Voila, me revoici avec un nouveau chapitre qui, normalement, va vous en apprendre plus que le précédent. Je vous laisse à votre lecture.


Chapitre 7 : Hermione mène l'enquête.

En ce début décembre, dans les alentours de Londres, tout semble normal. Le temps est maussade, la température avoisine le zéro degré, la neige ne va pas tarder à faire son arrivée. Les passants ont sortis leurs vêtements d'hivers et l'esprit de noël commence à contaminer tout le monde, surtout les enfants. En ce début décembre, tout semble normal dans les alentours de Londres.

Et pourtant, dans un lieu rempli exclusivement de moldus, une jeune sorcière de 19 ans, de taille moyenne, possédant de beaux yeux chocolats et des cheveux châtains bouclés en pagaille, se balade comme si de rien était. Dans l'aéroport de Londres, Hermione commence son enquête.

- c'est pas croyable le monde qu'il y a !!! Se dit Hermione, ce n'est pas un jour de départ en vacances aujourd'hui, mais j'ai l'impression de me trouver dans une fourmilière. Remarque, vu comment ils sont tous habillés et la gueule qu'ils tirent, ils ne doivent pas être ici pour le plaisir. Un peu comme moi quoi, même si j'ai du poser deux semaines de vacances pour.

En effet, à son retour du pré aux lards, Hermione était directement allée voir son patron, lui demandant deux semaines de congés à prendre immédiatement. Mais il avait contesté le immédiatement. Il ne lui a pas permise d'en prendre avant début décembre, à cause de la charge de travail à laquelle le service devait faire face.

Elle avait envoyé un hibou à Dumbledore lui demandant de ne pas confier cette enquête à quelqu'un d'autre, ce à quoi il avait répondu qu'il n'en avait pas l'intention.

Maintenant, elle était dans le bâtiment où des sorciers plus agairis qu'elle avaient perdu la trace de son meilleur amis, et c'était à elle de le retrouver après des mois d'absence. Mais vu la taille du bâtiment, par où commencer ?

- que fait on avant de prendre l'avion, se demanda Hermione, on achète un billet !

La réponse était si évidente qu'elle avait mis quelques secondes avant de la trouver. Elle alla aux toilettes, et une fois seule, elle sorti deux morceaux de parchemins qu'elle métamorphosa en une carte d'inspecteur de police d'interpole et en une autorisation lui permettant d'avoir accès aux informations qu'elle jugeait importantes.

Deux heures plus tard, Hermione était dans la salle d'attente des départs, complètement dépitée. Elle avait déjà regardé dans tous les historiques de toutes les compagnies aériennes proposant le vol Londres New York, et elle n'avait rien trouvé. Elle commençait à douter de sa théorie. Peut être qu'Harry n'avait pas été à New York ! Et pourtant toutes les preuves qu'elle avait lui disaient le contraire. Mais il n'y avait aucune trace de Harry Potter dans les registres des départs pour New York pendant la semaine du 4 juillet, jour où Harry avait disparu.

Elle leva les yeux vers le panneau des départs, en continuant de penser. En fait, elle fixait ce panneau sans pour autant le voir. Mais à l'apparition de la destination du nouveau vol qui venait d'être affiché, ses yeux s'agrandirent. New York. Ce vol allait à New York. Et en trois heures, alors que tous les autres vols mettaient entre 6 et 7 heures pour faire ce trajet.

- comment ai-je pu oublier le concorde !!! Se dit elle.

Elle se leva et parti précipitamment vers le hall principal de l'aéroport.

- excusez moi, mademoiselle, mais puis je ravoir accès à vos listings, s'il vous plait ? demanda Hermione à la jeune femme qui l'avait accueillie un peu plus tôt. J'ai oublié de vérifier quelques détails.

- mais bien sur. Vous vous rappelez du chemin ?

- oui, merci.

Hermione contourna alors le guichet de la British air waves et elle rentra dans le même bureau que tout à l'heure. Elle s'installa dans la chaise après avoir fermé la porte et elle alluma l'ordinateur. Elle trouva rapidement les listings du concorde du 4 juillet, et elle se mit à les regarder. Elle fit tout d'abord défiler les noms de tous les passagers ayant voyagés ce jour là, mais aucun Harry Potter n'y était. Elle fit ensuite une recherche sur les hommes de moins de trente ans, puis elle refit défiler les noms jusqu'à un certains Ray Trophet, jeune homme de 19 ans né le 13 juillet.

Elle prit une feuille et un stylo qui se situait sur le bureau, et y inscrit les noms Harry Potter et Ray Trophet déçu.

- mais bien sur, s'exclama-t-elle après quelques minutes, à un R près c'est un anagramme. Et puis il y à exactement les mêmes chiffres dans leur date de naissance, seul le jour à changé. Sacré Harry ! C'est pas évident la métamorphose de papiers administratifs moldus. Il est beaucoup plus facile de modifier une carte d'identité déjà existante que d'en créer une !

- « evanesco » dit elle en faisant disparaître la feuille compromettante. Puis elle se dirigea vers la sortie.

- vous avez fini ? Lui demanda la jeune femme.

- oui, il ne me manque plus qu'à aller à New York maintenant. Vous reste-t-il des places sur le vol de 14 heure ?

A New York, le même jour, aux alentours de midi, heure locale. Hermione est dans un taxi se dirigeant vers le centre de la mégalopole. Malgré le fait que sa passagère veuille aller à l'Empire state building, le chauffeur voit bien que ce n'est pas une touriste. Elle n'est pas collée aux vitres arrière de la voiture, à regarder les immeubles et les rues pour essayer de les reconnaître. Non ! Elle est installée derrière la place du mort, le nez plongé dans de la paperasse. Ce n'est vraiment pas une touriste.

- voila, vous y êtes.

- merci. Elle rangea ses papiers et jeta un coup d'œil au compteur. Voila pour vous, dit elle au chauffeur en lui donnant un billet de 20 dollars. Gardez la monnaie.

- merci ! Bonne journée à vous ! répondit le chauffeur en lui adressant un sourire.

- vous de même.

Elle descendit du taxi et se dirigea vers une carte du quartier. Elle avait recherché l'adresse de tous les hôtels de ce quartier avant de venir à New York, mais elle n'avait pas réussi à trouver une carte détaillée. Elle pensait retrouver la trace d'Harry dans les alentours de l'empire state building, vu que la bibliothèque nationale sorcière des Etats Unis (bnseu) était à l'intérieur même du plus célèbre gratte ciel de New York. Mais il y avait autant d'hôtels dans ce quartier touristique que de compagnies aériennes faisant Londres New York. N'avait elle pas déjà réussi à trouver une aiguille dans une botte de foin ce matin ?

Cette fois ci, il lui fallut un peu plus de trois heures pour retrouver la trace d'Harry, sous son anagramme. Elle avait retrouvé Ray Trophet dans le listing d'un petit hôtel bon marché et confortable. Mais il n'y avait passé qu'une semaine, qu'une seule petite semaine alors que cela faisait des mois qu'il avait disparut !

- est ce qu'il a changé d'hôtel pendant son séjour ? Se demanda-t-elle. Plausible ! Mais j'aurais retrouvé sa trace avant vu le nombre de listings que j'ai déjà épluché. Allons plutôt voir ce qui l'a amené ici au lieu de se creuser la tête pour rien.

Une dizaine de minutes plus tard, Hermione était dans les rues de New York, se baladant avec un sac à dos, un appareil photo dans une main, et un sandwich dans l'autre. Elle avait l'air d'une touriste, et comme elle se dirigeait vers un des monuments les plus visités de la ville, c'était une bonne façon de passer inaperçu aux yeux de tous.

Près du gratte ciel, elle se fondit même dans un groupe de touristes s'apprêtant à visiter la tour, ce qui lui permis d'entrée sans problème. Elle les suivit jusqu'aux ascenseurs, et monta même avec eux. Mais une fois que le groupe fut descendu, laissant ainsi Hermione seule, elle sortit sa baguette et tapota négligemment le tableau de commande avec, ce qui fit apparaître le seul étage qui intéressait notre enquêtrice, celui de la bnseu.

Cette dernière s'étendait sur quinze étages, tous situés dans les sous sol de l'empire states building. Mais seulement le premier étage était accessible avec les ascenseurs moldus. Il ne fallait pas trop les inquiéter.

Avec l'appui de Dumbledore, Hermione avait réussi à avoir une autorisation pour fouiller les archives des listings de la bibliothèque. Elle se rendit à l'accueil, et demanda à regarder ces listings en montrant son autorisation, signé par le ministre de la magie des Etats Unis.

Elle les parcourus, regardant juste les noms et parfois leur date d'arrivée quand elle avait un doute, jusqu'à retrouver encore une fois un certain Ray Trophet.

Pendant cinq semaines, il était venu ici tous les jours et il y restait en moyenne entre six et sept heures. Il avait aussi emprunté des bouquins mais seulement pendant la première semaine.

Cinq semaines. Harry était resté cinq semaines à New York. Elle savait que ce n'était pas plus car seules ses recherches à la bnseu le retenaient dans cette ville. Et il était venu consulter des livres pendant un peu plus d'un mois.

Elle sorti une plume, de l'encre et un parchemin, et elle recopia tous les titres des ouvrages qu'Harry avait emprunté ou consulté pendant plus de deux heures. Une fois cela fait, elle retourna voir la bibliothécaire qui l'avait accueillie.

- est ce que je pourrais emprunter quelques livres, demanda Hermione.

- bien sur, il me faut juste vos nom et prénom ainsi qu'une pièce d'identité.

- voila, dit Hermione en lui donnant sa carte d'identité. Avez-vous une limite de livres à ne pas dépasser lorsque l'on emprunte des ouvrages ?

- non, mais nous ne permettons pas d'emprunt de plus d'une semaine. A par ça, vous pouvez prendre autant de livres que vous souhaitez !

- parfait !!! Alors j'aimerais bien emprunter tous ces livres, s'il vous plait, dit Hermione en donnant le parchemin sur lequel étaient inscrits tous les ouvrages qui avaient intéressé Harry.

Trois jours plus tard, Hermione avait fini de disséquer la quasi-totalité des livres qu'elle avait emprunté. Elle savait maintenant sur quoi portaient les recherches de son ami. Il se préparait à affronter son plus redoutable ennemi, mis à par lui-même.

Elle avait trouvé beaucoup de sorts, de maléfices et d'enchantements servant principalement dans des duels. Il y avait dans le lot des enchantements permettant d'augmenter la vitesse d'exécution, d'autres permettant l'amélioration des sens. Il y avait aussi beaucoup de sorts et maléfices d'attaques et de défenses très anciennes, qui n'avaient plus été utilisé depuis la guerre de sécession.

Mais quelques uns des sorts intéressant qu'Hermione avait trouvés ne rentrait pas dans la catégorie des sorts de combat, dont un qui avait particulièrement attiré l'attention de notre jeune enquêtrice, le « envolatis spiritus ». Il permettait à l'esprit de quitter le corps dans lequel il était emprisonné, faisant ainsi croire à la mort du corps. Mais une fois que l'esprit est libre, il ne peut pas errer éternellement, il lui faut pour survivre un autre corps.

- bon, allons rendre ces bouquins à la bibliothèque ! Il faut encore que je trouve ce qui est arrivé à Harry, se dit Hermione. Et, sur ses mots, elle se mit en route pour l'empire state building.

Dans les bureaux du New York wizard news, le principal journal sorcier de la ville, c'était l'effervescence, Tout le monde s'affairait pour l'édition du lendemain. C'est dans cette ambiance qu'Hermione fit son apparition. Elle se dirigea vers le bureau du rédacteur en chef, non sans difficultés, rentra et ferma la porte silencieusement. Elle s'avança vers le bureau et s'installa sur l'une des deux chaises faisant face au rédacteur en chef. Ce dernier avait le nez plongé dans des brouillons d'articles et de maquettes de mise en page. Il senti une présence et il leva les yeux.

- vous aviez rendez vous ? demanda-t-il en se replongeant dans la paperasse.

- non !

- alors dehors, dit il sans lever la tête. J'ai mieux à faire que de discuter avec une gamine.

Hermione ne bougea pas et ne répondit pas à la dernière réplique du rédacteur en chef. Un long silence s'en suivit.

- vous n'avez pas entendu ce ...

- j'ai très bien entendu ce que vous avez dit, le coupa-t-elle, mais je ne bougerais qu'après avoir obtenu ce que je suis venue chercher.

- et c'est quoi ? demanda-t-il sèchement.

- un accès à vos archives.

- vous pensez sérieusement pouvoir m'obliger à faire ça pour vous ? Fichez moi le camp !

- oui, je peux vous y obliger.

- et qu'est ce qui vous fait dire ça, jeune prétentieuse.

- ceci, répondit elle en lui montrant son autorisation signée par le ministre de la magie des Etats Unis.

- d'accord, dit il résigné. Suivez moi !

une fois qu'il eu quitté la pièce dans laquelle étaient conservées les archives, Hermione se mit à chercher ce qui l'intéressait, après quelques minutes de recherche, elle sortit tous les journaux allant du 4 juillet au 4 septembre de cette année, puis elle se mit à les survoler.

Une heure plus tard, elle sortait des locaux du New York wizard news. Elle n'avait rien apprit d'intéressant, il n'y avait aucune information sur Harry Potter ou sur Ray Trophet dans les journaux qu'elle avait lu, et aucun évènement bizarre n'avait été recensé pendant ces deux mois.

- il ne me reste plus que la presse moldue !!!

Le lendemain matin, Hermione faisait l'ouverture d'un cyber café. Vu le nombre de journaux moldus différents à New York, elle ne pouvait pas visiter toutes les archives, même si elle aurait bien aimé. Il ne lui restait tout simplement pas assez de temps à passer dans cette ville.

Elle lança plusieurs recherches à la fois sur les différents journaux et elle tomba sur le site d'un des plus vendus dans New York. Elle commença aussitôt à lire les éditions parues entre le 4 juillet et le 4 septembre.

Quand elle lu l'édition du 10 août, son cœur manqua un battement. Il y avait eu le meurtre de 3 jeunes à New York. Cela c'était passé dans leur appartement pendant la nuit du 8 au 9 août.

C'est dans l'après midi du 9 août que cette macabre découverte a été faite. En effet, c'est alerté par l'absence répétée au petit déjeuner et au déjeuner de ses voisins que monsieur Goldfarb alla sonner à l'appartement des trois jeunes.

« J'étais inquiet, nous confie-t-il. On avait l'habitude de manger ensemble. Alors ne pas les voir à deux repas ! J'ai été chez eux et... »

Et comme Mr Goldfarb n'obtint pas de réponse, il a enfoncé la porte d'entrée et il s'est retrouvé nez à nez avec trois cadavres, les cadavres de ses amis.

« J'étais dépité ! Pourquoi c'est à eux que c'est arrivé ? » Ajouta monsieur Goldfarb avant d'éclater en sanglots.

Au départ, tout laisse penser que c'est un suicide collectif, mais les enquêteurs de la police ont très vite réfuté cette hypothèse car beaucoup de détails allaient à l'encontre de cette dernière.

« Il y a des points communs sur les victimes, nous a confié un agent. Dans le cou de deux des victimes, nous avons remarqué qu'il y avait une plaie profonde en forme d'éclair. Mais ce n'est pas ce qui a provoqué leur mort. Ces plaies sont post mortem. Mais ce qui est assez étonnant, c'est que sur le troisième corps, cette fameuse marque a été retrouvé sur le front de la victime et surtout, la plaie était cicatrisée. Selon nos spécialistes, ce jeune homme devait avoir cette cicatrice depuis longtemps, peut être depuis sa naissance. En tout cas, on peut d'ores et déjà dire que ces trois jeunes hommes ont péri des suites d'une crise cardiaque, dans les alentours d'une voir deux heure du matin dans la nuit du 8 au 9 août. »

L'enquête de la police se poursuit en ce moment même et semble se diriger vers une hypothèse d'actes religieux qui auraient une relation avec cette marque en forme d'éclair. Est-ce encore un coup d'une secte ? Seule l'enquête nous le dira, mais il est difficile pour le moment de l'affirmer.

Cependant, elle s'annonce difficile car les corps n'ont pu être identifié pour le moment. La police n'ayant trouvé aucun papier sur les lieux, il y a fort à parier que le ou les tueurs les ont emportés avec eux après leur abomination. C'est d'ailleurs la seule chose qu'il manque dans l'appartement d'après monsieur Goldfarb.

Afin d'aider la police dans leur enquête, votre journal c'est proposé pour diffuser les photos des victimes, que voici.

A la vue des photos, Hermione pallie encore un peu plus. Sur ces trois personnes mortes, elle en connaissait une.

- mais d'après l'article, pensa-t-elle, il n'y avait pas de trace du sort de la mort sur lui. Et d'après ce que m'ont dit les guérisseurs de sainte Mangouste, ce sort laisse une trace si il a été jeté sur une personne encore vivante. Ce qui veut dire que ...

Le même jour, à Poudlard, dans les rêves d'une jeune fille :

- voila, Ginny, maintenant tu sais tout.


Hihihi, voila, c'est la fin de ce chapitre. Je suis horrible, n'est ce pas ???

Bon, il y a, comme dans le chapitre précédent, une dédicace qui c'est glissé, et c'est encore une fois sur un nom. Je sais, j'ai pas vraiment d'idée pour en inventer, alors je pompe (c'est pas bien !!!). Le nom de Goldfarb ne m'appartient pas. Je le tire du film « requiem for a dream ». C'est le nom de famille de deux des héros, la mère et le fils. Bon, sur ce à bientôt pour les réponses aux reviews.