Titre : Harry Potter et les enfants de la licorne

Auteur : alana chantelune (alanachantelune@caramail.com)

Disclaimer : Harry, pas à moi. Vous comprendre ? Tout être à J.K. Rowling. Pas de sous pour moi !

Note : un chapitre de plus… Je ne sais pas si je vais garder les interludes "nous", ça risquerai de révéler trop de choses sur la suite.

Reponses aux reviews :

Galaad : Tu as GAGNE !!!! Bravo ! Félicitation, c'est bien des Princes d'Ambre qu'il s'agit. Je t'envois donc le premier chap de ma future fic, mais pour la suite, je crois que tu vas attendre… Non, je ne suis pas vicieuse !

Pour les autres, rassurez-vous, y'aura pas besoin d'avoir lu les Princes d'Ambre pour comprendre les nouveaux personnages !

Philippe Gryffondor : Merci, ça c'est un encouragement ! Enchanteur, hum, merci du compliment !

Csame : Tant pis, monsieur-je-poste-plus-vite-que-mon-ombre ! Ce sera pour la prochaine fois ! ^^ Merci bcp, j'espère que la suite te plaira autant.

Miya Black : merci beaucoup !

Message perso à Ranae : fait quelque chose avec ta boite mail, elle ne marche plus ! Tu as essayé d'effacer tous tes messages déjà lus ? Sinon, c'est OK pour ta demande, demande-moi si tu veux des infos en plus.

Chapitre 3 : La fin des vacances

Harry

Les deux semaines chez les Granger passèrent très vite. Les deux semaines chez le Weasley aussi. Harry avait fait quelques progrès en natation chez Hermione, mais chez Ron, il passa le plus clair de son temps à s'entraîner au Quidditch. La lettre de Poudlard contenait également une proposition du professeur McGonagall pour le poste de capitaine de l'équipe, à laquelle il avait répondu avec enthousiasme. Il tenait donc à se mettre au niveau de ses nouvelles responsabilités, encouragé par Ron. Ce dernier avait en effet très envie de postuler au poste de gardien laissé vacant par Olivier Dubois. Fred et George se chargèrent de lui faire subir un entraînement sévère, le bombardant de pommes et de balles. Harry en eut aussi pour son grade. Hermione préféra passer son temps à étudier les livres achetés pour eux par Madame Weasley ou à discuter avec Ginny. De temps en temps, elles venaient avec les garçons, mais Ginny se débrouillait beaucoup mieux sur un balai qu'Hermione.

Sirius préférait par sécurité garder sa forme canine, en cas de visites inattendues. En plus, il prenait moins de place pour dormir. Mais il pouvait souvent bavarder avec les enfants dans leurs chambres. Fred  et George lui soutiraient les pires idées de blagues en cachette de Madame Weasley, qui se montrait très maternelle avec lui, le plaignant de tout son cœur.

Percy, comme à son habitude, rentrait à peine le temps nécessaire pour manger et dormir. Il avait été placé auprès d'un autre haut fonctionnaire du Département de la Coopération Internationale et s'occupait désormais des relations économiques sorcières et moldues avec les pays européens. Son nouveau supérieur, Madame Redwall, semblait avoir réussit à lui mettre du plomb dans la cervelle ; il commençait à apprendre la diplomatie et cela se ressentait dans ses manières. Bien sûr, il restait toujours Perçy…

Un matin, au petit déjeuner, ils eurent une mauvaise surprise. Madame Weasley manqua de s'étrangler en lisant la gazette du sorcier. Harry jeta un œil à Hermione, mais elle chuchota que Rita Sketeer ne se risquerait pas à transgresser leur pacte.

"Non, non, ce n'est pas possible… Tous pareil ces journalistes…" marmonna Madame Weasley.

Ses doigts serraient le papier tellement fort qu'il le froissait.

"Maman ?" demanda Perçy avec inquiétude.

"Votre père ne mérite vraiment pas ça ! C'est Fudge qui est derrière tout ça… Pourtant, Dumbledore lui avait dit d'être discret…" se lamenta t-elle.

Perçy saisit le journal tendit qu'elle se vengeait sur un pauvre toast qu'elle écrasa à moitié en le beurrant. Georges se leva pour lire par-dessus son épaule en même temps que Ginny. Perçy s'empourpra et plia rapidement le journal, que Ron récupéra. Il vint le lire à côté d'Harry et Hermione, George toujours derrière eux, accompagné cette fois de Fred.

"Hé bien je vais avoir une chouette journée au bureau !" marmonna Perçy.

Sa mère lui jeta un regard meurtrier.

L'article parlait de la présence inopportune de Mr Weasley au Département des Mystères un mercredi soir, "soi-disant pour retrouver un vieil ami du collège". Il n'y était pas fait allusion à Voldemort ou à Dumbledore, mais laissait entendre que ce dernier cherchait à obtenir un avancement qui remplacerait son "misérable travail au Service de Détournement de l'Artisanat Moldu."

Toute la famille était scandalisée.

"Comment peut-on écrire des choses pareilles? " s'exclama Hermione, outrée.

"Cet ami était quelqu'un qu'il devait contacter pour Dumbledore." soupira Madame Weasley. "Mais Fudge a dut voir clair là-dedans. C'est un simple avertissement pour votre père. Ces journalistes, tous les mêmes…" grogna t-elle.

"Abigaël n'écrit jamais de truc comme ça." contredit Fred.

"Votre cousine travaille pour le mensuel de la Métamorphose, elle écrit des articles scientifiques, elle ne traîne jamais dans les milieux politiques ou du Ministère !" rétorqua sa mère.

Monsieur Weasley ne voulu pas faire part des ennuis que lui causa l'article au Ministère. Mais il était évident que cela lui portait un coup. Harry s'inquiétait des conséquences que cela aurait sur Dumbledore et son action. Il était évident que le Ministre de la Magie mettait tout en œuvre pour gêner celui-ci.

Nous

Bon, on connaît l'école où se rend demain matin…

Poudlard, école de Magie !

On va apprendre la magie, génial ! Paraît que de toute façon on s'ennuierait dans une école normale pour enfants de notre âge. On serait en avance sur certains truc et super-en-retard sur d'autre. C'est vraiment exaspérant quand il fait son Monsieur-je-sais-tout… Bon, il a tout réglé… Vraiment… Ca devait pas être dur…

Un ami de grand-père ? Le directeur serait un ami de grand-père ? On ose pas imaginer le directeur avec tout ce qu'on nous a raconté sur ledit grand-père.

Le Chaudron Baveur. Mouais. Ca ressemble à une auberge en un peu plus sombre… Oui, même genre de clients. Bon sang, faudra en ramener à la maison de ça… Bieurraubeurre, hein ? Super bon, ce truc. Faudra en ramener à la maison.

Direction le Chemin de Traverse… Dément ces boutiques. L'ambiance rappelle un peu certains quartiers de chez nous. Des robes ? Faut porter des robes ? Bon, on se tait, on se tait, qu'il est énervé le frangin !

Génial toutes ces fournitures. Pas d'animaux, quel radin il fait ! Un chat, ou un hibou…. Nan, des clous. On se vengera ! Gare à toi ce soir, y'aura des oursins dans ton lit ! Où qu'on va trouver des oursins ? On s'en fiche, on trouvera autre chose du même genre.

Ah, la baguette magique… On entre dans une petite boutique, toute petite. Chez Ollivanders… Ben il a l'air d'un vrai sorcier celui-là… Oui, Poudlard… Y'a quoi dans les baguettes ? Plume de phénix, cœur de dragon ou crin de licorne ?

On se regarde en souriant.

Crin de licorne.

Notre grand frère chéri explique très gentiment que selon lui, il vaut mieux essayer avec des crins de licorne… Le vieux est sceptique, un peu méprisant, genre "vous-croyez-en-savoir-plus-que-moi ?"

Il a l'air un peu intrigué quand au bout de cinq ou six essais, on a chacun une belle baguette en frêne avec un crin de licorne, qui jettent des étoiles blanches et vertes argentées.

Il a un regard bizarre quand on s'en va. Il flanque la chair de poule ce type !

Mais bon, on avait raison.

Y'avait que le crin de licorne pour nous !

Demain, c'est le grand jour. Et aucunes nouvelles. Ni de Papa, ni de personne. Ca fait quand même huit jours qu'on est ici, et rien. Nous voulons savoir… Bien sur, on ne saura rien. Faut pas rêver.

Secret d'état.

- Prochain chapitre : les jumeaux -

Note : le nom de Madame Redwall vient de la série de roman "Rougemuraille", et du mignon dessin animé du même nom.