Anarisil, Cité d'Argent 5:
Le retour de Gandalf le blanc Et ils restèrent ainsi durant quelques minutes. Aowyn ouvrit les yeux, et avec un sourire au lèvres, elle murmura:
Je crains que vous avez volé mon coeur et que vous le gardez pour vous. J'éprouve les même sentiments que vous, Eldarion.
Eldarion la regarda dans ses yeux.
J'en suis choyer.
Ils s'embrassèrent une seconde fois. Mais Aowyn se souvenu pourquoi elle était venue le voir. Elle posa la tête sur l'épaule du roi et lui dit:
Pourquoi le nom de Gandalf vous émut-il?
Eldarion se détacha d'elle et la regarda. Il prit son courage à deux mains.
Car il est pour moi un grand homme. C'est lui qui a couronnée,guidée mon père, et ils étaient de très bons amis. Je ne l'ai jamais connu, mais mon père me parlait de lui quelques fois. Et...
Encore une fois, la porte du château à la volée. Eärnel arriva en courant dans le château. Lorsqu'elle aperçu Aowyn, elle demanda haut et fort à Eldarion:
Encore elle? Qu'est-ce que vous faisiez?
Aowyn la regarda d'un air grave. Elle semblait indignée par la façon de l'entrée et des paroles de la jeune femme.
Depuis les 125 ans que je vit ici, je n'ai jamais entendu quelqu'un d'aussi sauvage et impoli!
Eärnel se tourna vers Eldarion.
Tu m'as menti! Qui est-elle réellement? Ce n'est pas une elfe, et sûrement par une dunedaine.
Soudain, un flot de lumière les aveugla. un homme habillé de blanc arriva dans la salle. Il semblait très vieux, quoique encore vigoureux. Il s'avança près du petit groupe. il dit alors:
Aowyn de la tour sombre a juste laisser ses origines elfiques prendre le dessus. Et elle est beaucoup plus digne que vous, Eärnel. Vous n'êtes qu'une salle fouineuse qui s'intéresse aux affaires qui ne sot pas les vôtres! Sortez de ce château de n'y revenez plus!
Frustrée par l'intervention de l'homme et indignée de ses propos, Eärnel quitta le château et claqua la porte derrière elle. L'homme se tourna vers Eldarion et Aowyn, qui étaient tout deux surpris. Il s'appuya sur son bâton. Mais son autre main qui était cachée dans sa cape, semblait tenir un paquet. Il leur sourit bonnement.
Je suis très content de vous rencontrer. Je suis Gandalf le blanc. Malgré que le troisième âge était le mieux, j'ai cru comprendre que quelqu'un de cher au yeux du fils d'un ami besoin de mes conseils.
Eldarion baissa la tête envers Gandalf. Les deux sourirent.
Je suis très honoré de votre rencontre. allons dans un endroit plus calme. Mais faisons un détour par une salle que moi et Aowyn connaissons bien.
Gandalf lui sourit et hocha de la tête. Le petit groupe s'engouffra dans les escaliers sinueux. Lorsqu'ils arrivèrent dans la salle où Aowyn et Eldarion s'avaient rencontrés. Gandalf se tourna vers Aowyn.
Avant d'aller plus loin, j'aimerais vous donner un héritage qui vous appartient.
Il sortit de sa cape une épée dans un fourreau noir. Aowyn empoigna le manche de celle-ci et la dégagea de son fourreau. La lame scintillait au soleil. Aowyn l'admira quelques instants et la remit dans son fourreau.
Je ne peux accepter un tel cadeau. Gandalf la regarda d'un air sérieux. il prit sa main et y déposa l'épée.
Ce n'est pas un cadeau, elle vous appartient depuis votre naissance. Mais avant de tout vous expliquer, laissez-moi reprendre mon épée.
Eldarion prit Glamdring, la mit dans son fourreau et la donna à Gandalf. Ce dernier la mit à sa taille.
Y a-t-il des chaises ici? Car mon histoire sera longue.
Non je suis désolé, mais pourquoi pas aller dans une tour que personne y va.
Ma tour! Quelle bonne idée! Mais je n'ai rien qui peut vous nourrir. Vous devez avoir faim près tout ce long voyage.
Bien sûr, mais ce n'est qu'un détail.
Ce n'est pas grave! Aowyn, accompagnez-le à votre tour et je passerai prendre quelques choses et j'irai vous rejoindre.
Lors qu'Eldarion fut revenu, ils s'assirent dans des fauteuils près du feu. C'était la fin de l'après-midi, et il y avait peu de lumière qui provenait des petites fenêtres.
Assoyez vous mon cher. Votre histoire est longue et compliquée. Avez vous une carte du Gondor?
Oui. Un instant.
Aowyn se leva et se dirigea vers son bureau. Elle fouilla dans les parchemins qui était empilés. Elle prit un parchemin et le déposa sur la table au centre des trois fauteuils. Elle se rassit et leur demanda:
Vous savez lire l'elfique j'espère, car j'en ai pas d'autre.
Oui, cela suffira.
Après quelques second, Gandalf pointa le début d'un fleuve, le Morthong, qui commençait dans les montagnes blanches.
C'est de là que vous venez Aowyn. il y a très peu de personnes qui connaissent cette ville. Elle a été fondée par des elfes d'où son nom elfique, Anarisil, qui veut dire "Soleil et Lune". Il y a plus de 120 ans, elle s'est fait incendiée par des rebelles, qui étaient enragés face à la chute de leur maître Sauron. Quelques elfes de Fondcombe et de Lothlorien sont venus pour la reconstruire. C'est pour cela qu'on l'appelle la cité d'Argent. Mais comme c'est cette cité qui protège les montagnes blanches du Gondor, et depuis la mort du roi et de la reine et la reprise du trône par le frère du roi, un homme peu digne de ce nom, les montagnes sont de moins en moins sûre. Pour ce qui est de la jeune princesse, nul ne la retrouva. On la croit morte, mais moi je ne crois pas. Je sais où elle se trouve: Devant moi.
À ses paroles, Aowyn réalisa sa dignité et ses origines. Sur son visage, il y avait un air ébahit. Gandalf se leva et prit son bâton.
Je dois partir, mais je reviendrai dans une semaine. durant ce temps, Eldarion je vous la confie afin qu'elle s'entraîne, car nous partirons à travers les Terres-du-Milieu afin de retrouver son héritage et la carte qui permet d'aller à la cité d'argent. Merci de votre accueil, Aowyn. Je désire vous parlez Eldarion.
Oui je viens.
Les deux hommes quittèrent la pièce, laissant Aowyn seule à elle-même. Cette dernière saisit l'épée et la retira de son fourreau. Elle la dépocha sur son bureau et déchiffra les inscriptions qui se tenait sur la lame. Elle put en conclure que l'épée se nomme "Fainithil", la "lune blanche". Encore une fois, elle s'endormit devant le feu qui s'amenuisait dans la cheminée.
