Et bien voilà. Je ne finirai pas cette fic. Ca fait 2 ans que je l'ai arrêté. Quelle honte ! Mais oui, je finirai le Caravansérail. Après, finit les longues fics, je me contenterai de traductions et de One-Shots. Je n'ai pas la ténacité qu'il faut pour un écrivain.
Revenons aux « Enfants de la licorne ». Je vous livre le contenu de mon cerveau et ce que j'avais prévu qu'il arriverait, avec mes doutes, mes hésitations et mes choix.
Où en étions-nous : les nouvelles en ce Noël sont mauvaises : les Mangemorts attaquent les Ministères européens, mais personne ne croit au retour de Voldemort. Klaus Lieber fouille les bureaux des professeurs. Sirius, démasqué par Malefoy, a du fuir, et Harry, consolé par Fleur se retrouve catalogué petit ami de la vélane par l'école.
Au chapitre 26, une attaque au concert de la Saint-Valentin avait ramené une Fleur Delacour en larme à Poudlard, Bill était porté disparu. Bien évidemment, il sera retrouvé et passera quelques temps à St-Mangouste, couvé par sa mère et une Fleur aussi attentionnée pour lui que pour ses chevaux. Parvati Patil devient dépressive parce qu'elle s'est fait rembarrée par Klaus Lieber dont elle était amoureuse. Elle rapporte de drôles de détails sur celui-ci.
Le Ministère lance une opération officielle contre « la menace Mangemorienne », sans toutefois accepter le retour de Voldemort. Dumbledore devient donc fréquemment absent de Poudlard pour participer aux ambassades européennes et essayer de ramener Fudge à la raison. Harry obtient une lettre de Sirius, parti en Europe pour aider Dumbledore. De plus en plus perturbé par sa cicatrice, par l'angoisse du sort de son parrain, par les provocations de Drago Malefoy, Harry devient particulièrement stressé, et ses notes s'en ressentent.
La professeur de DCFM, Miss Osborn, devient également très proche de Rogue, et elle se met à parler souvent à Malefoy.
Les exhortations d'Hermione à propos des BUSEs ne font que stresser davantage Harry, et provoquent de nouvelles querelles avec Ron. Ginny se rapproche de Lauren McCay, la Serpentard qui va filer des coups de main pour se venger de Malefoy, aidée par la petite Moïra Aubéron, qui est en guerre avec son frère Robin, devenu le disciple zélé de Malefoy. Les jumeaux sont ravis d'avoir deux espionnes au sein des Serpentards, et organisent plusieurs coups d'éclat.
Fin mars, plusieurs affaires louches se produisent dans différentes banques Gringott du monde, et Fleur s'angoisse, car Bill est retourné au travail. Hermione n'a pas oublié le « cas Klaus Lieber », et l'a surpris plusieurs fois dans la Réserve… au rayon des archives de Poudlard.
Moïra Aubéron est devenue une véritable peste, une épine dans le pied de Malefoy. Lauren McCay a réussit à monter une sorte de front féminin chez les Serpentards, contre l'attitude de Malefoy et des autres enfants de Serpentards. Harry et Ron s'étonnent donc toujours de voir Hermione si mal disposée envers l'ancienne joueuse de Quidditch, car comme dit Harry : « entre fortes têtes et apprenties syndicalistes, elles devraient s'entendre. » Quand Ron émet l'hypothèse que Lauren ne s'intéresse pas à la cause des Elfes de Maison, et que c'est ça que snobe Hermione, il se fait incendier par Ginny, qui dit que tout est de sa faute à lui. « C'est pas parce que tu es prise entre elles qu'il faut m'accuser ! » rétorque Ron. Ginny s'en va en le traitant d'imbécile.
Harry, agacé par Ron et Hermione, et angoissé par Sirius qui ne donne pas de nouvelles, trouve de la distraction avec Sally-Ann Perks et les Poufsouffle.
Fleur Delacour rapporte avoir vu Miss Osborn avec Lucius Malefoy dans un restaurant à Londres…
En avril, arrive un épisode étrange lors d'un repas de midi où Dumbledore est revenu pour annoncer qu'il sera encore plus absent, puisque désormais, ce sont des places publiques Moldues au hasard qui sont attaquées, et que l'on a besoin de lui au Ministère. Harry repère de vives discussions à la table des Serpentards. Moïra Aubéron s'en prend, en parfaite petite peste, à Malefoy. Celui-ci use de discours narquois et de menaces, et l'ambiance est lourde à la table des Serpentards. Robin Aubéron ne dit rien, et se contente de ricaner quand sa soeur se fait insulter. C'est alors que...
La fillette rit en lançant une remarque acerbe. Harry vit Malefoy se lever et la gifler devant tout le monde. Elle n'avait pas prévu le coup et sous l'impact, tomba de la table.
Ce fut stupéfiant. Robin poussa un cri de rage et sauta sur Malefoy, l'envoyant d'un coup de poing par terre.
"Insulte encore une fois mon sang," cracha t-il, "et je te tue. Ou pire."
Le silence était complet dans la grande salle. Alors que depuis des mois, les deux gamins se détestaient, le frère venait de sauter sur son « grand ami » pour venger sa soeur. On entendit alors Moïra hurler :
"Robin, je saigne ! Il m'a fait saigner !"
Robin se détourna alors et pâlit. Un peu de sang coulait de la lèvre de sa sœur.
"Ne le fait pas tomber ! Attends ! Ne dis rien que tu regretterai !"
Il lui tendit un mouchoir, prenant soin de ne pas la toucher lui-même. Puis il se tourna vers Malefoy, et l'empoigna, un couteau à la main. Il l'approcha de la gorge de Malefoy. Les professeurs avaient fini par se dresser. Rogue accourut et somma Robin de lâcher Malefoy. Le garçon ne bougea pas, et il dut l'attraper par le col de son uniforme. Malefoy marmonnait tandis qu'il se relevait, blanc de rage.
"Tu n'es rien, pauvre minable !" cracha Moïra.
"Il suffit !" cria Rogue. "Comment osez-vous menacer de mort un élève ? Vous serez punis ! Et la prochaine fois ce sera le renvoi !"
Robin et Moïra regardèrent Rogue avec la plus profonde indifférence. Moïra avait finit d'éponger son sang et brûla le mouchoir d'un coup de baguette.
"Très bien." dit clairement Moïra. "Le prochain, on le maudit. Mais je pense qu'il préférera être mort."
Harry n'avait jamais vu Rogue si enragé. Il crut un moment qu'il allait gifler la fillette. Mais Dumbledore intervint.
"Que Monsieur et Mademoiselle Auberon me suivent dans mon bureau immédiatement. Venez, professeur Rogue."
Ils quittèrent la grande salle en silence.
La frasque des jumeaux Aubéron fait grand bruit mais ils redeviennent unis comme les doigts de la main, et se coltinent plusieurs soirées de ménage avec Rusard.
Harry et Ron repère encore Klaus Lieber faire des fouilles louches et essayer de pénétrer le bureau de Dumbledore durant son absence. Il va jusqu'à effacer la mémoire de Neville Londubat qui posait trop de questions. Harry est convoqué par Mc Gonagall qui s'inquiète de ses résultats. Il obtient une potion de sommeil pour calmer ses maux de crâne.
Les jumeaux Weasley et les jumeaux Auberons deviennent les terreurs de la bande à Malefoy, qui ne cesse d'avoir des misères. Un jour, cependant, les deux petits deviennent hystériques : ils s'affolent à cause d'un jeu de carte « qui ne sont pas froides ». Harry reconnaît la boite donnée par leur frère à la gare. (On arrive au mois d'avril).
C'est alors que les jumeaux abordent Harry, avouant que leur dispute était une mise en scène pour « en apprendre le plus possible » (oui, ils ont pas 12 ans et sont déjà machiavéliques !) :
"On sait des choses, Harry."
"Des choses très intéressantes."
"Ton chien, ce n'était pas un chien, hein ?"
"C'était un humain."
"Sirius Black, non ?"
Harry regarda, effaré, les deux enfants. Mais ils ne s'arrêtèrent pas là…
"Et Malefoy, lui aussi il a un prof secret."
"Klaus Lieber, il lui donne des cours de Magie Noire."
"Il a négocié ça avec son père."
"Il attend des informations de Lucius Malefoy."
"Apparemment ça lui tient très à cœur."
"Des trucs de Mangemorts, tu peux en être sûr."
"Mais il n'aime pas beaucoup Draco, ça c'est sûr aussi."
"Et puis pour le Voldemort, là… "
"On sait ce qu'il veut faire.
"Enfin presque."
"On te le dit ?"
"A une condition."
"Alors ? Marché ?"
Les jumeaux ont besoin de certaines informations bizarres, et d'un accès à la Réserve. Ils veulent sortir de Poudlard et atteindre Stonedge au solstice d'été. Hermione s'inquiète, car c'est un lieu de culte magique très important. Les jumeaux révèlent qu'on s'est arrangé pour que Dumbledore soit écarté de Poudlard pour laisser le champ libre à Klaus Lieber pour diverses incursions dans Poudlard. Il donne en plus des cours de Magie Noire à Draco Malefoy. Lucius Malefoy lui aurait promis des informations vitales. Mais les jumeaux estiment que le jeune étudiant de Durmstrang n'est pas très heureux de son rôle et « qu'il supporte de moins en moins de donner des cours à Malefoy ».
Par contre, ils ne savent rien sur Miss Osborn, ce qu'ils estiment bizarre. Harry, Ron et Hermione décident de confondre Klaus.
Le jeune Allemand s'assit, et regarda ses chaussures.
"Je… Ce que je cherche dans les bureaux des professeurs… Dans le passé… Je… Je suis à la recherche de ma mère."
Un silence stupéfait accueillit cet aveu.
"Mais…Vous avez dit que vos parents vivaient en Allemagne."
"Mes parents adoptifs. J'ai été adopté. Par des sorciers, et je suis un sorcier. J'ai été retrouvé dans la Forêt Noire, il y a longtemps, je devais avoir quelques semaines. Mais j'ai été repéré par les services magiques, et le ministère a permit que je sois adopté par des sorciers qui n'avaient pas d'enfants, car il n'y avait aucun indice sur mes vrais parents. Sans doute des Moldus, pensaient-ils…"
Le jeune homme avait une voix étranglée.
"Quand j'ai été à Durmstrang, ça me hantait. J'étais sans arrêt en train de me dire, que normalement je n'aurais pas été accepté… Je voulais savoir qui j'étais. Alors, l'été précédent ma dernière année, je suis allée en voyage, seul… Je suis allé en Grèce, pour consulter la Pyhie."
"La Pythie ?", s'étonnèrent-ils.
"C'est une devineresse. Une sorcière avec des dons de prédiction. Elle est assistée par un collège de sorciers et de sorcières qui expliquent ses prédictions. Il y en a toujours une en Grèce, depuis des milliers d'années. Je savais que si le Ministre de la Magie n'avait rien trouvé sur mes parents, je n'avais que peu de chance d'en trouver en fouillant moi-même, alors… Je n'avais que la Divination pour m'aider."
Hermione était dubitative.
Klaus rapporte la parole de la Pythie, qui est un poème passablement obscurs, mais où on reconnaît les Mangemorts (j'ai pas envie de me casser la tête avec ce poème…c'est un des détails qui m'embêtait le plus), et la référence au chemin maternel qui va à un lieu de savoir.
« Ensuite, je ne savais comment faire avec cette prédiction. Alors, je suis allé en Italie… Pour voir les Sybilles. Ce sont des spécialistes de la divination, là-bas, et elles sont très réputées. Elles lisent les signes. Elles m'ont dit que j'étais sorcier, et de parents sorciers. Qu'une ombre planait sur ma naissance. Mais je voulais savoir…
Klaus explique les différentes conclusions auxquelles il est parvenu :
Je sais que mon père était un Mangemort. Je sais qu'il m'a enlevé à ma mère, et que j'ai atterri dans la Forêt Noire. Ma mère n'est pas à Durmstrang, ni à Beauxbâtons. Je le sais, j'ai effectué les Rituels. Ici, j'ai échoué… Je sais qu'elle est ici. C'est forcément une des professeur de Poudlard !" cria t-il, désespéré.
"C'es pour ça que vous avez fouillé les bureaux des professeurs." murmura Ron.
Il hocha la tête, en reniflant.
"Mais je n'ai rien trouvé… Rien, aucun indice… Et je n'ai rien trouvé sur mon père non plus. Lucius Malefoy ne m'a donné que très peu d'informations… Et j'ai espionné Dumbledore pour ça." ajouta t-il amèrement.
"Je veux savoir qui je suis. Je veux savoir qui sont mes parents. Quelle que soit leur histoire, même si elle est triste, même si elle est terrible, même si je n'étais pas un enfant désiré. Je veux savoir qui je suis." termina t-il, accablé.
Il y eut un grand silence, seulement entrecoupé par les reniflements de Klaus.
"Vous auriez pu… demander à Dumbledore ?" suggéra Hermione;
Klaus eut un rire amer.
"Le grand Directeur ? Pour quoi ? Même les Sybilles et la Pythie n'ont pu me répondre parfaitement. Qui connaît les secrets des Mangemorts ? Certainement pas le grand Albus Dumbledore. Pas des secrets de ce genre, aussi insignifiants que la naissance et la disparition d'un bébé."
"Moi, je pense qu'il faut le dire à Dumbledore. Quand même. Et puis, vous ne pouvez continuer comme ça. Vous ne voulez pas devenir un Mangemort, rejoindre ces gens-là ? "
"Non !" souffla Klaus, très malheureux.
"Alors il faut lui dire. Il pourra vous aider, ou au moins vous protéger d'eux."
"Et puis, on va vous aider." ajouta Ron.
Harry et Hermione le regardèrent.
"Oui, on va vous aider à retrouver votre mère ! Après tout, ce sont nos profs, on sait mieux les prendre que vous Je vais écrire à ma mère, elle peut savoir un tas de trucs!"
Harry et Hermione se mirent à renchérir.
"Tout à fait !"
"Parfaitement ! Je sais ce que sait de ne pas connaître sa vraie famille !"
Klaus eut un sourire triste.
"Merci."
"Vous allez aller voir Dumbledore, hein ?"
"Tout de suite."
A partir de là, j'ai pas vraiment réfléchit.
Bien évidemment, toutes les suppositions sont faites sur l'identité de la mère de Klaus : Pomfresh, Pince, McGonall, Vector, Chourave, Trelawney, Bibine… Le Trio décide de demander de l'aide : Ginny, Parvati, Lavande et Sally-Ann Perks se chargent de tirer les vers du nez des profs femmes, et surtout de ce bavard d'Hagrid.
Sally-Ann affirme à Harry ce que Ginny ne voulait pas dire : Hermione et Ron sont amoureux, et Hermione est jalouse de Lauren McCay.
Harry va se laisser embarquer par les jumeaux, et piquer les chevaux volants de Fleur pour les emmener à Stonedge. Les jumeaux expliquent que leur jeu de carte permet en fait de communiquer avec leur famille, et que si ce ne sont plus les bonnes, c'est qu'il y a eut remplacement, et qu'ils ne sont donc plus en sécurité.
Ils veulent donc ouvrir une porte dimensionnelle à Stonedge pour rentrer chez eux. Ils expliquent à Harry que leur famille est bien plus puissante que les sorciers normaux et qu'ils pourront trouver quelqu'un qui dérouillera Voldemort facilement.
Le trio et les jumeaux quitte Poudlard avec le coup de main de Klaus Lieber, Sally-Ann Perks (qui embrasse Harry au passage) et Lauren McCay.
Bien sûr, ça se passe mal ; les jumeaux essayent leur rituel, mais des Magemorts leur tombent dessus (je n'ai pas encore trouvé d'explication, une trahison, Klaus ou Lauren soumit au chantage, etc…).
Une belle petite bataille, et un sauveur vient zigouiller trois des Mangemorts… Non, pas Sirius.
"Martin !" s'écrièrent les jumeaux.
Le jeune homme avait l'air grave. Il baissa son épée, et s'assura que le Mangemort ne bougerait plus. Il ensuite fit signe au groupe de venir vers lui et ils se dirigèrent vers l'orée du bois.
"Que fais-tu là ?" demanda sa sœur. "On croyait qu'il se passait quelque chose de grave."
"C'est le cas…"
"Martin ?" demanda Robin.
"Les choses se précipitent. C'est une chance que je vous ai trouvé si vite."
Harry aurait bien aimé qu'on lui explique ce qui se passait. Hermione, exaspérée, fit la demande à sa place :
"Mais enfin, c'est quoi cette histoire ?"
"On se cache à Poudlard parce qu'il y a des règlements de compte dans notre famille." répondit Moïra.
Arrivé à l'orée du bois, Martin leur fit signe d'avancer, tandis qu'il vérifiait qu'il n'y avait plus personne derrière eux. Mais à l'entrée de la forêt, il y avait deux chevaux harnachés, et une forme sombre se dressa devant les cinq élèves.
"Martin !" cria Robin, horrifié. "C'est Yvain !"
"On ne bouge plus, cousins." dit l'homme.
Grand, brun, un sourire mielleux se dessinait sur ses lèvres. Il avait une épée à la main.
"Martin !" appela Moïra.
Leur frère aîné surgit alors, mais il ne fit aucun geste de surprise. Il regarda l'individu nommé Yvain, hocha la tête, et dit tranquillement :
"Je vous avait pourtant dit de ne faire confiance à personne."
Fin du chapitre, je serai passé au suivant à ce moment de tension…
Les jumeaux étaient atterrés. Dans leurs yeux se lisait une douleur sans nom.
"Traître…" murmura Robin, tandis que sa sœur secouait la tête.
"Non, non…" disat-elle d'une voix rauque.
Mais le dénommé Yvain les avait déjà agrippé et les tenaient de telle façon qu'ils ne pouvaient s'échapper.
"Vous trois, vos baguettes." fit Martin en tendant la main.
Harry, Ron et Hermione se regardèrent un instant. D'un mouvement, ils voulurent lancer un sort, mais en une fraction de seconde, en un seul mot et un seul geste, le jeune homme attira les trois baguettes à lui. Alors qu'il n'en avait pas.
Harry se sentit très, très embêté.
On apprend que les cartes qui permettaient aux jumeaux d'appeler leur famille étaient fausses dès le début ; leur frère n'a pas voulu les mettre à l'abri, il les a enlevé en leur faisant croire que c'était un ordre de leur père, pour les utiliser comme otages… Maintenant, il doit les récupérer, car ils vont être repéré par leur famille…
Heureusement, tout devient très confus avec l'arrivé de renforts : des créatures démoniaques d'un côté, Voldie et Cie de l'autre… dont Miss Osborn.
Ca devient un peu la foire et personne ne comprend rien. Voldemort propose un marché à Martin : se partager les gosses, que chacun prenne ceux qui l'intéresse. Martin et Yvain sont plus inquiets des guerriers-démons qui rappliquent, et dont nul ne sait d'où ils viennent. (Moïra et Robin jurent de ne pas s'être planté dans leur manipulation magique). Les deux camps se retrouvent à lutter contre les intrus, mais c'est miss Osborn qui crée la surpris en changeant d'aspect : elle se transforme en une petite femme rousse : la tante Fiona des jumeaux. Le Trio récupère discrètement ses baguettes magiques.
Fiona/Miss Osborn a en fait infiltré les Mangemorts, et elle pistait ses neveux et nièces depuis le début, pour les protéger et confondre Martin. Après s'être débarrassé des guerriers démoniaques, Martin et Yvain sont blessés et en position de faiblesse. Miss Osborn/Fiona interroge un ennemi dans une langue bizarre.
Voldemort réclame Potter, et Miss Osborn/FIona n'y voit pas d'inconvénient, elle veut juste ramener ses neveux et sa nièce. Moïra et Robin refusent en hurlant. On tente de s'expliquer, mais Voldie en a ras-le-bol, et veut tuer tout le monde, comme a au moins il sera sûr d'avoir éliminé Potter.
C'est alors qu'une porte inter-dimensionnelle s'ouvre sur un groupe de cavaliers en armures : la famille des jumeaux, qui st en fait la famille d'Ambre. On apprend que tout l'histoire était un énorme montage de la part de Martin et Yvain pour découvrir le véritable traître de la famille, qui avait envoyé les guerriers-démons ; Martin avait en fait fait semblant d'être le méchant kidnappeur (et empoisonneur de sa belle-mère) qui voulait voler le trône de son père (oui, le père des jumeaux est roi), pour pousser le traître à se découvrir. J'avais même une idée d'un slash Yvain/Martin, mais pas obligatoire.
Voldemort devient enragé par toutes ses histoires, mais quasiment toute la famille d'Ambre est magicienne, et d'une façon très particulière : ils décident que les baguettes de leurs adversaires ne marchent plus…
Les Mangemorts découvrent qu'ils ne peuvent plus jeter de sort… Ils doivent déguerpir, et Harry en profite pour humilier Voldemort.
Après quoi, retour au bercail, et on apprend qu'en effet, Dumbledore connaissait l'arrière-grand-père des jumeaux… qui s'appelait Obéron (d'où le pseudonyme d'Aubéron)
Les choses se calment et Voldemort est reconnu par le Ministère. Comme les Mangemorts ne peuvent faire de magie pendant un moment à cause de la volonté des Ambriens (qui modifient le destin et les probabilités par leur seule volonté), on peut se consacrer à autre chose : Harry peut revoir Sirius et Remus, et on découvre que Klaus Lieber est en fait le petit-fils de McGonagall. Sa mère avait eut une triste histoire avec un Mangemort…
Les choses se tassent et voilà le final :
"Merci pour tout, Lauren. Tu as été fantastique !", dit Ron avec chaleur, Harry approuvant d'un grand sourire.
La Serpentard eut un sourire qui adoucit son visage.
"Merci."
Il y eut un flottement.
"Bon, on se revoit plus tard ?", fit-elle en s'éloignant d'un pas.
"D'accord. A plus.", dit Harry.
Ils se tournèrent, chacun dans leur direction, mais Ron se retourna.
"Hey, Lauren !"
"Quoi ?", demanda t-elle, étonnée.
"Si ces imbéciles de Serpentard refusent de te reprendre dans l'équipe l'année prochaine… Enfin, si tu veux t'entraîner… Tu pourrais…" Il se tourna vers Harry. "Elle pourrait venir s'entraîner avec nous, hein ? Il faut qu'elle s'entraîne pour devenir professionnelle."
Lauren eut une expression étonnée. Mais Harry sourit.
"Bien sûr. Evidemment. Tu sera la bienvenue."
Les yeux de Lauren se plissèrent de joie.
"Merci. Merci, vraiment. J'y manquerait pas."
"Enfin, espérons qu'ils ouvriront les yeux… Je crois que Rogue a trop envie de voir sa maison regagner la coupe. Il te fera ré-entrer dans l'équipe… Si tu ne montre pas trop que tu t'entends bien avec nous !", railla Ron.
"D'accord, Weasley !", fit Lauren en reprenant son air hautain de d'habitude, mais cette fois c'était pour rire. "Je te ferai manger le Souaffle et tu n'auras que ton balai pour pleurer ! Juré !"
"Juré !", répondit Ron, et ils se séparèrent en riant.
Hermione s'était tenue un peu à l'écart.
"Tu le pensais vraiment ? T'entraîner avec elle ? Et si elle est reprise dans l'équipe ? C'est pas très futé comme idée, Ron !", déclara t-elle avec acidité.
"Hermione ! Elle nous a aidé ! Et elle est sympa, tout Serpentard qu'elle soit. Et elle est douée. Vraiment doué. Une sacré fille, y'a pas à dire."
"Ah ? Vraiment, c'est ce que tu crois ?", dit-elle d'une voix saccadée.
"Oui, et Harry est d'accord avec moi ! Tu es jalouse, c'est ça ? Parce qu'elle est doué au Quidditch et toi pas ?", s'énerva Ron.
Hermione eut une expression écoeurée.
"Tu n'as que ça à répliquer ! Tu m'écoeures, Ron, franchement !"
"Hermione, pourquoi tu te mets dans un état pareil ?" intervint Harry.
"Je ne me met pas dans un état pareil ! Vous êtes trop stupides ou quoi ?"
Et elle les dépassa à grandes enjambées.
"Mais qu'est-ce qui lui prend ?" maugréa Ron.
"Elle a peut-être peur qu'on la laisse tomber pour McCay."
"Quelle idiote ! Comment on s'en sortirait sans elle, tu peux me le dire ?"
L'indignation dans la voix de Ron ne masquait pas vraiment sa sincérité. Malheureusement, pensa Harry, Hermione n'était pas resté pour l'entendre. Sally-Ann devait avoir raison, mais…
"Va la voir.", ordonna t-il à Ron.
"Quoi ?"
"Va la voir ! Va lui parler !"
"Pourquoi ? C'est elle qui…"
"Et qui c'est qui était jaloux de Viktor Krum y'a pas si longtemps ?"
"Mais je ne… C'était…"
"Va la voir.", répéta Harry, en le poussant vers les escaliers. "Elle ne va vraiment pas bien et tu dois régler ça."
"Mais…", bafouilla Ron.
"Zut, je dois te mettre sous Imperium ou quoi ?"
"Harry !", s'indigna son ami.
"Tu préfères que fasse apparaître une belle grosse araignée ?", tenta bassement Jarry.
"Hé, non, tu ne…"
"Tu sais je parle pas du Sortilège d'Illusion… Mais bien du sortilège d'Apparition, où comme tu le sais, j'ai une eut une très bonne note…"
Harry fit tourner sa baguette dans sa main, et Ron bâtit en retraite.
"Bon, je vais la voir, mais y'a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond chez toi !"
Harry va retrouver Sally-Ann après un baiser entre Ron et Hermione.
Harry et Sally-Ann marchèrent sans rien dire pendant un moment.
"Alors ? Ron et Hermione ?"
"Tu avais raison.", sourit Harry.
Elle eut un petit rire. Il y eut un autre silence.
"Et nous ?", se risqua Harry.
Elle ne répondit pas tout de suite.
"Je ne sais pas.", murmura t-elle.
"Quoi ?"
Harry était sidéré. Deux jours avant elle l'avait embrassé !
"Ne le prend pas mal… Ca va être les vacances d'été. Est-ce que…"
Elle soupira.
"Tu sais, au début, je pensais que tu t'intéressait à moi que pour oublier Cho Chang.", dit-elle en continuant à longer le lac.
Harry se sentit mal à l'aise."Ben… Au début, oui."
"Ah."
Sally-Ann lui jeta un regard timide.
"Et après ?"
"Après… J'étais bien avec toi. Je te trouve sympa, et tout. Je n'avais pas l'impression d'êtreHarry Potter avec toi. Juste Harry. Juste moi. Comme avec Ron et Hermione. Tu m'as embrassé. Je te plait, non ?"
"Oui. Au début, moi aussi je te voyais comme Harry Potter, mais après, ça n'avait plus de sens. J'étais bien juste avec toi."
Il y eut un autre silence.
"Alors ? ", relança Harry.
Il avait le cœur qui battait, craignant la déception.
"Alors, c'est que… Tu me plais vraiment. Je crois que suis vraiment amoureuse de toi, tu comprends ?", fit-elle d'une petite voix, les joues rouges, n'osant pas le regarder.
"Et bien ? Où est le mal ?", la pressa Harry.
Elle détourna le regard, gênée, n'osant dire ce qui la tracassait. Enfin, elle pencha la tête sur le côté, et murmura :
"Et toi ? Est-ce que tu es amoureux de moi ?"
Harry comprit brutalement qu'elle avait aussi peur que lui. Il se rendit compte également qu'il ne s'était jamais posé la question de savoir si il aimait Sally-Ann. Oui, il l'aimait bien, mais était-il amoureux d'elle ?
"Je… Je ne sais pas…", bredouilla t-il et il vit le visage de Sally-Ann se plisser de chagrin.
"Je veux dire, attends… C'est que… Je ne sais pas ce que c'est d'être amoureux, alors je ne sais pas…"
"Mais tu étais amoureux de Cho.", affirma t-elle, les yeux emplis d'incompréhension.
"Oui… mais pas comme ça… Enfin… Je veux dire… Je suis bien avec toi…"
"Comme avec Ron et Hermione. Ca veut dire que tu préfère n'être que mon ami.", ennonça t-elle gravement, l'air déçue.
"Non ! Je ne sais pas ! Pourquoi tu bloques tout comme ça ? Laisse-moi du temps !"
"Du temps… " murmura t-elle.
"Mais sort avec moi !", demanda t-il.
Elle le regarda, interloquée.
"Je sais que je suis bien avec toi", reprit-il, plus calme. "J'aime ta compagnie. J'aime parler avec toi. Tu es jolie, enjouée et intelligente. J'aime te voir. J'ai aimé t'embrasser. Vraiment. Si ça ne veut rien dire, alors je ne sais pas dans quel monde on vit. Ca pourrait marcher, tu sais. Ca pourrait devenir bien. On pourrait s'aimer encore plus. Avec du temps. J'aimerai bien. Pour de vrai. Je te dirai quand je serai sûr d'être amoureux de toi."
Elle eut une exclamation étonnée, mais elle avait retrouvé le sourire. Elle se mordait la lèvre supérieure et le regardait.
"Vraiment ?", demanda t-elle en s'arrêtant de marcher.
"Oui. Vraiment.", approuva Harry.
Il sourit. Pendant un instant, ils restèrent là à se regarder.
"D'accord.", souffla t-elle, et ses yeux brillaient de joie.
Harry hésita, mais il n'y avait qu'une seule chose à faire. Timidement, il se pencha vers elle et leurs lèvres se joignirent. C'était étrange et encore mieux que la première fois. Il se sentit tellement bien, sous le soleil de juin, près du lac qui miroitait, autant que les yeux de Sally-Ann…
"Ok.", souffla t-il à la fin du baiser. "Ca y est, je sais que je suis vraiment amoureux de toi."
Elle éclata de rire, et Harry trouva ce son merveilleux, si merveilleux qu'il se joignit à elle.
FIN
Voilà ; il y a beaucoup d'incohérence que je n'arrivais pas à éliminer. Je ne savais pas comment placer les histoires d'amour Parvati/Klaus, Harry/Sally-Ann, Fleur/Bill, Lauren, comment mettre l'accent sur Miss Osborn, comment examiner le cas des parents de Klaus, comment rendre les Mangemorts vraiment gênant au niveau national, et comment rendre Sirius et Remus utiles dans la deuxième partie… Pff… Cette fic est nulle…
J'ai même pas put correctement vous expliquer le coup des Ambriens : il s'agit de personnages de la saga de Roger Zelazny, très grand auteur de Fantasy. Moïra et Robin sont les enfants que j'ai imaginé pour le jeune roi Random et son épouse Vialle. Moïra a reçu ce prénom en l'honneur de la grand-mère de son demi-frère Martin, la reine Moire, qui était la protectrice de Vialle et l'a fait épousé Random. (Oui… C'est compliqué… Pire que Dallas !)
Random a plein de demi-frères et sœurs, et ils sont tous manipulateurs, machiavéliques, montant des complots pour prendre le pouvoir sur le trône de leur père disparu... Les romans racontent les aventures du prince Corwin, qui découvre qu'il y plus important que de se battre pour le trône d'Ambre : sauver Ambre d'étranges ennemis. Les Princes et Princesses d'Ambre sont immortels : ils ne peuvent être tués que par de très très graves maladies (Corwin réchappe de la Peste Noire) ou par les armes ; le poison n'a pas d'effet sur eux. Ils ont le pouvoir de passer entre les mondes parallèles et de modifier la réalité de ces mondes, le hasard, les probabilités, à leur guise. Tiens, j'ai besoin de fric… Tiens, ça serait bien qu'il y ait un billet de 10 euros par terre…Oh, un billet de 10 euros, génial !
Une malédiction lancée par un Ambrien se réalisera toujours, avec plus d'impact si elle est prononcé avec une plus grande volonté ; c'est pourquoi quand ils sont en pétard et emplis de haine, il faut se méfier de ce qui sort de la bouche d'un Prince d'Ambre… Même eux risquent de se retrouver emmerder par les répercussions de leur propre malédiction. La souffrance physique et le sang versé sont des catalyseurs puissants d'une malédiction. C'est pourquoi Robin pressait sa sœur de faire attention à ce qu'elle disait quand elle saignait et était furieuse contre Malefoy. Yvain est aussi un personnage que j'ai inventé, le fils d'un Prince d'Ambre décédé. J'avais monté tout une histoire avec Yvain et Marin, et leur complot pour déjouer un autre complot…
Voilà, cette fic restera un regret.
Je dois maintenant finir le Caravansérail, je suis hyper à la bourre sur mes prévisions ! Faut dire que j'ai une sacrée baisse de punch et d'inspiration depuis plusieurs mois. Je suis officiellement en recherche d'emploi et je suis très angoissée pour mon avenir…
Toutes mes excuses à ceux qui avaient aimé cette histoire !
Au revoir
Alana,
Le 26 mars 2005
