Bon, il ne se passe pas grand chose dans ce chap., du moins du point de vue de l'histoire principale.

Une fic vient de commencer il n'y a pas longtemps, il s'agit de celle d'arnaldus, et je la trouve vraiment bien. Allez voir !!

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Harry se réveilla ce matin-là d'excellente humeur, comme c'était le cas depuis maintenant dix jours qu'il était chez les Weasley. Pendant ces dix jours, il s'était amusé comme un fou. Entre les matchs de Quidditch, le dégnomage du jardin, ainsi que les petits duels, sans oublier de longues soirées à discuter, où Harry s'était aperçu que Ginny avait remarquablement mûri. Elle était plus réfléchie, ses arguments étaient toujours bons, elle lui lançait quelquefois des oeillades qui lui faisaient papillonner le ventre. Malgré tout cela, Harry n'avait toujours pas parlé à ses amis de son héritage magique, car il n'avait tout d'abord pas trouvé d'intérêt, puis ensuite l'idée qui avait germé dans sa tête le retenait.

Ce matin, dans le terrier, tout le monde était réveillé, mais seul Harry n'était pas encore levé. Lorsque Ginny alla déjeuner ce matin, il y avait à table Ron, Hermione, et son père. Sa mère était à la cuisine, en train de préparer des oeufs au bacon. Aujourd'hui, elle était dans une forme époustouflante. En effet, hier soir, pendant leur traditionnelle discussion, Harry avait fait quelques allusions à elle, du genre : « c'est vrai que j'ai un faible pour les rousses », « c'est vrai que dans ta maison Ron, la beauté est omniprésente. », « Tiens Ginny, tu veux faire une partie d'échecs avec moi, on ne connaît jamais assez bien la partie adverse ... ». Rien de très sérieux certes, mais assez pour la rendre joyeuse une journée entière. De plus, elle avait remarqué que Harry portait son pendentif.

Elle alla s'asseoir à table en sautillant, le sourire aux lèvres, en faisant la bise à tout le monde. Sa bonne humeur était visible, ce que d'ailleurs sa mère ne se priva pas de remarquer :

-- eh bien Ginny, qu'est-ce qui t'arrive ?

-- oh, je ne sais pas, je suis simplement de bonne humeur et j'ai de l'énergie à revendre.

--on dirait que tu as mangé du lion... dit sa mère, ne se rendant pas compte de l'allusion à Harry.

Touché.

Ginny devint rouge presque instantanément. À table, Ron et Hermione, qui avait remarqué le petit manège de Harry et de Ginny, avaient grand-peine a présenter un visage calme. M. Weasley, quant à lui, avait un sourire en coin, mais à part cela, aucune émotion ne semblait le traverser.

Ginny, une fois son embarras passé, eut une sensation de légère colère. En effet, Ron et Hermione se moquaient légèrement d'eux, mais ils n'étaient pas mieux, bien au contraire. Il y a quatre jours, les jumeaux sont arrivés à la maison avec un étrange sourire sur les lèvres, ce qui ne laissait naturellement rien présager de bon. Ils ont salué tout le monde, et terminé par Harry, en lui chuchotant des choses à voix basse. Bien sûr, Ginny ne savait pas qu'ils avaient en fait proposé à Harry divers accessoires plutôt douteux. Harry, après avoir entendu les jumeaux, n'osait plus regarder Ginny dans les yeux. En voyant le résultat, fiers d'eux-mêmes, les jumeaux allèrent voir Hermione, et lui proposaient des bonbons :

-- voyons Hermione, c'est pour signer notre réconciliation, maintenant que nous ne sommes plus à Poudlard, je pense que la paix entre la préfete et les anciens plus grands farceurs de l'école peut être signée. Dit Georges, ou bien Fred.

-- et puis, entre nous, tu ne trouves pas que pour séduire Ron, il faudrait te décoincer un peu ? Renchérit Fred, ou bien Georges.

Hermione, déjà rouge de confusion, essayait de sauver les apparences :

-- je ne cherche pas à séduire Ron, mais ces bonbons ont l'air appétissants, donnes-moi en un.

Les jumeaux, ravis que Hermione morde à l'hameçon, n'insistèrent pas sur leur frère. Hermione prit le bonbon, et le mangea. Au grand étonnement de tous, sauf des jumeaux, il ne se passa rien. La plus surprise était naturellement Hermione, qui s'était préparé à quelque chose d'horrible.

Le dîner commença sans encombre, tout le monde ayant oublié le bonbon que Hermione avait avalé, sauf les jumeaux, qui avaient encore leur sourire en coin. Vers le milieu du repas, Ron faillit s'étouffer avec son morceau de viande, et regarda Hermione avec un air ahuri. Ginny, elle, secouait la tête de désespoir. Elle seule à table avait remarqué que Hermione faisait du pied à Ron, et son idiot de frère avait tellement été surpris qu'il avait ameuté toute la table. Heureusement, personne d'autre n'avait l'air de comprendre, mais les jumeaux avaient leur habituel sourire en coin, encore et toujours. Quand soudain, elle comprit. Elle regardait les jumeaux avec étonnement, et colère.

En effet, elle s'était dit au début que, bien que Hermione soit un peu coincée, elle avait peut-être marre d'attendre que son frère agisse, alors elle avait sûrement décidé de prendre les choses en main. Mais ce qui l'avait étonnée, c'était que sa nouvelle tactique était un peu trop violente pour elle, et cela ne lui ressemblait pas. Elle réalisa alors que le comportement d'Hermione était un peu bizarre. Oui, bien sur, le bonbon que les jumeaux avaient donné à Hermione devait être la cause de son nouveau comportement. Lorsque les jumeaux remarquèrent leur sœur qui les regardait d'un air étonné, ils lui sourirent de plus belle, et Ginny put lire sur leurs lèvres : « le meilleur va venir ! ».

Le sourire sur les lèvres des jumeaux ne voulait rien dire de bon. La dernière fois qu'ils avaient ce sourire, Poudlard était plein de feux d'artifices et un marécage était apparu dans un couloir ! Elle décida de reporter son regard sur Hermione, attendant la suite, étant malgré elle un peu amusée par la situation, mais inquiète car quelquefois les jumeaux allaient un peu loin.

Hermione avait une drôle de lueur dans les yeux, semblait rêveuse, et regardait Ron comme un chat regarde sa proie. Son frère, quant à lui, semblait complètement paniqué, et apparemment s'attendait à ce que Hermione bondisse par-dessus la table et lui saute dessus à tout moment. Harry semblait lui aussi voir leur petit manège et semblait très amusé par la situation. Il ne devait pas savoir pour le bonbon des jumeaux, sinon il aurait plutôt une expression inquiète sur le visage. Lui aussi semblait s'attendre à ce que Hermione bondisse sur Ron.

Et c'est ce qu'elle fit.

Hermione se leva, et toisa Ron, qui maintenant commençait à trembler de tous ses membres. Mais elle s'éloigna de la table. Ron semblait soulagé. Mais le repos fut de courte durée. Hermione se mit à courir vers Ron, sauta par-dessus la table, Emportant Ron dans son élan. Elle le plaqua à terre :

--RON WEASLEY, QUAND VAS TU ENFIN TE DECIDER ? J'EN AI MARRE D'ATTENDRE !

Elle était à califourchon sur lui, se pencha et lui donna un baiser pas très chaste.

Elle se releva ensuite, elle était rouge :

--oh Ron, je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris, je ne me contrôlais plus.

Ron, lui, n'avait pas bougé depuis cela, il était immobile, ouvrait la bouche pour dire quelque chose puis la refermais immédiatement, pensant sûrement que ce qu'il allait dire n'était pas approprié.

Harry était mort de rire, il se tenait les côtes et fut rattrapé de justesse par Fred, qui en profita pour lui jeter à l'oreille :

--On a du se tromper dans les doses, peut être un peu trop de gingembre...

Harry regarda Georges et Fred, ou alors Fred et Georges, puis éclata de rire.

-Qu'est ce que t'on dit mes fils pour te faire rire autant Harry ?

Son rire s'effaça presque aussitôt. Molly Weasley, redoutable matriarche, se tenait devant lui, sa poêle à la main, tapant du pied.

Fred (ou Georges) Prit la parole pour sauver Harry :

En fait maman..., tu vois..., on en avait marre qu'ils se chicanent...en fait...sont faits l'un pour l'autre...bonbon...gingembre...Hermione...secouer Ron...ça a bien marché...un peu trop même, enfin...Bientôt en vente....

Voyant qu'il s'enfonçait, Georges (ou Fred), dit à son frère :

-on ferait bien d'y aller, frérot.

-hum, ça me paraît une bonne idée, cher associé.

-que dirais tu de... MAINTENANT !

Ils transplanèrent immédiatement, sous les yeux ébahis de toute la famille. Hermione monta dans la chambre de Ginny, et on ne la revit plus pendant 2 jours.

Ginny alla s'asseoir près de Ron et Hermione et leur chuchota :

-Ron attention, Hermione va te sauter dessus....

Leur sourire s'effaça aussitôt, et la bonne humeur de Ginny revint.

Au bout de quelques minutes, Harry arriva à table et salua tout le monde, en faisant un sourire magnifique à Ginny, ce qui la rendit encore plus joyeuse.

Molly arriva à table et servit du bacon à Harry.

-Tiens Harry mon chéri, aujourd'hui vous aurez besoin de ça, nous allons au chemin de Traverse, et je ne veux pas qu'un de vous se sente mal car il aurait mal mangé. Quand vous aurez fini, vous irez vous préparer, et l'on partira aussitôt.

Tous se dépêchèrent de finir de manger, et ce fut ensuite la ruée vers les chambres.

Harry suivait Ron dans sa chambre. Quand il entra, Ron referma la porte derrière lui.

- Harry, faut qu'on parle.

-De quoi ? Harry était un peu inquiet du ton que Ron utilisait, car cela présageait de mauvaises circonstances.

-Mais de ton escouade rapprochée, bien sur !

-Non Ron, sérieusement

-Papa m'a dit de te dire que Dumbledore avait informé l'ordre du phénix et Fudge à propos de la prophétie. Il m'a aussi dit de te donner ça.

Il donna à Harry une montre qui semblait être une réplique de l'Horloge des Weasley, sauf qu'il n'y avait qu'une seule aiguille, où était écrit Harry Potter. Au dos de la montre se trouvaient 11 autres aiguilles.

C'est à la fois un portoloin et une montre de mage. Si tu déplaces ton aiguille, alors la montre fera office de portoloin et t'emmèneras là où tu auras mis ton aiguille. Harry regarda sa montre : en effet, il y avait diverses positions : Poudlard, le terrier, Ste mangouste, ministère de la magie, chemin de Traverse. Les positions de la montre se règlent suivant les endroits. Ainsi, si tu vas souvent à Azkaban, ce que je ne te souhaite pas, une position de la montre sera créée.

--merci Ron, c'est sympa.

--Oh mais ce n'est pas moi, ni les Weasley, c'est l'ordre du phénix qui te l'offre.

--Ah...

Il mit la montre à son poignet et désigna 3 nouvelles aiguilles : Ginny, Ron, Hermione.

--Ah oui, j'ai failli oublier, Papa m'a aussi dit de te prévenir que des hommes étranges vont peut être nous suivre, ce sont soit des aurors, soit des membres de l'ordre. Il n'y a que Fudge qui a été mis au courant, mais les aurors te protègent, bien qu'ils ne sachent pas pourquoi.

--Ca doit les énerver...

--Pas tant que ça, vu que tu leur as épargné beaucoup de travail pendant 15 ans.

--Et comment Dumbledore sait il que les aurors ne sont pas au courant ?

--Il a placé le sortilège de fidélitas sur ceux qui connaissent la prophétie. Evidemment, vu qu'il y a beaucoup de monde qui la connaît maintenant, le sortilège est plus faible, mais papa pense que cela suffira à te protéger pendant un bout de temps

--Cela veut dire que je ne peux pas le dire à qui je veux ?

--A moins que tu sois le gardien du secret, ça risque d'être dur, je pense.

Même s'il ne le montrait pas, Harry était très énervé. Ainsi Dumbledore l'empêchait de révéler des choses qui le concernaient lui, Harry Potter ! Il allait falloir qu'il mette les choses au point avec le directeur la prochaine fois qu'il le verrait.

Je suis extrêmement confus pour le retard, mais la suite viendra... un jour !

Peut être que si j'ai assez de reviews, cela va m'encourager à faire plus vite...

Même si je suis déjà très content d'en avoir autant, merci beaucoup

Bon,

Sur ce je vous souhaite bonne continuation, et je vais essayer de faire aussi vite que possible pour la suite.

Geobabault