Titre : Harry Potter et les enfants de la licorne
Auteur : alana chantelune (alanachantelune@caramail.com)
Avertissement : 0
Disclaimer : Ni Harry et ses amis, ni le jeune homme blond appelé Martin ne sont à moi. Il appartiennent respectivement à J.K. Rowling et… z'avez qu'à deviner ! Par contre, les jumeaux sont ma propriété.
Note : Ces personnages de cross-over ne sont là que pour mettre du piment, l'action reste centrée sur Harry et Cie.
Le cycle des Princes d'Ambre est une saga en deux fois cinq volumes de Roger Zelazny. Il est hélas décédé avant d'avoir lancé une troisième partie, au grand désespoir de millions de lecteurs. Les Princes (et Princesses) d'Ambre sont des individus qui ont la faculté de passer à volonté à travers les Ombres, ce que nous appellerions les mondes parallèles…
Le premier tome, « Les neuf princes d'Ambre », est un chef d'œuvre : un amnésique se réveille dans une clinique des Etats-Unis. Il comprend vite qu'il est maintenu sous sédatifs, et découvre que c'est sur ordre de sa « sœur »… Il s'échappe et va la retrouver, pour bluffer et essayer de comprendre… Qui est-il ? Un livre exceptionnel que je vous recommande.
Réponse aux review : Merci encore !
Ranae : de rien, de rien… Voilà, les jumeaux arrivent !
Miya Black : Le nous, ils arrivent… Hélas pour Mr. Weasley, je voulais montrer que Fudge pouvait être vraiment un sale type, mais qu'il n'était pas si bête et avait ses informateurs… La bêtise perdra le monde ! Au fait, je t'ai envoyé un mess qui a été retourné… Vérifie ta boite mail !
Nagisa Moon : Merciiii ! Ca fait trop plaisir, vraiment !
Galaad : Ce sont de nouveaux persos, même si certains membres connus de la famille apparaîtront. Oui, je connais le JDR mais j'ai jamais eut l'occasion d'y jouer…Merci pour les compliments, je vais faire tout ce que je peux pour l'achever, juré !
Patmol : Hello you ! Et merci bcp, ça fait chaud au cœur des review comme ça !
Ratonton : Merci !
Chapitre 4 : Les jumeaux
Le matin du 2 septembre, Harry fut réveillé par les jappements de Sirius. Il était six heures et demi, et Ron lui balança son oreiller sur la tête. Sirius entreprit aussitôt se tirer le garçon de son lit et n'y réussit que trop bien. Madame Weasley entra dans la chambre et fut très contente de voir les deux adolescents debout en train de se battre amicalement avec le chien.
"Dépêchez-vous donc, il faut faire vos valises !"
Comme l'année précédente, ce fut un joyeux capharnaüm pour tout préparer. Entre le petit déjeuner, la toilette, les affaires qu'il fallait tasser pour fermer les valises, les casse-croûtes préparés par Madame Weasley, les bousculades autour de la salle de bain, Perçy qui se plaignait de trouver un bout de tartine sur le buffet, Coquecigrue qui se mit à voleter dans la cuisine, la goule du grenier qui se mit à hurler à la mort, la Bombabouse des jumeaux qui explosa malencontreusement quand la malle de Fred tomba et s'ouvrit dans les escaliers, et les hurlements de Madame Weasley, ce fut encore une matinée infernale.
Les deux taxis que Monsieur Weasley avait commandés la veille avec l'aide de Harry arrivèrent à l'heure. L'humeur de Madame Weasley étant massacrante après le coup de la Bombabouse, le voyage fut plutôt calme. Percy s'était rendu au Ministère avant leur départ.
« Il fait du lèche. » avait murmuré George, mais il s'était tu sous le regard incendiaire de sa mère.
Ils arrivèrent vingt minutes en avance à la gare de King Cross. Ils passèrent deux par deux la barrière de la voie 9 3/4. Un employé les aida à installer leurs valises et eut un froncement de sourcil en voyant Sirius grimper dans le wagon.
"Les chiens ne sont pas admis à Poudlard, vous devez le savoir, jeune homme !"
Mais Monsieur Weasley expliqua qu'il s'agissait d'un cas spécial, et quand Harry sortit la lettre de Dumbledore, il devint très respectueux. Etait-ce à cause de la signature du directeur ou du nom du bénéficiaire de l'autorisation spéciale, Harry s'en moquait éperdument.
Ils bavardèrent à la porte de leur wagon, tandis que les autres passagers arrivaient peu à peu, saluant de temps à autre leurs amis. Hermione arriva vite après eux, vint les saluer, très énervée, et leur expliqua avec un débit hallucinant qu'elle devait aller dans le compartiment des préfets, et mettre son uniforme très vite, elle espérait ne pas être en retard à la réunion, elle était très angoissée à cette idée !. Elle salua Sirius et les Weasley, et entraîna ses parents en tête du train à la déception de Monsieur Weasley qui avait l'air de vouloir inviter ceux-ci à une passionnante discussion sur les habitudes moldues.
C'est alors que Ginny fit remarquer aux garçons deux hommes qui semblaient attendre près du quai. Ils n'avaient pas l'air d'attendre de la famille. Une femme les héla du train, et ils s'y engouffrèrent. Que faisaient des adultes dans le Poudlard Express ? Ils n'avaient pas l'air d'employés. Ils ne portaient pas d'uniforme, simplement des robes sombre très discrètes.
L'heure approchant, ils montèrent dans leur wagon et s'installèrent dans un compartiment. Fred et George les quittèrent pour retrouver leurs camarades de septième année.
"Dernière année à Poudlard ! Il faut que ce soit mémorable !" annonça Fred.
"Oui, il faut laisser un souvenir impérissable !" ajouta George.
"Heureusement que maman ne vous a pas entendu !" fit Ron avec un sourire goguenard.
Sur le quai, devant la porte, à coté de leur compartiment, il y avait un jeune homme aux cheveux blonds paille, qui devait avoir une vingtaine d'année. Ils l'entendaient parler et deux jeunes voix lui répondaient.
« Soyez sages. Apprenez. Et faites attention. »
« Je ne veux pas y aller. » dit une voix de fillette.
« Cela vaut mieux. Papa l'a décidé, vous n'avez pas voix au chapitre. »
« Je veux maman. » dit une voix de garçon.
Le jeune homme eut un silence. Harry, Ginny et Ron ne purent s'empêcher de tendre l'oreille.
« Dès qu'il y a du nouveau, je vous contacterai. Ne vous en faites pas. Elle est avec de très bons médecins. »
« Mais on n'aura plus de petit frère, ou de petite sœur. » souffla la fillette.
Le jeune homme baissa la tête, essayant visiblement de reprendre le contrôle de lui-même.
« On en sait rien. » dit-il fermement, un instant après. « Votre mère est solide. Tout ira bien. C'est mieux de vous éloigner pendant que ça se tasse. Vous serez plus en sécurité là-bas. Et n'oubliez pas les devoirs que je vous ai laissé. La magie, c'est bien, mais vous ne ferez pas que ça toute votre vie. »
« Je veux continuer les leçons d'escrime. » dit le garçon d'un ton boudeur.
« Vous reprendrez après. Ce n'est pas grave. Je m'en occuperai, promis. »
« Les promesses ne valent rien. » dit la fillette.
Il y eut un autre silence. Le sifflet du Poudlard Express couina. Il était temps de partir !
« Ne vous faites pas trop remarquer. » dit précipitamment le jeune homme. « Et profitez de la situation pour vous débrouiller. Tenez. Ne vous en servez qu'en cas d'urgence et ne les perdez pas. Choisissez le mien de préférence. Papa a déjà beaucoup de soucis. Il vous aime. Et surtout, ne faites confiance à personne. »
Le train s'ébranla. Mrs Weasley apparut dans leur champ de vision et ils lui firent des signes. La porte du wagon se ferma et ils entendirent les voix, un peu étranglées, crier :
« Martin ! Fais attention à toi aussi ! »
« On t'aime, grand frère ! »
Le train prit de la vitesse. Harry vit le jeune homme, le visage triste et dur à la fois, suivre le wagon des yeux. Puis, le quai s'éloigna tandis que le train accélérait. Harry s'affala sur la banquette en poussant un soupir. Sirius posa la tête sur ses genoux avec un petit jappement. Harry sourit.
« Tu crois que ces types sont là pour la protection du train ? » demanda Ron.
« C'est certain. » répondit Harry. « Mais ça m'étonnerai quand même qu'il y ai une attaque du train. Il y a des enfants de Mangemorts à bord. »
« Malefoy. » grogna Ron.
« N'empêche, » intervint Ginny, un peu inquiète, « ils pourraient attaquer en… en… sachant qui… »
Elle s'interrompit et rougit. Mais elle avait raison. Il se pouvait que Voldemort lance une attaque contre le Poudlard Express uniquement pour le retrouver, lui. Ces hommes et femmes devaient être des sorciers envoyés par Dumbledore. Mais c'était juste une probabilité… Juste une éventualité… se répéta Harry.
Il fut distrait de ses pensées quand la porte du compartiment s'ouvrit : c'étaient les deux enfants qui discutaient à la porte du wagon avec leur grand frère. Blonds eux aussi, mais d'un blond plus sombre, avec des yeux marrons, pas très grands, ils traînaient leurs malles derrières eux.
« Pardon. » dit la fillette, qui était coiffée d'une natte. « On cherchait de la place. »
« Vous allez avoir du mal à trouver un compartiment libre. » dit Ginny. « Le train est bondé. Si vous voulez, vous pouvez rester. A moins que ça vous gène, les garçons ? »
Harry n'y voyait pas d'inconvénient. Les deux nouveaux l'empêcherai de vouloir ruminer les sombres pensées qu'avaient fait germer les inconnus à bord du train. Ils les aidèrent à ranger leurs malles. La fillette regarda Sirius.
« Il s'appelle comment ? »
« Sniffle. » répondit Harry.
« On peut ? » fit le garçon en tendant la main.
Harry trouva que c'était prudent, ou délicat de leur part, de lui demander de caresser son chien. Mais il ignorait comment allait réagir Sirius. Celui-ci répondit lui-même au problème en donnant la patte aux deux enfants, qui tapotèrent ensuite sa tête en lui disant bonjour. Puis, Sirius se coucha sous la banquette en soupirant. Une telle attitude était à prévoir chez la plupart des élèves de l'école… Harry songea que Sirius en aurait vite assez de se faire tapoter la tête en entendant dire "qu'il est beau le toutou !" ou autre chose dans le genre...
« Et vous, c'est comment ? » demanda Ginny.
« Robin et Moïra Auberon»
Ron, Harry et Ginny donnèrent également leurs noms. Bizarrement, ils ne réagirent pas quand Harry révéla le sien. Il avait pourtant pensé qu'ils étaient d'une famille de sorciers. Quand il le leur demanda, les deux enfants se regardèrent. Le garçon répondit :
« On peut dire ça. »
Ron et Harry se regardèrent. Quelle drôle de réponse !
« Et vous ? » dit la fillette pour relancer la conversation.
Ginny expliqua qu'elle était la septième de la famille à aller à Poudlard. Ils ne parurent pas impressionnés. Quand Ron demanda d'où ils venaient, ils ne répondirent qu'un laconique « Des USA ». Harry comprit qu'ils n'avaient pas très envie de parler. Ils avaient des problèmes familiaux apparemment. Mais Ron tenta tout de même de briser leur réserve.
« C'était votre frère qui vous a accompagné ? »
La fillette hocha la tête avec un sourire. Son frère parut sur le point de parler puis se ravisa. Il agrippa la manche de sa sœur.
« Viens, je dois te parler. Excusez-nous. »
Et ils sortirent. Harry, Ron et Ginny restèrent interloqués.
« Hé ben ! Pas très communicatifs ! Harry, tu veux faire une partie de carte ? Bill m'a appris un nouveau jeu, cet été. »
Ils avaient bien entamé une partie de cartes bizarre où il fallait se débarrasser des points et non en gagner, quand la porte se rouvrit. Fred et George entrèrent.
« Salut, on venait voir comment ça allait ! » dit Fred.
« Et on a un message pour Ginny : Emily a un fléreur, tu devrais aller voir. »
« Ho ! Elle l'a eut alors ! Ca faisait trois ans qu'elle demandait un chat à ses parents pour son anniversaire! Je reviens plus tard, les garçons ! »
Elle courut dans la direction indiquée par Fred. Emily était une camarade de classe de Ginny, elle aussi à Gryffondor. Fred et Georges remarquèrent les malles supplémentaires.
« Qui est avec vous ? »
« Des nouveaux, une fille et un garçon. » répondit Ron.
« Les deux qui discutent au bout du couloir ? Ils viennent d'où ? Ils parlent une langue que je ne reconnais pas. »
« Ils ont dit qu'ils venaient des USA. » dit Harry.
Fred et George se regardèrent, puis haussèrent les épaules.
« Au fait Harry, tu es notre capitaine, à présent. Tu veux organiser une réunion dès maintenant ? On doit se trouver un nouveau gardien. »
« On peut attendre d'arriver à Poudlard ! » se récria Harry. « On a le temps. »
Les jumeaux se lancèrent dans une tirade grandiloquente sur la nécessité absolue de remporter la coupe de Quidditch, mais ils s'arrêtèrent quand Harry leur fit remarquer qu'ils lui faisaient penser à Dubois.
« Olivier était un bon capitaine, tout de même ! » fit Ron.
A ce moment, les deux jumeaux de première année revinrent. Fred et Georges se présentèrent, puis ils partirent retrouver leurs camarades de septième année. Ron proposa une partie de carte à Robin et Moïra, qui acceptèrent. Finalement, ils étaient quand même sociables, se dit Harry. Au cours de la partie, toutefois, la fille leur demanda ce qu'était le Quidditch, et Harry se dit qu'ils ne venaient pas d'une famille de sorciers. Ron entreprit de leur expliquer tout ce qui faisait la beauté de ce sport, passant sur le fait que les jumeaux les battaient à plate couture à chaque manche.
Prochain chapitre : Petits mais caractériels
