Vous l'attendiez tous, voila le DERNIER CHAPITRE. Après un an de galères à tenter de faire le meilleur pour toujours vous faire plaisir, à tenter de me motiver pour boucler le chapitre suivant, à rajouter plus d'intrigue à cette petite idée qui un jour m'a traversé l'esprit, en particulier sur un couple précis…Merci à tous de m'avoir suivie, merci à tous ceux qui m'ont aidé à avancer, merci…et à bientôt !
Disclamer : le même que d'habitude.
Etoile du Soir : Oui, Andy est fou, et oui, j'ai répondu à toute cette longue review, dans les plus brefs délais, et non pas en RAR. J'avoue que ça date. Enfin, voila le dernier chapitre, et merci de m'avoir soutenue jusque là ! Gros bisous à mon Etoile que j'adore !
lily : J'AIME laisser du suspens ! Après tout c'est ce que je dois faire le mieux (à part faire pleurer par mes chapitres selon certains…). Puis ce qu'il va se passer…tu verras ! Bisous !
Jellina : Super longue, super longue…lol tu ne m'a pas battue ! J'ai réussi un jour à en faire une de 4 pages en un paragraphe ° Ouais, c'est pas top top au début…faudrait qu'un jour je refasse ça. Mais la flemme…c'est la flemme ! Quoi, toi AUSSI tu préfères marc ? Je vais lui créer un fan club…c'est mon frère qui devrait être content ! Il m'a tout particulièrement inspiré ce côté casse-pieds…et joueur sur les mots ! Ah le poème…je me souviendrais toujours du moment ou je l'ai écrit ! Sur mon vieil ordi (sans le net !), à 10h du soir, écroulée de rire parce que je voulais déconner…Et j'ai réussi mon coup. Tu vois, ça fait partie des scènes qui n'auraient jamais du voir le jour…Ce côté faire pleurer les gens par les mots, je m'en sors admirablement, au moins quand j'écris. Sinon j'ose jamais les dire ! Quant à la dernière marche…j'en ai pas fini ! Puis nan…je suis pas polyglotte. Cette langue doit même pas exister ailleurs que dans mon esprit. Mais j'en avais super besoin, et si je continue…(quoi, ça tu verras) j'en aurais encore besoin ! Enfin, un gros merci pour me suivre et pas que là, et merci pour la review, ça fait toujours super plaisir de voir dans sa boîte mail « Review Alert ! » J'espère que j'en aurais encore ! Bisouuuuuuuus !
Bulma : Nan, faut pas que je brutalise mes persos, cette fic est toute gentille ! Et sans rating ° Ray est TOUJOURS très calme (mensonge mensonge… ?) puis la suite et fin est là ! Alors ne pas tout détruire ! lol Bye !
kya-the-viper : 28 chaps d'un coup ça fait pas mal. Même moi j'ai la flemme de le faire ! Quoique les premiers étaient pas si longs ! Pareil que pour les autres, la suite est là, et la fin avec ! Puis Kai…ah Kai ! Oui, c'est peut être OC, mais j'adore…ça permet beaucoup de choses ! Allez, à la prochaine !
Petite note d'avant chapitre : Ayez beaucoup, beaucoup d'imagination musicale. Si vous pouvez, lisez la fin avec un air tout gentil, doux, en fond.
Chapitre 29 : Ma vie c'est toi.
-Lâche la immédiatement.
Le ton froid et en colère venant de la porte fit réagir Andy. Il ne lâcha pas Cathy, mais cessa d'hurler après elle. Sur le seuil de la porte se tenait le chinois. Et son regard…ne présageait rien de bon pour le jeune américain.
-Et pourquoi ça ?
Le regarde de Ray se fit menaçant. Cathy ne comprenait pas pourquoi Andy réagissait comme ça. Elle savait qu'il ne pouvait supporter son changement de sentiments, mais pas à ce point…Elle croyait qu'il la respectait.
-Parce que c'est ma petite amie, et si tu faisais un peu attention à elle, tu verrais que tu lui fais mal.
Il avait dit ça tout en se rapprochant d'un air dangereux. Cathy ne l'avait jamais vu comme ça. Les deux iris dorés s'étaient rétrécis, tels ceux d'un chat en colère. La jeune rousse sentit la prise d'Andy se desserrer, et d'un coup sec elle libera son poignet pour courir se mettre à côté de Ray, toujours sous le choc.
Lui ne bougea pas d'un cil, son regard ambré accroché au bleu face à lui.
-Elle avait promis.
-Promis quoi ? On ne promet pas avec les sentiments.
Andy tendit un doigt accusateur, possessif vers la jeune fille.
-Tu avais promis !
-J'ai changé Andy ! Accepte le !
Ray fut un instant troublé.
-C'est quoi cette histoire ?
Cathy hésita un instant. Elle savait qu'elle devait le dire tôt ou tard avec le retour d'Andy, mais se retrouver ainsi au pied du mur n'était vraiment pas ce à quoi elle s'attendait.
-On se connaît depuis notre enfance. J'avoue qu'au début je craquais pour toi Andy.
Sourire victorieux et visage effaré.
-J'ai dit au début ! Aujourd'hui tu restes bien sur mon ami ! Mais ce n'est pas toi que j'aime !
-Et ta promesse ! Tu ne te souviens pas ?
-Les promesses d'enfants sont de beaux rêves…Mais ce n'est pas ce qui peut suivre une personne.
Cathy semblait regretter. La promesse ? De ne pas la tenir ? Ca Ray ne se savait pas. Et à vrai dire, il avait même peur de le savoir. La peur de la perdre était bien présente. Il resta auprès d'elle, au cas où Andy tenterait une fois de plus de s'approcher. Le blond quand à lui, ne voulait rien savoir. Tout ce qui comptait, tout ce qui lui avait inspiré le chant était devant lui, et il ne pouvait l'approcher. Rien ne se passait comme il l'avait toujours rêvé, et cela le faisait encore plus enrager.
-Et si tu racontais Cath ? Pour prouver que ça devrait être moi à tes côtés !
-Quoiqu'en soit le résultat de cette histoire Andy, je ne changerais pas d'avis…Ray, ça fait un moment que je voulais t'en parler.
Ray la regarda dans le blanc des yeux. La peur de la perdre, de savoir que Andy aurait raison…
-C'était il y a des années, même avant que le groupe ne se forme…
¤Flash Back¤
Deux enfants, à la limite de l'adolescence sont là, assis sur le muret. Un verre en main, ils regardent les autres jouer devant, mais eux sont fatigués. Alors comme d'habitude, ils profitent du calme avant de repartir affronter les autres.
-Dis Cath ?
La rousse aux cheveux nattés actuellement enlève sa paille de sa bouche et regarde son ami.
-Hm ? Quoi ?
-Tu veux pas qu'on se fasse une promesse ?
-Ouais, mais quoi ?
-Bah...je sais pas, je proposais ça, comme ça on se souviendra l'un de l'autre quoiqu'il arrive ?
-Hm…qu'on s'oublie pas hein ?
-Ouais…
-Alors je sais !
La petite fille saute à bas du mur pour se planter face à lui.
-On va se promettre…que quoi qu'il arrive, on s'aimera toujours !
Le sourire innocent et les yeux brillants de la jeune fille finissent de charmer le petit garçon. Il ne lui dit pas parce qu'il a peur de la perdre. Il ne lui dit pas parce qu'elle est si gentille qu'il ne veut pas lui faire de mal. Il ne lui dit pas parce qu'il ne sait pas lui dire. La main tendue de Cathy devant lui, il n'hésite pas. Il tend la sienne et par ce simple contact, c'est la promesse de ne jamais se perdre de vue qui se fait.
Quelques années plus tard, le moment de se séparer est venu. Cathy a tout juste 14 ans, Andy vient de fêter ses 15. Sa sœur et lui ont décidé de partir à travers le pays, peut être à travers le monde. Le duo des Drivers est en route, et ils ne savent pas jusque où ça va aller. Tout ce qu'ils savent, c'est que c'est le moment de dire au revoir.
-Tu n'oublies pas Cath ?
-Je n'oublie pas.
Elle lui sourit et continue.
-Parce que quoiqu'il arrive, moi je t'aimerais toujours.
-Oui…
Puis il murmure pour lui-même.
-Tout comme moi je t'aime toujours.
-On s'est perdus de vue après ça. Mais tu aurais du comprendre que je t'aimais comme un ami Andy !
-Et moi, tu y as pensé un peu ? Que je puisse t'aimer plus que ça ?
-Mais je n'ai jamais dit que j'était amoureuse de toi Andy.
-Tu m'as laissé l'espérer…Et tu as promis !
-Ca suffit maintenant !
Il en avait assez entendu. Assez pour savoir que malgré cette promesse, ce n'était pas quelque chose qui engageait celle qu'il aimait. Il la croyait, et, bien sur que ces mots étaient ambigus, mais venant d'enfants…ils n'avaient la même signification. Ray se plaça devant Cathy.
-Une promesse d'amitié ne peut impliquer les sentiments de l'autre Andy.
-Pas quand j'ai toujours cru que c'était le cas.
-Même si tu l'aimes, c'est à elle de choisir.
Le blond serra les poings. Il ne pouvait accepter de perdre. Pas après toutes ces heures, ces mois, ces années où il avait continué d'espérer…en vain ?
-Alors tu as intérêt à la laisser à présent.
Trop c'était trop. Il ne pouvait oublier tout ce qu'il avait ressenti ressentait toujours ? Sur simple demande. Les mots ne pouvaient sortir. Il ne pouvait plus nier à présent, elle ne l'aimait plus. Ne l'avait jamais aimé comme il le désirait. Il ne pouvait pas la forcer, elle était à présent claire. Mais il ne pouvait la laisser ainsi, dans les bras d'une personne qu'il appréciait peu…parce qu'elle lui avait « volé » cet amour ? C'était trop compliqué…
-Très bien !
Il tourna les talons, ne désirant ne plus faire face au jeune couple. Ils restèrent stupéfaits par ce changement d'attitude. Ray en était plutôt fier, mais Cathy, elle, s'en inquiéta.
-Il a enfin compris, grommela Ray, toujours en colère par l'attitude du blond.
-Ray !
Il la regarda, perplexe. Pourquoi s'inquiétait elle pour ce type égoïste et possessif que venait de montrer qu'il voulait bien plus, au grand damne de Ray, qu'une simple amitié ? Sa petite amie semblait perplexe, songeuse ?
-Quoi ? lâcha-t-il de mauvaise grâce.
-…
L'échange de regard dura encore quelques instants avant que Ray ne cède.
-C'est bon, je vais le voir.
Un petit sourire traversa le visage de Cathy, avant qu'elle n'embrasse le chinois.
-Merci…Ne soit pas dur, il reste malgré tout mon ami…
-Hmph.
Elle lui caressa la joue en remerciement, et il sortit à la recherche du blond.
xxxx
Il hurla. De douleur, de peine, peu lui importait. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il avait perdu l'américaine depuis un bon moment déjà, et qu'il n'avait rien su voir. En colère contre Ray, contre elle et même contre lui pour avoir été aveuglé.
Il était sorti de l'hôtel d'un pas rapide, énervé. A présent il avançait droit dans la rue, cette même rue dans laquelle Cathy, lui, et tout les autres avaient joué étant plus petits. Cette même rue qui lui rappelait tout ces souvenirs, tout ces sentiments qu'il avait ressenti, ressentait toujours. Les gens avaient beau passer à côté de lui, il ne les voyait pas. Tout ce qu'il voyait à présent, c'était sa rancœur. Et rien ne semblait le sortir de là.
-Hé Andy !
Et encore moins la personne qui venait de l'interpeller. Il s'arrêta au beau milieu de la rue, grouillante de monde, mais ne se retourna pas.
-Qu'est-ce que tu me veux encore, ça t'a pas suffit ?
Ray avança calmement jusqu'à lui.
-Je viens te dire de te calmer.
Cette phrase mit Andy hors de ses gons. Il se retourna vivement, les rougies par la fureur.
-ET C'EST TOI QUI OSES ME DIRE CA !
Les gens se retournèrent vers eux, certains reconnaissant Ray, mais les deux jeunes hommes n'en avaient cure. Pour eux, ce n'était pas le problème des autres, et peu importait l'endroit, il fallait régler le problème.
-Oui, je te dis ça. Regarde comment tu réagis quand tu acceptes enfin la vérité.
Andy serra les poings. C'était la vérité. Mais qui a un jour dit que seule la vérité blessait ? Ou que tout vérité n'était pas bonne à dire ? Il ne le savait pas, mais ces maximes lui paraissaient tout à fait valables pour cet instant.
-Ce n'est pas vrai, lâcha-t-il de mauvaise foi.
-Tu sais très bien que c'est la vérité.
Ray gardait son calme, comme promis. Il fallait que cet Andy comprenne qu'il ne s'était que renforcé dans son idée, qu'il n'avait jamais voulu voir la vérité. Se battre ne servirait à rien…même si l'envie lui démangeait.
-Ce n'est PAS la vérité ! Elle m'a aimé !
-…
Ray respira un grand coup.
-Comme tu dis, elle t'A aimé. Mais ce n'est plus le cas.
-Ca n'aurait jamais du changer, lâcha Andy dans un souffle.
-Ca a changé, parce que les gens changent Drivers.
-Et c'est peut être toi qui te permet de me faire la leçon Kon ?
-Oui. Pour que tu comprennes que quoique tu penses, Cathy ne reviendra pas sur sa décision que pour elle tu es son ami.
Il avait lâché ça presque d'un ton de regret, comme qu'il ne voulait pas que ce garçon, considéré comme « dangereux » pour sa relation avec la rousse, garde contact. Mais c'était le choix de la jeune fille et il devait le respecter. Mais Andy ne l'entendait pas de cette oreille. Même s'il commençait à comprendre que jamais il n'aurait la relation espérée avec Catherine. Mais le laisser à………ce Ray !
-Et je suppose que j'ai rien à dire ?
-Non.
La situation commençait à se tendre entre les deux personnes. Ils avaient beaucoup de mal à se supporter, et le fait que l'un refuse l'autre n'arrangeait pas les choses.
-Si tu dis réellement aimer Cathy, alors tu devrais comprendre qu'elle doit choisir ses sentiments, et pas forcément te les rendre.
-Pourquoi toi et pas moi ?
Ray haussa les épaules.
-Qu'est-ce que j'en sais ? La certitude que j'ai, c'est que je l'aime, et que je laisserais personne, toi y compris lui faire du mal ou lui causer du tort.
Le chinois lui tourna le dos pour partir. Andy réfléchit à toute vitesse, méditant les dernières paroles. Il ne trouvait pas de solution, mais il savait à présent que l'amour de Ray était tout autant sinon plus fort que le sien à l'égard de Cathy. Alors…
Je ne laisserais personne, toi y compris lui faire du mal ou lui causer du tort.
Il secoua la tête. Peut être venait il de subir sa plus grande défaite…
xxxx
Ray rentra à l'hôtel, songeur. Quand elle le vit, elle courut vers lui, un peu inquiète.
-Alors ?
-J'ai remis les choses au point.
-Ray…
-Non, je lui ai rien fait.
Elle soupira.
-J'espère qu'il l'aura bien prit…
-Si tu veux mon avis, non.
-Ray !
-Ca va…….désolé je suis sur les nerfs.
-Je vois ça… lui dit-elle avec un petit sourire.
Il laissa fleurir sur ses lèvres un sourire.
-En tout cas, plus question qu'il te fasse faire quoique ce soit.
-Je sais…il s'est emporté, c'est tout.
Elle cala sa tête contre lui alors qu'il passait ses bras autour d'elle.
-Emporté ou pas…il est mon ami.
Ray soupira. Elle ne changerait pas d'avis, et malgré tout ce qui pourrait découler de cette situation, il devrait faire avec. Ce qui lui faisait le plus peur, c'était qu'il devrait bientôt se séparer d'elle…pour une durée indéterminée. Mais il ne voulait pas la laisser là. Pas partir sans elle. Mais il ne pouvait faire autrement. Oa Rang serait furieux si non seulement il ne revenait pas, mais aussi s'il l'emmenait. Tout comme il avait été furieux quand il était parti avec Driger sans prévenir.
Il n'avait d'autre choix de ne pas la revoir tout le temps où il ne serait pas sur ce continent. Même si c'était laisser la voie libre à Andy. Il ne lui restait plus qu'à profiter de ces deux derniers jours avec elle…
xxxx
-Et tu comptes faire quoi maintenant ?
-Je sais pas trop…rentrer chez mon Grand-père et recommencer une vie froide et solitaire…
La brune se déplaça face à son petit ami.
-Tu sais pourtant que tu peux ne plus être solitaire…tu as des amis avec toi.
Kai se pencha pour poser doucement ses lèvres sur celles de Leen.
-Mais solitaire dans le sens où tu ne seras plus à mes côtés.
Deux émeraudes se plantèrent dans un regard brun. Un regard amoureux, mais aussi triste.
-Je serais là…loin, certes, mais présente…
Elle lui fit relever le poignet, ou reposait sagement un bracelet argenté.
-Tu vois ? C'est un peu de moi qui part avec toi.
Elle montra le pendentif de Phénix qui était à présent accroché aux souvenirs de son ancienne vie.
-Et c'est un peu de toi qui va rester avec moi.
Kai ne résista pas. Il la prit contre lui, et elle ne se fit pas prier. C'était la dernière après midi qu'ils restaient ensemble. Demain, l'avion ramènerait l'équipe étrangère au japon d'abord, puis chacun rentrerait chez lui. L'équipe des Bladebreakers se séparerait à nouveau, sans savoir ni quand, ni où ils se retrouveraient. Incertitude d'autant plus présente quand à la prochaine fois où ils reviendraient dans cet hôtel qui avait si bien su les accueillir. Grand père avait bien proposé à Leen de venir revoir son ancienne maison, mais elle avait décliné l'offre. Bien sur qu'elle voulait voir ce à quoi ressemblait le lieu de sa première vie, mais tous ces évènements étaient bien trop récents pour elle. Elle avait tout simplement peur de tout ce qu'elle pourrait se souvenir. Elle avait tout simplement peur de ne plus revenir en Amérique.
Il la relâcha un peu, et elle en profita pour approcher son visage du sien. Leur baiser commença, faisant passer tout l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. S'ils devaient se séparer…alors comme ça jamais ils n'oublieraient ces instants.
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-Hé, tu penses qu'il va arriver quoi ?
-Si tu veux mon avis…ça va être les crises de larmes des deux côtés.
-Tu serais assez insensible pour pas être triste ?
Marc fixa le ciel au dessus d'eux.
-Non…je pourrais pas. Pas après tout ça…Mes deux sœurs ont trouvé des personnes qui les aiment, Leen a trouvé une nouvelle famille…
Max regardait les nuages passer, allongé sur un banc près du sien.
Dis plutôt…qu'on a trouvé une seconde famille ici.
-Et pas mal de nouveaux tours, pas vrai ?
Max retint d'abord son rire, puis le laissa s'échapper. Marc le rejoint, et sous le ciel de cette fin d'après midi, deux adolescents, deux amis riaient de ce qui pourrait arriver. Parce que malgré tout, ils garderaient cette amitié l'un envers l'autre.
xxxx
-JOSIIIIIIIIE !
-PAS LA PEINE DE HURLER, J'ARRIVE !
Tyson attendait désespérément la jeune fille au bas des escaliers. Le concerto des Cobalt allait commencer, et elle n'arrivait pas ! Il voulait voir son groupe favori !
-Alleeeeeeeeeez !
Certains clients s'étaient retournés pour voir quel était l'énergumène qui osait hurler dans un hôtel. Mais ils reconnaissaient vite le jeune beybladeur, et s'étaient vite habitués à une ambiance speedée par les enfants des propriétaires. Tyson faisait du sur place en bas de la rampe, et Jo ne semblait pas se dépêcher de venir !
Soudain, il vit une silhouette un peu plus haut, arriver tranquillement. Il la fixa.
-Hé ben ?
-Oh ça va. Tu peux me rappeler pourquoi j'ai accepté d'y aller avec toi ?
-Parce que j'ai un charisme irrésistible. Allez grouille !
-C'est ça…
Elle sauta à bas des marches.
-T'aurais pu faire l'effort d'apparaître comme une fille.
-Pas envie de te donner ce plaisir. T'avances oui ?
-Et c'est elle qui me dit ça !
Il la rattrapa et ils se dirigèrent vers la cour.
-On fait quoi ?
-On va écouter les Cobalt !
-Abruti, je te parlais de ce soir.
-Heu…
-Laisse tomber…
-Hé non ! Explique, je suis lent à la détente.
-14 ans pour s'en rendre compte…t'as battu tous les records. Bon ! Avant que tu ne répliques quoi que ce soit. D'une, arrête de me regarder avec ces yeux mauvais, et deux…
-Et deux ?
-Trêve pour cette dernière soirée ?
Elle avait dit ça en le regardant de ses grands yeux améthyste. Tyson la fixa, comprenant où elle voulait en venir. Il ne put que lui sourire, se rappelant soudain que ce serait la dernière fois, à part le lendemain matin où ils se verraient. Mais il devait bien avouer que cette ambiance de guerre pacifique allait lui manquer. Toutes ces piques, il n'y avait qu'avec elle qu'il réussissait à les lancer, et même s'il se mettait à faire ça, ce ne serait pas pareil, parce que…parce que !
Ils sortirent dans la cour, où les attendaient les autres membres de la famille Kynes, Benoît en moins, et des Bladebreakers. Aucune trace du duo de chanteurs, qui devait sans doute se préparer au spectacle à venir. Tyson tira le jeune fille jusqu'au groupe.
-Alors, prêts à faire la fête ?
Tous (sauf deux personnes : Kai et Ray) lui répondirent par l'affirmative. Ils voulaient profiter de cette dernière soirée tous ensemble. Et que jamais ils n'oublient tout ça. Kai ne répondait à Tyson par simple principe, et Ray ne dit rien parce qu'ils n'avaient toujours pas revu Andy, et qu'il craignait de perdre Cathy...
Les couples étaient ensemble, les amis parlaient entre eux, l'atmosphère était impatiente…quand les lumières s'éteignirent.
Perdu dans les méandres de nos vies
J'entre aperçoit une lumière
Sans savoir que c'est toi qui m'attend.
La voix de Laura s'était élevée alors que les lumières s'étaient tamises. Le chant a capella avait fait taire toute discussion.
J'ai beau chercher, approfondir cette pensée
Ce n'est que quand je suis parti…que j'ai compris.
Sur la dernière phrase, la voix grave et profonde d'Andy se rajouta. Ray serra Cathy un peu plus fort contre lui. Les Cobalt Drivers ensemble sur scène. L'un habillé d'un noir profond, l'autre d'une tunique légère claire. Laura assise devant un piano, main sagement posées sur ses jambes, et Andy debout, un micro devant lui
Laura : J'ai beau tenter désirer
Andy : J'ai beau tenter aimer
Laura & Andy : Que chaque pas que je faisais vers toi…
Laura & Andy : M'emmenait un peu plus loi… en ça
Une courte pause ensuivit le couplet, avant que les mains de Laura ne viennent se poser sur les touches. Un son clair et grave commença, mélancolique, emportant.
Andy : Un jour tu me demanderas de choisir entre ma vie et toi
Laura & Andy : Je te répondrais ma vie
Andy : Alors seulement tu partiras
Laura : Sans savoir que ma vie…c'est toi.
Un accord accentua le dernier mot. Puis Laura repartit, une octave au dessus. L'air se fit un peu plus fort, plus triste. Dans le public, chacun se laissait emporter par la mélodie. Certains fermaient les yeux, d'autres serraient ceux qu'ils aimaient contre eux. Ray écoutait la chanson, plein d'appréhension. Bien sur qu'il trouvait le chant captivant, mais les paroles le gênaient…surtout le regard qu'Andy portait à Catherine. Cathy qui elle restait contre lui.
Andy, baissant le regard : Je me suis tu…
Laura, fermant les yeux : Toutes ces longues années…
Un court instant le rythme s'accéléra.
Laura : Peur de te perdre,
Andy : Peur de me perdre…
Laura & Andy : Dans ces sentiments que je ne comprenais… pas
Nouvel accord. Le frère et la sœur jouaient sur les temps courts et longs, sur les pauses et les accélérations pour donner envie au public d'entendre la suite, de se tromper sur ce qui allait suivre…le jeu complice de deux chanteurs.
Laura : Tu as beau m'aimer
Andy, tout doucement : Moins d'amour que d'amitié
Laura, souriant vers la cour : Mes sentiments pour toi n'ont pas changé
Andy, avec un regard lointain : Même si je sais…qu'il le faudrait…
Nouveau regard à Cathy. Regard triste, empli d'émotion… La jeune fille détourna les yeux, préférant se préoccuper de Ray. Quant à lui, il essayait de décrypter le message que contenaient les paroles. Un tel chant, après tout ce qui s'était passé, n'était pas anodin…
Laura, fort : Un jour on me demanda de choisir entre ma vie et toi
Andy, doucement : J'ai répondu ma vie
Laura, tristement : Alors seulement je suis parti
Andy, regardant Cathy : Sans que tu saches que ma vie…c'est toi
Ils se turent, laissant le piano continuer son chant laconique. Un violon se fit entendre, suivant la mélodie en syncopées. La troisième personne tenant le violon monta sur scène, sans cesser de jouer. Benoît avait décidé de jouer, sous la demande d'Andy…Il voulait que tout se passe bien. Que le message passe. Et puis après tout…il avait aussi donné un peu du sien pour la création du groupe. Même s'il ne les avait pas suivi ensuite.
Le regarde d'Andy cherchait celui de Cathy. Mais tout ce qu'il trouva fut celui de Ray. Celui de Ray qui se faisait menaçant. Comment peut-il…il n'a pas retenu ! Intérieurement, il fulminait. Et cela se ressentait dans la tension de ses muscles. Cathy leva le regard vers lui, et lui sourit tendrement, comme pour le rassurer. Ray tenta de se calmer, lui souriant un peu lui aussi. Ils ne purent voir le petit sourire, triste, que Andy avait à présent en les regardant.
Le violon se fit moins fort, répondant à chaque question que semblait lui poser la mélodie jouée par Laura. Un jeu entre eux, qui alternait la force et la douceur.
Andy : Je n'ai pas vu venir le coup
Laura & Benoît, en contre voix : Les contre parties de l'amour
Andy, serrant le poing devant lui : Se taire est une chose
Laura & Benoît, partant chacun dans les aigus et les graves : Se faire doubler est une défaite
Andy, plus doucement : Mais…
Regard vers Cathy et vers Ray. Le piano et le violon marquent une pause, ne reprenant qu'en même temps que lorsque Andy se remet à chanter.
…je sais perdre… m'incliner…
Il hoche un peu la tête face à eux. Les deux semblent surpris. Nouvelle pause.
…face…
Cette fois ci, on entend un doux arpège venant des instruments, se terminant sur une simple note aigue.
Andy, baissant la voix au fur et à mesure : … au vainqueur
Les deux musiciens reprennent en chœur leur mélodie, la faisant d'abord emplie de tristesse et de lenteur, puis le rythme s'accéléra. Comme pour mettre en relief plus une décision que le désespoir…Andy continuait de sourire, à Ray et à celle qu'il aimait. Il abandonnait définitivement le combat. Par ces mots, il le disait officiellement. Il avait compris. Et il le faisait comprendre. Un grand sourire traversa les lèvres de Cathy. Elle gardait son ami, et tout irait bien. Quoiqu'il advienne, ils seraient là, tout les deux. L'ami et l'amoureux. Ces deux qu'elle aimait, à deux degrés différents, mais qu'elle aimait quand même.
Le violon se retrouva seul, laissant résonner les notes dans le noir.
Laura, regardant Benoît jouer : Parce que je sais qu'il n'y aura pas d'amour plus fort
Elle reposa ses mains sur les touches du piano et prit la relève de l'instrument à cordes.
Benoît, souriant avec Laura : Parce que je sais qu'il saura prendre soin de toi
Il reprit le violon sous son menton et tout deux repartirent dans leur jeu de chassé-croisé entre les instruments, mais plus lentement, pour qu'Andy puisse leur donner la « réponse ».
Andy, fermant les yeux : Parce que je sais que c'est ça le jeu de l'amour
Ray posa sa tête sur l'épaule de Cathy, fixant la scène, comme apaisé. Ces mots marquaient en quelques sortes sa victoire sur le jeune homme…Et malgré le fait qu'il parte le lendemain, il se sentait calme et serein. La mélodie reprit de plus belle, enchaînant croches et trilles, accords et pauses. Tous se laissaient porter par la mélodie.
Andy, plus fort : Un jour il s'est demandé comment choisir entre sa vie et toi
Ray qui souriait maintenant à Cathy, le sourire qu'on offre la personne de sa vie.
Benoît, monte aussi en émotion : Il préféra sa vie
Kai qui serrait Leen contre lui, sans penser au lendemain. Jamais ils ne pourraient s'oublier.
Laura, faisant tenir la dernière note : Alors ainsi il est parti
Tyson et Jo écoutant la chanson, dos à dos. Plus que jamais complices. Les meilleurs ennemis.
Andy : Et ce jour… tu sus que sa vie c'est toi
Les jeux étaient faits, les dés du destin étaient maintenant lancés…
FIN
Ou alors…
#énorme soupir# Et voila. Depuis le 2 février 2004, j'écris, j'écris…et pour la première fois, je termine…je me sens toute chose. Ce petit bébé, c'est celui qui m'a permis de prendre vraiment ce nom : Leen. C'est tout ce que j'imaginais, et tout ce que je voulais faire passer…Il résume tout mon état et le caractère que je porte. Et aujourd'hui, je termine ma première fic. Celle qui m'a donné envie d'en faire d'autres, de rencontrer d'autres gens comme moi, qui aiment écrire mais aussi rêver…
Enfin voila quoi…
C'est peut être bête, mais je regrette presque de l'avoir terminée…Presque.
Parce que maintenant, c'est mon rêve qui s'officialise, qui est marqué sur papier…plus simplement dans mon esprit.
Alors…tout ce qui me reste à dire, c'est…Merci, et à la prochaine !
Leen
