Les jours se succédèrent, Hermione retourna trois fois à la cabane hurlante en raison de la pleine lune mais, Remus l'y emmenait parfois les week-ends et ils passaient la plupart de leur temps dans la bibliothèque, à lire ou à jouer du piano. Peu à peu, une certaine fièvre gagnait le château : les vacances de Noël approchaient. Le château serait désert cette année, tous les élèves retournant dans leur famille ainsi que les professeurs. Si la guerre avait eu une conséquence positive, c'était d'avoir ressouder les familles. Hermione, Remus, Harry et Sirius avaient été invité à passer les fêtes chez les Weasley, ce que tous avaient accepté avec joie. Toute la famille était réunie autour de la table de la cuisine, lorsque Remus et Hermione transplanèrent directement de Poudlard. Il venaient à peine de saluer tout le monde que Sirius et Harry apparaissaient dans un "plop" sonore. Les deux anciens maraudeurs se donnèrent l'accolade, pendant qu'Hermione sautait dans les bras de Harry. Ils ne s'étaient plus revu depuis les graduations. Et, bien qu'ils aient garder le contact par hiboux, le fait de revoir les autres leur faisait très plaisir. Lorsque les embrassades furent terminées, les conversations reprirent faisant régner un joyeux charivari dans toute la maison. Autour de la table, Harry, Ron et les jumeaux était pris dans une conversation passionnée sur le Quiddish et sur la nouvelle saison qui venait de commencer. Ils n'arrêtaient pas de poser des questions à Harry sur "ce que ça faisait de faire partie des meilleurs joueur professionnel de tous les temps et d'être le plus jeune attrapeur professionnel au monde". Les joues de Harry étaient aussi rouges que les cheveux de ses amis. Fleur et Mrs Weasley discutaient tout en préparant le repas, pendant que Mr Weasley avait entraîné Sirius dans son atelier, ayant besoin de son avis sur les réparations qu'il pourrait apporter à sa voiture volante. "Et puisque vous avez vous-même une motorocyclette volante… c'est bien comme ça que l'on dit n'est ce pas? Je vous disait donc que je pensait….". Remus eut un sourire devant le regard suppliant de son ami. Lorsqu'ils eurent disparut dans le jardin, il tourna la tête de nouveau vers les petits groupes qui s'étaient formés. Charlies, Percy et leurs femmes, Rowenna et Genièvre discutaient avec Bill qui tenait Cédric, son petit dernier dans ses bras. Les autres enfants couraient dans toutes les directions se poursuivant et jouant à chat. Il y avait les deux jumelle de Charlies, Mary et Claire, âgées de trois ans et Galahad, le fils de Percy qui avait deux ans et qui arrivait à peine à courir, ce qui ne l'empêchait pas de s'amuser autant que ses deux cousines. Dans le salon, il aperçu Hermione et Ginny en pleine conversation. Alors qu'il venait de franchir la porte pour les rejoindre, Hermione éclata de rire. Il se glissa derrière elles et alors que Hermione reprenait son souffle en lui souriant, il demanda.
- Et peut-on savoir ce qui vous fait rire à ce point?
- Ginny me racontait la dernière invention des jumeaux.
Il eut un sourire et la jeune Weasley enchaîna.
- Ils ont ensorceler toute les horloges de la maison. Pendant une semaine, elles on indiqué qu'il était l'heure de manger au beau milieu de la nuit ou celle du bain au lieu du dîner. Mais le plus drôle c'est que mon père ne s'en est rendu compte qu'il y a deux jours, quand ma mère les a fait tout réparer. Pendant toute la semaine, il a obéit scrupuleusement aux horloges.
Lupin partit à son tour d'un grand rire à l'image de Mr Weasley se levant en pyjama pour aller se servir au frigo, ou débarquant au ministère en pleine nuit parce que l'horloge lui avait dit qu'il était l'heure d'aller travailler.
Ce fut bientôt l'heure du repas, qui fut délicieux comme toujours. Sirius éclata de rire, lorsque Remus arriva à la table avec Hermione, tous les deux souriants à s'en décrocher la mâchoire.
- Et bien Lunard! J'espère que je serais inviter au mariage.
- Silence Patte-Molle! Ou je pourrait bien m'arrangé avec Dumbeldore pour te faire passer une semaine dans les donjons avec Severus!
Il y eut un éclat de rire général à l'expression de Sirius face à la menace. Rogue avait beaucoup changer depuis la fin de la guerre et était devenu plus aimable, mais Sirius et lui s'entendaient toujours comme chien et chat. Une fois que le calme fut un peu revenu, Mrs Weasley déposa sur la table un énorme plat fumant et le festin commença. Le dîner fut très joyeux, les plaisanterie fusant tout autours de la table. Ils passèrent ensuite la soirée au salon, à discuter, à jouer aux cartes, aux échecs sorciers. Remus, Sirius et les deux aînés des Weasley décidèrent de sortir marcher, ils proposèrent aux autres de les accompagnés mais tous refusèrent prétextant la fatigue ou une partie de cartes engagée.
Alors qu'ils venaient de s'arrêter en haut d'une colline pour reprendre leur souffle après la montée, les sens de Remus l'avertir d'une présence, mais avant qu'il ait eu le temps de prévenir les autres, une boulle de neige le heurta derrière la tête suivie d'une autre qui elle toucha Charlies dans le dos. Alors qu'ils se retournaient pour voir d'où venait l'attaque, Sirius reçu une boulle dans le visage. Celle-ci avait été lancée avec adresse par son filleul. Bientôt une guerre déclarée s'engagea. Les quatre aînés contre Harry, Hermione, Ron, et Ginny. Bientôt, les duels remplacèrent la guerre et pendant que chaque frère Weasley se chargeait d'un de leur cadet et Sirius de son filleul, Remus se retrouva face à Hermione qui riait tellement qu'elle ne parvenait plus à viser. Lorsque, épuisés, ils décidèrent de s'arrêter, ils entendaient encore les rire et les cris de Sirius, Harry, Ron et Charlies. Ginny et son frère semblaient s'être arrêter eux aussi. Les deux loups-garous s'effondrèrent dans la neige, la respiration haletante et les vêtements trempés. Ils restèrent ainsi quelques instants, chacun essayant de reprendre son souffle, les yeux perdu dans les étoiles. Lorsqu'ils purent enfin parler, ce fut Remus qui reprit la parole.
- Alors, le quel de vous a eu cette brillante idée?
- Harry… mais je crois que Ginny l'a eue à peu près en même temps.
Elle frissonna et sans un mot se blotti plus près de lui. Il l'entoura de son bras et il restèrent dans cette position quelques temps, jusqu'à ce que le bruit de pas se dirigeant dans leur direction fit se lever Remus. Il tendit la main à la jeune fille pour l'aider à se relever, et ils époussetèrent leur vêtements couverts de neige avant de rejoindre les autres.
La nuit commençait à être froide et Sirius se transforma en chien pour avoir plus chaud.
- Tricheur, le taquina Remus.
Quelques mètres plus loin, les trois frères Weasley décidèrent de faire la course pour se réchauffer. Et il ne resta bientôt plus qu'Harry, Hermione, Ginny et Lupin. Harry remarqua que les deux jeunes filles discutaient à voix basse et un coup d'œil sur son ancien professeur lui apprit qu'il l'avait remarquer lui aussi. Il tourna la tête vers elle et, sur le ton de la plaisanterie, leur demanda de quoi elles parlaient. Ce fut Ginny qui lui répondit.
- On se demandait combien de temps ça vous prendrait, messieurs, avant de nous prendre dans vos bras pour nous réchauffé.
Elle eut un coup d'œil appuyé à Harry qui s'empressa d'obéir avec le plus grand plaisir. Sur un sourire, Remus passa son bras autours des épaules Hermione, bien que dans une étreinte un peu moins possessive que celle de Harry et Ginny. Il continuèrent comme ça jusqu'au Terrier, le jeune couple oublieux de tout le reste et les deux autres se contentant de sourirent, heureux du bonheur de leurs amis. Au Terrier, tout le monde était déjà couchés à leur retour et ils se dirigèrent vers leur chambre. Harry partageait celle de Ron, juste à côté de celle de Ginny, et raccompagna la jeune rousse jusqu'à sa porte avant de rentrer. Celles d'Hermione et de Remus se trouvait dans la nouvelle aile qui avait été construite après la guerre. Mais ils décidèrent de prendre une dernière tasse de chocolat chaud avant d'aller dormir: ils se sentaient frigorifiés de cette bataille dans la neige. Alors qu'ils s'asseyaient sur le divan, leur tasse fumante à la main, Hermione se mit à parler. Sa voix était basse, à peine plus haute qu'un murmure pour ne pas réveiller les autres occupants de la maison.
- Merci pour cette belle journée.
- Je n'y était pour rien, c'est les Weasley qu'il faut que tu remercies. C'est eux qui nous ont invités.
- Oui mais c'est parce que tu es ici avec moi que la journée à été si magique.
Il tourna la tête vers elle, surpris. Elle avait baisser les yeux et fixait sa tasse comme si elle pouvait y lire tout les secrets du monde.
- Hermione?…
Mais il n'eut pas le temps d'aller plus loin. En un instant, elle avait redresser la tête, ses yeux s'étaient mis à briller d'un feu étrange et avant qu'il ait pu réaliser ce qui se passait, les lèvres de la jeune fille était sur les siennes. Sans prendre le temps de réfléchir, il se trouva en train de répondre au baiser avec toute la passion qui brûlait en lui depuis qu'il l'avait revue, si seule et désemparée, étendue en pleurs dans le parc de Poudlard.
Lorsque le baiser prit fin, les laissant tous les deux sans souffle, il lui fallut un moment avant de pouvoir articuler quelques chose.
- Waw!
C'était tout ce qui lui était venu à l'esprit. Elle sourit, ses yeux fixés aux siens. Il passa un bras autour de sa taille et l'attira contre lui. Elle blotti sa tête au creux de son épaule avec un soupir de bonheur.
- Depuis combien de temps?, demanda-t-il après un moment.
- Depuis que je me suis réveillée à Poudlard. Tu as été si gentil, si attentionné. Jusque là, je n'avait jamais vraiment réalisé à quel point tu comptait pour moi. Mais quand je t'ai vu, je n'ai plus pensé qu'à une chose: "Tous ira bien puisqu'il est avec moi".
- Oh Mia…
- Je t'aime Remus.
Il la serra un peu plus fort contre lui avant de murmurer doucement:
- Je t'aime aussi, Hermione.
Elle sourit, le bonheur remplissant son cœur au point qu'elle aurait pu croire qu'il allait éclater. Ils restèrent encore longtemps dans le salon, serrés l'un contre l'autre. Il ne cessait de caresser ses cheveux, murmurant de temps à autre son prénom comme s'il ne pouvait pas vraiment y croire.
Il était tard lorsqu'ils se dirigèrent, toujours enlacés vers leurs chambres. Ils restèrent tout les deux éveillés bien longtemps après s'être embrasser sur le pas de la porte pour se souhaiter une bonne nuit, devant leur yeux passant et repassant les images de la journée et de la soirée qu'ils venaient de passer.
