Chapitre 8 : Moquerie et punition bien méritée !

_Oh ça va j'étais pas si en retard !

            Leen avait passé un sale quart d'heure avec Benoît.

_Pas si en retard ! Tu sais pourtant très bien qu'on peut pas se permettre d'être en retard quand on sert  dans un hôtel !

__Elle a pourtant réussi à battre Ray, ajouta Marc alors qu'il passait les mains chargées d'un plateau.

_Tu l'as battu ? demanda Justin, l'un des deux jumeaux qui passait lui aussi.

_Avoue t'as triché, dit Tom l'autre jumeau. Tu lui as jeté un sort ? Méchante sorcière !

            Ce qui lui valut une claque sur l'épaule.

_Va plutôt porter ça au lieu de dire des bêtises !

Elle lui mit un lourd plateau dans les mains et Tom s'en alla en titubant sous le poids. Marc revint au bar, où ses s½urs étaient en train de servir. Il regarda Leen et rit en voyant celle ci s'énerver sur le micro-ondes.

_Saleté de machine. . . J'abandonne ! Au fait Marky, je t'ai dit que les Colbalt Drivers jouaient finalement ?

            Marc regarda Cathy.

_T'as cédé ? D'habitude tu cède pas.

_Ca tu l'as dit, répliqua Leen. La dernière fois que Miss C'est-moi-qui-décide-un-point-c'est-tout acceptait de revenir sur son jugement c'était. . .

            Ses yeux s'écarquillèrent. Elle regarda son frère qui lui aussi venait de comprendre. Puis ils fixèrent Cathy, qui fit semblant de ne pas les voir, mais qui ne put s'empêcher de rougir, ce qui fit sourire les faux jumeaux. Leen se mit à chantonner tout bas.

_Oh la menteuse, elle est amoureuse.. . .

            Ce qui eut pour effet de faire rougir Cathy de plus belle. Marc éclata de rire.

_On va vite voir qui c'est, dit-il. T'es d'accord Leen ?

_Toujours partante pour faire rougir notre adorable Catherine. Et puis il faut que le mec mérite la beauté qui s'offre à lui.

            Rougissement de Cathy.

_Elle rougit ! s'écria Marc. Ca veut dire qu'il la mérite !

_Alors on va faire comme ça. Si elle rougit, ça veut dire qu'on est juste. OK ?

_OK. Alors je commence. Tu me laisse les deux premières questions Leen ? Sinon tu vas tout trouver à toi toute seule.

_Si tu veux. Commence.

_Euh. . . Tu le connais depuis longtemps ?

            Pas de réaction, Cathy continuait de servir les clients au bar, pendant que Marc et Leen s'étaient arrêtés de travailler pour l'embarrasser.

_Pas de chance Marc ! Essaie encore !

_Ben. . . Est ce que j'y ai déjà parlé ?

            Toujours pas de réaction.

_Laisse moi essayer, tu poses pas les bonnes questions. Bien, est ce qu'il est dans l'hôtel ?

            Teint un peu rosi et sourire des faux jumeaux.

_C'est un beybladeur.

            Leen ne posait même plus les questions, elle disait directement les affirmations. Elle fut récompensée par un niveau plus élevé de rouge.

_Tu lui as parlé ce matin.

            Total rougissement. Les clients assis au bar commençaient à suivre la conversation, au grand dam de Cathy, mais cela les fit sourire.

_Je sais qui c'est ! je sais qui c'est ! chanta Leen.

_Tu le dis t'es morte !

_C'est qui ? demanda Marc.

            Leen lui sourit et entonna :

_Mon premier à les yeux dorés,

  Mon second à des griffes acérées,

  Mon dernier est dans ton équipe préférée,

  Le tout a volé le c½ur de notre s½ur adorée.

_Je sais pas ce que je vais te faire Leen. . .

_Rien parce que tu m'aimes trop. Alors Marc ?

            Celui ci sourit à Cathy.

_Compris. Raconte comment ça s'est passé Cathy.

            Récalcitrante, Cathy  lui raconta tout. A la fin, Marc sourit bizarrement aux deux jeunes filles.

_Bon choix soeurette. Si tu veux bien m'excuser.

            Il s'éloigna et se dirigea vers la plate-forme, sous les regards inquiets de Leen et de Cathy.

_Me dis pas qu'il va. . .

_J'en ai bien peur, dit Leen, mi-amusée, mi-consternée.

            Marc monta sur la plate-forme et s'adressa à la foule.

_Clients de notre hôtel bonjour !

            Tous les regards se dirigèrent vers lui.

_J'espère que vous passez un agréable moment, et j'aimerais adresser un poème à quelqu'un parmi vous.

            La foule parut plus attentive, les plus gourmands (comme Tyson et Gary) s'arrêtèrent de manger, et même les plus récalcitrants (comme Kai) se mirent à l'écouter dans un silence total.

(_Il a toujours eu le don de captiver la foule, se dit Benoît.)

(_Voyons ce qu'il va nous inventer cette fois, se dirent les jumeaux.)

(_Ca va mal finir, pensa Leen.)

(_Il va pas oser, il va pas oser, il va pas oser, il va pas oser, il va pas oser, il va pas oser, il va pas oser, priait Cathy.)

            Puis Marc commença.

« Dans un hôtel dérisoire

Commença cette petite histoire.

Une jeune fille à la voix mélodieuse

Tomba un jour follement amoureuse. »

            Quelques sifflements d'encouragement, attention accrue. Cathy devint encore plus rouge.

« Comment ? me direz vous,

Mais pourtant c'est simple comme tout !

La jeune fille le voit

Son c½ur est en émoi.

Dès le moment où elle le regarda

Elle sut qu'elle le lâcherait pas. »

            Leen souriait malgré elle. Il est trop fort, se dit-elle. Elle regarda Cathy, et vit que celle ci cherchait quelque chose sous le bar. Mais qu'est-ce que. . . Puis elle comprit ce que sa s½ur allait faire. Pauvre Marc, pensa-t-elle souriant davantage. Pendant ce temps, Marc continuait.

« Tout se joua ce matin

La belle avait faim.

Elle descendit comme à son habitude

Dans la plus totale solitude.

Elle préparait à manger

Quand une ombre la fit s'arrêter.

Etait-ce lui ?

Fut ce lui ?

Par comble de malheur,

Ce fut simplement sa s½ur. »

            Quelques rires jaillirent parmi lesquels ceux de la famille de Leen. Mais Marc n'avait pas remarqué  que Cathy s'approchait silencieusement avec quelque chose à la main. Plusieurs personnes avaient compris et attendaient impatiemment ce qui allait ce passer. Leen restait bouche bée. Il avait osé la mettre dans sa comptine ! J'en connais un qui va passer tout habillé dans la piscine, se dit-elle. Maintenant, Marc commençait à mimer ce qu'il disait.

« Les deux fillettes

Parlaient telles des pipelettes

Des jours, des mois,

De tous leurs frères,

. . .

Attendez, de moi ?

Oh c'est clair ! »

            Rires dans l'assistance, et Cathy se rapprochait de plus en plus.

« Et puis il apparut

Sur le perron, un peu perdu.

La s½ur lui dit d'approcher

Et il ne se fit pas prier.

Ils parlèrent

Puis ensuite déjeunèrent »

            En entendant ces mots, Ray faillit s'étrangler dans la verre qu'il buvait. Minute ! il est en train de parler de moi et des filles ce matin. Alors il y en aurait une amoureuse de moi ? Mais laquelle ? Il regarda Cathy s'approcher doucement dans le dos de son frère. J'espère que c'est elle. . .se dit-il inconsciemment.

« Mais à la fin du repas

Le garçon ne resta pas.

Il préféra se lever

Et suivre la s½ur pour s'entraîner.

Le c½ur de la jeune fille fut brisé

Et elle se dit : 'Leen, j'vais te tuer' »

            Cette fois ci, Ray n'eut plus de doute, il savait laquelle des deux était amoureuse. . . et il en fut content. Il a osé me nommer ! Marc, t'as signé ton arrêt de mort ! Leen sortit du bar et passa derrière, en revenant avec quelque chose dans les mains. Elle jeta un coup d'½il à Cathy, qui lui donna son approbation, puis marcha elle aussi silencieusement vers son frère. Certains rires jaillirent de la foule, devinant qui étaient les deux jeunes filles de l'histoire.

« Mais elle sut que la s½ur n'avait aucune chance de séduire,

Car la beauté de celle ci ne peut que lui nuire. »

            Rires de certains, contestations d'autres qui trouvaient les deux filles aussi belles l'une que l'autre. Ils regardaient la brune s'avancer un peu plus rapidement. Marc s'arrêta un moment, puis reprit plus tragique que jamais.

« Ecoutez maintenant

Et surtout toi prince charmant.

Ma s½ur est belle

Et surtout un peu rebelle

Accepte-la

Et avoue-toi.

Parce que ton nom j'vais le dire

Alors attends-toi au pire. »

            Sur ce, il se mit à parcourir la foule du regard, scrutant chaque visage attentivement. Il n'avait pas fait attention à ses deux s½urs qui étaient maintenant sur l'estrade avec lui.

« Vous tous écoutez-moi bien

Une révélation a été faite ce matin

Je vais appeler le prince à moi

Et son amour il déclarera.

S'il n'aime pas ma s½ur,

Je lui arrache le c½ur.

Alors viens à moi prince bien-aimé

Car je sais que ton nom est. . . . »

            Il n'eut pas le temps de finir qu'il venait de prendre sur la tête le contenu du seau que Cathy avait apporté avec elle. La foule éclata en rires et applaudissements, tout de même déçus de ne pas savoir le nom. Marc cligna des yeux et se retourna pour voir sa s½ur lui sourire en tenant le seau, ce qui le fit lui aussi éclater de rire.

_Hé Marc !

            Cathy s'écarta de devant son frère pour laisser apparaître Leen.

_Pour avoir osé me nommer dans ta chanson !

Sur ce, elle ouvrit en grand la vanne du tuyau d'arrosage qu'elle avait apporté, ce qui eut pour effet un redoublement des rires et applaudissement, mais aussi de rendre Marc plus mouillé qu'il ne l'était déjà.

_C'est. . . .c'est bon ! dit il en évitant d'avaler de l'eau, mais aussi en essayant de calmer son rire. Pro. . . promis !

Leen arrêta le jet, malgré les supplications de la foule qui reprenait son souffle. Benoît et les jumeaux montèrent sur la scène, toujours écroulés de rire. Les jumeaux sautèrent sur Marc pour le féliciter, pendant que Benoît s'adressa à son tour à la foule.

_Message à ceux qui tomberont amoureux de mes s½urs ! Faites gaffe de pas les énerver, parce qu'elles ont un sacré caractère !

Les foules éclata à nouveau de rire quand ils virent les deux filles arroser le grand brun après avoir fait sa déclaration. Finalement, ils descendirent de l'estrade encore secoués par les rires. Les deux garçons partirent se changer, et les filles retournèrent au bar.

A la table des Bladebreakers, Tyson et Max n'arrivaient pas à se calmer après cette scène, Kenny était toujours secoué d'un rire silencieux, Kai n'arrivait pas à faire disparaître le léger sourire qui l'avait pris après le poème, et Ray riait lui aussi, mais un peu inquiet. Il regarda vers le bar du coin de l'½il. Heureusement qu'elles l'ont arrêté ! pensait-il. Sinon, je n'aurais pas su quoi dire. Quelle honte j'aurais eu! J'ai l'impression qu'ils y sont tous habitués ici. Il croisa les yeux de Cathy et rougit un peu en détournant les siens. Pourquoi est ce que je me sens comme ça quand je la vois ? Déjà ce matin j'étais gêné en sa présence, mais qu'est ce que ça va être maintenant. . . .

J'étais écroulée de rire quand j'ai écrit lol ! C'est fou l'inspiration que je peux avoir, faut vraiment que je l'encadre ce poème ! Le truc, c'est que je l'ai imaginé quand je dormais ! Ch'uis trop zarbe ! Bon chapitre suivant un peu moins axé sur Marc ou Cathy. Et le titre, il veut tout dire : Leur rencontre.

Au fait, je voulais finir le chapitre 9 avant la Saint Valentin, mais je serais un peu just ! Alors je vous la souhaite à l'avance ! TRES BONNE SAINT VALENTIN A TOUT LES AMOUREUX ! ! ! ! ! ! ! !

Salauds sont les hamsters : Hé hé. . .  pas si facile de percer mes secrets, hein ? Hum, tu sauras la réponse dans le chapitre 10 ou 11. Soit patient ! Continue à m'écrire !

Message à tout les autres : JE VEUX DES REVIEWS ! ! ! ! ! ! ! (snif, snif,. . .) j'me sens seule avec salauds sont les hamsters. Je veux répondre à plus de personnes ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !