Titre : Harry Potter et les enfants de la licorne
Auteur : alana chantelune (alanachantelune@caramail.com)
Disclaimer : Je ne possède ni droits ni argent en rapport avec Harry Potter, tenez-le vous pour dit !
Note : Vous savez leurs noms, mais ça ne vous indiquera pas grand-chose sur les jumeaux. Ah, sachez que le prénom de Moïra n'est pas un repompage d'autres fics sur Harry Potter, il y a une très bonne raison pour laquelle elle porte ce nom, je vous le dirais à la fin si je ne le mets pas dans la fic. C'est une raison de diplomatie familiale, dirons-nous ! Je ne l'ai donc pas piqué à d'autres fics qui ont déjà utilisé ce prénom, juré, elle le portait avant même que je décide de mettre les jumeaux dans une fic Harry Potter, je les ai imaginé il y a longtemps, ces petits monstres !
Quand à Robin, il est tiré de Robin Goodfelloow, le Puck de la pièce de Shaekespeare, "Le songe d'une nuit d'été"(une de mes préférées), mais aussi de Robin des Bois.
Réponses aux reviews : deux seulement pour ce chapitre, snif… Mais bon, merci à Csame et Patmol pour leur petit message !
Chapitre 5 : Petits mais caractériels
Au cours du trajet, ils virent les mystérieux individus passer trois fois dans le couloir. Il y avait trois femmes et deux hommes, mais ils ne parlèrent à personne.
Vers une heure, la petite sorcière passa avec son habituel chariot à victuailles. Et là encore, les jumeaux prouvèrent qu'ils n'étaient pas du monde de la sorcellerie, en s'étonnant des diverses friandises.
« Finalement, peut-être qu'elle est pas si mal, cette école. » lâcha Moïra.
Harry et Ron eurent un nouveau regard. Sirius se rappela à leur intention, et tout le monde lui donna de généreuses parts de sandwichs et de bonbons. Sirius semblait préférer les chocogrenouilles.
Ron et Harry commençaient à expliquer le système des maisons aux enfants, quand la porte du compartiment s'ouvrit sur Malefoy, suivi bien sûr de Crabbe et Goyle. Harry avait redouté ce moment. Malefoy semblait à la fois narquois et contrarié. Il aperçut les jumeaux.
« C'est qui ceux-là ? » fit-il. « Sorciers ou Sang-de-Bourbe ? »
« Fiche le camp, Malefoy, à moins que tu ne veuille retrouver ta jolie tête d'il y a deux mois ! » cracha Ron.
Malefoy pâlit et grimaça de rage, mais il fut interrompu par la voix de Robin.
« C'est quoi un Sang-de-Bourbe ? »
Malefoy renifla.
« Ta question prouve que tu en est un ! Ceux qui ont du sang impur, du sang de non-sorciers n'ont rien à faire dans notre monde ! »
« Donc c'est une insulte ? » fit Moïra en fronçant les sourcils, mais son frère la coupa :
« Qui te dis qu'on a vraiment pas du sang de sorcier ? Faut pas se fier aux apparences ! »
Il capta toute l'attention.
« Vraiment ? » fit Malefoy. « J'aimerai bien que tu m'expliques ça. »
« On t'expliquera pas. Il nous a insulté, Robin ! » dit Moïra en insistant. « Jamais on aurait du venir ici, même si ce Dumbledore était un ami de grand-père! »
Son frère la regarda dans les yeux. Ils eurent comme un échange muet. Mais les autres furent intrigués.
« Vous êtes bizarres vous deux. » fit Malefoy, un peu moins méprisant. « Quoi que ce soit dans les habitudes de Dumbledore de faire ami-ami avec des moldus. » poursuivit-il avec une moue dédaigneuse.
« C'est quoi ce badge ? » demanda la fille en désignant la poitrine de Malefoy, déjà en uniforme.
« C'est le symbole de leur maison : Serpentard, le repaire des mages noirs ! » répliqua Ron.
« Tu as tort de persifler, Weasley, tu verra bientôt que Serpentard est bel et bien la plus noble des quatre maisons. »
« C'est quoi cette maison ? » demanda tranquillement Robin, attentif au conflit mais étrangement calme.
« Il y a quatre maisons à Poudlard. » dit Harry. « A Serdaigle vont ceux qui aiment les études, à Poufsouffle les travailleurs, à Gryffondor (notre maison) les courageux et à Serpentard les ambitieux, rusés et autres élèves qui ont les qualités pour mal tourner » termina t-il en regardant Malefoy avec mépris.
Celui-ci renifla. Mais avant qu'il puisse répondre, la petite voix de Moïra déclara d'un ton tranquille :
« Alors on se reverra à Serpentard, Monsieur Malefoy. »
Harry et Ron se tournèrent vers elle, stupéfaits mais Malefoy avait l'air à moitié flatté, à moitié intrigué.
« Pourquoi tu dis ça ? »
« Si c'est vraiment comme ça que sont répartis les élèves, vous pouvez être sûr qu'on ira à Serpentard. »
« C'est une caractéristique familiale. » ajouta Robin en reprenant un Fondant du Chaudron.
Et ils eurent un petit rire. Désarçonné, les autres les regardèrent un moment.
« Une caractéristique familiale ? » fit Ron. « Ben j'ose pas imaginer votre famille ! »
« Toujours aussi stupide Weasley ! Ces deux-là ont l'air moins bouchés que toi ! Leur famille a l'air plus… évoluée que la tienne ! Ton imbécile de père a fait des siennes cet été, à ce qu'il paraît ? »
Ron bondit sur ses pied et sorti sa baguette, mais un grondement sourd se fit entendre. Sirius sorti de dessous la banquette en grondant. Malefoy, Crabbe et Goyle eurent un sursaut et reculèrent. L'énorme chien noir s'avança vers eux, babines retroussées.
« Il s'appelle Sniffle. » dit Moïra. « C'est le chien de Harry. »
« Je me demandais quand est-ce qu'il allait bouger. » reprit Robin.
« Je te présente mon garde du corps, Malefoy. » fit Harry en souriant.
Malefoy jeta un regard interdit aux jumeaux, puis se tourna vers Harry et Ron, mais rien ne sortit de sa bouche, et il marmonna un « On s'en va » tremblant à ses deux acolytes, qui ne demandèrent pas mieux que de le suivre.
Sirius se rassit près d'Harry, qui se tourna vers les jumeaux. Avec leur réticence à parler d'eux-mêmes, ils l'intriguaient.
« Votre grand-père est un ami de Dumbledore ? » demanda t-il.
Les deux jumeaux eurent un regard.
« C'est ce qu'a dit Martin. » avoua le garçon. « Il paraît qu'ils se connaissaient bien. Mais grand-père est mort avant notre naissance, nous ne l'avons pas connu. Tout le monde dans la famille dit que… Enfin, il paraît que c'était un grand sorcier, grand-père. Normal qu'il connaisse ce Dumbledore. »
Donc, ils faisaient partie d'une famille de sorciers ! Etrange qu'ils paraissent si ignorants du monde de la magie, se dit Harry… Peut-être avaient-ils été élevés à l'écart, comme lui ?
La porte du wagon s'ouvrit, et Hermione entra. La présence de son badge de préfète semblait lui donner de l'assurance et de la grâce, ou peut-être était-ce parce qu'elle avait grandit durant l'été… Mais elle fronçait les sourcils.
« Je viens de croiser Malefoy. Il n'y a pas eut de problèmes ? »
« Pourquoi tu demandes ça ? » s'étonna Ron d'un taux faussement indigné.
« Parce qu'il avait l'air furieux, » répondit-elle, « et qu'il n'a même pas pensé à me lancer une de ses remarques désagréables. »
Elle se mit à sourire avec malice. Harry désigna Sirius.
« Il a découvert qu'il ne fallait pas embêter mon protecteur ! »
« Bonjour, Sniffle ! Et bonjour à vous. » dit Hermione en s'adressant aux deux jumeaux. « Je m'appelle Hermione Granger, et je suis préfète de Gryffondor. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à me demander, ou au préfets de votre maison si vous n'êtes pas à Gryffondor ! »
Après avoir été présentée à Robin et Moïra, Hermione fit un compte-rendu de la réunion des préfets et prodigua une liste de conseils aux jumeaux (ce que Ron et Harry trouvèrent assommant). Elle prit plaisir à leur faire quelques démonstrations de magie, ce qui les impressionna. Finalement, ils passèrent le reste du trajet à se faire expliquer mille et une choses sur Poudlard, et ouvrirent leurs livres pour qu'Hermione leur explique telle potions ou tel sortilège. Ron et Harry n'intervinrent que rarement, les écoutant d'une oreille distraite, préférant parler des dernières nouvelles de la coupe de la Ligue de Quidditch en feuilletant Balai-magazine. Sirius passa tout le temps à dormir.
Au bout d'un moment, ils se décidèrent à revêtir leur uniforme, et Moïra se moqua des garçons parce qu'ils portaient des robes.
"Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle." dit Ron, vexé.
A l'arrivée, le soir, Harry, Ron et Hermione ne virent aucune trace des mystérieux individus aperçut sur le quai. Hermione leur avait appris qu'ils étaient bien là pour la sécurité du train ils en avaient fait part aux préfets. Ils indiquèrent à Robin et à sa sœur de suivre Hagrid qui appelait les premières année.
« Le calmar géant est très sympa. » assura Ron en souriant.
Hermione lui donna un coup de coude.
Prochain chapitre : anciennes et nouvelles têtes
