Just a musical dream,par Babar-inHogwarts

Coucou, c'est moi!!!!

Allez un autre petit chapitre. Sa aurait pu être une Drago Hermione mais je trouvais que le personnage que j'ai choisi collait mieux avec l'histoire même si je désapprouve complétement sa liaison avec Hermione. Mais ces deux personnes s'imposaient pour ce chapitre.

Maintenant un petit disclaimer : TOUT (j'ai bien dit TOUT) appartient à Mme Rowling et Messieurs Simon and Garfunkel.

Bonne lecture. Bisous à tous Babar.

Chapitre 5 : The Boxer

Les deux corps, dans toute la pudeur de leur nudité, en sueur et entourés de l'aura de chaleur que l'acte terminé dégagait encore, étaient tendrement enlacés.

Les deux silhouettes bronzées par le soleil de l'été contrastaient avec la blancheur immaculée des draps du grand lit.

L'homme avait passé un bras protecteur autours des épaules de la jeune femme qui avait sa tête posée sur le torse de son compagnon.

La main de l'homme caressait les cheveux soyeux de son amante et tous deux avaient les yeux fermés pour prolonger ce moment d'extase et de bonheur.

Sans bouger, la jeune femme appela son amant.

-Sev?

-Oui ma douce?

-Raconte moi l'histoire de ces cicatrices, ton histoire, dit-elle en caressant du bout des doigts le visage de son amant.

-Non, ma tendre Mione, elle te donnerait des cauchemars.

Jusqu'ici, seules les lèvres s'étaient contentées de bouger. Mais Hermione brisa cette absence de mouvements en se dressant sur ses coudes et venant se placer sur son partenaire de façon à le regarder droit dans les yeux.

Avant d'ouvrir la bouche pour parler, elle embrassa passionément celle de Severus qui lui répondit. Puis elle lui dit:

-N'ai-je donc pas le droit de connaître l'histoire de l'homme que j'aime et à qui je vais confier ma vie pour l'éternité?

-Elle n'est tout simplement pas intéressante et risquerait de barber la femme que j'aime et avec laquelle je vais enfin pouvoir passer l'éternité.

-Mon amour, j'ai besoin de te connaître.

-Tu y tiens donc tant que ça?

Hermione fit une petite moue d'approbation.

Severus la souleva délicatement pour la déposer sur le côté, se leva du lit et alla farfouiller dans son bureau.

Quelques instants après, il revint s'assoir aux côtés de sa belle, un carnet dont la couverture de cuir était usée et les pages jaunies par le temps dans les mains.

Le silence enroba la pièce et ses occupants.

Soudain il fit froid et Hermione releva la couverture jusqu'au menton.

Severus ne parlait pas, il fixait l'oeil hagard, vide d'expression, ce carnet sorti des abimes des souvenirs.

Ses lèvres se mirent à articuler des sons et Hermione sut que le début de l'histoire allait commencer.

''Par une nuit orageuse,venteuse et sans lune, une pauvre femme se rendit stérile en mettant au monde avec des complications son septième fils. Ainsi naquit, le 2 Novembre 1960, le petit Severus Rogue au fond d'une campagne dans un village isolé d'Ecosse. Cet enfant, celui qui lui a caussé le plus d'ennuis pendant la grossesse, elle n'en avait pas voulu. Il était le fruit d'une union non désirée.

Cette femme vivait seule, son mari était mort au combat et elle travaillait durement pour nourrir tous ses enfants.

Elle était encore belle et désirable, malgré toutes ses grossesses, et elle suscitait encore la convoitise de certains des messieurs du village. Mais elle refusait systématiquement. Elle portait encore le deuil de son mari.

Parmi ses prétendants volages, se trouvait le mari de la dame à qui elle devait apporter une robe retouchée.

Sa cliente étant absente mais de retour bientôt, le mari la fit attendre dans l'antichambre du salon du Manoir. Il sentait qu'elle était nerveuse et se sentait le chat en quête de la fragile souris. Il la viola à même le sol du petit salon.

Cette femme vivait à présent dans la honte et la haine pour ce petit bout de vie qui grandissait en elle.

Elle ne le désirait pas et pourtant n'essaya pas de s'en débarrasser.

Nous voilà donc le 2 Novembre 1960, après 9 mois de souffrance. Ma mère était allongée sur le dos dans son lit, les jambes écartées, essayant d'expulser ce corps détesté avant même d'exister. Elle souffrit le martyr pendant des heures et finalement, avec l'aide de sa voisine, elle mit au monde un frêle petit bonhomme. Mais elle ne voulut pas le toucher. Elle laissa sa voisine s'occuper de lui, il la répugnait.

Ainsi passèrent les premières années de la vie de Severus Rogue. Sans affection, sans compréhension, sans aide de personne, sans père, sans mère. Puis survinrent les premières manifestations étranges autours du petit. Sa mère comprit tout de suite qu'elle avait mis au monde un monstre et s'en dégoûta encore plus.

Le petit Severus n'en pouvait plus. Le jour de ses onze ans il prit le baluchon qu'il avait précautionnement préparé et quitta sa famille.

En chemin pour une nouvelle vie, il rencontra un étrange personnage qui, pour ne pas changer, ne fit pas attention à lui. Mais son visage resta gravé dans la tête de Severus. Un grand monsieur avec une barbe blanche scintillante, une paire de binocle en demi-lune, une drôle de robe violette. L'étranger passa son chemin et Severus continua le sien.

Pendant quelques années, il survit tant bien que mal en tant que livreur de journaux à Londres, à la merci d'un patron ivre et violent qui n'hésitait pas à les battre et à les priver de nourriture, lui et ses camarades.

Le jour de ses seize ans, Severus partit de Londres pour les Etats-Unis. Ce qu'il vécut après est résumé dans ces pages. Lis-les, ça t'apprendra des choses sur moi.''

Severus tendit le carnet à Hermione, qui le prit dans ses mains et commença à lire les premiers mots.

''I am just a poor boy, though my story's seldom told. I have squandered my resistance for a pocket full of mumbles such are promises. All lies and jests, still a man hears what he wants to hear and disregards the rest.

When I left my home and my family, I was no more than a boy in the company of strangers, in the quiet of the railway station running scared, laying low, seeking out the poorer quarters where the ragged people go, looking for the place only they would know.

Asking only workman's wages, I come looking for a job but I get no offers, Just a come-on from the whores on Seventh Avenue. I do declare, there were times when I was so lonesome, I took some comfort there.

Then I'm laying out my winter clothes and wishing I was gone, going home, where the New York City winters aren't bleeding me. Bleeding me, going home.

In the clearing stands a boxer and a fighter by his trade and he carries the reminders of every glove that laid him down or cut him till he cried out in his anger and his shame ''I am leaving, I am leaving''. But the fighter still remains.

Ne pouvant aller plus loin, les yeux gorgés de larmes, Hermione rendit le carnet à son amant et se blottit dans ses bras. Elle réussit à articuler malgré la boule qui lui serrait la gorge.

-Mais cet homme, c'était bien Albus Dumbledore?

Severus approuva d'un signe de tête.

-Pourtant à onze ans, tu es entré à Poudlard?

Severus lui sourit.

-C'est là qu'intervient la magie. En effet, Albus m'a retrouvé le jour de mes 21 ans, ensanglanté au milieu d'un champs de bataille désert. Je me souviens de son visage qui me souriait et qui m'a dit : ''Ce n'est peut-être pas trop tard!'' C'est là que je l'ai reconnu, l'homme que j'avais croisé dix ans plus tôt. Il sortit de son manteau un fin sablier en pendentif semblable au tien et m'a fait revenir dix ans en arrière. Mais il n'a pas réussi à effacer les souvenirs de ma première expérience. La seconde est moins intéressante et pour ne pas oublier qui je suis ou qui j'étais, j'ai vu au fil des années apparaître des cicatrices sur mon corps.

Et les deux tourteraux s'envolèrent pour les abîmes du septième ciel.

Fin. Bon c'était comment?

Un clic sur THE petit bouton Go et je saurais tout.

Bisous à la prochaine.

Babar.