Just a musical dream, par Babar-inHogwarts

Coucou c'est moi!!! Me revoilà pour une nouvelle histoire. Une petite Harry-Ginny au milieu de toutes ses Drago-Hermione qui se préparent!!

Je vais pas faire de RAR, j'ai pas vraiment le temps. Au prochain chapitre.....

Mais par contre pas moyen d'éviter le disclaimer : TOUT EST A MESDAMES ROWLING ET DION, TOUT TOUT ABSOLUMENT TOUT.

Bonne lecture, Babar.

Chapitre 6 : Je t'aime encore

On y est. Ma vie est en train de basculer. De prendre une voie qui est peut-être sans issue. Peut-être. En tout cas, ce dont je suis certain c'est qu'à chaque instant de ma courte vie je n'ai jamais imaginé que ma vie tournerait ici mais je ne regretterais jamais. Mais je sais qu'il ne faut jamais dire jamais dans la vie.

Ils sont tous là. Sur le quai. Et moi dans le train avec le reste de ma compagnie. Hermione qui essuie ses yeux avec son mouchoir, Ron, Arthur et Molly, Ginny, les jumeaux, Bill et Charlie, la famille Weasley, ma famille qui m'a toujours soutenu, encouragé et surtout aimé, Remus Lupin, le dernier des Maraudeurs, Maugrey Fol-Oeil, Nymphadora Tonks, quelques membres de l'Ordre du Phenix me renvoyant l'âme de mon parrain, Sirius Black, Albus Dumbledore à leur côté, en compagnie des professeurs McGonagall, Chourave, Flitwick et les autres, même Rogue est venu, Olivier Dubois, Angelina, Alicia, l'équipe de Quidditch de Gryffondor, Néville, Dean, Seamus, ma chambrée de Poudlard, les frères Crivet et bien d'autres.

Leurs visages sont graves, leurs yeux parfois brouillés de larmes, ils me font des signes de la main. Je leur répond. Le train se met en marche... Où m'emmène-t-il? Vers un endroit d'où je reviendrai? Où pas?

Combien d'entre nous et d'entre eux se posent la question? La plupart probablement.

Sur le coup, je m'en veux de leur infliger cette torture. Je voudrais sauter sur le quai, les serrer tous dans mes bras, leur dire combien je les aime, combien je les remercie pour tout ce qu'ils m'ont apportés. Mais je ne peux plus reculer. Ils sont déjà tout petits et les larmes commencent à noircir mes joues. Bientôt je ne les vois plus.

Je referme la fenêtre du couloir sur le seul souvenir de ce qu'à été ma vie jusqu'à maintenant.

Une main se pose sur mon épaule.

''Allez Harry. Viens avec nous.''

Cette voix. Je la reconnaîtrait entre toutes. Elle a hanté mes 7 années à Poudlard. Elle appartient au seul élève de Poudlard qui a été assez fou pour s'engager avec moi. Pourtant ce n'est pas un courageux Gryffondor. Il faut que je lui réponde.

''J'arrive Drago. J'arrive.

Je prend le mouchoir qu'il me tend. Il ressemble à celui qu'Hermione utilisait tout à l'heure. Normal. Il appartient aussi à son trousseau.

-Harry. Jure moi que si je ne reviens pas, toi tu y arriveras et que tu prendras soin d'eux.

-Drago, je ne peux pas te faire cette promesse parce que nous reviendrons tous les 2. Ensemble. Elle ne nous reverra pas l'un sans l'autre.

Et on ne sut jamais ce qu'il advint de la première compagnie, troisième cohorte de la première légion d'Aurors, partie au combat, par un matin gris et froid.

Ginny arracha la feuille du calendrier pour le mettre à jour. On était le 31 Juillet. Elle ne put s'empêcher de penser à Harry, parti, il y a 7 ans déjà et dont personne n'avait reçu de nouvelles et dont tout le monde s'évertuait à croire qu'il était encore en vie quelque part.

Elle eut un pincement, là où les sentiments font mal. Elle ne voulait pas y penser, elle voulait oublier. Elle s'attela aux tâches ménagères pour avoir l'esprit occupé mais elle n'y arriva pas. Partout elle voyait Harry, ses expressions, ses attitudes, ses paroles. Elle ne pouvait s'en empêcher.

Toute la maison se réveilla peu à peu et les bruits si familier lui chatouillèrent les oreilles. Les petits pas furtifs de Jimmy, le grincement du matelas de Ron, les derniers ronflements de son père, le hochet musical d'Elisa, l'eau de la douche que devait prendre Hermione, tous les bruits quotidiens de la famille réunie pour les vacances lui remontèrent le moral.

Elle prépara la table du petit-déjeuner et attendit que tout le petit monde s'installe. Le premier à pénétrer dans la cuisine fut Jimmy, le fils d'Hermione. Elle se surprit à penser ''et de Drago'' mais il était parti avec Harry sans donner plus de nouvelles.

-Bonjour Tatie Ginny, dit-il avec sa petite voix.

-Bien dormi mon petit coeur?

Hermione était enceinte quand Drago était parti. Avec Harry. Et le petit avait fêté ses 7 premiers anniversaires sans son père. Elle en eut le coeur serré et le prit dans ses bras.

Petit à petit,la cuisine se remplissait. Ginny posa les assiettes pleines de crêpes, toasts, pains confitures.. sur la table. La dernière à arriver fut Fleur Weasley, anciennement Delacour, avec un petit paquet de langes dans les bras, Elisa, première fille de Bill. Sa première nièce.

-Bonjour tout le monde.

Et le petit-déjeuner commença dans une maison pleine de vie, autours d'une table à laquelle il restait toujours deux places vides.

Ron remarqua bien l'air maussade de sa soeur mais ne lui dit rien. Molly avait senti que quelques choses n'allait pas et ses soupsons s'étaient confirmés avec les toasts brûlés. Ginny ne faisait jamais brûler les toasts. Un coup d'oeil au calendrier et elle en comprit la raison. Il n'y eut aucun commentaire sur les toasts.

Après que le petit-déjeuner fut tout rangé, Ginny s'attaqua avec ardeur aux tâches de la maison. Sa mère qui la voyait dans cet état , avait mal au coeur. Elle s'approcha d'elle doucement et la prit dans ses bras.

-Ma chérie! Je sais combien c'est dur.

-Maman! Il me manque tellement.

Et Ginny se mit à pleurer dans les bras de sa mère qui la consola comme quand elle était petite.

Cette journée avait été très éprouvante et c'est avec délice qu'elle retrouva son lit. Mais elle ne pouvait pas encore se coucher, elle n'avait pas encore accompli ce pourquoi elle s'était levé ce matin.En chemise de nuit et en pantoufle, elle se dirigea vers son armoire, les larmes aux yeux elle souleva la pile de draps propres soigneusement pliés et s'empara délicatement d'une boite en fer.

Assise sur son lit, le visage brouillé de larmes, elle l'ouvrit et en sortit toutes les lettres qu'elle lui avait écrite. Il y en avait 6 datées du 31 Juillet des années précédentes. Elle prit les feuillets vierges du fond de la boite, sa plus belle plume et se mit à écrire.

Sur ce papier elle se libérait de la force qui la retenait prisonnière de son coeur, elle se découvrait et s'ouvrait à la vie.

D'habitude elle ne relisait pas la lettre qu'elle venait d'écrire. Mais aujourd'hui elle franchit cette barrière.

Les larmes brouillaient sa vue, son coeur se serrait un peu plus à chaque ligne, son absence se faisait de plus en plus pesante.

Elle lui en voulait de lui infliger cette souffrance mais elle l'aimait encore.

''Harry,

Tu vois, aujourd'hui encore, je prend ma plume et je m'obstine à t'écrire une lettre ... que tu ne recevras pas.

Mais j'aime à imaginer qu'un jour, tu les liras. J'aime à te croire si proche de moi, là juste au dessus de mon épaule, pourtant tu es si loin.... si loin que je ne sais même pas où te chercher.

Je te déteste pour ça Harry. Si seulement pouvais-tu imaginer tout ce que je souffre, tout ce que ton absence me fait mal et tout ce que cette attente me torture.

Je voudrais pouvoir t'envoyer là où tu es tout le mal que tu me fais, Harry. Mais pourtant je t'aime encore Harry.

Chaque jour, je revois le jour où tu m'as laissée, où tu m'as abandonnée sur un quai de gare. Pas un jour ne se passe sans que ton rire hante les murs du Terrier, me hante.

Et chaque jour les larmes me viennent. Leur source ne s'est pas tarie avec le temps et elle ne le sera pas de si tôt. Le jour où je ne pleurerais plus sera le jour où je saurais où tu es. Je t'en fais la promesse.

Mais tu vois chaque jour, je me dis que tu n'aimerais pas me voir pleurer. Tu me l'as répéter si souvent cette phrase, cette phrase que je ne peux oublier car elle vient de toi.

Cette phrase que tu me disais quand je venais pleurer sur ton épaule. Tu t'en souviens?

Tu me caressais doucement les cheveux et tu me murmurais à l'oreille : ''Tout le monde trouvent les diamants beaux et brillants mais moi je n'aime pas les diamants qui brillent en ce moment dans tes yeux. Tes larmes qui scintillent me cachent tes émeraudes que j'aime tant.''

Mais aujourd'hui tu n'es pas là pour me consoler. Harry, ... reviendras-tu un jour?

Tu dois en avoir marre de m'écouter parler de mon coeur qui s'effrite pour un rien. Rassure toi, tu n'es pas rien.

Je pense que tu aimerais avoir des nouvelles de chez nous.

Here the autumn ends bringind back the rain, the oldChevy's dead, they tried to fix it in vain. Elisa's got her first teeth, little Jimmy is getting strong.

I'm learning guitar and I almost know a song. I found some chanterelle at the market this morning. I'd like to live in Rome, oh it would be such a good thing. I try to grow some flowers, the same I tried before.

That's all for now... oh yes je t'aime encore.

But where you are? So far with no address. How's life for you? My hope is my only caress.

Finally I cut my hair, I hear you say at last. It's been kind of strange but you see I survived. When I'm asked I go out, I dance all night and more. But when I dance, je t'aime encore

But where you are? So far with no address. How's life for you? Time is my only caress.

Je t'aime encore just like in an old fashioned song and it burns in my soul, anything else seems too long. Oh more and more, it's strong as I can be, oui je t'aime encore, but you cannot hear me...

Harry, aujourd'hui on est le 31 Juillet. Joyeux anniversaire Harry, où que tu sois, je pense à toi.

Pense à moi un petit peu et ne m'oublie pas.

A bientôt Harry.

Ginny.

Elle se laissa glisser dans son lit et souffla sur la flamme de sa bougie qui vacilla et plongea la pièce dans l'ombre en s'éteignant.

Au même moment, quelques lieues, collines et forêts plus loin, deux silhouettes se soutenant mutuellement contemplaient les étoiles. Soudain la lumière de l'une d'entre elles vacilla, clignota et s'éteignit sous le regard attentif d'une des silhouettes.

''Les étoile peuvent mourir mais pas l'Amour.''

Fin. Alors?

Petit bouton go pour me répondre et me faire des critiques.

Au fait si j'ai mis la version anglaise de la chanson, c'est parce que je trouve qu'elle a plus de sens que la française.

Bisous à tous.

A bientôt

Babar.