voila un nouveau chapitre de fait! désolé de vous avoir fait attendre, mais partiel obligeait. Un grand grand merci aux reviewers et revieweuses, désolés pour les noms, mais la, je suis un peu trop fatigué (il est 2h15 du mat) et j'ai vraiment envie de poster ce chapitre maintenant.
Si vous voulez manifester votre mécontentement à propos de ça, vous pouvez. (honte à moi). je ne dirai pas si vos suppositions concernat ce qu'est arrivé à Ginny sont juste ou fausse, mais certains en sont proche.
dans ce chapitre, il y a un petit changement de point de vue. on commence avec Ginny, mais bien vite elle n'apparait plus. c'est le chapitre que j'ai eu le plus de mal à écrire et il est pas vraiment essentiel, sauf pour certains trucs.
Sur ce, bonne lecture.
Chapitre 5 : lettre importante et découverte stupéfiante.
Le lendemain matin, ce fut Ginny qui, pour une fois, se leva la première. En effet, elle devait aller à la volière poster sa lettre, et surtout elle ne voulait pas donner à Rogue le plaisir d'arriver en retard. Elle alla à la fenêtre du dortoir, le soleil d'octobre ne s'était pas encore levé, mais on voyait à l'horizon apparaître un bleu plus clair. Malgré tout, on pouvait voir que le ciel était sans nuage.
- Ca va être une magnifique journée, pensa Ginny. Bon, à la douche.
En sortant de la salle de bain avec une serviette sur les cheveux et une enroulée autour de la taille et cachant ses seins, elle vit le rideau tiré du lit à baldaquins de Iola et se dit qu'une petite vengeance était de mise. Combien de fois avait elle réveillé Ginny brusquement ?
- Trop, pensa Ginny.
Elle fit marche arrière, prit un verre d'eau froide, et s'avança silencieusement du lit de sa camarade. Elle ouvrit précautionneusement les rideaux et se ravança encore un peu pour être pile au dessus de Iola. Puis, elle versa dans le cou de son amie le contenu du verre. La réaction de la française ne se fit pas attendre. A peine l'eau se répandit sur sa peau qu'elle se mit à hurler presque jusqu'à la mort, provoquant ainsi le bougonnement des autres filles du dortoir.
- Mais t'es folle ou quoi ! Hurla Iola
- Chuuuuuutt !!!! Pas si fort, tu vas réveiller toute la tour Gryffondor !
- Et alors !!! N'empêche, j'ai raison. T'es vraiment folle !
- Petit poisson à besoin d'eau pour grandir, dit philosophiquement Ginny, en pensant à la soirée qu'avait eue Iola.
- Dit, on devrait voir si il n'y a pas d'asile psychiatrique pour sorcier dans le coin. Je suis sur qu'ils voudront bien de toi.
- Laisse tombé cette recherche, je me suis déjà renseignée pour Luna, et, malheuresement, ça n'existe pas, répondit Ginny, un sourire aux lèvres. Bon ! Lèves toi et habilles toi en vitesse, on doit parler.
- Ouai ouai ! dit Iola avec une pointe de désespoir dans la voix.
Et elle s'exécuta. Depuis la rentrée, elle sentait que Ginny était bizarre, et elle essayait de trouver pourquoi. Peut être allait elle avoir une explication aujourd'hui. Dix minutes plus tard, Ginny était habillée et attendait son amie.
- Prêtes, madame Méliflua ? demanda Ginny de son air angélique alors qu'elle rentrait de nouveau dans la salle de bain.
- Comment ? À qui tu parles ma vieille ?
- Je parle à la reine d'Angleterre !!! Alors, t'es prêtes ?
- Oui, on va o ?
- A la volière, j'ai une lettre à envoyer à Hermione, et je veux que tu la lises avant. Ça va peut être répondre aux questions que tu te poses sur moi. Et ne fait pas cette tête, dit Ginny en regardant Iola, je sais très bien que tu t'en poses, alors arrête de prendre cet air étonn ! En plus, ça te va très mal de faire l'idiote ! Tiens ! dit elle en lui tendant la lettre qu'elle avait écrite le soir précédent.
Elles marchèrent en silence jusqu'en silence jusqu'à la volière, en empruntant l'un des chemins les plus long. Ginny, perdu dans ses pensées, menait la marche, tandis que Iola tentait de suivre tout en lisant et relisant la lettre. Une fois arrivé à destination, la rousse appela sa chouette, qui vint se poser sur son épaule et lui mordilla affectueusement l'oreille.
- Tu as fini ?
- Oui ! Tiens ! répondit Iola tout en lui rendant son bien.
Ginny prit la lettre, la cacheta à l'aide de sa baguette et la donna à Lizy, sa chouette.
- Vas porter ça à Hermione, et à son bureau de préférence.
Elle regarda Lizy s'en aller à l'horizon, qui avait prit une teinte orangée, puis elle se tourna vers Iola. A son regard, Ginny savait que son amie avait encore pas mal de questions à lui poser, mais elle hésitait, elle ne savait pas sur quel pied danser quand il fallait poser des questions indiscrètes à la rousse. Profitant de la gène de son amie, Ginny rompis le silence en première :
- Alors comme ça toi et Gérald....
- Comment tu sais ça ??? Rétorqua Iola plus fort qu'elle ne l'aurait voulu et tout en rougissant.
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Elle se posa en face d'Hermione sans un bruit, sur le bureau de cette dernière, entre des parchemins froissés, des plumes et des ouvrages. Hermione, quant à elle, continuait d'écrire. Elle ne releva la tête de son rapport qu'après le point final, les yeux fermés, tout en s'étirant et en baillant. Quand elle rouvrit les yeux, elle vit ceux de Lizy, grands et jaunes, la scrutant. Elle ne s'attendait pas à ça et elle faillit tomber de sa chaise sous la surprise.
- Ah !!! Lizy ! Tu m'as fait une de ces peurs !pourquoi tu n'es pas venu me mordiller les doigts comme Hedwige, ou encore me voleter autour tout en piaillant comme Coq ? Bon, approche pour que je puisse te débarrasser de mon courrier.
La chouette s'exécuta. Elle avança près d'Hermione, et tendis sa patte, attendant que l'on la libère du parchemin qui était deçu. Elle reçu un peu de miam hiboux en récompense, puis elle s'en alla, laissant Hermione seule avec la lettre de Ginny. A sa lecture, le visage d'Hermione passa d'une expression de joie à un sérieux en quelques secondes. Il faut dire que beaucoup de nouvelles choses étaient arrivées depuis la fin août.
Hermione, malgré son travail, avait fait des recherches sur le sujet, mais pas un seul paragraphe de livres ne traitait du problème de Ginny. Il n'y avait eu aucun précédent dans le monde de la magie. Ce n'était guère étonnant, et Hermione aurait été étonné du contraire. Connaissant la complexité du cas Harry, elle se doutait bien que ses recherches n'aboutiraient à presque rien.
A la fin de la lecture, Hermione réfléchissait à ce qu'avait écrit Ginny :
« Harry est en sécurité, c'est déjà ça. Mais pourquoi ne peut il pas nous écrire ? Il ne veut peut être se mettre en danger alors qu'il est en sécurité, comme pour l'ordre. Sauf qu'avec l'ordre, on pouvait envoyer du courrier même si on devait communiquer en énigmes et sous entendus. Il doit vraiment être bien protégé pour ne pas nous écrire ne serait ce qu'un petit mot. C'est peut être pour ça qu'il a crée ce lien avec Ginny. Au moins, elle peut parler avec lui, même si c'est en rêve. Bon, faut que j'y aille, je suis fatiguée et Ron doit commencer à s'inquiéter. »
Et elle transplana au Terrier, laissant la précieuse lettre sur son bureau.
Une semaine était passée, et Hermione n'avait toujours pas répondu à la lettre de Ginny. A vrai dire, elle ne s'en souvenait plus. Aux éditions Mavre, ce n'était pas le boulot qui manquait, et surtout pas pendant cette semaine passée. La pauvre Hermione était sous des tonnes de paperasses malgré toutes les heures sup qu'elle avait endurées, et la lettre de Ginny lui était complètement sortie de la tête. La cause à son état de fatigue. Ron disait qu'elle avait la même tête que lors de leur troisième année à Poudlard, quand elle utilisait le retourneur de temps.
Ce matin, en voyant le chantier qu'était son bureau, Hermione décida d'y mettre de l'ordre. Elle jeta tous les parchemins inutiles, froissés, et déchirés qui traînaient ça et là, ainsi que les plumes cassés. Elle tria et rangea dans sa bibliothèque les ouvrages traînant sur son bureau, et elle fit de même avec toutes les copies de rapports envoyés, qui finirent dans une pochette cartonnée, rangées par date d'écriture.
Après avoir fini son grand nettoyage de mi octobre, Hermione regarda son bureau avec contentement et vit la lettre de Ginny sous un de ses presse- papiers. Elle la prit et la relue immédiatement, se sentant honteuse de d'avoir oublié sa meilleure amie. En faisant cela, sa première conclusion, faite une semaine plus tôt, lui revint en mémoire. Mais lors de sa relecture, elle remarqua que plusieurs détails lui avaient échappée.
Si tout ce que Ginny a écrit c'est réellement passé, comment Harry a-t-il pu faire apparaître son patronus dans Poudlard sans y être. Où alors il était sous sa cape d'invisibilité, mais cela aurait été trop flagrant, surtout quand on lance un sort. Et puis, le cerf était apparu de la baguette de Ginny. Alors comment ?
Hermione était en pleine réflexion, assise sur sa chaise, derrière son bureau. Ses yeux étaient fixes, sans réactions aux mouvements des alentours. Elle regardait le couloir à travers la fenêtre de son bureau (la salle, pas le meuble) mais ne vit pas son patron arriver. Elle était plongée dans ses pensées, faisant abstraction de tout le reste.
- Mademoiselle Granger ! dit Mr Hector, le supérieur d'Hermione.
Quelques secondes passèrent, sans pour autant que cette dernière réponde, toujours dans sa léthargie.
- Mademoiselle Granger! Cria Mr Hector.
Toujours pas de réaction de la part d'Hermione.
- Mademoiselle Granger! Hurla Mr Hector.
- Désolé monsieur, mais je dois partir. Je dois absolument aller voir quelqu'un, maintenant. C'est vraiment urgent.
- Je vous rappelle, mademoiselle Granger, que vous n'etes plus à Poudlard. Vous ne faites plus ce que bon vous semble et ...
- Alors je prends ma journée ! Après toutes les heures sup que j'ai faites cette semaine, j'ai déjà fait mon temps de travail hebdomadaire pour lequel j'ai signé, c'est-à-dire 38 heures par semaines.
- Vous ne pouvez pas prendre une journée de vacances comme cela, sur un coup de tête. Il faut tout d'abord en référer avec vos supérieurs...
- Sauf si c'est un cas d'urgence, comme maintenant. Alors si vous voulez bien m'excuser !
Et Hermione partit, laissant son supérieur pantois.
- Quel caractère cette fille, se dit Mr Hector pour lui-même, une fois Hermione partie, et aussi quel talent, quelle intelligence, quelle répartie, quelle bonne recrue. Heureusement qu'elle est là, sinon le service n'aurait pas réussi à faire face à la somme de travail qu'il y avait à faire cette semaine. Une journée de repos ne peut lui faire que le plus grand bien, et de toute façon, pas moyen d'avoir le dernier mot avec elle !
Et il quitta le bureau d'Hermione, un sourire aux lèvres.
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Madame Rosmerta, la tenancière du bar 'les trois balais', était dans la réserve en train de faire un rapide inventaire lorsque la cloche de la porte d'entrée retentit. Elle fut réellement surprise, car à cette heure matinale, personne ne venait habituellement. Il y avait bien sur quelques habitants qui venaient prendre parfois un petit déjeuner, mais ils se faisaient plutôt rare passé septembre, le froid les dissuadant de sortir.
Elle sortit de la réserve, pour aller voir la personne qui venait d'arriver, et elle fut accueillie par un sourire d'une jeune femme brune aux yeux marrons, et aux cheveux bruns en pagaille.
- Bonjour, dit la jeune femme.
- Bonjour mademoiselle Granger. Quelle surprise de vous voir ici. Ça faisait longtemps ! répondit madame Rosmerta.
- Un peu plus de 4 mois.
- Que faites vous ici ? Et si tôt ? Ne devriez vous pas être au travail ? Vous travaillez aux éditions Mavre à ce qu'on m'a dit ?
- Oui, je travail là bas ! Sinon, j'ai prit ma journée, une affaire urgente à réglée dans les plus bref délais !
- Encore à la recherche de Mr Potter, je suppose.
- Comment le savez vous ? demanda Hermione avec inquiétude.
- Un patron de bar entend beaucoup de choses, vous savez, répondit madame Rosmerta, surtout quand le bar en question est fréquenté. Il est vrai que la disparition de Mr Potter est un secret farouchement gardé, mais je suis sur que je ne suis pas la seule patronne de bar à le savoir. Allez le demander à Tom si vous en doutez.
- Je n'en doute pas, j'espère simplement que vous savez tenir votre langue ! C'est déjà assez dur pour ces proches de ne pas savoir où il est et comment il va, alors si en plus la presse s'en mêlait, ça serait un désastre.
- Ne vous inquiétez pas.
Après un long silence suite à cette conversation, madame Rosmerta prit la parole :
- Vous attendez quelqu'un ?
- Oui.
- Voulez vous que je vous installe à une table discrète où personne ne pourra vous entendre ?
- J'aimerai bien, s'il vous plait.
- Suivez moi !
Et madame Rosmerta amena Hermione dans une salle annexe du bar, près de la réserve.
- Ca vous convient ?
- C'est parfait, merci.
- Je suppose que vous attendez l'arrivé de Dumbledore pour passer votre commande ?
- Non, moi je prendrai un thé. Mais pouvez vous me l'amener en même temps que la commande d'Albus, s'il vous plait ?
-Bien sur !
Et madame Rosmerta sortit de la salle privée, laissant Hermione seule. Elle en profita, en attendant Dumbledore, pour faire une inspection de cette salle. Il y avait une table en bois, avec quatre chaises autour, en bois elles aussi. Contre les murs, ils y avaient des armoires en bois avec des portes en verres. On pouvait ainsi voir qu'elles contenaient des assiettes, des verres, des couverts, des tasses, des bols, et encore pleins d'autres choses servant dans une salle à manger.
Pour plus de sécurité, Hermione insonorisa la pièce à l'aide d'un sortilège, histoire que toutes paroles échangées dans cette pièce y resteraient. Puis elle s'installa sur une chaise et attendit. Cinq minutes plus tard, Dumbledore arriva, suivi de madame Rosmerta qui apportait les thés d'Hermione et d'Albus. Une fois la tenancière partie, il prit la parole :
- Bonjour mademoiselle Granger. Comment allez vous ?
- Bonjour professeur. Je vais bien, bien qu'un peu fatigué. Et vous ?
- Comme vous, Melle Granger, comme vous !
- Avez-vous des nouvelles d'Harry ? demanda Hermione.
- Malheureusement, non. Enfin, pas directement. Et de votre coté, vous en etes o ?
- J'avance, mais j'ai besoin d'un coup de main. C'est d'ailleurs pour cela que je suis ici. J'aurais quelques questions à vous posées. Puis je ?
- Je vous en pris, faites donc. Mais j'aimerai bien connaître votre conclusion à la fin.
- Evidemment. J'aimerai savoir si vous savez où il est parti après Poudlard ?
- A ma connaissance, il est retourné chez les Dursley pendant deux jours, puis il est allé à l'aéroport de Londres. C'est là que l'ordre a perdu se trace. Mais avant, il a fait un important retrait de galions, qu'il a tout de suite changé en livres sterling.
- Semer des sorciers dans un endroit moldu très fréquenté, pratique ! Utiliser leur moyen de transport pour éviter de se faire repérer, brillant. Il a du mettre ça au point avant. Ce n'est pas un coup de tête, dit Hermione sur d'elle. A-t-il laissé des indices derrières lui ?
- Bien sur, mais il n'y en a pas beaucoup. Je n'ai pas réussi à trouver le lien qu'il y a entre eux.
- Puis je les voir, s'il vous plait, professeur ?
Sans répondre à la question de son ancienne élève, Dumbledore sortit de sa poche une revue moldue d'une agence de voyage quelconque et aussi la liste des livres empruntés par Harry à la bibliothèque de Poudlard.
Elle prit tout d'abord la revue, et commença à la feuilleter. Elle paraissait presque neuve, sauf pour quelques pages. Celles qui avaient été le plus lues, donc celles qui intéressaient Harry. Elle prit ensuite la liste de la bibliothèque de son ami, et elle lu les titres d'ouvrages qu'Harry avait empruntés. Aucun n'était très intéressant, mais un se démarquait du lot. Il parlait d'amélioration de sorts, de créations de sorts et parlait un peu aux sorts très anciens.
- Avez-vous amenez avec vous l'ouvrage s'intitulant les sorts et vous par hasard, demanda Hermione.
- J'étais sur qu'il vous intriguerait, tout comme il m'a intrigué, répondit Albus en donnant le dit livre à son interlocutrice.
Comme avec la revue, Hermione feuilleta le livre en vitesse, tout en sachant qu'Harry connaissait déjà la majeure partie de se livre. Seuls la création de nouveaux sorts et les sorts anciens aurait pu l'intéresser dans ce livre. Mais ces deux sujets n'étaient que survolés dans l'ouvrage. Rien dans ce livre n'expliquait la disparition d'Harry, et aucun renseignement n'était donné quant à la destination qu'il avait prise à l'aéroport. Pourtant, elle avait la réponse sous les yeux.
- Dites moi, professeur, vous avez tout comme moi découvert que ce livre sortait du lot et vous avez sûrement remarqué que la revue est seulement abîmée aux pages traitant du nord est des Etats-Unis.
- Oui, tout comme vous. Mais je n'arrive pas à relier ses deux éléments.
Elle reprit le livre, et parcouru le sommaire, dont la longueur était proportionnelle à l'épaisseur de l'ouvrage. A la fin de ce dernier, elle découvrit que ce livre avait une bibliographie, fait assez rare chez les livres sorciers. Elle s'y reporta et découvrit alors que presque tous les ouvrages auxquels l'auteur fait référence ont été publiés aux Etats-Unis.
- Il est à New York ! dit Hermione avec conviction.
- Si vous en etes si sur ! Mais savez vous où à New York ? C'est que cette ville est très grande !
- Il doit être à la bibliothèque nationale américaine de sorcellerie. C'est le seul endroit où sont conservés tous les ouvrages américains de sorcellerie, parut après 1783. Et la plupart des livres cités dans la bibliographie de celui-ci sont américains. Il est évident qu'il voulait faire des recherches sur les sorts anciens et la création de sorts, et qu'il voulait ensuite s'entraîner tout seul, et en secret.
- Mais y est il encore miss Granger ? demanda Dumbledore.
Après un long moment de silence, où elle prit enfin compte que toutes ses suppositions, théories et réflexions sur Harry étaient fondées, elle répondit par l'affirmative à son ancien directeur d'un hochement de tête, puis lui tendit la lettre de Ginny et elle fondit en larmes.
Petit mot de l'auteur juste pour dire que le choix de la date de 1783 n'est pas du au hasard. C'est l'année de la déclaration d'indépendance des Etats- Unis. Voila pour la petite histoire. Mais ne pensez pas que je suis calé en histoire, j'ai fais une petite recherche pour écrire quelque chose de cohérent.
