Auteur : mimi yuy

Adresse : mimimuffinsyahoo.fr

Site : http : Fullmetal Alchimist

Genre : Rien de trop violent, trop sexuel, ni trop angst.. Donc un peu de tout en très faible dose ! Et quoique vous puissiez penser sur certains passages pas de yaoi ;p

Alchimiste d'état.

Partie 4

Il avait beau avoir travaillé dans cette seule optique depuis le massacre d'Isbhal, la lettre reçue ce jour lui laissait un goût amer dans la gorge.

Il venait de recevoir une promotion concédée suite à sa bonne gestion de la crise des homunculus et à ses faits d'armes notés comme héroïques lors de son combat contre Scar.

Mais quoi de moins étonnant ? Après tout, il avait éliminé l'ennemi numéro 1 du moment. Il leur était donc impossible de ne pas en faire état sans soulever une vague de protestation parmi les alchimistes d'état.

Combien de manipulation, d'hypocrisie et autre dessous de mains avait-il fallu pour en arriver là ?

Finalement peu importait.

L'essentiel était là…. sur ce courrier interne.

D'ici peu, le grade présent sur ses épaules allait changer.

Il venait d'apprendre qu'il montait dans la hiérarchie.

Il serait bientôt Major.

Ce jour-là, Roy Mustang partit étonnamment tôt de son bureau.

Une telle nouvelle valait bien d'être fêtée comme elle se devait.

Passant dans une petite épicerie, il acheta deux bouteilles choisies un peu au hasard.

Toute fête n'en était pas une sans alcool fort à profusion.

Quand il en ressortit, il pouvait voir le ciel s'assombrir.

La pluie n'allait certainement plus tarder à tomber.

Tant mieux.

Là encore, c'était un indispensable pour la soirée qu'il prévoyait. 1

Satisfait, l'alchimiste de feu prit une petite rue escarpée de Centrale.

Il pouvait à présent rejoindre celui qui fêterait avec lui cette si bonne nouvelle.

# … # … #

Edwards avait passé une après midi comme dans un rêve.

Partit, ils ne savaient trop où dés l'aube, Alphonse l'avait pourtant lâchement abandonné aux mains de Winry.

Sans compter que la veille, il ne s'était pas gêné pour le traiter d'idiot quand il lui avait raconté sa mésaventure.

Ed soupçonnait donc son frère de l'avoir abandonné volontairement pour les forcer à se parler à nouveau.

Une véritable traîtrise à ses yeux.

Et pourtant.

La journée avait été parfaite.

Etonnement aux petits soins avec lui, Winry n'avait fait aucune allusion sur le colonel.

Ils s'étaient donc longuement promenés avant d'entamer un pic nique.

Là encore, ils avaient pu profiter d'une belle après midi ensoleillée avant que le ciel ne s'assombrisse les poussant à rentrer pour ne pas être pris par une averse.

L'alchimiste, garderait cette journée comme un précieux souvenir.

Moment trop heureux pour qu'il conçoive que cela se renouvelle.

L'accepter rendrait le futur encore plus douloureux.

Aussi avait-il prit sa décision.

Choix personnel qu'il s'appliqua à leur annoncer maintenant que le dîner touchait à sa fin.

# Je vais repartir.

# Dans quelques temps, bien sur. C'est que le colonel s'ennuierait trop sans nous.

# Non Al. Je repars demain….

# Quoi !

Crié dans un accord parfait, Ed n'aurait su dire qui de Winry ou son frère l'avait exprimé le plus fort.

# Pourquoi Ed ? Je veux encore rester ! Maintenant que j'ai de nouveau un corps, je voudrais pouvoir profiter de nos amis plus longtemps.

# Rien ne t'en empêche Alphonse. Je partirais seul. Si mamie Pinako est d'accord, je pensais que tu pourrais même rester définitivement ici. Du moins jusqu'à ce que tu te trouves une maison à toi.

# Mais qu'est-ce que tu racontes ?

# Je… Al, maintenant que tu es un civil à part entière, tu ne pourras plus m'accompagner comme nous le faisions jusqu'ici ! La recherche de la pierre philosophale était une bonne excuse pour que l'armée ne nous sépare pas. Mais à présent que cette histoire est terminée, ils m'ont bien spécifié que je devrais les rejoindre seul.

Se levant alors sous un silence pesant subitement installé, Ed n'osa croiser le regard de ses amis.

Voir leur déception ne lui ferait que trop de mal.

Suite à son départ, Winry observa avec force sa grand-mère et Alphonse.

Pourquoi ne réagissaient-ils pas plus ?

Avaient-ils baissé les bras aussi vite ?

Elle comprenait parfaitement qu'Ed devrait repartir et malheureusement seul.

Mais pas maintenant qu'ils commençaient à se comprendre, se rapprocher….

Pas avant qu'il n'ait pu profiter de ses vacances.

Il avait bien assez souffert et lutté depuis des années pour amplement les mériter !

Agacée par la non réaction des deux autres, Winry sortit à son tour de table courrant aussitôt vers les escaliers.

Arrivée à l'étage, l'adolescente entra dans la chambre d'amis avec plus de calme.

# Ed ?

# Laisse-moi tranquille. Je suis fatigué et une longue route m'attend demain.

Loin d'accepter la requête, Winry s'avança en silence jusqu'à s'asseoir sur un bout du lit occupé par le blond.

Depuis qu'elle le connaissait, l'adolescente savait parfaitement lire en lui.

Il suffisait qu'il se couche replié sur lui-même, comme à l'instant, pour qu'elle soit certaine qu'il n'était pas bien moralement. Laissant glisser l'une de ses mains dans la natte défaites, se fut d'une voix douce qu'elle tenta de percer sa coquille.

# Qu'est-ce qui ne va pas Ed ? Pourquoi vouloir nous quitter à peine après votre retour ?

# Je n'ai pas le choix.

# C'est faux. N'oublie pas que tu m'as montré la lettre du colonel. Tu peux rester encore plus de deux semaines.

# Il faudra que je parte à un moment ou un autre, non ?

# Je le sais très bien ça ! Mais pourquoi maintenant Ed ? Pourquoi si tôt ?

# Mais tu ne comprends pas, bon sang !

# Non, justement.

# Alors réfléchis-y un peu idiote ! Tu crois que ça me fait plaisir de partir d'ici ! De quitter tous ceux que j'aime ? Tu ne peux pas deviner toute seule comme mon frère et Pinako ? Plus j'attendrais et plus ça me fera mal, là !

Prit dans sa colère, Ed se frappa avec violence la poitrine à l'emplacement même de son cœur.

Il avait mal à l'âme et dans ce nuage de douleur mentale, il prenait soudain conscience de ce qu'il venait de dire.

Quel idiot, il était. Qu'est-ce que cette fille allait encore en conclure ?

Désabusé, il se laissa à nouveau aller dans son lit, camouflant son visage dans un oreiller.

# Ed. Si tu pars, cela ne sera pas pour toujours. Tu reviendras ici à chacune de tes permissions, durant tes vacances. Sans parler du nombre de fois où tu as besoin de moi pour réparer tes automails.

# …

# Nous, nous voyons bien régulièrement depuis que tu es alchimiste d'état, exact ? Il n'y a aucune raison que cela change.

N'obtenant aucune réponse de sa part, Windy s'allongea à son tour.

Combien de fois enfants, avaient-ils dormis ainsi cote à cote avec Alphonse ?

# Edwards.

N'y résistant pas, l'alchimiste se tourna pour lui faire face.

C'était pourtant si dur de contrer son regard déterminé.

Alors poussé par un réflexe qu'il ne se connaissait pas, Ed leva son bras d'acier pour effleurer la joue fine de son amie. Mais à l'instant où il allait la toucher, il se recula. De quel droit voulait-il salir pareille peau avec cet acier.

# Pourquoi Ed ?

Le prenant de rapidité, Winry posa sa main sur le métal pour l'obliger à aller jusqu'au bout de son geste d'approche. Alors elle laissa sa joue reposer sur sa propre création.

# Tu n'as toujours pas compris depuis le temps que je l'aimais. Ce métal forgé de mes mains, son odeur d'huile, sa mécanique parfaite…

Amusé de la voir se lancer des fleurs sur ses automails, Ed bougea tout doucement ses doigts de fer.

Mais comme à chaque fois, le constat était sans appel.

La prothèse avait beau être un bijou de technologie et de mécanique, il n'en ressentait pas pour autant les mêmes sensations qu'avec un bras de chair. Le touché inexistant l'empêchait de sentir la douceur de sa peau, sa chaleur, ses frissons. Elle avait beau l'aimer ce bras. En cet instant, il ne lui apportait rien d'autre que du vide.

Jusqu'alors, il lui restait bien le gauche pour tout cela.

Mais comment l'utiliser à présent ?

Il n'osait plus.

Et pourtant, il le voulait tant.….

Enlevant finalement sa main de dégoût pour sa propre personne, l'alchimiste fit de nouveau dos à sa compagne. Il avait des réactions qu'il n'arrivait toujours pas à comprendre. Et l'inconnu faisant peur, il préférait s'en éloigner avant qu'il ne fasse une bêtises.

# Edwa…

# Je t'ai dis que j'étais fatigué.

Windy soupira. Par quel miracle allait-elle lui faire entendre raison, s'il refusait jusqu'à sa présence à ses cotés ?

# Mais tu peux rester… si tu veux.

Surprise d'une telle proposition, l'adolescente ne la bouda pas.

Elle allait l'en remercier quand il lui coupa aussi vite la parole.

# A partir du moment où tu ne dis plus un mot !

Vexée, Windy le frappa sans retenue..

# Hé ! Ca fait mal !

Ne tournant que la tête, Ed vit qu'elle lui tirait la langue en guise de réponse muette, avant qu'elle ne se boudine contre son dos.

Soupirant, Edward reposa sa tête sur l'oreiller.

A noter pour la prochaine fois.

Il faudrait exiger la douceur en plus du silence…

Alors que les deux jeunes gens s'endormaient, un orage d'une rare violence éclatait au loin.

# … # … #

Malgré l'heure tardive, Roy n'était toujours pas rentré chez lui.

Comment le savait-elle ?

Un mélange d'intuition féminine associée aux infos d'un gamin payé à espionner la porte du colonel.

Et qu'on n'aille pas l'accuser de jalousie quelconque. Cette surveillance n'avait pas pour objectif de découvrir s'il invitait une femme chez lui depuis le baiser offert deux jours plus tôt !

Ayant appris dans la journée son avancement au grade de major, le lieutenant Riza Hawkeye n'avait pas beaucoup de doute sur le lieu de repli de ce crétin d'officier. Tout comme elle savait pertinemment que la pluie dense qui ne cessait de tomber depuis 2 heures ne lui aurait pas fait changer ses plans.

Les hommes étaient-ils donc tous aussi idiots et infantiles que lui ?

Prenant son parapluie, la jeune femme descendit à son tour, la petite route menant au cimetière militaire de centrale. Alors, comme elle le redoutait, elle l'y trouva assis au sol, une bouteille de scotch à la main face à la tombe de son meilleur ami.

# Roy.

# …

# Vous allez être trempé. Il faut rentrer.

# ….

Si aujourd'hui le ciel éclatait sa colère, elle ne doutait pourtant pas que l'eau s'écoulant sur les joues du militaire était en partie salée. La perte du lieutenant-colonel Hugues avait été une tragédie que l'alchimiste n'avait toujours pas surmontée entièrement. Il avait beau resté froid et distant dans son travail, Roy Mustang n'en restait pas moins humain. Quelque part, c'était aussi la raison expliquant pourquoi ils étaient chaque jour plus nombreux à reposer tous leur espoirs sur ses épaules. Elle n'avait jamais douté qu'il puisse devenir un bon général des armés et faire en sorte que les choses changent enfin. Mais finalement, n'était-ce pas trop lourd à porter pour un seul homme.

# Pourquoi un homme comme lui est déjà mort alors qu'un homme comme moi est encore en vie ?

Ok. Vu la question, il n'était pas prêt de la suivre aussi facilement.

N'ayant guère le choix, Riza se posta de sorte à protéger son supérieur de la pluie glacée.

# Que voulez-vous que je vous dise ? La vie est injuste et ce n'est pas nouveau. Hugues ne méritait pas de mourir. A l'évidence, vous si. Mais puisque c'est a vous qu'on a laissé une chance, vous avez intérêt à vous bouger pour ne pas lui faire plus honte que maintenant !

Quelques part dans son brouillard formé par l'alcool et la peine, Roy se demanda pourquoi cette femme ne pouvait pas être gentille au moins une fois avec lui. Mais comment lui en vouloir ? Tout n'était que vérité dans ses paroles. Il n'était même pas capable d'être digne du sacrifice de son ami.

# Vous avez raison.

Pour se donner le courage de se lever et reprendre ses fonctions, il entreprit finalement de finir la bouteille.

Ce serait toujours ça de moins à transporter pour le chemin du retour.

Sauf qu'il s'agissait de la seconde et qu'il en restait encore plus de la moitié.

Le temps que Riza comprenne se qu'il faisait et il était trop tard.

Si avec ça, il ne lui faisait pas un coma éthylique !

Observant alors les inscriptions sur la tombe fleurie, le lieutenant eu un soupir de découragement.

Le lieutenant-colonel Hugues, promu major à sa mort, avait du en avoir du boulot pour soutenir cette loque humaine dans sa quête de pouvoir.

Lui prenant finalement l'un des bras, Riza le releva de force.

Si Roy se laissa faire, ce ne fut pas sans se plaindre de la technique.

# Ne vous en prenez qu'à vous ! On n'a pas idée de boire cul sec une bouteille entière.

Se reposant à moitié sur elle, un bras sur ses épaules, l'alchimiste d'état mit de coté les usages tout en se laissant traîner hors du cimetière.

# Soit douce avec moi, ce soir.

# N'y comptez même pas.

# … # … #

A Rizembul, Alphonse aidait Pinako à ranger le salon.

Ce soir, il avait décidé de ne pas rejoindre son frère pour dormir sur le canapé.

Winry se trouvait toujours dans la petite chambre qu'ils partageaient à chacune de leur visite. Et il lui semblait important que les deux adolescents puissent rester seuls le temps qu'elle accepte le choix d'Edward.

# Tu ne montes pas le voir toi aussi ?

# Non mamie. Je connais déjà la raison de sa fuite prématurée.

# Qui serait ?

# Surmonter sa peine à devoir prochainement faire face à la solitude… aussi antagoniste que cela soit.

# …

# J'ai toujours su qu'une fois la pierre philosophale retrouvée, je ne pourrais plus rester à ses cotés si je ne devenais pas à mon tour Alchimiste d'Etat. Et pour cela je dois passer les examens. Les prochains n'auront pas lieu avant six mois

# Si seulement tu désires suivre ce même chemin.

# Ai-je le choix ? Tant que je ne le ferais pas, Ed restera seul.

# En es-tu bien sûr ?

# Quoi ?

Telle la voix de la sagesse, la vieille femme vint s'asseoir aux cotés du gamin.

A l'évidence, Edwards ne leur avait encore rien dit sur son sujet.

# Je crois que tu fais fausse route Alphonse.

# Il vous a parlé ?

# Non. Mais je sais qu'il vous cache quelque chose.

Se levant à nouveau pour monter dans sa chambre, Pinako lui donna un dernier conseil.

# Va le voir demain matin et force le à se confier. Il n'y a pas que de la peine dans son cœur. Mais aussi de la peur. Une peur irraisonnable de vous faire du mal à toi et Winry.

Suite à ces paroles énigmatiques, Alphonse resta seul au milieu du salon.

# … # … #

Ce fut non sans mal que le lieutenant Hawkeye réussit à traîner son colonel jusqu'à ses quartiers. Seul soulagement, ils n'avaient croisé personne. Il fallait admettre qu'avec un temps pareil, il n'y avait bien qu'eux deux pour jouer les grenouilles.

Arrivés dans la chambre de l'alchimiste de feu, elle essaya de lui enlever son uniforme trempé pour lui éviter une pneumonie quand ils tombèrent tout deux au beau milieu du grand lit. La situation n'aurait alors pas été si dérangeante, si seulement Roy, écrasé sous elle, n'en avait pas profité pour glisser l'une de ses mains glacées sur sa nuque, histoire de l'empêcher de se relever.

# Colonel, vos mains sont gelées.

# Alors, réchauffe-moi

# Co…

Attendant patiemment qu'il lui rende l'usage de ses lèvres, Riza quelque peu déstabilisée par le baiser, se sentit subitement retournée. Voilà qu'à présent, c'était lui qui était au dessus d'elle pour tenter sans aucune réussite de déboutonner sa veste.

Certes, elle aurait pu le repousser avec plus de vigueur à cet instant. Mais aux vues de son efficacité, il y avait vraiment peu de risque de se faire violer. Raison pour laquelle, elle observait à présent le plafond en soupirant. La nuit allait être longue. Trop longue pour ses nerfs.

# Vous êtes saoul Roy.

# Et alors ?

# Alors si nous faisons quoique ce soit maintenant, vous ne vous souviendrez de rien demain matin.

Plutôt que de s'offusquer de sa remarque, exprimant clairement son manque de confiance en lui, Roy poursuivit sa tache avec à présent un peu plus de réussite. Quelque part dans son esprit, l'adrénaline et les hormones, à défaut de faire revenir sa raison, faisaient fuir les effets soporifiques de l'alcool.

# J'ai envie de toi.

# Moi aussi... pas pour autant qu'il faut le faire.

Se surprenant d'avoir répondu avec tant de simplicité, Riza ne prit pas de suite conscience qu'il n'y avait plus rien. Plus de corps pressant contre sa poitrine, plus de baiser mouillé, plus de mains baladeuses.

Relevant les yeux, elle le vit l'observer avec un sérieux déstabilisant.

Si son haleine ne lui prouvait pas le contraire, elle aurait pu le croire totalement sobre.

Mais quoi d'étonnant à cette surprise qu'il affichait ?

Habituellement, elle le repoussait ou le frappait suite à de telles remarques.

C'était sa manière d'agir. Lui dire des mots d'amour plutôt que des insultes pour la faire fuir.

Voilà à quoi se résumait leur manège habituel.

Mais ce soir, elle n'avait pas dit et fait ce qu'il attendait d'elle.

Il voulait rester seul pour pleurer son ami. Il voulait la voir fuir de dégoût face à ses avances.

Mais elle, elle venait de lui refuser cette facilité en lui avouant ses propres sentiments.

Sachant pertinemment que cet instant ne se renouvellerait peut-être jamais, les deux adultes consentant et attirés l'un par l'autre, abandonnèrent enfin toutes ces règles établies depuis de trop nombreuses années.

Il suffit alors d'une goutte d'eau s'écoulant des cheveux noirs et tombant avec délicatesse sur le front à la peau pale, pour casser leur étrange hypnose.

Un clignement de paupières et Roy s'abaissa à nouveau pour embrasser le visage d'ange de son lieutenant.

Il en rêvait depuis tant d'année.

Plus de jeu. Plus de moquerie.

Juste de la douceur. De la tendresse.

Des caresses éphémères abandonnées sur chacun des deux yeux, la naissance de ses lèvres, les pommettes.

Retrouvant une partie de sa clarté, l'homme se dit que pour connaître cet instant, il ne survivrait certainement pas au levé du soleil. Un peu plus lointaine, une autre petite voix lui criait qu'il ne devait pas céder à la tentation. Ils travaillaient ensembles. Cette relation leur était interdite. Il y aurait trop de conséquences à gérer…

Beaucoup trop…

Semble-t-il moins torturée mentalement et quelque peu plus terre à terre, Riza s'attaquait déjà avec méthode au dégrafage de leurs uniformes. Mais leur complexité n'était pas pour les aider.

Agacé et impatient, l'alchimiste, se redressa finalement pour enlever toute cette masse de vêtement gorgé d'eau.

Ne gardant plus que le pantalon, ce fut donc torse nu qu'il rejoint sa compagne pour la délester à son tour.

# Colo..

La jeune femme allait lui demander de freiner ses pulsions.

Elle n'avait aucune envie de jouer à la couture au petit matin pour remettre leur tenue en état.

Mais deux lèvres l'empêchèrent pour la seconde fois de s'exprimer.

# Plus de colonel Riza.

# Mais…

# C'est un ordre.

Pour la première fois depuis le début de cette soirée, Roy lui offrit enfin un sourire d'une douceur apaisante.

Portant sa plaque d'identification autour de son cou, cette dernière jouait au balancier alors qu'il attendait confirmation à sa requête. Ajouté à cela ses mèches de cheveux encore mouillés qui retombaient sur ses yeux, son ventre plat, les muscles fermes et puissants apparaissant sur ses bras et son torse, la jeune femme était définitivement séduite.

Mutine, le lieutenant se redressa alors de sorte à lui mordre l'oreille afin de lui répondre dans un souffle.

# A vos ordres……. Major Mustang.

Il n'en fallait pas plus pour que Roy se laisse à en rire.

Cette femme était imparable.

Très fière d'elle et de sa réponse en plus.

Sur ce constat, alors qu'il détachait la barrette retenant ses cheveux, il se promit de la mettre au supplice.

Il ne se rendrait pas avant de l'avoir entendu prononcé son prénom.

Et connaissant son obstination, la nuit serait longue.

Délicieusement longue.

A suivre.

Ben vii je coupe avant le lemon ;p Désolé. Si je fais parfois des efforts, il est un fait que j'aime pas les écrire '' Alors comme il est pas bien difficile de vous imaginer ce qui arrive juste derrière, je vous laisse à vos fantasmes x Sinon, j'ai découvert que mon dernier chapitre s'allongeait de plus en plus alors finalement, il va rester encore deux parties lol. La suite jeudi soir v

1 J'ai été frustré par la scène de l'anime épisode 25 quand Hugues meurt. Pour ceux qui n'ont pas eu la chance de lire les scans, faut savoir que Roy y pleurait. Riza le voyant, c'est la raison pour laquelle il lui dit qu'il pleut.

(Sous-entendu que ce n'est pas des larmes mais bien des gouttes de pluies sur ses joues malgré la présence d'un soleil radieux). Cette scène est toute pleine d'émotion entre ces deux persos, et dans l'anime je la trouve trahie vu l'absence des larmes du colonel TT. (Inutile de préciser que j'étais avant tout chose, dégoûtée de la mort de ce perso que j'aimais tant TT)

Gros micii à Aceituna, Itarïlë, Cassy chan, Yami Ayashi, Raziel, Dak et joana serenity pour vos retours

Pour répondre, globalement, vii les chapitres arrivent assez vite, car, en tant que lectrice, je déteste attendre 4 mois entre chaque chapitre, alors quand c'est moi qui écris je fais de mon mieux pour limiter un max l'attente.

(D'autant que vu comme j'avance vite dans l'action, ça vaut mieux pour vous '') Sinon, les rapports entre Ed et Winry vont avancer. Mais pour une fois ce sont les adultes qui sont passés les premiers ;p. les ados c'est pour la suite. D'un autre coté, j'ai pas fini de faire souffrir Roy arf arf arf (rire sadique v) Encore micii de lire cette tite fic et à dans deux jours si tout va bien v

mimi yuy