Laissez moi à tout prix des reviews, c'est ma première fic et j'ai bcp de mal
La confrérie du griffon dor
La fin du mois de juillet se passait paisiblement à privet drive. Il faisait nuit, et il régnait une odeur caractéristique de terre mouillée. On entendait les criquets qui se frottaient les ailes, Le léger frissonnement d'une brise de soirée, et si l'on s'approche d'une fenêtre du numéro 4, on pouvait entendre les gémissements d'un jeune adolescent de 15, bientôt 16 ans. Son sommeil était très agité, il semblait faire un cauchemar.
-SIRIUS !
Harry Potter venait de se réveiller en un sursaut. Il était en sueur, Son cœur battait à un rythme effrayant. La cicatrice qu'il avait sur le front et qui faisait de lui un être si hors du commun lui faisait ressentir une intense douleur.
Harry regarda sa montre pendant plusieurs secondes afin de voir l'heure : 23H50. Il avait revécu une fois de plus la mort de son parrain, Sirius Black, à la fin de l'année scolaire, à la suite d'un guet-apens orchestré par Voldemort, le plus grand mage noir du siècle. Cet immonde sorcier est la source de tous ses malheurs : L'assassinat de ses parents quand il avait un an, qui provoqua la pseudo-mort du sorcier, lui laissant une cicatrice, grâce à laquelle les gens lui faisaient toujours des signes, ou bien le remarquaient, précisément quand il voulait passer pour un inconnu, c'est à dire tout le temps. A chaque fin d'année scolaire, sauf pour la troisième, il avait du affronter le mage noir, il l'avait vaincu les deux premières fois, mais les deux dernières, Harry s'était échappé de justesse, en laissant des cadavres derrière lui, ce qui provoquait toujours des cauchemars intenses.
L'été chez les dursley s'est grandement amélioré par rapport aux autres années, et cela pour 3 raisons : La première est que son oncle et tante croient toujours que son parrain, Sirius Black, est en vie, et Harry n'ayant pas parlé de sa mort, ils le craignent toujours. La seconde est que les intimidations de Maugrey Fol œil à la gare de King cross, à la fin de l'année scolaire, ont parfaitement fonctionné, et Harry doit écrire à l'ordre tous les trois jours afin de signaler qu'il est toujours en vie. Et enfin la troisième est que Harry étant un sorcier de second cycle, ayant terminé sa cinquième année et passé ses BUSE, il a désormais le droit de faire usage de la magie en dehors de l'école, en faisant toutefois attention de ne pas se faire remarquer par des moldus ne connaissant pas la magie.
Le souvenir de sa première utilisation légale de la magie chez les dursley laissait une expression de satisfaction sur son visage. Le matin, Harry était descendu des escaliers baguette à la main. Personne ne faisant attention à lui d'ordinaire, il n'y eut pas de réaction immédiate. Mais lorsque son oncle lui demanda, ou plutôt lui ordonna d'apporter le plat de bacon, on put entendre clairement dans la maison « accio bacon ». Le plat de bacon arriva devant le nez de son oncle « comme par magie ». lorsqu'il releva la tête de son journal, vit la baguette de son neveu sortie, mais le pire, un sourire sur son visage, comme l'avait prévu Harry, sa réaction fut immédiate :
-Range ça tout de suite ! fit Vernon, tandis que pétunia fermait précipitamment les rideaux.
-tu n'as pas le droit de te servir de...de..ca !
Son expression ahurie laissa place à une intense satisfaction :
Les fous vont te renvoyer de ton école de malades ! Il éclata d'un rire gras
Je ne pense, pas mon oncle, maintenant, j'ai passé mes examens de magie ! J'ai donc le droit de servir de la magie.
Harry remonta dans sa chambre, satisfait. Maintenant, ces êtres qu'il détestait tant allaient le craindre, autant qu'ils avaient craint la mère de Harry. Harry n'avait cessé de pleurer la mort de Sirius, mais maintenant, une détermination nouvelle, une force, l'avait submergé est envahi à la fois. Cependant, la peine de la perte de Sirius était toujours présente, et il était rare que pendant ses rêves, il ne rêve pas de Sirius. Ruminant ses sombres pensées, Harry s'allongea sur son lit et commença à s'assoupir. C'est alors qu'une chouette qu'il n'avait jamais vue auparavant vint frapper au carreau de sa chambre. Harry ouvrit la fenêtre et récupéra la chouette. Il ouvrit la lettre qui lui était adressée. Elle venait de lupin ! Lupin était la dernière trace vivante que ses parents avaient existés, c'était en quelque sorte sa seule famille, à présent. Bien que les Weasley prennent soin de lui, ce n'était pas pareil. La lettre de lupin était assez longue :
Harry,
Je me doute, que tu te sens coupable de la mort de Sirius, mais le fait de t'appesantir sur de sombre pensées ne te mènera à rien. Voldemort cherche à te détruire, et, en t'appesantissant sur son sort, ou plutôt que sur celui de Sirius, Voldemort gagne ! Que dirait des parents, qui sont morts pour toi, s'il te voyait baisser les bras ainsi ? Et Sirius, lui ne supportait pas d'être enfermé sans se battre, que dirait-il, lui ? Je crois que j'en ai une idée assez précise : ils seraient déçus. Déçus de voir que la personne en qui ils avaient confiance abandonnait avant même d'avoir réellement commencé. Harry, tu dois te battre ! Si tu ne le fais pas pour toi ni pour Sirius ni pour tes parents, fais-le pour moi, pour Ron, pour Hermione, pour les Weasley, pour Hagrid, pour tout le monde de la magie, qui t'a certes maltraité, mais qui est tellement magnifique ! Notre ami commun, Sévérus Rogue, m'a raconté un de tes souvenirs qu'il avait vu lors de tes leçons d'occlumancie. Il me disait que, dans le cimetière, quand Voldemort avait presque gagné, tu t'étais dit que le dernier des Potter mourait debout, fier, droit et noble, comme ton père, tu tomberais au combat. Qu'y a-t-il de différent par rapport à aujourd'hui ?
Je crois en toi, Harry, ne me déçoit pas !
Harry reposa la lettre sur le lit, il était secoué par les paroles de lupin, ou plutôt ses mots. La force et la détermination qu'il avait ressentie au début des vacances étaient maintenant beaucoup plus grande, il se sentait près à se battre, les choses avaient changé, il n'était plus le petit garçon qu'il était auparavant, maintenant il se sentait fort, déterminé, puissant.
C'est ainsi que Harry se coucha, en se sentant fort. Bizarrement, il s'endormit presque aussitôt. Mais aussitôt il se retrouva dans un rêve qu'il ne maîtrisait pas. Il était dans une salle immense, quatre statues de Lions supportaient le dôme qui s'élevait à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, un peu comme la grande salle commune de Poudlard. Les quatre murs étaient recouverts de tapisseries rouges et or, dans cette salle, Harry ressentait toute cette force ce courage, qu'il avait ressenti avant de se coucher. Sur une table, se trouvait une épée que Harry connaissait bien : c'était en effet l'épée de Godric Gryffondor. Se sentant pris d'une audace soudaine, Harry saisit l'épée. À ce moment, le champ du Phœnix retentit dans la pièce. Harry relâcha aussitôt l'épée : elle tournait à présent sur elle-même, entourée de flammes rouges et or. Il crut un moment que son cœur avait manqué un battement. En effet, devant lui se tenait un sorcier blond qui portait une cape rouge et or. Harry ne savait pas comment, mais il savait en son for intérieur que ce sorcier était Godric Gryffondor. Il avait une allure majestueuse, une aura de puissance tout simplement indéfinissable l'entourait. Harry était pétrifié : devant lui, se tenait, apparemment en chair et en os, le plus grand mage de tous les temps ! Le sorcier observa Harry un moment, il semblait le sonder. Il avait le même regard, tout aussi pénétrant et malicieux que celui de Dumbledore. Au bout de quelques minutes, qui parurent des heures à Harry, le sorcier si majestueux fit un sourire réconfortant à Harry. Alors, sans un mot, il invita Harry à s'asseoir sur un fauteuil qui ressemblait beaucoup à ceux de la salle commune de Gryffondor. L'homme, après s'être assis à son tour, se décida enfin à parler :
-- bonjour, jeune Harry Potter. Comme je m'en doute, tu dois sûrement avoir beaucoup de questions à me poser. Néanmoins, je vais parler pendant un assez long moment, et je te demanderais de ne pas m'interrompre, s'il te plaît.
L'attention de Harry était tout simplement à son comble. Jamais il n'avait été aussi attentif, ce n'était pas tous les jours que l'on avait en phase de soi le mage le plus puissant qui ait existé.
tout d'abord, tu dois savoir que tu es mon héritier.
C'était comme si Harry était tombé de plusieurs étages, cette nouvelle était tellement évidente, et en même temps tellement folle ! Ainsi, tout s'expliquait : les étincelles rouges et or sortant de sa baguette, le fait qu'il ait pu retirer l'épée de Gryffondor du Choipeaux magique, mais surtout, Harry, maintenant comprenait la prophétie, maintenant il en connaissait la raison, il savait que s'il était le seul à pouvoir vaincre Voldemort, héritier de Serpentard, c'était grâce à cet héritage, celui de Gryffondor. Il décida de remettre ses réflexions à plus tard, estimant qu'il apprendrait énormément sur lui en cet instant.
-- je sais que cela doit te faire un choc, mais je sais que tu résistant.
Il observa encore longuement Harry, qui était encore perdu dans ses pensées.
-- tout d'abord, il faut que connaissent les origines de cet héritage. Contrairement à ce que tu pourrais croire, ce n'était pas ton père, mais ta mère, qui possédait cet héritage. Tu remarqueras que la seule chose visible que tu as héritée de ta mère sont tes yeux.
Harry remarqua à cet instant que le sorcier, lui aussi, avait des yeux vert émeraude.
-- cette caractéristique, distingue tous mes héritiers. Mais tu n'as pas hérité seulement de cela. Le fait de m'avoir comme ancêtre implique des droits et des devoirs : pour les droits, tu as sûrement remarqué que tu pouvais te servir de mon épée, mais ce n'est pas tout. Avec cette épée, tu peux faire bien plus de choses qu'avec une épée ordinaire. En effet, avec elle, tu peux blesser des fantômes : le fait que cette épée ait disparu et qu'elle a réapparu depuis peu indique qu'avant, elle se trouvait là où sont les morts. En effet, j'ai jeté un sort à cette épée pour qu'elle me suive partout où je vais. Et quand je suis mort, elle m'a suivi. Mais le fait d'être un de mes héritiers a d'autres avantages : au lieu de te transformer en un seul animal non magique, tu pourras te transformer aussi en un griffon doré. On a souvent crut que l'emblème de ma maison était un lion, mais en fait c'était un griffon doré. Cet animal magique à des capacités et des pouvoirs surprenants. Ainsi, lorsque tu es transformé en griffon doré, tu as la capacité de voir les auras et les ondes magiques circulent autour de toi. Ah oui, une dernière chose, en tant qu' héritier d'un des fondateurs de Poudlard, tu as le pouvoir de te faire obéir du château. Je m'explique : le château de Poudlard, qui est, je crois, ma plus belle oeuvre, à une âme. En effet, j'ai fait le don d'un cerveau au Choipeaux magique, et nous, les quatre fondateurs de Poudlard, avons fait le don d'un peu de nous-mêmes au château. Tu pourras donc créer des salles, des passages secrets, les armures et les tableaux t'obéiront. tu ne dois surtout pas abuser de ce pouvoir. Je ne sais pas si tu as remarqué le lion qui se trouve sur la poutre de la cheminée de ta salle commune. Je l'ai créé à partir d'un sortilège très puissant. C'est en quelque sorte un ami, un assistant, ou tout ce que tu voudras. Il te sera très utile, il répondra à tes questions, pourra t'aider dans de nombreuses circonstances. Bien sûr, tu bénéficieras aussi de ma puissance, de mes connaissances, de mon savoir-faire, de ma technique, et pour finir de mon courage, bien que je pense que tu n'en ais pas besoin. J'ai vu beaucoup de moment-clé de ta vie, je sais que tu as déjà très fort. Cependant, tu auras besoin d'entraînement, de pratique. C'est pourquoi je viendrais souvent dans tes rêves. Ils s'seront l'occasion de t'entraîner. Le temps que tu passera dans tes rêves s'écoule beaucoup plus lentement que dans la réalité, car ce n'est pas vraiment un rêve. Durant ces rêves, je vais t'enseigner la stratégie, les différents sorts, comment développer de puissance, et aussi devenir un animagus. À l'issue de ces rêves, tu seras reposé, mais tout le savoir, connaissances, la puissance que tu auras accumulée durant ces rêves seront utilisables dans la réalité. J'espère ne pas avoir été trop ennuyeux, je n'aime pas trop les grands discours, j'essaie de paraître sérieux, mais c'est difficile, j'ai toujours l'esprit farceur. Je vais te laisser me poser les questions que tu désires, j'ai tout mon temps.
Harry aurait bien aimé poser une question, mais il avait tant qu'il ne savait pas laquelle poser. Finalement, il se décida à poser la première :
-- si ma mère était votre héritière, pourquoi n'a-t-elle pas combattu Voldemort ?
-- les combats d'héritiers sont extrêmement rares et violents, en effet, à l'origine, les quatre fondateurs de Poudlard étaient unis et ami. Les sorts qui auraient été lancés auraient été d'une puissance tellement grande qu'elle t'aurait sûrement tué. Ton père étant mort, elle ne voulait pas te perdre, c'était déjà suffisamment dur pour elle. De plus, elle savait que si tu restais en vie, il y aurait encore une chance de vaincre Voldemort. Elle a donc décidé de se sacrifier, la dernière chose qu'elle fit a été de te protéger. Elle assurait ainsi sa descendance, mais aussi une chance supplémentaire de sauver le monde des sorciers.
Cet homme apparaissait à Harry comme calme, réfléchit. Sa voix était apaisante, et Harry comprenait tout de suite ses paroles.
Godric, voyant que le sujet était douloureux pour Harry, décida de changer de sujets :
-- mais aujourd'hui, pour être digne d'eux, il faut que tu accomplisses la prophétie. Nous allons donc, si tu le veux bien, commencer l'entraînement dès maintenant.
Ce faisant, il se leva, et sorti sa baguette magique.
-- nous allons tout abord voir les sortilèges que tu connais. Lève-toi et attaque-moi de toutes les façons qui sont en ta connaissance.
Harry, malgré le fait qu'il était secoué, se leva, bien décidé à montrer à cet homme, qui était son ancêtre, ce n'était pas un Gryffondor pour rien :
-- Expelliarmus!
Le sort parti vers Godric, qui ne réagit pas. Il prit le sort de plein fouet, mais rien ne se produisit. Godric eut un sourire bienveillant :
-- il existe un moyen de résister aux sorts de faible puissance, nous ne perdrons donc pas de temps à ce que tu me montres ces sorts. Tu peux tout de suite essayer les sorts plus puissants, je ne t'en voudrais pas si tu utilises les impardonnables.
Harry prit presque cela pour un ordre, si bien qu'il lança l'AVADA KEDAVRA.
Cette fois-ci, Godric réagit. Il dit une formule, et un rayon rouge et or surgit de sa baguette. Le rayon vert de Harry fut annihilé. Godric eut un sourire, puis s'approcha de Harry.
-- je vois que tu es assez puissant pour lancer ce sort, bien que je puisse pas voir ton aura, car je ne suis pas sous forme de griffon doré, je devine que ta puissance est importante. Nous allons le vérifier. Lance donc le patronus.
Harry se concentra sur un souvenir heureux, et la première chose qui lui vint à l'esprit fut le renvoi d'ombrage. La joie montait en lui, il s'écria :
-- Spero patronum !
Ce fut comme d'habitude un magnifique cerf qui sorti de sa baguette, mais Harry fut rempli d'une joie encore plus grande quand il vit qu'il y avait non pas un, mais deux patronus ! Le second patronus était un magnifique griffon doré, il avait une élégance naturelle, et toujours ce sentiment de puissance et de majestuosité. Les deux patronus gambadèrent un moment, et Harry eût juré qu'il avait vu le cerf faire la cour au griffon doré. Dans un nuage argenté, ils disparurent.
Gryffondor s'exclama :
-- ça alors ! Tu es presque aussi puissant que moi. Le fait de faire apparaître deux patronus, indique non seulement ta puissance, mais cela prouve aussi que tu as une confiance absolue en ton père comme ta mère. En effet, comme ta mère était héritière, sa forme d'animagus était elle aussi un griffon doré.
Harry avait chaud au cœur. C'est à la première fois qu'il voyait la forme d'animagus de sa mère. Elle était si majestueuse, puissante, douce. Il s'imaginait gambadant avec eux dans le parc de Poudlard. C'était une une des plus belles pensées qu'il ait jamais eue. Godric le laissa un instant à ses pensées, un sourire aux lèvres, puis repris :
Please reviews
