C'est un jour entre deux fêtes...

pâques a eu lieu hier, le 27 mars, alors... JOYEUSE PÂQUES À TOUS! essayez de ne pas vous intoxiquer au chocolat!

et demain, le 29 mars,c'est ma fête! alors ze suis tute joyeuse et j'ai décidé de poster aujourd'hui!

DISCLAMER: tous les personnages de cette fic ou presque appartiennet à J. K Rowling

RAR

Lapieuvredudésert : Oo pouahaha j'aime bien tes réponses :P. Mais bon, je sais qu'il y a pas de bisous, il y en aura plus tard, mais un changement trop radicale, du « moi pas t'aimer » à « moi aimer toi à la folie » et bah je trouve ça… surréaliste… Et puis il en faut bien un, chapitre triste, non? Pour ce qui est de Ryry aveugle… Pas d'excuse, je voulais le mettre comme ça! La vérité peu choquer incroyablement… on peut très bien passer du jour au lendemain de personne qui voit à personne aveugle.

Onarluca : lol pas compliquée comme review! Simple et elle dit tout! heureuse que ça t'aie plus!

Nyonoshii : Heureuse de voir que ça te plaît bien! Pour ce qui est de Harry aveugle, il n'y a en effet pas beaucoup de fic qui le mettent comme ça… mais je suis pas celle qui innove, j'ai lue une fic carrément génial qui met Harry aveugle aussi… - Les yeux du cœur (id:1862399). Je te conseille de la lire, parce qu'elle est vraiment bonne !

Vert emeraude : par un objet moldu aux premiers abords, totalement inoffensif.

(excusez les fautes)


CHAPITRE 3

Le tremblement finit par cesser, au grand soulagement des deux garçons immobiles au centre de la pièce.

- Je veux sortir d'iciiiii!

Sous les yeux étonnés de Draco, Harry couru comme un fou pour aller se fracasser la tête sur le mur, avant de se relever et de commencer à le taper de toutes ses forces. Le blond observa ce petit jeu, un sourire moqueur sur ses lèvres. Plus ennemi? Au diable cette constatation, détester Potter, c'était bien trop bon!

- Il n'y a pas de sortie possible, cher Potter, et tu le sais! dit le blond, plus ironique que jamais.

- On est rentré ici, donc il y a forcément une sortie, crétin! lâcha hargneusement le Survivant à Malfoy.

Harry se retourna, comme s'il était décidé à se rendre de l'autre côté de la minuscule pièce, murmurant des « marre, marre, marre… » sans discontinuer.

Draco le regardait faire sans sourciller, se demandant quand diable il allait cesser de tourner en rond comme ça.

Après dix minutes, au cours desquelles le Survivant avait commencé à bouger les bras n'importe comment, baguette à la main, en murmurant des formules plus inappropriées les unes que les autres, le blond décida d'agir. Il s'avança vers Potter, ouvrit la bouche pour lui dire quelque chose…

Et se ramassa une baffe magistrale dans l'œil. Tout ça accompagné, bien sûr, d'un juron.

Suite à cet accident, ils pestèrent quelques minutes l'un contre l'autre, avant que Harry ne tente dérisoirement de frapper son compagnon d'infortune. Draco n'eût même pas à bouger; la main de l'autre passa dans le vide. Suivant les lois de la physique, Harry suivit son bras et se retrouva étendu par terre, sous le rire moqueur du blond.

Ce dernier ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait l'air franchement stupide. Jouait-il la comédie? Ou il faisait exprès de tomber partout? Il aurait dû avoir le temps de s'habituer à sa cécité, depuis le temps…

Son esprit s'arrêta. Le temps. Oui, le temps… depuis quand Potter était-il aveugle? Ça ne devait évidemment pas avoir commencé il y avait bien longtemps…

De son côté, Harry ronchonnait contre l'idiot de Malfoy et contre lui-même. Qu'est-ce qui lui avait pris, aussi, de faire l'imbécile devant lui?

- Comment t'es devenu aveugle?

Le garçon au cheveux noir, surprit par la question, se retourna et chercha en vain l'endroit d'où était venue la voix. À son étonnement, il senti des bras le relever et le mettre debout. Puis, on lui intima de répondre.

Il détourna la tête, honteux de la façon dont il était devenu aveugle. Oh, oui, ce n'était pas de sa faute et il le savait; mais ce n'était tout de même pas intelligent…

- moncousinabriséunobjetetjaireçuleproduitchimiquedanslesyeux, marmonna le survivant.

- Quoi? Ne pu que répondre Malfoy, n'ayant pas décodé la phrase dite par son ennemi dans son langage Potterrien.

Harry prit une grande inspiration et répéta plus lentement :

- Mon cousin a brisé un objet et j'ai reçu le produit chimique qu'il contenait dans les yeux. T'as le résultat devant toi.

Et il détourna la tête. Stupide cousin! Stupide cadeau de son oncle! Stupides caprices de Dudley! Stupides moldus avec leur inventions dangereuses!

- Et c'était quoi l'objet? demanda le blond, curieux.

Harry l'observa sans le voir.

- Une stupidité moldue dont le nom t'es sûrement totalement inconnu, répondit Harry, en colère.

- Ah, répliqua avec hésitation Draco, croyant que son… ennemi était fâché contre lui.

Ceci dit, le Survivant tourna le dos au blond et décida qu'il était temps d'aller faire un tour ailleurs. Suivant son idée de géni, il avança… et rencontra le mur. Nouvelle série de juron qui fit sourire Draco.

Ce dernier s'avança et prit le bras de Harry qui se retourna, surprit.

- Écoute, Potter…

- Harry. Y'en a marre de toutes ces idioties de noms de famille. On est dans la même galère, autant faire en sorte que ça soit moins pénible!

- D'accord, soupira Draco. Donc, Potte… Harry, je crois qu'on ferait mieux de trouver comment on est entrés ici et non pas comment en sortir. Ça nous aiderait, tu ne crois pas?

Harry réfléchit un moment puis hoche positivement la tête. Il allait répondre, quand un bâillement inopportun l'interrompit.

- Il est quelle heure? questionna le Survivant à son compagnon.

- Je ne sais pas… je ne suis pas une horloge ambulante, figure toi!

Harry tâtonna çà et là et finit par trouver l'emplacement du visage de Draco. Il monta son poignet pour mettre sa montre au même niveau (ou à peu près) des yeux du jeune Malfoy, et appuya sur le bouton de lumière.

Draco, surprit, observa la lueur bleue qui semblait émaner du petit objet carré. Un espèce de bracelet, à ce qu'il pouvait en voir. C'était une chose totalement étrange pour lui. Pour la première fois de sa vie, il pesta contre sa totale ignorance des Moldus. Finalement, il remarqua les petits chiffres noirs qu'éclairait la petite lumière bleue(1).

- Quatre, deux petit points, trente-six.

- Déjà quatre heures trente-six? répondit Harry, passablement surprit. Je comprend qu'on soit si fatigués, alors.

- Rectification : TU es fatigué, Pot… Harry, lâcha hargneusement Draco, se rattrapant de justesse.

- C'est ça, oui. Mais c'est pas moi qui baille à la lune depuis tout-à-l'heure.

Draco ferma les yeux, puis les rouvrit, incapable de répliquer à la plus juste des vérités. Il soupira et alla s'étendre au pied du mur. Il observa un instant l'autre jeune homme qui tâtonnait çà et là pour finalement s'assoire au pied du mur d'en face.

« Il est étrange, Potter, se dit-il. Je me demande quand son cousin a brisé cet objet… »

- Au fait, P… Harry, t'es aveugle depuis combien de temps?

Harry releva la tête et sembla réfléchir.

- Deux jours et quelques heures, je crois, répondit-il avec détachement.

« Deux jours? C'est vrai que ça ne fait pas bien longtemps » se dit Draco tandis que les premières vapeurs du sommeil commençaient à s'insinuer dans son esprit. « Je me demande comment sa famille a réagit quand elle a su… »

Puis, silence. Les deux garçons s'endormirent.

°°°

5h00, rêve de Draco Malfoy.

Il est pris dans un tourbillon bleu qui le dépose doucement devant le 4 Privet Drive. À l'avant de la maison, un petit garçon aux cheveux très noir est en train de travailler sur la pelouse. Il semble avoir très chaud. Alors seulement Draco remarque qu'un soleil tapant inonde le terrain.

Draco s'approche et découvre l'identité du petit garçon.

C'est Harry Potter. Et il ne semble pas très âgé. Quatre ans, tout au plus.

- Harry, tu as bientôt fini?

Un gros homme sort de la maison, avec, à la main, un verre d'eau qu'il boit devant le petit garçon. Puis, le gros monsieur observe son terrain et se retourne par la suite vers Harry.

- Harry, à six ans, tu es supposé travailler plus vite que ça! Tu devrais avoir fini de désherber le terrain, à présent, mais ce n'est pas terminé. Pour la peine, tu n'auras pas de souper ce soir.

Le petit garçon baissa la tête, honteux.

- Oui, oncle Vernon. Je peux avoir un verre d'eau?

Le gros homme regarda un instant l'enfant.

- Non, Harry. Tu pourras boire quand tu auras fini de désherber.

Avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit, Draco est pris dans un autre tourbillon, noir cette fois. Il se sent posé sur le sol. En levant la tête, il aperçoit Harry, debout devant un bac à sable, dans un parc.

En s'approchant, il voit, dessiné dans le sable, un gâteau avec dix bougies.

- Fais un vœu, Harry. Dix ans, c'est un gros chiffre! J'espère que tu passeras une belle journée…

- HARRY JAMES POTTER!

Draco se retourne en sursaut et il voit une personne avec un très, très long cou courir vers Harry.

- Oui, tante Pétunia? demande le petit garçon, effrayé.

- Je te demande d'arroser les plantes et toi, qu'est-ce que tu fais? TU VIENS JOUER DANS LE PARC! Tu sais très bien que tu n'en a pas le droit tant que tu n'a pas finit de travailler!

La tante Pétunia agrippe le bras de Harry et le traîne jusqu'à leur maison. Draco les suit et réussit à entrer dans leur maison. Il voit la dame ouvrir la porte d'un petit placard et lancer Harry à l'intérieur.

Puis, elle s'en va. Draco s'approche à son tour de l'endroit et entend le garçon parler avec une voix très ironique.

- Bien sûr, tante Pétunia. Et pourquoi Dudley il ne travaille pas? Mais parce qu'il est votre fils hein? Ce cher cousin… je le déteste…

°°°

Draco se réveilla, en sueur au même endroit où il s'était endormi.

- Tu as tout vu, hein?

Harry, assis à l'autre bout de la pièce, tremblai de rage. À l'air furieux de son visage, Draco comprit que lui aussi il avait tout revu.

- Fichu salle! Je me disait bien, aussi, qu'elle était pleine de magie!

Le blond acquiesça. Bien qu'il se demandait toujours comment le sort avait fait pour qu'il découvre une partie de la jeunesse de son cher ennemi…

Cher ennemi?

Oui, c'était en partie vrai…

Il se secoua la tête et se leva. Puis, il se figea.

Au dessus de la tête de Potter se trouvait un bien étrange dessin.

Un lion et un serpent se battaient. Un lion noir et un serpent blanc.

- Une trop grande similitude pour être une simple coïncidence, murmura-t-il, plus pour lui même que pour son ennemi.

- Quoi? demanda ledit ennemi, pris au dépourvu.

Draco s'approcha du dessin tandis que Harry se levait. Bien sûr, en sa qualité d'aveugle, il se retenu au mur pour ne pas tomber. Mais sa main se posa à l'endroit même où la patte du lion touchait la tête du serpent.

Sous l'œil effaré du blond, le Survivant s'écroula.

°.°.°

6h00, dans l'esprit de Harry Potter

Dans un pop sonore, Harry apparaît dans une grande chambre bleue nuit. Dans l'un des coins de cette chambre se trouve un petit garçon d'environ six ans aux cheveux d'anges à la mine triste. Il joue avec un serpent vert et un lion doré, tous deux miniatures. Le garçon prend le serpent dans sa main et lui parle :

- Aller, Serpentard, il ne faut pas être méchant avec ton ami Gryffondor, il ne t'a rien fait.

- Oui, Draco, fait le serpent d'une toute petite voix. Mais je n'y peux rien, il faut que je sois méchant avec lui, sinon ton père va te faire mal.

- Oui, mais père n'est pas là pour l'instant, alors soit gentil avec Gryffondor. Viens ici, Gryffy.

Le petit lion rejoint alors le serpent et les deux animaux commencent à jouer ensemble, comme de bons amis.

- DRACO LUCIUS MALFOY! hurle soudain une voix d'homme, Combien de fois t'ai-je dit que les lions et les serpents ne s'entendent pas? Tu ne peux pas aller à l'encontre de leur nature, comprit?

Le petit garçon baisse la tête, troublé. Il déteste quand son père lui crie après.

Lucius s'approche du petit et le prend dans ses bras. Il le regarde une minute dans les yeux puis lui assène une gifle retentissante. Les yeux de l'enfant s'embrouillent de larmes et il s'accroche à son père.

- Je suis désolé, père, je ne le ferai plus, promit-il dans l'oreille de son paternel.

Celui-ci sourit et lui donne un baisé sur la joue meurtrie de son rejeton.

- Je savais que tu comprendrais, fils. On ne peut pas faire confiance aux lions. Ils sont paresseux et fourbes. Mais les serpents, sous leurs airs dangereux, savent se montrer plus digne.

Le plus vieux des Malfoy garde son enfant encore quelques instants dans ses bras, puis le dépose par terre, près de ses deux animaux.

- Mais pourquoi tu m'as donné un petit lion pur ma fête s'ils sont méchants?

- Pour te montrer que leur comportement ne différencie guère de celui des Homme, fils.

Puis, sous le regard interrogateur de son garçon, il ajoute :

- Tu comprendras à Poudlard, petit.

Puis l'homme s'en va, laissant Draco seul avec ses deux animaux. Ces derniers l'observent sans rien dire.

- Pourtant, dit le petit blond au serpent, c'est toi qui était méchant, tantôt…

°.°.°

Harry ouvrit les yeux, étonné de ce qu'il venait de voir. Draco, face à lui, est sidéré. Il ne se souvenait décidément plus de cet entretient avec son père.

- Tu as de la chance d'être aimé de la sorte par ton père, Draco.

Surprit, le blond porta son attention sur l'homme accroupi à ses pieds. Il eût la surprise de voir une larme s'échapper des yeux sans émotion de son compagnon.

Sans trop savoir pourquoi, il se baissa et le prit dans ses bras. Ils restèrent ainsi, sans bouger, Harry pleurant sur l'épaule de Draco sans que ce dernier ne se moque de lui. À vrai dire, il en était incapable.

C'était injuste. Tout simplement injuste que le brun n'ait pas pu avoir une vraie enfance. Injuste qu'il n'ait pas pu être aimé à sa juste valeur par les gens de sa famille. Injuste qu'il n'ait pas eu des parents aimant et bons.

« Peut-être, pensa Draco, s'étonnant lui-même de ses pensées, peut-être que je pourrais lui offrir, moi, cet amour qu'il n'a jamais eu… ». Il secoua la tête. « non, impossible. Pour ça, il faudrait que je l'aime. Et pour ça, il faudrait qu'il ne soit pas à Gryffondor… »

Il bloqua sur ses pensées. Inconcevable. Totalement inconcevable.

« Il est totalement idiot, mon raisonnement. C'est le serpent qui a commencé à être méchant avec le lion; le lion n'a fait que se défendre. Comment ai-je pu être idiot à ce point… »

- Bien raisonné, Draco Malfoy; maintenant seulement, vous pourrez, vous et votre ami, tenter de sortir de cet endroit qui, sois dit en passant, n'est nulle part sur Terre.

Harry reconnu la voix dès le premier son. Et il s'agrippa encore plus fortement au bras de Draco.


(1) On oublie pas que dans le monde des sorciers, les objets électroniques moldus ne fonctionnent pas. Il est donc tout à fait normal que Draco ignore totalement ce qu'est une montre.
Sincèrement, je trouve ce nouveau chapitre quelque peut… étrange, non?

En fait, je trouve que ma fic est complètement étrange…

Enfin!

Peu importe, elle est bien pareille!

Et vous, vous avez trouvé comment?

Bizouxx et au prochain chapp!