Retrouvailles et naissance de la confrérie

Il y il eut l'habituel tourbillon de couleurs, puis Harry surgit dans le salon des Weasley. Il avait encore la tête qui lui tournait de ce voyage. Il perdit l'équilibre et, en tombant, tenta de se rattraper à la jeune femme qui était dans le salon. Mais sa chute était déjà très avancée, et il l'entraîna dans sa chute.

La position dans laquelle ils se trouvaient était assez comique. Harry était étendu sur le sol, avec ses mains sur les hanches de la jeune femme, qui était à califourchon sur le jeune homme, ses mains posées sur le sol, et leurs visages n'étaient qu'à dix centimètres l'un de l'autre.

Pendant ce bref laps de temps, Harry reconnut Ginny Weasley. Elle avait vraiment changé depuis l'année dernière. Ses cheveux n'étaient plus rouge vif, ils étaient légèrement plus foncés, et Harry remarqua que ses yeux étaient maintenant d'une couleur entre le vert et le bleu. Son visage avait perdu ses rondeurs enfantines, il était plus affiné.

-Euh... je suis désolé Ginny.

Ce fut tout ce que Harry pus dire, tellement il était subjugué par la jeune fille. En respirant pour la première fois depuis sa chute, il sentit le parfum de Ginny, et rien que de sentir ce parfum, Harry était déjà presque ivre. Craignant de faire quelque chose d'inconsidéré, il entreprit de se relever. Mais apparemment, la jeune fille n'avait pas l'intention de le laisser s'échapper comme ça, elle non plus ne devait pas avoir les idées très claires. Son regard croisa celui du brun, ils restèrent comme cela pendant quelques secondes, à se regarder dans les yeux...

Bien sûr, avec la chance habituelle de Harry, tout le monde débarqua en même temps : le restant des Weasley par la cheminée, ainsi que Hermione. Pour quelqu'un qui venait juste d'arriver, on aurait pu croire qu'à peine sorti de la cheminée, Harry fut assailli par Ginny et le maintenait à terre, tels deux fauves lors d'un combat, à part que ce genre de position n'avait rien à voir avec celle d'un combat.

Ginny sembla soudain s'apercevoir de la présence des autres autour d'eux, et entreprit de se relever, plutôt maladroitement et les joues plus rouges que ses cheveux, si c'était possible. Elle se releva tellement maladroitement qu'elle faillit de nouveau retomber sur Harry, qui lui, avait fini de se relever avec une habileté surprenante, et était déjà en train de s'épousseter. Quand il eut finit, il crut que son cœur allait à nouveau manquer un battement : il venait de poser son regard sur Ginny. Et il en fut de nouveau surpris, presque autant que de par son visage. Elle était tout simplement sublime. Elle portait une robe blanche très simple, mais qui montrait ses formes agréables à la vue, qui faisaient plus penser à celles d'une jeune femme que celles d'une enfant : ses hanches, finement dessinées, faisaient rougir Harry, ses jambes étaient fines et donnaient l'impression d'être longues, et sa robe qui lui arrivait juste en dessous du genou la rendait, avec son magnifique visage, extrêmement attrayante.

Harry se gifla mentalement, et alla saluer Molly Weasley, qui le prit dans une étreinte digne de celle d'un ours, puis alla saluer Hermione, qui, à son grand étonnement, lui fit la bise.

-bon, Harry, tu viens ? Dit son meilleur ami.

-Ron ! Laisse le se reposer de son voyage, je suis sûre qu'il est épuisé, le pauvre petit. Dit Mme Weasley.

À cette remarque, Ron, Hermione, et Ginny eurent un sourire narquois à l'adresse de Harry, qui rétorqua :

-je vous remercie beaucoup Mme Weasley de votre hospitalité, mais je suis en pleine forme, et je meurs d'envie d'aller m'amuser.

-oh ! Mais bien sûr, vas-y mon petit. Je ne voudrais pas être ennuyeuse.

-mais vous ne l'êtes pas.

Sur ce, ils montèrent tous les quatre dans la chambre de Ron.

Une fois qu'ils furent tous rentrés, Hermione ferma la porte et attaqua :

-bon, Harry, il y a quelque chose d'étrange chez toi : tu n'es plus aussi triste qu'à chaque fois que tu reviens de chez les Dursleys. De plus, tu sembles avoir oublié la mort de Sirius.

-pourquoi Hermione, tu préférerais que je me morfonde pendant le restant de mes jours, à pleurer et à m'affaiblir, pendant que les autres pourritures gagnent en forces. Répondit très calmement Harry, ce qui ne manqua pas d'étonner ses trois amis. Et il enchaîna :

-oui, j'ai beaucoup de peine pour la mort de Sirius, je pleurais des jours entiers depuis le début des vacances. Mais je pris des résolutions afin de ne plus ressentir cette peine due à la mort d'un être cher, en empêchant tout simplement leur mort. Et pour l'empêcher, il faut empêcher la survie de Voldemort.

À sa grande surprise, aucun de ses trois amis ne frissonna à l'annonce de ce nom. Harry se sentit rempli de fierté.

-pourquoi sa survie ? demanda Ron.

-oui c'est vrai, renchaîna Hermione, maintenant, il doit vivre pleinement, il n'a plus cette demi-vie qu'il avait avant.

-mais laissez le parler, vous deux ! S'exclama Ginny.

Harry sentit de nouveau une boule se former au niveau de son estomac, mais décidant que ce n'était pas le moment de penser à son penchant pour Ginny, il prit de nouveau la parole :

-est ce que Dumbledore vous à parlé depuis que je suis parti ?

-non, pas du tout. Dit Ginny.

-eh bien aussi étonnant que cela puisse paraître, moi non plus, je vis pas. Je ne fais que survivre, car aucun de l'autre ne peut survivre tant que l'autre survit... enfin, c'est une expression. En fait, la prophétie que les mangemorts voulaient dans le département des mystères n'était qu'une copie de l'originale. L'originale, c'est Dumbledore qui l'avait. Et pendant toutes ces années, il le savait, mais il ne m'a jamais rien dit. Le moment le plus opportun qu'il a choisi pour me le dire, c'était juste après la mort de Sirius. C'est un homme bon, mais la seule chose sur laquelle je suis d'accord avec Voldemort, c'est bien que Dumbledore est trop bon et que ce n'est pas comme ça qu'il gagnera une guerre. Non, pour la gagner, il faut agir.

-et si tu nous la racontais, cette prophétie ?

-Ron ! S'exclama Hermione, ce n'est pas une histoire !

-Je disais donc, reprit Harry, sans se soucier de la nouvelle querelle qui venait d'exploser entre les deux amis, qui, aux yeux d'Harry, devenaient d'ailleurs de plus en plus proche, que aucun de l'autre ne peut survivre tant que l'autre survit ...

il raconta la prophétie en entier, et quand il eut finit, on aurait pu dire que ses amis sortaient d'un enterrement, sauf Ron, qui avait pris un air sérieux :

-allons les filles, ce n'est pas comme si Harry était déjà mort, bien au contraire. Dans cette prophétie, je vois trois choses : deux bonnes et une mauvaise : la mauvaise, c'était Harry devra soit devenir un meurtrier, encore que dans ce cas-là on puisse surtout l'appeler sauveur de L'Humanité, soit devenir un fantôme. Maintenant, passons aux choses agréables : la première, c'est que même si Harry saute de La Tour d'astronomie, il ne mourra pas, puisque seul Voldemort peut le tuer, ce qui explique entre autres pourquoi tu es toujours en vie après chaque match de Quidditch ! Dit Ron avec son humour sarcastique, s'attirant par là les regards noirs des deux jeunes filles. Il enchaîna, sans se laisser démonter :

-la dernière nouvelle, selon moi, c'est que Harry s'est retrouvé cinq fois confronté à Voldemort, et il a survécu ces cinq fois, même si quelquefois il y a laissé des plumes, voire même des membres de sa famille, mais Harry, tu lui as quand même échappé cinq fois ! Et je pense que cette force que le seigneur de ténèbres ignore t'a aidé ces cinq fois, et qu'elle t'aidera encore. D'ailleurs, je me demande, vu ton état physique et ta nouvelle assurance, si par hasard, tu n'aurais pas trouvé cette force ...

Harry était surpris de la confiance que mettait en lui Ron, son meilleur ami. Par ailleurs, vu les têtes d'Hermione et de Ginny, il n'était pas le seul. Il était très fier de pouvoir compter sur son ami comme il l'avait toujours voulu. Ron, aux yeux de Harry, était aussi devenu très perspicace. En effet, il avait réussi à deviner le lien entre la prophétie et sa descendance avec Gryffondor.

Hermione et Ginny, qui semblaient avoir un peu honte d'être défaitistes, mais surtout être dépassées par Ron, qui ne semblait pas pourtant être très fin et réfléchir beaucoup, prirent la parole, enfin, surtout Ginny, qui fut approuvée vivement par Hermione :

-Harry, cela fait maintenant bientôt six ans que nous sommes amis avec toi, tu nous as beaucoup aidé, et nous avons essayé, tant bien que mal de t'aider aussi. Saches que nous serons derrière toi quoi que tu fasses.

-je vous remercie énormément, et je vous promets à mon tour que je ne vous laisserai pas tomber.

Après ces paroles qui lui semblaient un peu trop émotionnelles, Ron pris la parole, et, pour la seconde fois de la journée, ce qui constituait presque miracle, eu une bonne idée :

-si on faisait un Quidditch ?

Les quatre amis partirent donc jouer dehors, avec le restant de la famille Weasley. Harry était heureux, ses soucis s'envolaient, il savourait ce moment de détente avec sa seule vraie famille depuis la mort de ses parents. Il ne se doutait pas qu'il venait, il y a quelques minutes, de sceller le pacte qui formerait la confrérie du griffon doré.


Geobabault

Je suis désolé, ce chapitre est plus court, mais j'ai de plus en plus de travail, et de plus en plus de mal à faire apparaître les chapitre à temps

Je remercie tous mes reviewers, et plus particulièrement ma corecrice, serena 24, etant donné que fingolfin ne donne pas de signes de vie pr l'instant, mais c'est pas grave.

Bonne lecture!

(ah non, ca fallait le mettre au début du chapitre...)