Chapitre 3
Les rayons du soleil réchauffaient les visages des maraudeurs qui étaient étendus sur la pelouse au bord du lac. La fin des cours venait d'arriver ainsi que la fin de semaine. Les garçons attendaient le souper avec impatience et un silence paisible planait. Quelques minutes plus tard, il fut rompu par Remus ;
Je vous ai vu James, toi et Lily.
Quoi, s'étonna Sirius qui s'était appuyé sur les coudes, qu'est-ce qui c'est passé entre toi et Lily.
Tu ne nous avais pas dis ça, ajouta Peter
Rien, s'indigna James, Je ne sais même pas de quoi il parle !
Du calme, je voulais simplement faire allusion au cours de potion. Est-ce que ton œil va bien ?
Oui, grommela-t-il.
-C'est sûr que tu as reçu le meilleur des traitements.
-C'était seulement du savon…
-Je ne te parlais pas du savon.
James allait répliquer pour lui faire comprendre une bonne fois pour tout que
ce contact ne lui avait rien fait, quand ils entendirent la cloche sonner pour
annoncer le début du souper.
Ayant attendu plus de 15 minutes avec une faim de loup, l'affamé Sirius se leva
plus vite que son ombre et se dirigea à la course vers le château. Il tourna le
coin pour s'orienter vers la grande salle et renversa quelqu'un. Il se retrouva
coucher sur elle et ses yeux n'arrivait pas à se décrocher des siens.
-Désoler de te dire ça, mais tu peser une tonne, c'est fou ça !
Sirius sortit de sa transe et se leva pour laisser la pauvre Aurélie respirer un peu.
Désolé ! Quand je suis affamé, c'est mon estomac qui contrôle mon cerveau.
Il lui tendit la main pour l'aider à se relever, bien qu'il savait qu'elle allait la lui refuser. À son grand étonnement, elle l'accepta avec un sourire radieux. Jamais il allait oublier ce sourire, jamais…
Merci c'est très gentil.
Tout le plaisir fut pour moi, fit-il en s'inclinant.
Ce geste le fit rire. Sirius se leva et lui adressa un sourire à son tour. Il connaissait bien la réputation de ce sourire. C'était son arme secrète. C'était son coup de grâce. D'habitude, il l'utilisait après des jours de séductions intenses ou pour que la fille ou si vous préféré sa proie, tombe littéralement dans ses bras fort et musclé.
Cependant ce sourire qui lui avait adresser fut spontané et sincère.
Aurais-je vu un sourire qui me serait destiné, dit-il d'un air faussement surpris.
Ne croit pas que tes complots de paris fonctionnent. Répliqua-t-elle. Tu ne gagneras jamais. Pas avec moi en-tout-cas.
-De quoi tu parle merde ! Crois-tu vraiment que je te parle simplement pour une histoire de pari stupide ?
Aurélie fit mine de réfléchir.
-Oui s'est exactement ce que je cois, je connais ta réputation Black.
Et pourquoi tu crois ça ?
-À toi de me répondre, pourquoi tu veux tant me connaître ?
Parc… et bien parce que…
Veux-tu que je t'aide à te démerder ? Je pourrais peut-être trouver à ta place la réponse.
Je ne sais vraiment pas comment te l'expliquer, moi-même je ne comprends pas ! C'est vrai ça. Peut-être que tu ne vaux pas la que je m'intéresse à toi !
Les yeux d'Aurélie s'embuèrent. Elle le regarda avec un regard rempli de tristesse et de détresses. Elle recula lentement et s'enfuit précipitamment vers les escaliers, Au passage, elle se heurta contre quelqu'un sans prendre la peine de regarder celle qu'elle avait bousculée. Charlotte se retourna et l'appela à mainte reprise, sans succès. Elle rapporta son regard sur Sirius qui regrettait amèrement les paroles qu'il venait de prononcer.
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Pendant plusieurs semaines, Aurélie n'avait toujours pas adressé la parole à Sirius. Ce dernier était au bord de la crise de nerf et a chaque fois qu'Aurélie passait a moins de deux mètres de lui, il soupirait bruyamment en passant ses mains dans ses cheveux.
-Courage mon vieux, tenta James, elle va revenir, personne ne peut te résister.
-Excepté elle, soupira Sirius. Tu vois le trou la, où se trouvait mon cœur, et bien cette charmante damoiselle me l'a arracher.
T'en fais pas Black, je vais lui parler moi et tenter quelque chose, ajouta Lily.
Le regard de Sirius s'illumina et prit les deux mains de Lily dans les siennes.
Voilà ce qui ferait de toi la fille la plus extraordinaire. James, j'ai toujours dit que tu savais les choisir.
Il se retourna et courut à travers le couloir en chantant à tu tête.
De quoi il voulait parler James ?
-Pfft, aucune idée, répliqua James en rougissant. On va manger maintenant ?
-D'accord.
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Lily trouva Aurélie assise a rebord de la fenêtre en train d'écrire ce qui semblait être un message.
Qu'est-ce que tu écris ?
Aurélie sursauta et cacha le bout de parchemin derrière elle.
-Rien de spéciale. Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu n'es pas avec le beau, le merveilleux et l'adorable James Potter.
-Arrête ça je t'en prie, il ne m'intéresse pas du tout. De toute façon, je ne suis pas venu ici pour te parler de lui.
-Pour parler de quoi d'abord ?
D'une certaine personne qui na d'yeux que pour toi, qui est magnifiquement beau et qui se nomme Sirius Black.
Quoi ! Comme si Black pourrait tomber amoureux avec moi, c'est stupide !
-Pourquoi s'est si stupide ?
-Je veux dire que, c'est totalement invraisemblable que quelqu'un tombe en amour avec moi.
Voyons Aurélie, tu vaux tellement plus que ce que tu te crois être ! Tu vaux la peine que quelqu'un soit tombé amoureux de toi après un simple coup d'œil. Pourquoi ne laisse tu pas la chance à Sirius de te montrer à quel point il tien à toi ?
Aurélie soupira longuement et regarda par la fenêtre. Quand elle se retourna, Lily voyait bien qu'elle refoulait ses larmes.
-Je viens y penser, comme on dit la nuit porte conseil. Bonne nuit Lil'.
Aurélie, est-ce qu'il y a de l'espoir.
Elle se retourna et lui adressa un léger sourire.
-Une lueur…
Lily se retourna pour regarder dehors et vit le papier que Aurélie avait
essayer de dissimuler derrière son dos. Elle hésita un moment, mais elle finit
par le prendre et le déchiffonner. Ce qui était écrit dessus était une lettre
qu'elle s'était écrite à elle-même. Tout au long de la lecture les yeux de Lily
s'inondèrent. Comment son amie pouvait garder toute cette détresse et tout ce
désarroi à l'intérieur, confrontée à elle-même.
Sur le bout de parchemin il était écrit ;
Arrête de porter
Tout le poids du destin
Sur ton dos
Je serai encore la demain
Même si fait pas plus beau
Éteins le tonnerre
Qui gronde en toi ma belle Aurélie
Tu sais qu'on est que du monde
Et que le monde est petit
Tout petit
Trop petit
Pour tout savoir
Pour tout comprendre
Beaucoup de chose plus grande
Plus grande que nous
Mais peut-être bien que des fois
Y'a tout simplement rien
Rien à comprendre
Rien à comprendre
Pourquoi si tôt elle est partie Laissant un chagrin trop gros
Dans tes yeux
Rien à faire du bon dieu
Quand on trouve pas les mots
Pour expliquer
Pour expliquer
Mais arrête de pleurer
ma belle Auré..
Dis-toi qu'il y a un ciel
Caché dans ton nuage
Et que même la peine
Que tu traînes comme un bagage N'est pas si mortelle…
Que tu traînes comme un bagage N'est pas si mortelle…
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