Auteure: O Pacific

Genre: Mélodramatique, souffrance interne et externe, peut-être de la romance et... on va le dire franchement d'la perversité (pour les vampires j'dis bien)

Avertissement: PG13 avec des risques de R pour infusion de sang une histoire de vampire n'est rien sans sang (non il ne s'agit d'un jeu de mots voulu) et je m'essaie au yaoi mais ça commence pas encore

Aide-mémoire: "italique" =pensées,

italique gras= des morceaux de la prophétie ou la lecture d'un perso ou c'est pour fair zoli mais vous allez très voir la différence


La Destinée de la Destruction
Partie 1

Chapitre 1
Qui suis-je?


"Je ne sais plus où j'en suis. Ma mémoire est trop confuse. Cela va faire la quatrième fois que je me fais kidnapper ce mois-ci et j'en ai marre. Pourquoi ils s'en prennent à moi? Pourquoi toujours moi? Et qu'est-ce que je fais ici? Qui suis-je? Depuis quelques mois, c'est comme si ma mémoire s'effaçait d'elle-même. Je ne sais même pas qui sont mes parents, mes amis, si j'en ai eu, et où j'habite. Pourquoi ça arrive à moi? Qu'est-ce que j'ai de différent des autres garçons de quatorze ans? Je suis un génie? Et alors, je ne me suis pas vraiment montré intelligent ces temps-ci. Très bête pour dire vrai. Même mon psy n'arrive pas à le croire. Psy? Voilà que je me mets à utiliser des expressions plus simples que jamais. J'ai vraiment un GROS problème. Autant mental que physique. Je suis enchaîné, poings et pieds liés, les yeux bandés dans ce qui est sûrement une cave. Soudainement, je hais la vie."[1]

Artemis gémit quand on retira le bandeau de sur ses yeux. La lumière était trop forte. Il y avait des gens autour de lui, mais il n'arrivait qu'à voir leurs silouhettes. Il était resté trop longtemps dans la noirceur et ses hôtes avaient décidé de mettre pleins phares sur lui.

«Qu'avez-vous l'intention de faire avec moi?, demanda Artemis comme il l'avait fait avec tout les autres.

- Tu vas voir. Tout va bien se passer., lui répondit une des silouhettes.

- Pourquoi? Qu'est-ce qui va se passer?»

On commença à le détacher et il commençait à avoir peur. Il avait beau s'agiter mais ils le tenaient fermement. Trop fermement.

"Super, je vais avoir des bleus. Peut-être que je n'aurais même pas la chance des les voir."

«Du calme, petit. Ça ne te fera presque pas mal., le rassura une voix malsaine.

- Mais qu'est-ce que vous allez me faire?», hurla Artemis au bord de la panique.

Il n'aimait pas du tout ce sentiment. Sa gorge lui serrait, sa vue s'embrouillait et son cœur battait trop vite. C'était de la panique pure.

«Lâchez-moi!»

Il voyait beaucoup plus clair maintenant. Surtout le couteau qui s'approchait de lui.

«Les autres ont peut-être échoué à cause de ce 'garde du corp', mais nous, on y arrivera.»

Il empoigna le bras d'Artemis et l'approcha de lui.

«Dommage qu'une si jolie frimousse comme toi doive mourir si jeune. Être vampire t'aurait fait du bien. Vraiment dommage.»[2]

Un orage éclata dehors. Une pluie torrentielle commença à tomber et les éclairs arrivèrent.

"Quelle mort dramatique. Un orage, un couteau.. Rien de plus dramatique. Si j'avais une chance de me sauver..."

Et la lumière disparut. Sans savoir pourquoi, Artemis mordit le bras qui le maintenait prisonnier. Ce fut une bonne idée puisque la main le lâcha.

«Merde! Il m'a mordu. T'es sûr qu'on l'a pas déjà transformé?

- Bien sûr! J'ai vérifié. Qui a fermé les lumières?

- Les plombs ont sauté, abruti. Quelqu'un m'a frôlé.»

"Comment je sors d'ici?"[3]

«C'est sûrement l'Élu, il m'a échappé. Attrapez-le!

- Facile à dire, on voit rien. C'est noir comme dans un four ici. Je crois que je l'ai!

- C'est mon bras ça.»

La porte de la cave s'ouvrit pour montrer une petite ombre se sauvant sous la pluie.

Artemis courut aussi vite qu'il le put, sans s'arrêter. Avec ses 'hôtes' qui le suivaient.

"Ils ne vont vraiment pas me lâcher."

Ila traversèrent ce qui semblait être des entrepôts abandonnés avant d'atteindre la ville. Il aurait pensé que maintenant en public, ils le lâcheraient, Eh bien, non! Ils le suivaient toujours mais avec plus de subtilité. Ça n'empêchera pas Artemis de continuer à courir tout en rentrant dans les autres sans prendre la peine de s'excuser. Il se retrouva pour voir où en étaient ses poursuivants quand il entendit le klaxon d'un camion. Il se retourna de nouveau pour voir le camion en question. Il regarda seulement les phares s'agrandirent comme figé.

Il ne vit pas sa vie se défiler sous ses yeux comme ça le serait s'il était dans un film à l'américaine. Il pensa plutôt au fait qu'il était peut-être de mourir, ici, frapper par un camion entouré de monde que de mourir un poignard dans le cœur dans une cave. Ça aurait passer pour un suicide vu son état.[4]

Quand il reprit contact avec la réalité, il se rendit compte que un ; il avait arrêté de respirer et que deux ; le camionneur lui demandait gentiment de crisser son camp de la bordel de route. Il était encore vivant.[5] La masse qui fonçait sur lui montrait que ses kidnappeurs avaient compris le camion ne ferait pas le travail à leurs places. Alors, Artemis prit ses jambes à son cou[6] vers un parc de l'autre côté de la rue. Il fut très heureux, même soulagé, de percuter un officier de policier. Il allait pouvoir se débarasser d'eux finalement.

«S'il vous plaît, monsieur., dit-il imitant parfaitement le léger accent du coin en laissant passer une frayeur non-retenue aux travers de ses yeux. Ne les laissez pas m'approcher, ils veulent me faire du mal[7].», rajouta-t-il en se cachant derrière son coéquipier.

L'officier regarda où l'enfant pointait avec tant de peur. Il avait bien des gens qui semblaient le suivre.

«Ne t'en fais pas, petit. Tu es en...»

Il s'interrompit en voyant que le petit en question s'était sauvé. C'était plus sérieux qu'il ne le pensait. Il se mit comme un mur, entre le gamin et ses agresseurs. Son partenaire de travail fit de même.

«On peut savoir où vous allez comme ça?»

Le chef du groupe regarda une fraction de seconde derrière lui avant qu'un autre vienne lui parler à sa place. L'excuse du neveu farceur, il l'a souvent entendu et aimait la réentendre encore et encore. Il prit son air du gars qui ne se laissait pas avoir facilement.

Quant au chef, il regarda la forme de l'Élu qui s'effaçait au loin. Cette future abomination les avait eu. Il grogna intérieurement mais s'arrêta en voyant une petite silouhette[8] sortir des bois pour justement observer l'Élu. Elle portait un grand – trop grand – imperméable beige et on voyait nettement ses cheveux blonds scintillaient sous la pluie. Blonds?

"Oh! Non..."

La silouhette tourna sur elle-même pour montrer qu'il s'agissait d'un jeune garçon au bord de l'adolescence aux yeux mauves. Couleur de l'améthyste. Le chef se rappela un bout de la prophétie.

Le blond aux yeux d'améthyste

Le transformera

"Oh, non..."

Et là commencera la venue de l'ère triste

Et là sa destinée s'amorcera

Le blond – Transformateur de l'Élu? – se désintéressa du spectacle et partit dans la direction que l'Élu où il avait filé.

Dès qu'il vut que le policier le croyait, Artemis décida de partir au plus vite. Il ne voulait pas être si les choses s'agravaient. Il courut, encore, dans la direction opposée. Au fin du compte, il se trouva dans une ruelle, agenouillé, les mains à plats sur sol en essayant de reprendre son souffle. Quand il se calma, tout s'effondra en lui. Il se relèva subitement et enfonça son poing dans le mur.[9] Il resta la tête basse, oubliant la douleur de sa main et laissant ses larmes se mêler à la pluie. Avec un soupir de désespoir, il se laissa glisser jusqu'au sol, ne prenant pas peine de sa joue qu'il éraflait contre la brique.

Pourquoi ça lui arrivait? Pourquoi il se sentait si mal?

Des pas s'approchaient de lui. Pas juste des pas.

Pourquoi il ne se souvenait pas? Pourquoi tant de pourquoi?

L'autre était juste à côté de lui, mais il ne l'apercevait pas.

«Qui suis-je?»


Alors comment vous trouvez? C'est comme un peu une nouvelle fic pour me faire pardonner de ma lenteur (paresse?) pour Le Chat. Ne vous inquiétez je n'arrête pas l'autre fic et elle sera depuis updatée (une semaine max ) Au cas où vous vous le demanderiez, oui Artemis souffrira beaucoup. Plus mentalement que physiquement mais quant même. Et non, je n'ai pas honte de faire souffrir mon perso favori, y va s'en sortir C'est le héros après tout. Et ça ne serait pas un mélodrame au bord d'une histoire d'amour de ce nom (qui est vraiment long) qui se respecte si le héros ne souffrait pas. Je vous signale qu'il s'agit de l'histoire d'une prophétie qui a été inventée spécialement pour cette fic (devinez par qui v) et que peut- être un jour je vous la donnerais en entier (Miwa l'aura sûrement, les joies d'être ma bêta-amie)

Sur ce bonnes reviews

Evil:Vraiment subtile, t'endors les lecteurs avant --"

O: ben quoi

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[1] Povre p'tit chou blah --"

[2] Vraiment pervers le gars! pwa!!! .° mon Arty!!!

[3] bonne question

[4] Arty suicidaire? Pas déjà?

Arty: o.O

[5] si tu entends des jurons, crois-moi t'es pas encore mort. Pas encore...

Arty: s'kour... --"

[6] il court, franchement j'comprends pas cette expression mais mon comique reste --"

[7] pas juste du mal, j'te rappelles qu'ils veulent te tuer Arty... désolé fatiguée

[8] c'est moi où j'ai déjà dit ce mot

Evil: un p'tit problème de vocabulaire peut-être?

[9] Comprenez qu'il n'est pas assez fort pour le faire franchement