Salut à tous ! Merci pour les rewiews, cela fait super plaisir ! Alors voilà, je me remets à mon ordinateur et je vous envoie la suite.
Evidemment, les personnages sont tous à J.K.Rowling.
Chapitre 2
Neville contemplait son armoire avec désespoir. Décidemment, il n'arriverait jamais à s'habiller. De plus, Harry lui avait dit qu'elle serait là. Il ne l'avait pas vue depuis cinq ans – depuis le mariage de Harry et Ginny d'ailleurs- et cela le rendait nerveux. « Est-ce qu'elle est avec quelqu'un ? » Cette question revenait sans cesse, martelant son cerveau inlassablement. A l'époque, il avait été trop timide pour l'aborder. Et maintenant, il le regrettait. « Ah Luna ! Que tu étais belle pendant cette magnifique journée ! » Pendant toute sa scolarité, il l'avait trouvée bizarre, comme tout le monde et même un peu effrayante. Mais il y a cinq ans, au mariage de ses meilleurs amis, elle l'avait subjugué. Il en avait parlé avec Hermione, mais depuis quelques temps, il s'était résigné. Et voilà que Harry l'avait invité chez lui pour une petite réunion entre amis perdus de vue. A part Hermione, et de temps en temps les jumeaux Weasley quand il allait sur le chemin de traverse, il ne voyait plus personne. Son emploi du temps de professeur de Botanique de Poudlard l'accaparait. Et il n'avait plus, ou ne prenait plus, le temps de sortir.
Neville ressassait donc ses souvenirs, la porte de son armoire toujours ouverte. Il finit par se décider et opta pour un simple pantalon noir, avec une chemisette blanche. Il n'aimait pas son corps et préférait donc passer inaperçu. Il s'habilla rapidement, passa un léger coup de peigne dans ses cheveux, puis sortit. Il allait chercher Hermione quand il se souvint qu'elle était chez son compagnon. Cela faisait maintenant deux ans qu'elle était avec lui et il était le seul à connaître son identité. Mais il ne s'en remettait pas. Il fila hors de l'enceinte de Poudlard et transplana jusqu'à Londres. Ouf, il était juste à l'heure. Il sonna.
Ron était tranquillement installé à son bureau de chargé des affaires moldues au ministère de la magie, un stylo plume entre les mains : il étudiait cet objet barbare avec minutie et tenta avec peine d'écrire sur la feuille de parchemin posée devant lui. Mais maladroit et peu habitué à cet instrument, il fit une grosse tache d'encre noire qui s'étira peu à peu jusqu'à prendre la forme d'une araignée ! Horrifié, Ron recula sa chaise tandis que l'araignée semblait s'échapper du parchemin et s'approchait de lui, menaçante. Tétanisé, il ne pouvait faire aucun mouvement et l'insecte, qui avait maintenant triplé de volume, n'était qu'à quelques centimètres de son visage et s'apprêtait à lui porter un coup fatal quand soudain, haletant, le corps en sueur, Ron ouvrit les yeux et fut rassuré de se trouver sur son canapé, chez lui. « Quel cauchemar !». Après avoir repris ses esprits, il jeta un coup d'œil à sa montre. Il se rendit compte qu'il allait être en retard chez sa sœur. Il tenta tant bien que mal de se frayer un passage parmi tout les objets moldus et autres détritus disposé un peu partout dans son salon et, au bout d'un quart d'heure de recherche méthodique, il finit par trouver un jean dans la cuisine et un polo propre dans la salle de bain qu'il enfila aussi vite qu'il pu en se jurant de se livrer à un grand nettoyage des le lendemain, chose qu'il se promettait tous les jours et repoussait à la même fréquence. Il remit ses cheveux en ordre, s'aspergea de quelques gouttes de parfum réservé aux grandes occasions, puis il retourna au salon. Il pris alors une bonne poignée de poudre de cheminette, bafouilla dans le nom de sa destination et arriva chez un couple de vieux sorciers qui le fixaient avec des yeux ronds. « Excusez-moi, erreur de navigation, bredouilla Ron, gêné. Il sortit sans laisser le temps à ces braves gens de réagir et se retrouva dans une ruelle de Londres située à quelques minutes seulement de square Grimmaurd. Il décida donc de finir la route à pieds, pensant qu'il serait de toute façons en retard.
Il longea les grilles de Kensington square, observant des enfants moldus qui jouaient avec ce qu'ils appelaient une game boy et fut intrigué par ce petit objet qui accaparait toute leur attention. Il se dit qu'il questionnerai Harry à ce sujet et arriva enfin à destination. Au moment où il s'appretait à sonner, Fred et sa femme Angelica, Georges et sa copine Katie, apparurent près de lui dans un bruit assourdissant, qui ne fut pas du goût d'Angelica.
« Arrête un peu de faire l'imbécile, dit-elle à Fred, tu ne peux pas transplaner discrètement comme tout le monde ! »
Fred, qui avait aperçu son petit frère, préféra changer de sujet. « Alors Ronnie, toujours pas accompagné ? »
Ron, écarlate, ne répondit pas et sonna à la porte.
