Parfois la mort semble une meilleure solution….
Chapitre 10 : Roses rouges.
Hermione et Ron venaient de sortir de l'hôpital sorcier. Londres grouillait de gens, tous aussi pressés les une que les autres. Tous s'enfermant dans leur réalité, dans leur routine. Hermione portait sur un regard parfois envieux et parfois cruel. Envieux de leur insouciance, cruel de supériorité.
Ron la ramena chez elle. Il n'était pas sur de ce qu'il voulait, rester avec elle ou bien fuir loin de la jeune fille. Fuir pour tenter d'oublier, renier la vérité, comme il l'avait si souvent fait avec elle. Rester pour la protéger, la voir, être près d'elle. En grandissant, le roux avait espéré pouvoir passer au dessus de tout ça, reléguant ses sentiments sur le dos de l'adolescence. Mais maintenant il n'était plus un adolescent, et pourtant ces sentiments n'avaient pas changé du tout. Il fut coupé dans ses pensées par la jeune femme brune.
« Merci, Ron, elles sont magnifiques ! »
Hein ? Ce fut la seule chose qui parvient à se former dans l'esprit du roux. Hermione le regardait souriante.
« Les roses. »
Les roses ? Quelles roses ? De quoi elle parle, je n'ai jamais….
« Ron, ça ne va pas ? »
« Je…. Je n'ai jamais laissé de roses à ton attention…. »
« Mais, le bouquet…. Dans le salon…. »
Ron porta sur elle un regard inquiet, et lui qui était resté dans le hall, se dirigea d'un pas rapide dans le salon. En effet, il y avait sur la table un bouquet de roses rouges, posé bien en évidence, et sûrement pas par lui. Il s'approcha, un mot était posé près du vase.
'De belles roses rouges pour ton rétablissement !'
Tous se passait rapidement dans l'esprit du roux. Et pourtant, il n'arrivait pas à y mettre de sens. Hermione lui prit le mot des mains et le lut. Une douleur aigue lui traversa soudainement la poitrine, elle disparut aussitôt qu'elle croisa le regard de son ami.
« Hermione à qui as-tu dit que tu étais à l'hôpital ? »
« Per… personne, il n'y avait que toi, je…. Je ne sais pas de qui elle vienne, je pensais que c'était toi…. »
Sans prendre le temps de lui laisser finir, Ron lui attrapa la main, et l'entraîna dehors. Ils s'éloignèrent rapidement de la maison, d'après Hermione, le roux tentait de mettre le plus de distance entre eux et l'appartement de celle-ci.
'De belles roses rouges'
'Roses rouges'
'Rouges'
« Ron… attends… »
Hermione n'en pouvait plus, essoufflée, elle se sentait mal, les mots lui revenaient en mémoire, pourquoi celui-ci la déstabilisait à ce point, il devait représenter quelque chose, mais elle était bien incapable de dire quoi…
« Mione ? »
« Je…. Je ne me sens pas bien… »
« Je te ramène à Sainte Mangouste, tu n'auras jamais du sortir si tôt, je te l'avais dit ! »
« Non, ils ne peuvent rien, c'est autre chose, l'enquête, je ne sais pas…. »
« Mione, tu es blanche comme linge, il faut… »
« Non, il faut y retourner…. »
« Où ? »
« Au village, je suis sure que c'est là-bas… »
Hermione lui adressa un regard suppliant, elle semblait si sure d'elle, et pourtant tellement faible. Ron n'aimait pas ce regard, ou plutôt il l'aimait tellement qu'en s'en était déstabilisant.
« D'accord…. D'accord, on y retourna demain, ça te va ? »
« Oui…. »
Pourquoi avait-il le sentiment d'être faible face à elle. Il l'était et ça l'énervait et le comblait aussi. Comme si c'était là qu'était sa place, et cependant il avait sa stupide fierté de Weasley. Hermione regardait son visage, qui semblait se battre entre différentes expressions. Elle sourit bien malgré elle.
« Ronald Weasley aurait-il perdu son courage ? »
« Hey, je suis courageux, c'est toi qui est téméraire ! »
Hermione, se sentait mieux, elle passa son bras sous celui du roux et ils reprirent leur marche, maintenant se dirigeant vers la petite maison de celui-ci.
« Tu l'es ! »
« Non, je ne lui suis pas ! »
« si ! »
« Non ! »
Hermione se battait contre Ron gentiment dans la cuisine, apparemment Ron était quelque chose, mais Hermione n'arrivait pas à se souvenir quoi. Dans le fond n'avait pas vraiment d'importance, seul comptait sa victoire contre le roux. Ce dernier poussa un soupir de découragement.
« T'es encore plus buté qu'une mule ! »
« C'est toi qui me dit ça ! »
« Que sous entends-tu ? »
« Que de nous deux, je ne suis pas sure que se soit moi la plus têtue ! »
Ron leva les mains au ciel en signe d'abandon, de tout façon, il était maintenant habitué à perdre contre elle, et puis au fond de lui, ça lui plaisait de la voir gagner, elle avait alors ce petit air fier, ce regard indéfinissable. Hermione éclata de rire face à l'attitude de Ron. Il avait changé, à une époque il n'aurait jamais abandonné, même s'il avait tord, il avait mûrit.
« Quand as-tu changé Ron…. »
Cette question soudaine, et posé le plus sérieusement du monde déstabilisa l'interrogé. Hermione fixait ses grands yeux bleus, elle ne le taquinait plus, elle voulait savoir, où était passé le garçon qui rougissait, qui hurlait contre elle, qui cherchait sa place dans une famille nombreuse, qui était effrayé par les araignées.
« Quand tu es partit…. »
Ron s'était rapproché d'elle, Hermione ne pouvait détaché ses yeux de ce regard qui semblait presque vouloir sonder son âme.
« Pourquoi… »
Hermione ne bougeait pas, alors que Ron continuait de se rapprocher d'elle, toujours plus près.
« Tu n'étais plus là…. »
Un voile de tristesse passa devant ses yeux, Hermione se sentit soudain coupable, coupable d'être partie, partie loin de lui….
« Pardon… »
Ron était maintenant tellement proche d'elle qu'elle devait la tête pour ne rompre le contact avec ses yeux.
« Mais maintenant tu es là…. »
Hermione passa une main sur la joue du roux, il se penchait encore et toujours vers elle.
« Oui, je suis là… »
Hermione ferma les yeux, appréciant le contact de ses lèvres contre les siennes. Elle enroula ses bars autour de son cou, alors qu'il l'approchait encore de lui. Le doux combat de leurs lèvres, lui faisait tout oublier notamment le rôti dans le four. Mais celui-ci réussi à faire rappeler sa présence, aidé d'une fumée noire, et d'une odeur de brûler assez désagréable. Ils se séparèrent et se ruèrent vers le four, pour en sortir un rôti carbonisé. Ils échangèrent un regard, avant de partit dans un fou rire.
« Bien, tu aimes les pizzas ? »
Hermione fit oui de la tête. Il ouvrit le frigo pour en faire sortir une pizza congelée qui passa elle aussi dans le four. Hermione réduisit la distance entre eux, enlaçant le torse du roux. Après un regard tendre, ils s'embrassèrent de nouveau, plus passionnément, plus fougueusement. Ces baisers en amenaient d'autres, et bientôt s'en comprendre comment ni pourquoi, ils étaient allongés sur le canapé, totalement oublieux du monde, seul le corps de l'autre comptait.
Et voilà, bien ça y est, ils sont ensembles….. Ai-je besoin de dire que la pizza a connu le même destin tragique que le rôti ? Bis à tous !
Réponses aux reviews :
Castel : elle ne sent pas bien à chaque fois que quelqu'un parle de Drago, pas grand-chose de l'enquête pour l'instant, mais ça avance entre eux deux ! Biz
Servane : et bien pour une fois, tu as vu juste, pas trop déçue ? Pour les théories du tome 6, on a tous et des plus farfelues les unes que les autres ! Bisous
Axoo : bien, je te rassure aucun de vas mourir ! Contente ? Alors pour Drago, en effet tu as raison, le hasard ne s'appelle pas encore pit-chan ; lol ! Alors en suite pour ta suggestion, je dois dire que c'est à peu près ça ! En quelques sorte, un peu plus compliqué mais c'est presque ça, bravo en tout cas, tu m'impressionnes ! Vraiment ! Pour la chanson non je ne la connais pas, et je ne serais pas contre la connaître ! Merci et bisous
Jo : et bien voilà les choses ont grandement avancé pour ce petit couple que j'adore ! J'espère que ce chapitre t'a plus ! Biz' et merci
Larmes De Pluie : en effet Hermione se sent mal dès qu'on parle de Drago, cependant il ne lui a rien fait, enfin pas réellement…. Mystère… lol ! Merci et biz'
Loufette : un sort, tu crois ? Bah en fait c'est encore plus compliqué que ça, mais je ne vais pas t'expliquer c ne serait plus drôle ! Lol ! Merci et bisous !
Zabou : oui il y a aussi ce petit détail du « ami », que apparemment toi seule à noter, mais le plus gros n'était pas vraiment celui-la ! Merci et biz'
