Salut tout le monde ! Aujourd'hui c'est mon anniversaire, alors en cadeau, j'ai décidé de mettre un chapitre à chacune de mes histoires ! Comment ça c'est pas à moi de faire des cadeaux ? Mais si ! Mais si ! Bonne lecture !

Disclamer : Dites, j'ai le droit de les posséder ? Rien que pour aujourd'hui . . . allez ! Soyez sympas !

Aximili : Voilà. Ton éternelle question va enfin se résoudre. Hé non Kai ne finira pas à l'hôpital pour trois semaines. Ce serait moche de ma part ! Bref. Je te souhaite bonne chance pour ton bac, on en aura bien besoin !

Mademoiselle Sora : Oua ! Enfin tu lis un de mes fics ! Merci ! C'est trop sympa de ta part ! Bon, je pense pas que je vais répondre une fois de plus à toutes tes questions (pas la patience --°) mais tu y as eu droit ! Sinon j'espère que cette histoire te plaît, et je te souhaite une bonne lecture !

Etoile du soir : Contente d'enfin pouvoir te contacter sur le net ! Et tout est bien qui finit bien . . . Waaaaaaaa !!!!! NON !!!!!! Va pas te jeter pour mon histoire ! Ce serait trop bête, ne ? En tout cas je suis heureuse de savoir que tu es une fan de ma fic, et j'espère sincèrement que ce que j'écris en ce moment ne te décevra pas. Valà, c'est tout !

Elea : Doucement en avalant les chapitres ! Va pas te prendre une indigestion ! lol Bien dit ! Grève générale contre ffnet ! Je fais grève de chapitres ! Naaaaan, je déconne. J'arrêterais pas de mettre des chapitres de sitôt ! Puis le chapitre 19, tu y es ! Tadaaaa !!!!

Chapitre 19 : Familles.

-Laissez moi me représenter correctement, Leen Marina Kynes, née sous le nom de Meilin Sarah Granger.

Et pour appuyer sa déclaration, elle fit une légère révérence, un sourire plaqué sur ses lèvres. Pendant quelques instants, il n'y eut pas de réaction, comme si la jeune fille venait de parler dans une langue étrangère. Leen regarda Marc, puis Tyson, et tout les trois explosèrent de rire, faisant un peu ressortir les autres de leur torpeur.

-On peut savoir ce qu'il a de drôle ?? demanda Max.

-Vous devriez voir vos têtes Maxou ! lui répondit Tyson, toujours riant.

Là, ce fut le déclic. Tout ceux qui n'étaient pas encore au courant comprirent la portée des paroles de Leen. Quatre voix (sauf celle de Kai bien évidemment) s'élevèrent en même temps.

-HEIN ???

-Dis Ty, on les laisse dans le doute encore longtemps ? demanda malicieusement Leen à son nouveau frère.

-On pourrait, mais on voit bien que c'est pas toi qui dors dans leur chambre ! Je veux dormir en paix moi ce soir !

Là, les autres n'y comprenaient plus rien. De quoi est-ce qu'ils veulent parler ? se disait Kai. Il y aurait-il un lien entre eux ? Je n'aime pas ça. J'ai du mal à supporter Tyson. Et si il y avait quoique ce soit entre eux ? Si jamais Tyson avait pris le cœur de Leen ? Je ne sais pas ce que je ferais. Elle compte trop pour moi . . . Sans le montrer, Kai commençait légèrement à prendre peur sur ce qui allait être dit. Quant aux autres, ils essayaient de comprendre comment les deux personnes avaient pu tisser ce lien de complicité, aussi faible soit-il, en si peu de temps. Surtout quand on avait assisté à leur combat de regards quelques minutes plus tôt. Derrière Leen et Tyson, les autres enfants Kynes souriaient. Ils souriaient, heureux pour leur sœur, heureux qu'elle reste avec eux, heureux d'avoir trouvé peut-être un frère en plus, . . . Et pour Benoît et Cathy, heureux que Leen ne leur en veuille plus. D'avoir caché ce secret, de lui avoir dit qu'elle était leur sœur, leur toute petite sœur.

Mais d'autres étaient inquiets. Malgré leurs sourires, deux autres personnes avaient un poids sur le cœur. Leen gardait son sang-froid, mais dans son esprit, toutes les pensées inimaginables étaient présentes. J'ai peur . . . peur de ce qui va arriver, de ce que les autres vont dire . . . Ma place a changé, je ne suis plus la même. J'ai peur qu'ils me rejettent. Que penseraient-ils de moi en apprenant que je ne suis pas ce que j'ai toujours prétendu être ? Est-ce qu'ils resteraient les mêmes envers moi ? Il n'y a pas de raison pour que leur attitude change. Mais si jamais ? Si jamais ? . . . Du calme Leen. Le fait de changer de nom ne te change pas toi. N'oublie pas que même si une rose ne s'appelait pas ainsi, sa beauté n'en serait en rien diminuée. Alors calme toi ma petite. Tout va bien se passer.Alors elle continuait d'agir comme si de rien n'était, souriant devant ses quatre amis et son petit ami qui essayaient de comprendre de quoi ils voulaient parler.

-Depuis quand vous êtes aussi complice l'un avec l'autre ? questionna Ray.

Cathy vint se blottir dans ses bras, ses yeux cobalt un peu voilés par la gêne. Elle ne dit rien, se sentant un peu coupable de ce qui arrivait à présent. Ray la tint contre lui, ne comprenant pas pourquoi elle se sentait mal. De son côté, Benoît lui aussi se tortillait sur place, tout aussi mal à l'aise que sa sœur. C'était aussi un peu sa faute si Leen ne connaissait que maintenant son passé. Leen s'en aperçut, et leur sourit tendrement.

-Ne vous en faites pas, on ne peut pas changer ce qui s'est passé.

-Pis c'est arrangé maintenant, non ? continua Tyson.

Benoît et Cathy se regardèrent, étonnés que Tyson parle de ça nonchalamment. Mais c'était sans compter tout ce qui passait par la tête du jeune garçon. L'apparence n'est qu'une façade. J'ai beau dire que je suis maintenant heureux, ce n'est qu'un mensonge, une illusion. Je leur en veux toujours. pourquoi m'ont-ils caché ça si longtemps ? . . . Puis, les autres seront peut-être contre le fait que Leen soit ma sœur ? Peut-être que les autres ne veulent pas que j'aie quelconque lien avec eux ? Comment réussir à se faire accepter par des personnes qui du jour au lendemain deviennent une seconde famille ? C'est possible ?En clair, si Tyson affichait un sourire, il n'en était pas moins nerveux.

-On peut avoir des explications ? demanda Jo. J'ai cru mal entendre tes paroles Leen.

-Parce que tu es devenue sourde en plus ? glissa Marc.

-Non, je suis sérieuse là. Pourquoi tu as dit ça ?

-Je pense qu'on va pas vous cacher la vérité plus longtemps, dit Tyson.

Vérit ??? pensèrent-ils tous. Certains d'entre eux étaient curieux, d'autres inquiets. Leen prit la parole en premier.

-Ben pour faire simple, disons que on s'est aperçut que je n'étais pas de cette famille . . .

-Mais de la mienne, acheva Tyson.

Cette simple phrase avait coûté un grand effort de la part des deux, et même s'ils le démontraient par leurs expressions, le pincement au cœur et leur tristesse mutuelle grandissait. Par contre les autres restaient sans voix. Leurs réactions furent diverses, et arrivèrent toutes en même temps.

-Ah ben ça ! s'étonna Ray.

-C'est cool ! dit Max.

-Comment se fait-il alors que vous ne soyez pas sur le même continuant ? questionna Kenny.

-Tu déconnes ? Tu peux pas être la sœur de l'autre ! s'exclama Jo.

- . . . Hein ? Comment ça ? Elle ne peut pas être la sœur de cet avorton ! C'est impossible ! Ils sont bien trop différents ! Leen, que racontes-tu ?

-Ben faites pas cette tête ! Ca peut arriver à tout le monde d'être adopté, plaisanta Leen.

Encore une plaisanterie pour détendre l'atmosphère. Et elle réussit. Tous retrouvèrent leurs sourires, et la soirée continua de se dérouler normalement. Les nouveaux frères et sœur racontaient leur histoire, mais évitaient toutefois certains passages, remontés à la surface trop récemment pour être abordables. Au bout d'un moment, Leen décida de se retirer, et se dirigea vers la piscine. Tyson voyait bien qu'elle se sentait mal. Il décida de la suivre, pour essayer de mieux faire passer le courant entre eux, et essayer peut-être de refaire le point sur les derniers évènements passés. Il se leva à son tour, et la suivit. Kai n'aimait pas l'attitude que Tyson venait d'avoir. Il n'aimait pas le fait que maintenant Tyson serait plus proche de Leen, il n'aimait pas que Leen se rapproche de Tyson, il n'aimait pas Tyson tout court.

Leen s'était assise sur un banc, à la lisière du petit parc. Sa tête rejetée en arrière, ses longs cheveux bruns tombant de l'autre côté du dossier. Elle repassait dans sa tête toutes les informations qu'elle avait apprises sur elle cette dernière heure. Maintenant elle savait pourquoi sa mémoire ne remontait pas plus loin que ses deux ans. Mais à présent elle se souvenait de choses plus lointaines. Son ancienne vie, le japon, sa famille, . . . Elle ferma les yeux un instant, profitant du calme ambiant.

-Tu dors ?

Elle releva la tête en sursautant. Tyson était devant elle, un souvenir timide affiché sur ses lèvres. Leen lui sourit en retour, sa dernière pensée encore en tête.

-Non, je me souvenais juste à quel point tu étais mignon tout bébé.

Tyson rosit sous la remarque et s'assit à côté d'elle, tendant ses bras sur le dossier, s'appuyant sur le banc pour regarder les étoiles.

-Tu t'en souviens ?

Leen s'appuya à son tour pour regarder les étoiles.

-A présent oui. Je me souviens quand on était petits. Je jouais avec toi, je me souviens quand Grand-père voulait absolument nous initier au Kendo, . . .

Leen eut un petit rire. Tyson releva la tête, et vit une perle lumineuse briller sur la joue de sa soeur. Il la recueillit précieusement du bout du doigt.

-Je ne sais plus . . . chuchota-t-elle. Qui j'étais, qui je suis, ce que je ferais . . .

-C'est à toi de décider. Chacun est prêt à t'accepter.

-Et à t'accepter par la même occasion. Pour mes fr . . . enfin, mes frères adoptifs, tu fais déjà partie de la famille.

-Ah bon ?

-Regarde les, tu plaisantes avec eux, tu as réussi à te faire courser par Cathy, ça c'est un bon progrès, non ?

Les deux se regardèrent silencieusement, puis se mettent à rire franchement devant l'énormité que venait de sortir la jeune fille. Leen s'arrêta la première.

-Dis moi, parle moi d'eux.

-Hein ?

-De notre famille. S'il te plaît.

Le sourire de Tyson s'élargit, et il commença à lui raconter ce qu'elle voulait savoir. Grand père. Un vrai gamin selon Tyson. La façon de laquelle il décrivait son Grand-père n'était pas moqueuse, mais très affective. Vivant seuls l'un et l'autre, des liens très puissants s'étaient entre eux. L'absence d'un père et d'une mère paraissait presque inaperçue avec Grand-père à ses côtés. Ou tout du moins, Grand-père faisait tout pour que Tyson ne ressente pas trop l'absence de ses deux parents.

-Des deux ? demanda Leen. Je croyais que seule maman était morte.

Les yeux de Tyson s'assombrirent.

-Pas seulement. Je me souviens encore . . .

¤¤Flash-back¤¤

Tyson a 8 ans.Il est tranquillement assis à son bureau, et essaie de terminer son exercice. Dure affaire.

-Tu veux pas m'aider P'pa ?

-Dis moi Ty, je t'avais pourtant dis d'apprendre tes leçons non ?

-Mais j'arrive pas ! C'est pas ma faute si la maîtresse est aussi sadique !

Daniel Granger sourit. Son fils est exactement comme lui, même caractère quand il avait son âge.

-Qu'est ce qu'elle a fait cette fois ci ? dit il en s'avançant.

-Tu sais que c'est dur de connaître ses tables de multiplications ?

Daniel éclate de rire en prenant son fils dans ses bras. Tyson se laisse porter et son père s'amuse à le faire tourner en l'air, provoquant le rire du petit garçon. Puis Daniel le repose. Il ne doit pas se fatiguer, sa santé ne lui permet pas. Depuis la mort de sa femme et de sa fille, son état a empiré. Il sait très bien qu'un jour ou l'autre son cœur lâcherait. Pourtant il espère que ça n'arrive pas trop tôt. Pas avant d'avoir vu son fils grandir.

-Et il y a autre chose c'est ça ?

Le petit garçon baisse la tête, gêné.

-C'est les autres.Ils continuent.

Le garçon est au bord des larmes. Il n'ose plus regarder son père. Ce n'est pas la première fois qu'il se fait embêter par plus grand que lui, mais il n'a pas écouté les conseils de son père.

-Allez Ty. Fais pas cette tête. Ils sont pas gentils. Tu ne dois pas te laisser faire non plus. Bas toi, tu es le plus fort.

-Mais p'pa, j'arrive pas à me faire entendre.

-Continue Ty. Tu es le plus fort, et ce n'est pas parce que tu es timide que tu dois te laisser marcher sur les pieds.

-C'est pas ma faute. J'ai pas l'âme d'un battant.

Daniel s'arrêta dans le jardin et mis son visage au niveau de celui de son fils.

-Promets moi que tu feras un effort cette fois.

Tyson fixa de ses grands yeux bleus son père. Lui aussi avait le même regard, mais une détermination certaine en plus. Ce regard que lui adressait Daniel le convainc.

-D'ac P'pa ! Tu seras fier de moi !

-Mais je le suis déjà . . .

Daniel lui sourit. Mais il se sent mal d'un coup. Le souffle lui manque, il a de plus en plus mal aux poumons. Tyson commence à devenir inquiet en voyant le regard que lui laisse son père.

-Papa ?

Daniel tombe sur les genoux, une main sur le cœur. Il ne pouvait quasiment plus respirer. Il a mal. Pourquoi maintenant ?

-Papa ?! GRAND PERE !!!

Grand-père arrive dans le jardin, alerté par le cri de Tyson. Il voit son fils à moitié inconscient sur le sol, son sang ne fait qu'un tour. Il court appeler une ambulance. Tyson pleure agenouillé à côté de son père. Puis Daniel tombe dans l'inconscience.

Ce n'est que dans une grande salle blanche qu'il se réveille. Le bruit incessant de son électrocardiogramme ne le gêne pas outre mesure. Il se sent fatigué, à nouveau. A côté, son père le regarde.

-Tu as fait une autre crise.

-Je m'y attendais, dit Daniel, faiblement. Mais ?

-Mais quoi ?

Daniel ri doucement.

-Voyons Papa. Je te connais mieux que ça. Il y a toujours un mais avec les médecins.

Grand-père sourit tendrement à son fils, mais il disparut quand il vit Daniel cracher un peu de sang dans sa main, à la suite d'une quinte de toux un peu plus forte que les autres.

-Je suis condamné, c'est ça ?

-Désolé mon fils. Ils ne savent pas quand . . . quand tu . . .

Le silence s'installa. Plus aucun ne parla, ou bien ne regarda dans les yeux de l'autre. L'instant était trop dur, trop pesant.

-Papa, tu peux faire venir Tyson ?

-Hm ? Oui.

-Au fait, tu prendras soin de lui hein ?

-Je te le promets.

Grand-père sortit de la pièce, et tout de suite une petite silhouette avec une casquette trop grande pour elle entra en courant dans la chambre.

-Papa ! Papa, tu vas bien ?

-Ne t'inquiète pas pour moi. Je veux juste que tu me fasses une promesse.

-Tout ce que tu voudras !

-Promets-moi . . .

Sa respiration se fit à nouveau plus difficile.

-Promets moi que tu ne te laisseras plus jamais sur les pieds et que devienne une vraie petite tête brûlée.

-Promis p'pa, lui répondit Tyson, les larmes aux yeux, mais avec un petit sourire.

Daniel lui sourit en retour, et ferma les yeux, heureux. Les battements de l'électrocardiogramme se firent plus lents, jusqu'à devenirs inexistants. Tyson fondit en larmes alors que Grand-père et les médecins entrent dans la pièce. Grand-père attrape Tyson dans ses bras et le fait sortir de la pièce, alors que les larmes coulent librement.

-Reposes toi mon fils, murmura le vieil homme comme à lui-même.

¤¤ Fin du Flash-back¤¤

-Depuis ce jour, c'est Grand-père qui me garde.

Tyson termina son récit, pleurant sans bruit à côté d'une jeune fille horrifiée par l'histoire. Elle se rapprocha de lui et le prit dans ses bras. Tyson ne refusa pas, et se laissa aller contre elle. Tyson sanglota encore un peu en repensant à la mort de son père. Il avait tout perdu, petit à petit. Sa mère, son père, . . . et maintenant il savait qu'il avait aussi perdu sa sœur.

-Mais je suis là maintenant . . .

Il releva la tête. Il vit que Leen le regardait gentiment, les bras toujours passés autour de ses épaules.

-Tu sais . . . je pense que tu es quelqu'un de bien.

Tyson écarquilla les yeux. Pourquoi disait-elle cela ? Comment avait elle su ce qu'il pensait ?

-Comment tu . . .

-Ne fait pas cette tête. Ca se voit dans tes yeux !

-Tant que ça ?

-Oh oui !

Les deux se regardèrent puis finalement se mirent à rire ensemble, comme un frère et une sœur qui venaient de se revoir depuis longtemps. Ils se sentaient bien ensemble, ils se considéraient déjà entre eux comme de la même famille. le courant passait, et là était le plus important.

¤¤¤¤

Cette petite scène innocente entre un frère et une sœur ne passa pas inaperçue à certains yeux.

Kai était venu voir si Leen allait bien, bien que Tyson se soit déjà porté volontaire pour. Mais il n'aimait pas que sa petite amie ne se rapproche trop de Tyson, même s'il savait à présent qu'il n'y avait pas de risques de concurrence. Sa rivalité avec Tyson était trop forte, trop présente, et il ne portait pas du tout le jeune beybladeur dans son cœur. Il n'était pas au point de le haïr, mais il ne pouvait pas supporter sa manière d'être, ni son comportement. Il ne pouvait pas aussi nier qu'il était jaloux. Terriblement jaloux. il n'aimait pas non plus se sentir impuissant face à un aléa qui survenait. Ni la situation qui venait de se produire.

Il s'approcha de la lisière de l'endroit où les deux autres se trouvaient quand il entendit quelqu'un sangloter. Il pencha un peu la tête de côté pour observer la scène. Il les vit tout les deux, dans les bras l'un de l'autre, se consolant mutuellement. Kai eut un pincement au cœur. il aurait tant voulu être à la place de l'autre en ce moment . . . Mais quand Tyson et Leen se mirent à rire ensemble, un tout autre sentiment se mêla à la jalousie. la nostalgie.

Il se souvenait encore de ces jours . . . lui aussi faisait pareil avec eux. Mais tout avait changé du jour au jour, à cause d'un petit imprévu. Maintenant il était jaloux que ces deux personnes se soient retrouvées, alors que lui attendait encore et toujours, si toutefois il avait raison d'attendre.

Il se détourna, marchant vers l'hôtel, se repassant tout les instants de sa vie que cette scène anodine venait de rappeler à lui. Son humeur se fit plus maussade. Non seulement SA Leen était la sœur de cette andouille de Tyson, mais en plus ils avaient le droit au bonheur mais pas lui. Je devrais être content pour elle, mais je ne peux m'empêcher de dire que Tyson ne mérite pas d'être son frère. Ils sont à nouveau ensemble, restent heureux . . . Pourquoi ? Pourquoi est-ce que ça ne m'arrive pas ! j'aimerais moi aussi les revoir, mais je n'ai pas le droit au bonheur, ça, Voltaire me l'a fait clairement comprendre il y a des années. Je me demande ce qu'ils font . . . Pris d'un profond sentiment d'injustice, il remonta rapidement dans sa chambre et s'allongea sur son lit.

¤¤¤¤

Leen avait vu du coin de l'œil une silhouette les observer. Sur le moment, elle se sentait tellement bien avec Tyson qu'elle n'y fit pas attention. Mais quand ils eurent fini de rire, elle repassa cet instant dans sa tête, et se rendit compte que la silhouette n'était autre que Kai.

-Je vais te laisser maintenant.

Tyson hocha la tête avec un sourire.

-Ouais, on va aller voir les autres un peu.

-Ca fait du bien de parler, non ?

-Oui sans doute. Je suis bien content que quelqu'un comprenne enfin mon attitude. les autres ont toujours tendance à dire que je fonce tête baissée, mais ils ne savent pas.

-Oui. Je comprends mieux ton attitude à présent. Et elle est tout à fait logique. Personne ne devrait t'en vouloir pour ça. Je fais pareil.

-On est deux dans ce cas ! Allez, on y va ?

-On y va.

Les deux se redirigèrent à nouveau vers le groupe d'amis qui les attendais. Leen parcourut légèrement la table du regard. Où est Kai ? Tyson posa la question, inconsciemment à la place de sa sœur.

-Où est donc passé ce cher Kai ?

-Je crois qu'il est monté se coucher, lui répondit Max. Il était allé faire un tour, mais on l'a pas vu revenir.

-Alors c'était bien lui. Ouais, et il a bien raison. Je suis crevée moi !

-¤Avoue que tu voudrais aller le voir¤, lui dit Marc dans la langue des montagnes.

Benoît sourit, Cathy regarda Marc dans un regard d'incompréhension mêlée à de la curiosité, tandis que les yeux des jumeaux passaient de Marc à Leen rapidement.

-Qu'est ce qu'il a dit ? demanda Jo. J'ai beau vous connaître depuis mon enfance, j'ai jamais réussi à l'apprendre cette langue !

-Et tant mieux ! Bon Marc, si tu as d'autres bêtises de ce genre à dire, tu me les diras demain. Bonne nuit !

Puis elle se retourna, faisant un geste d'au revoir vers le petit groupe, tandis que la famille Kynes essayait soit de comprendre, soit de tirer les vers du nez à toute personne qui saurait quoique ce soit sur cette affaire.

Leen monta dans l'ascenseur et s'arrêta au douzième étage, étage auquel elle logeait durant le tournoi. Elle s'apprêta à entrer dans sa chambre, quand elle vit que la porte des Bladebreakers était légèrement entrouverte. Elle ne pu résister à l'envie de jeter un coup d'œil, histoire de voir si Kai s'y trouvait. Elle poussa légèrement la porte et vit Kai, allongé sur le lit, les yeux grands ouverts.

-Kai ? demanda-t-elle timidement.

Celui-ci ne tourna même pas la tête, mais ses sourcils se froncèrent un peu. Son attitude étonna quelque peu Leen, qui entra dans la pièce et referma la porte derrière elle.

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.

Ca y est !!!!!!!!!!!!! J'ai enfin fini ce chapitre !!! C'est pas trop tôt ! je sais, je sais, c'est pas bien de faire attendre, mais j'avais décidé de poster tous mes chapitres à la fois, et vous savez pourquoi ? Qui a osé dire : « non mais tu vas nous le dire » ??? --° Oui bon, bref. Aujourd'hui j'ai enfin seize ans ! Et en plus je risque de pas mettre de chapitres avant un moment, parce que j'ai le bac. Mais quelle horreur ! Enfin bon, peut-être que je vais faire comme d'habitude ! je vais écrire des chapitre pour mes gentils lecteurs au lieu de réviser ! Comme ça si j'ai aps le bac, je dirais que c'est votre faute ! ) Allez, Kisu !!!!