il y a plusieurs degrés dans ce genre de sentiment… Il y a l'amitié, comme pour Hermione, l'amour fraternel, comme avec Ron et l'amour… amoureux, ajouta t-il en évitant les prunelles argentés du Serpentard.

- Si tu le dis, marmonna le blond.

- Mais bien sûr que j'ai raison !

- Il commence à faire froid, si on rentrait au château ? »

Dans un haussement d'épaule, Harry se releva et tendit la main à Drago pour qu'il fasse de même. Mais il s'arrêta dans son mouvement et tourna subitement la tête vers la lisière de la forêt. Laissant là son ami, il avança de quelques pas.

« Eh ! Tu vas où ? Harry ? Eh oh !

- Tu n'as pas entendu, murmura le brun d'un air troublé. Il y avait quelqu'un j'en suis sûr ! J'ai entendu le bruissement d'une cape sur les feuilles…

- Tu as dû rêver, voilà tout ! Regarde, il n'y a personne !

- Oui… C'est vrai…

- Quoique… Moi aussi j'ai entendu quelque chose, dit le blond avec un petit sourire. »

Harry haussa un sourcil en une interrogation silencieuse et Drago éclata de rire en courant à grands pas vers le château.

« J'ai entendu une petite voix qui me disait qu'un certain Gryffondor n'arriverait jamais à me rattraper ! »

Une fois la surprise de cette blague passée et son appréhension envolée, Harry éclata à son tour de rire et poursuivit son ami qui avait déjà une bonne marge d'avance sur lui.

« Reviens par-là vil Serpentard ! On ne roule pas ainsi un Gryffondor ! »

Les éclats de rire se succédèrent en ce bel après-midi d'avril mais ne perdurèrent pas…

« Severus ? Severus ? »

Pour la 10ème fois, Remus se releva sur les coudes et appela son ancien collègue et camarade de classe. Ce dernier émit un grognement, manifestement enclin à engager la conversation.

« Qu'est-ce que tu me veux Lupin ?

Cette lettre de Dumbledore, tu crois que… Enfin, ce n'était pas anodin, il veut que nous réfléchissions à tout ça.

Et ?

Et tu n'as pas l'air de réfléchir en ce moment, répliqua l'autre avec un sourire taquin. J'ai toujours voulu savoir ce qui se cachait derrière ce masque de froideur et de mépris, c'est peut-être l'occasion de…

N'y compte pas Lupin… Mais alors là, pas du tout ! »

Le maître des potions de Poudlard se renfrogna encore plus et se glissa sous ses couvertures sans un mot, éteignant la bougie qui les éclairait. Avec un sourire, Remus Lupin fit de même. Un jour, il le savait, il pénétrera le cœur de l'ancien Serpentard même s'il fallait attendre, il y arrivera !

« Tu ne vas pas te coucher Hermione ? »

Il était plus de minuit passé quand Ron décida de quitter le salon pour retrouver son lit. Ils avaient parlé durant presque deux heures de cette lettre et avait docilement, comme le leur demandait Dumbledore, débattu sur ce thème. Mais en fin de compte, il n'arrivèrent à tirer aucune conclusion et même Hermione, qui pourtant avait cru trouver la clé de l'énigme, était plus embrouillée qu'avant. Il manquait quelque chose… Quelque chose dont elle n'était pas sûr mais qui surtout lui faisait… peur.

« Euh… Si, attends-moi Ron. »

Elle se leva du fauteuil où elle était assise et suivit Ron jusque dans la chambre qu'ils partageaient avec Malfoy. Soudain, une constatation la frappa. Et si la pièce manquante… c'était lui ?

Tout n'était que pleur et désolation en cette triste matinée de juin. Même le temps semblait se joindre à cette atmosphère morose et de souffrance, le ciel était d'un gris perle et le vent soufflait sans cesse entre les branches des hauts arbres bordant la Forêt Interdite. Les cours n'avaient, bien entendu, pas eu lieu mais les élèves ne s'en réjouissaient pas plus que ça. Chacun pleurait une personne, un ami, un membre de la famille, des camarades de classe ou de parfaits inconnus.

Les ravages de la guerre.

Drago marchait sans vraiment s'en rendre compte dans l'infinité des couloirs du château. Tout semblait noir autour de lui, seul le bruit des larmes et des lamentations guidaient ses pas. Cela faisait bientôt trois jours que tout cela était fini pour de bon. Les Mangemorts, bien qu'encore en liberté pour certains, n'avaient plus fait parler d'eux, les blessés étaient tous à Sainte Mangouste et les morts n'attendaient plus qu'à être enterrés. Un choc, quasi-indescriptible, avait bouleversé toutes les mentalités et le silence bourdonnant qui régnait dans la prestigieuse école annonçait un retour aux réalités bien difficile.

Cependant, Drago ne partageait pas totalement ce sentiment commun de douleur. Ses pas le menaient vers la seule personne qu'il voulait voir, vers la seule personne dont le nom provoquait cris de triomphe et éclats de larmes. On ne l'avait vu que très rarement ces trois derniers jours. Le jeune Serpentard aperçut deux filles au détour d'un couloir. Il savait qu'elle était dans sa maison.

« Excusez-moi, savez-vous où est Harry ? demanda t-il au deux filles. »

L'une d'elle éclata en sanglot et l'autre réussit à répondre, sa voix tremblant légèrement comme si elle se retenait.

« Il… On dit qu'il est à… à l'infirmerie…

- Merci. »

Il se dirigea donc vers l'infirmerie. Quelle ironie du sort. C'était lui, lui seul qui avait combattu, lui seul qui l'avait affronté, lui seul qui l'avait tué et il ne s'en tirait qu'avec un séjour à l'infirmerie alors que d'autres… D'autres avaient perdu la vie. Chassant ces pensées bien obscures, le jeune homme poussa la porte de l'infirmerie et aussitôt, Mme Pomfresh, le teint pâle et des gros cernes sous les yeux, apparut.

« Que voulez-vous Mr Malfoy ? J'ai… J'ai déjà changé votre pansement hier, ce n'est pas la peine de revenir.

- Je… On m'a dit que Harry se trouvait ici…

- Mr Potter ne reçoit pas de visite, ordre de Dumbledore, déclara l'infirmière d'un ton abrupt.

- Mais…

- Ordre du directeur ! répéta t-elle en poussant Drago vers la sortie. Et vous n'échapperez pas à la règle…

- Drago ? »

Aussi silencieuse qu'un murmure, la voix d'Harry résonna pourtant aux oreilles du blond comme un cri de victoire. Il se retourna vivement mais Mme Pomfresh dit à Harry d'une voix douce qu'on ne lui connaissait pas :

« Retournez vous coucher Mr Potter. »

Semblant seulement se rendre compte de la présence de l'infirmière à cet instant, Harry écarquilla les yeux et poussa un cri suraigu. Il tomba au sol dans un bruit sourd et se roula en boule, agité de convulsions. La femme se précipita sur lui et sortit sa baguette en ordonnant à Drago de sortir.

« Vous voyez pourquoi le professeur Dumbledore ne veut pas qu'il reçoive de visite. Il a même rejeté Miss Granger et Mr Weasley, alors vous n'êtes certainement pas le bien venus. »

Elle lança un sort au jeune homme mais celui-ci se roula un peu plus sur lui-même, poussant de temps à autre des gémissements plaintifs et des sanglots. Pourquoi n'était-il pas à Sainte Mangouste ? Pourquoi le laissait-on dans cette ridicule infirmerie au lieu de lui administrer de vrais soins ? Tentant l'impossible, il s'approcha du corps agité de soubresauts et dit timidement :

« Harry… Harry ?

- Mr Malfoy, partez d'ici ! tonna Mme Pomfresh.

- Ce ne sera pas la peine Pompom. »

Se retournant brusquement, l'infirmière tomba nez à nez avec Dumbledore. Le vieil homme pencha légèrement la tête sur le côté et demanda à l'infirmière de les laisser seuls un moment. Ne voulant pas désobéir aux ordres de son supérieur mais néanmoins réticente, elle lança un regard noir à Drago et s'enferma dans son bureau. Dumbledore adressa un sourire vacillant au Serpentard et, posant une main sur son épaule, lui dit simplement :

« Veillez sur lui Mr Malfoy. »

Puis il partit dans un bruissement de robes. Harry, à la vue de Dumbledore s'était légèrement calmé et regardait à présent d'un œil anxieux le visage pâle du blond. Il se redressa doucement et s'assit par terre, serrant ses genoux contre sa poitrine, les yeux remplis de larmes.

« Salut, marmonna Drago sans savoir quoi dire, ni quoi faire. Je… Tu vas bien ? »

Il se maudit instantanément pour sa question des plus stupides et détourna légèrement les yeux en feignant de s'intéresser aux portraits de célèbres guérisseurs qui jonchaient les murs. A sa grande surprise, le jeune homme répondit d'une voix tremblante :

« Je… Merci de… D'être venu. »

Puis il se jeta sur le blond et s'agrippa à ses robes comme si sa vie en dépendait. Il posa sa tête contre le torse de Drago et pleura comme il n'avait sûrement jamais pleuré, s'agitant comme un dément, poussant de temps à autres de petites plaintes. A cet instant, Drago comprit qu'il souffrait d'un mal que ni Ron, ni Hermione ne pouvait guérir. A cet instant, il comprit enfin quelle place il occupait dans le cœur épuisé du Survivant…

« Voyez-vous Minerva… Harry a de plus grandes capacités que nous le croyons… Mais il est encore jeune, il ne sait plus où sont ses repères. Miss Granger et Mr Weasley n'ont pas de soucis à se faire, il sait très bien faire la part des choses.

Mais pourquoi est-ce si compliqué pour Mr Malfoy ? demanda McGonagall, les traits du visage tirés par la réflexion.

L'amour, Minerva, peut se manifester de multiples façons mais le plus dur à accepter est bel et bien l'amour, le vrai, celui qui nous consume par sa beauté mais aussi par sa dureté.

Attendez… Vous voulez dire que… Mr Malfoy et Mr Potter…

Ce ne sont que des hypothèses Minerva mais il semblerait que leur amitié soit un peu plus… développée, dit-il avec un sourire. Laissons-les. Les condamner serait trop injuste, ce ne sont que des enfants. Ils n'ont pas été les seuls… »

Il soupira et jeta un coup d'œil au portrait de Phinéas Nigellus qui ronflait bruyamment dans son cadre. McGonagall rajusta ses lunettes et attendit que Dumbledore ajoute quelque chose d'autre mais le vieil homme ne fit rien. Il posa son regard azur sur la haute fenêtre qui donnait sur la Forêt Interdit et passa une main dans sa longue barbe avant de reprendre :

« Harry est un être extrêmement complexe… Beaucoup trop même… »

à suivre….

Woooooow ! Un chapitre plus long que d'habitude, je m'épate :p lool c qd même 11 pages word, c pa rien (bon arrête un peu de t'exciter là :p) Bref, je c pas qd je remettrai un chap, dsl éè mais j'espère que celui-ci vous aura plus.

Gros bizouuuuuuux !